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L'Institut Reuters vient jeter une douche d'eau froide sur les médias d'information

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Message par MichelT Mer 15 Juin 2022 - 15:48

L'Institut Reuters vient jeter une douche d'eau froide sur les médias d'information

La presse canadienne - 14 juin 2022

MONTRÉAL — L’année 2021, que l’on pourrait qualifier d’année de la vaccination, a porté un dur coup à la confiance des Canadiens envers les médias d’information. Aussi, parallèlement à cette chute de confiance, les citoyens remettent de plus en plus en question l’indépendance des médias alors qu'une vaste majorité d’entre eux se méfient des réseaux sociaux où ils disent avoir trouvé de fausses nouvelles, ce qui n’est rien pour aider les médias traditionnels dont les nouvelles côtoient ces contenus douteux sur le web.

Les données de l’État de situation du Centre d’études sur les médias (CEM) et de l’enquête NETendance publiées récemment faisaient état d’une forte progression de cette confiance. Toutefois, ces données étaient basées sur des enquêtes menées, respectivement, en janvier et février 2021 et en septembre 2021.

Or, la plus récente des enquêtes, celle du volet canadien du Digital News Report de l’Institut Reuters (DNR), réalisée en janvier et février 2022, montre une chute marquée de cette confiance.

Baisse marquée de la confiance

Ainsi, après le bond favorable de 2021, la confiance envers «la plupart des nouvelles, la plupart du temps», telle que définie par le DNR, a reculé de sept points chez les francophones pour se situer à 47 % au début de 2022 et de cinq points chez les anglophones, où elle est à 39 %. Fait à noter, cet écart de confiance entre francophones et anglophones est une constate au fil des ans dans ce rapport.

Bien que le niveau de confiance canadien n’ait jamais été aussi faible et que certains pays comme la Finlande (69 %) ou l’Allemagne (50 %) devancent largement le Canada, le score global de 42 % des Canadiens demeure supérieur à celui de nombreux autres pays comme la Grande-Bretagne (34 %), la France (30 %) ou les États-Unis (26 %).

Plusieurs autres éléments mis au jour par le volet canadien de l’enquête du DNR viennent s’aligner directement sur cette perte de confiance.

Écarts entre francophones et anglophones

Par exemple, lorsqu’on demande aux répondants si les médias d’information au pays sont indépendants du pouvoir politique, seulement un peu plus du quart d’entre eux répondent que oui. De même, près de 30 % des répondants jugent qu’ils sont indépendants du pouvoir économique. Il s’agit, respectivement, de baisses de 10 points de pourcentage dans le premier cas et de neuf points dans le second, et ce, sur une période de cinq ans, puisque la dernière fois que le DNR a posé cette question était en 2017.

Par contre, les résultats ont peu bougé du côté des francophones, dont la perception d’indépendance des médias est beaucoup plus positive que celle des anglophones, soit respectivement 38 % et 37 % qui les estiment indépendants d’influences politiques et économiques, contre 27 % et 28 % chez leurs compatriotes de langue anglaise.

Par ailleurs, peu importe la langue, les répondants qui s’identifient à la droite politique sont plus nombreux à douter de l’indépendance des médias d’information que ceux de centre ou de gauche. Mais la tendance est encore plus marquée chez les anglophones de droite.  Quant à la diversité de courants politiques exprimés dans les médias, la moitié des Canadiens n’en voient guère, affirmant que l’ensemble des médias d’information du pays sont politiquement très proches ou assez proches les uns des autres.

Quand on leur demande d’autre part si les médias sont davantage préoccupés par leurs propres intérêts que par ceux de la population en général, on obtient là aussi des résultats parlants. Les anglophones sont ainsi un peu plus nombreux à penser que les intérêts commerciaux (35 %) et les opinions politiques (34 %) des médias d’information prédominent sur les intérêts de la société plutôt que l’inverse (respectivement 29 % et 26 %). Chez les francophones 29 % déclarent que les entreprises de presse privilégient leurs intérêts commerciaux plutôt que ceux de la société, contre 25 % qui pensent l’inverse. Ils sont aussi 26 % à croire que les médias priorisent leurs propres opinions politiques devant les intérêts de la société, contre 27 % qui pensent le contraire. Sans surprise, là aussi, les répondants qui s’identifient comme étant de droite sont encore plus nombreux à croire que les médias placent leurs propres intérêts devant ceux de leurs auditoires.

Abondance de fausses nouvelles

Une autre part de la méfiance des Canadiens peut être attribuable au fait qu’ils rencontrent de plus en plus de fausses nouvelles sur le web. Les données sont inquiétantes puisqu’elles semblent s’accompagner d’une certaine désensibilisation.

Ainsi, en 2022 – tout comme en 2021 d’ailleurs – 71 % des Canadiens (73 % des anglophones et 65 % des francophones) ont dit avoir retrouvé des informations trompeuses en ligne, le plus souvent sur le coronavirus et sur la politique, au cours de la semaine précédant la tenue de l’enquête. Pourtant, au même moment, leur inquiétude envers les fausses nouvelles en ligne a légèrement baissé entre 2021 et 2022. L’enquête nous apprend en effet que 60 % des Canadiens se disent préoccupés par la possibilité de démêler le vrai du faux sur internet, une baisse de trois points de pourcentage. Comme par le passé, les anglophones (63 %, une baisse de 4 points de pourcentage) s’en soucient plus systématiquement que les francophones (48 %, un repli de 3 points).

Méfiance marquée envers les réseaux sociaux

On ne se surprendra pas, dans ce cas, de voir que les Canadiens n’ont guère confiance dans les réseaux sociaux. Seulement 18 % leur font confiance, en fait, comparativement à 26 % qui font confiance aux sites de nouvelles. Cette dernière donnée est intrigante puisqu’elle montre un niveau de confiance significativement plus faible envers les médias d’information lorsqu’ils sont en ligne.

Malgré tout, la proportion de répondants qui paient pour des nouvelles en ligne et pour l’accès à des nouvelles payantes continue de progresser. Le taux de 15 % constaté par le DNR 2022 est le plus élevé de l’histoire au Canada et pour la première fois, ce pourcentage est légèrement plus important chez les francophones (16 %) que chez les anglophones (15 %).

Éviter les (mauvaises) nouvelles

Après deux pénibles années de pandémie, qui était en pleine cinquième vague au moment du sondage, on ne s’étonnera pas d’apprendre que sept Canadiens sur dix (71 %) disent avoir «activement évité» les nouvelles. C’est une hausse importante par rapport au sondage de 2019, soit bien avant que le mot pandémie soit devenu omniprésent, alors que ce pourcentage était de 58 %. La hausse est présente tant chez les francophones que chez les anglophones et on constate que les femmes (74 %) sont plus nombreuses que les hommes (67 %) à faire exprès pour ne pas entendre de nouvelles.

On ne se surprendra pas d’apprendre que les deux principales raisons d’éviter les nouvelles sont leur effet potentiel négatif sur l’humeur et une couverture trop axée sur des sujets tels que la politique ou la COVID-19. Parmi les autres raisons, on note, en ordre décroissant, l’épuisement engendré par une trop grande quantité d’informations à assimiler et une couverture jugée subjective ou peu fiable. Fait à noter, le sondage a été réalisé avant le déclenchement de la guerre en Ukraine et il y a fort à parier que la couverture intensive de celle-ci aurait également été évoquée parmi les raisons d’évitement des nouvelles.

La télé toujours en tête; Twitter marginal

Le Digital News Report scrute à chaque année la principale source de nouvelles des Canadiens et en 2022, c’est toujours la télévision, à environ 40 %, qui remporte la palme, un pourcentage qui se maintient depuis 2020. À 25 %, les médias sociaux continuent leur ascension, mais ils restent toujours derrière les sites ou applications de nouvelles, qui se maintiennent autour de 27 % pour une troisième année.

Fait à noter, lorsqu’on parle des médias sociaux, l’importance accordée à Twitter par de nombreux médias, chroniqueurs et commentateurs semble démesurée par rapport à son utilisation réelle par la population, du moins du côté francophone. Les médias sociaux utilisés par les francophones pour lire, commenter ou partager des nouvelles sont, dans l’ordre, Facebook (50 %), YouTube (31 %), Messenger (27 %), Instagram (12 %), TikTok (10 %), WhatsApp (8 %) Twitter (6 %) et Pinterest (6 %). Snapchat, en queue de peloton à 0 %, n’a apparemment aucun attrait pour l’information.

Chez les anglophones, ce classement est complètement différent et distribué plus largement. Bien que les trois premières places soient aussi occupées par Facebook (34 %), YouTube (30 %) et Messenger (14 %), Twitter occupe la quatrième place ex aequo avec Instagram (13 %), suivi de WhatsApp (9 %), Reddit et TikTok (7 % chacun) avec LinkedIn (6%) en dernière position.

L’écoute de baladodiffusions, qui avait stagné entre 2020 et 2021, a repris son ascension. En 2022, 36 % des répondants au pays disent avoir écouté au moins un balado dans le mois précédant l’enquête (41 % des anglophones et 29 % des francophones), une hausse de trois points sur l’année précédente.

Le DNR s’appuie sur un questionnaire en ligne administré par YouGov. Les données canadiennes sont calculées à partir d’un échantillon aléatoire de 2012 participants inscrits auprès de cette firme de sondage, dont 526 francophones. Un échantillon francophone autonome a par la suite été complété de façon à obtenir 1004 participants. Les données canadiennes ont été récoltées du 21 janvier au 21 février 2022. Les résultats sont pondérés pour représenter la population canadienne adulte.

Pierre Saint-Arnaud, La Presse Canadienne


Dernière édition par MichelT le Mer 15 Juin 2022 - 16:01, édité 1 fois

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Message par MichelT Mer 15 Juin 2022 - 15:58

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La télévision comme moyen d`influence sur les populations

Les gens vont croire ce que les médias disent de croire – Georges Orwell

Avec l'avènement de la popularité de la télévision dans les années 1930 et 1940, les banquiers internationaux disposaient d'un instrument grâce auquel les masses pouvaient être contrôlées efficacement, immédiatement et sans effort. L'auteur britannique, John Hamer dit, "La télévision est de loin le dispositif de lavage de cerveau le plus dévastateur jamais lancé sur l'humanité."

Par John Hamer

Ironiquement, la BBC, sur laquelle Orwell a modelé son « Ministère de la Vérité », est devenue l'un des pionniers de la télévision, le média par excellence du novlangue/du double langage. À la mort d'Orwell en janvier 1950, il n'y avait que 100 000 téléviseurs en Grande-Bretagne et 5 millions aux États-Unis. Aujourd'hui, il y a presque autant de téléviseurs qu'il y a d'habitants dans le monde occidental. La plupart des gens ne réalisent pas que lorsqu'ils allument la télévision chez eux, ce qu'ils voient comme un flux constant d'images est en fait et bien que nous ne le reconnaissions pas consciemment, crée un état similaire à l'hypnose chez le téléspectateur.

Des études menées par le chercheur Dr Herbert Krugman ont montré que dans les 30 secondes suivant l'écoute de la télévision, les ondes cérébrales passent d'ondes principalement bêta, indiquant une attention alerte et consciente, à des ondes principalement alpha, indiquant un manque d'attention non focalisé mais réceptif. L'hémisphère gauche du cerveau, qui traite l'information de manière logique et analytique, se coupe lorsqu'une personne regarde la télévision, tandis que l'hémisphère droit du cerveau, qui traite l'information de manière émotionnelle et non critique, est autorisé à fonctionner sans entrave. En raison de ce phénomène, la télévision transmet des informations qui ne sont pas activement reconnues au moment de l'exposition, un peu comme l'hypnose et donc lorsque nous regardons la télévision, nous ne rationalisons pas consciemment les informations au moment de la transmission et nous devenons plus ouverts et suggestibles. En raison de ce visionnement passif et hypnotique de la télévision, ainsi que de sa prédominance dans nos foyers, la télévision est aujourd'hui l'un des outils de contrôle les plus puissants.

MONOPOLE

Bill Paley et David Sarnoff ont représenté les banquiers centraux dans la création de CBS, NBC et ABC aux USA. Pendant la Seconde Guerre mondiale, le fondateur de CBS, Paley, a été directeur des opérations radio de la branche de la guerre psychologique au Bureau de l'information sur la guerre au quartier général des forces alliées à Londres, où il avait le grade de colonel. En 2015, seules cinq sociétés contrôlaient tous les principaux grands médias (de toutes formes) aux États-Unis. Les géants des médias travaillent main dans la main avec nos gouvernements et sociétés contrôlés par les banquiers pour diffuser des messages soigneusement planifiés. Ils nous enseignent ce qu'il faut penser, ce dont il faut s'inquiéter, de quoi rire et de quoi avoir peur et ils ont complètement « vendu » le public sur l'idée que le présentateur est une extension de la famille, une figure paternelle de confiance qui encourage l'acceptation de l'information présentée comme vraie et exacte.

En 2012, le Pentagone a dépensé plus de 3 milliards de dollars pour compenser les principaux médias pour la diffusion de leurs messages de « relations publiques » qui sont présentés de manière trompeuse au téléspectateur comme des informations produites par la chaîne de télévision, et non comme de la propagande du Pentagone. La même année, les sociétés pharmaceutiques ont payé aux chaînes de télévision plus de 5 milliards de dollars pour la publicité, qui comprenait des communiqués de presse vidéo (VNR), des articles spécialement conçus qui apparaissaient dans les nouvelles du soir déguisés en résultats de recherche par les stations locales. Aucun autre pays industrialisé au monde n'autorise même les publicités sur les médicaments à la télévision, sans parler de ces VNR habilement déguisés cachés dans les "actualités".

Le public a été totalement dupé en plaçant toute sa confiance dans les grands médias, estimant que les médias grand public ne rapportent que des informations strictement objectives, alors que toute information délivrée par des sources alternatives doit toujours être remise en question.

D'une manière ou d'une autre, le public a adhéré à l'idée que la télévision ne leur mentirait jamais et que de nombreuses personnes ne prêteraient aucune attention aux informations qui ne sont pas couvertes par les principaux médias. La plupart des gens croient simplement qu'ils sont simplement informés ou divertis, mais ils ne réalisent pas que leur mode de vie est façonné pour eux et que leurs opinions leur sont réellement données.  Grâce à l'utilisation subtile de la propagande, la télévision imprime des messages dans nos esprits, nous enseignant ce qu'il faut croire et comment. Mais pourquoi feraient-ils cela ?

L'INFORMATION, C'EST LE POUVOIR

Lorsque quelqu'un ou quelque chose contrôle l'information, il influence également les personnes qui absorbent cette information. Les informations fabriquées et contrôlées à la télévision pourraient être appelées le «signal» et ce signal constant est ce qui façonne et guide les masses pour former leurs «propres» conclusions. Les nouvelles sans conséquence ni importance sont constamment débattues, disséquées et analysées, et en écoutant les conversations des gens autour de nous, nous réaliserons ainsi que la plupart vivent en répétant comme un fait ce qu'ils ont entendu aux nouvelles. ou dans des "documentaires". C'est exactement ce à quoi l`homme des banquiers internationaux et des Rockefeller Zbigniew Brzezinski faisait référence dans son livre "Between Two Ages".

Aujourd'hui, l'Américain moyen de plus de 2 ans passe plus de 34 heures par semaine à regarder la télévision en direct, plus trois à six heures supplémentaires à regarder des programmes enregistrés. Ahurissant vraiment. Les enfants âgés de 2 à 11 ans regardent en moyenne 24 heures de télévision par semaine. Ce nombre tombe à 22 heures pour les adolescents, âgés de 12 à 17 ans, puis remonte à 25 pour les 18 à 24 ans. Après cela, il augmente régulièrement jusqu'à ce que les personnes de plus de 65 ans travaillent en moyenne 48 heures par semaine, soit près de sept heures par jour.

Des sitcoms aux drames sociaux et films, des soi-disant documentaires éducatifs aux informations du soir – les publicités… beaucoup sont dans une perspective mondialiste-internationaliste- progressistes – des idées sont implantées habilement dans les têtes des auditeurs.

John Hamer is a British researcher and author.

Pensons en plus au déluge de violence gratuite, d`idées mauvaises - de débauche et des mauvais exemples de vie que tous peuvent voir a chaque jour a la télévision incluant les jeunes. Les médias mentent souvent sur les questions comme la guerre et sur certains autres sujets selon les ordres des puissants.

Source: Christian Observer - USA[


Dernière édition par MichelT le Mer 15 Juin 2022 - 18:20, édité 3 fois

MichelT

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Message par MichelT Mer 15 Juin 2022 - 16:22

Québec débloque 50 millions pour aider la presse écrite

PHOTO HUGO-SÉBASTIEN AUBERT, - ARCHIVES LA PRESSE

La ministre de la Culture, Nathalie Roy, et le ministre des Finances, Eric Girard, ont dévoilé six mesures pour soutenir la presse écrite. Le plan coûtera 50 millions par année d’ici 2024. (Québec) Québec va subventionner le salaire d’environ 1200 journalistes jusqu’à concurrence de 26 250 $ par année. C’est la pièce maîtresse du plan d’aide aux médias écrits annoncé hier par le gouvernement Legault.

Publié le 3 oct. 2019

MARTIN CROTEAU - LA PRESSE

La ministre de la Culture, Nathalie Roy, et le ministre des Finances, Eric Girard, ont dévoilé six mesures pour soutenir la presse écrite. Le plan coûtera 50 millions par année d’ici 2024.
« La diversité de l’information, c’est important, a résumé M. Girard. Une information de qualité, nous considérons que c’est essentiel à notre démocratie. Et, bien sûr, l’aide a été quantifiée dans le respect de la capacité de payer des contribuables. »

La principale mesure est un nouveau crédit d’impôt remboursable de 35 % pour les employés des salles de rédaction et des technologies de l’information. Il s’appliquera à un salaire annuel s’élevant jusqu’à 75 000 $.

La mesure est rétroactive au 1er janvier dernier et elle est permanente. Elle profitera à 200 entreprises de presse qui emploient 1200 journalistes.

Aujourd’hui, nous venons solidifier un pilier de notre démocratie, qui est ébranlé depuis des années déjà, soit le droit à l’information. […] Nous avons tous saisi l’importance de mettre en place rapidement un plan d’aide, tel que promis, équitable, et qui s’applique à tous, petits et grands journaux.
Nathalie Roy, ministre de la Culture

Québec prolonge par ailleurs le crédit d’impôt sur la transformation numérique des médias écrits. Il bonifie des programmes d’aide existants du ministère de la Culture. Et il exempte les journaux imprimés de verser des compensations à l’État pour financer la collecte sélective. Cette somme sera désormais épongée par le gouvernement.

M. Girard compte également emboîter le pas au gouvernement fédéral si celui-ci reconnaît à certains médias comme La Presse le statut de donateur admissible. Cela leur permettra de remettre des reçus fiscaux pour dons, qui deviendront alors déductibles d’impôt.

Enfin, Mme Roy annonce qu’elle va réviser de fond en comble la politique de placement publicitaire du gouvernement. Elle cherchera à la modifier pour mieux soutenir les médias en région.
remière étape

Une commission parlementaire étudie la crise des médias depuis l’été. Le gouvernement Legault n’a pas attendu ses recommandations avant de procéder à l’annonce d’hier. On souhaite ainsi aider la vente de Groupe Capitales Médias.

Cette entreprise, qui publie Le Soleil, Le Droit, Le Nouvelliste, La Tribune, Le Quotidien et La Voix de l’Est, s’est placée à l’abri de ses créanciers cet été. En annonçant dès maintenant les modalités de l’aide publique, Québec souhaite donner plus de « prévisibilité » à un éventuel acquéreur.

Le plan annoncé hier ne prévoit aucune mesure pour les médias radiophoniques ou télévisés ni pour les agences de presse. Des mesures pourraient être annoncées plus tard, a indiqué Mme Roy.

« Pour ce qui est de la commission, j’ai très hâte de voir les […] observations qui seront faites par les députés, a expliqué Mme Roy. À la lumière de ces observations-là, nous irons naturellement plus loin dans la mesure où, comme je vous disais, la commission allait plus loin que l’aide exclusive aux médias de la presse écrite. »

Accueil mitigé

Les partis de l’opposition ont réservé un accueil mitigé au plan d’aide du gouvernement. S’ils se disent d’accord avec le crédit d’impôt, ils craignent que les mesures ne permettent pas aux médias de composer avec l’érosion de leurs revenus publicitaires aux mains de Facebook et de Google.

On tente de soigner un symptôme sans jamais attaquer la maladie.
Isabelle Melançon, députée du Parti libéral « C’est comme s’il allait porter une bombonne d’oxygène au milieu [des médias] au fond de l’eau, puis après le laisser avec ça, a illustré la députée de Québec solidaire Catherine Dorion. Mais il va rester au fond de l’eau, puis la bombonne d’oxygène, elle va durer un certain temps. »

Le député du Parti québécois Harold LeBel reconnaît que le gouvernement caquiste fait un « pas dans la bonne direction ». « Ce que j’espère, c’est que ces mesures pourront éventuellement s’intégrer dans une politique plus large, une politique plus large qui devra interpeller le fédéral », a-t-il dit.

Le monde des médias globalement satisfait

« On a pris le temps de nous écouter, de comprendre les enjeux et l’ampleur du défi. J’attendais de voir la lumière au bout du tunnel. Il y avait un caillou que les gouvernements pouvaient faire exploser au bout. On l’a fait au provincial. J’espère que le gouvernement fédéral va s’inspirer de ce que le provincial vient de faire, soit d’augmenter le cap salarial et le montant du crédit d’impôt à 35 %. Ça ne veut pas dire que le travail est terminé. Il y a certainement encore des mesures à prendre. Mais on roule maintenant dans un train qui va dans la bonne direction et on va être capable de se sortir du tunnel. »

MichelT

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Message par MichelT Sam 9 Juil 2022 - 15:00

Note: Les grands Médias en Occident sont de plus en plus en partie de la propagande mondialiste subtile qui se présente comme de l`information objective - Une mélange de vérité de de mensonge. Ce que les gens n`ont plus le droit de critiquer ou de ne pas être d`accord avec le régime politique: Le multiculturalisme - la diversité et l`inclusion - l`immigration massive et permanente - la discrimination positive - les idéologies LBGT - la Cancel Culture Woke - le racisme systémique qui accuse sans cesse les populations canadiennes française et anglaise:- et plusieurs autres - Toutes imposées par les gouvernements mondialistes et soutenue par une propagande médiatique et commerciale des multinationales 24-7. Le but: détruire l`État-Nation et préparer les esprits pour l`Union Nord-Américaine voulue par les Mondialistes en préparation au futur gouvernement mondial. Ils attaquent sans cesse la nation canadienne-anglaise et canadienne française - efface notre histoire et surtout la religion chrétienne - afin de préparer le moule pour cette Union Nord-Américaine qui sera athée comme l`Union Européenne.

Toute personne qui ose critiquer l`idéologie en vogue perd son emploi et est menacée de mort sociale - Oui c`est un grand pays de liberté de parole et de pensée......tout comme une Union Soviétique soft - pour l`instant... Des Commissars politiques de la pensée surveille les journalistes...

Le vrai pouvoir est au Bilderberg avec l`oligarchie financière mondialiste et au Forum Économique de Davos.  - la réunion a eu lieu début Juin - les ordres généraux sont ensuite passés au sommet de l`OTAN, au G-20 et au G-8 pour application par les chefs d`État mondialistes. En Amérique du Nord- les dirigeants mondialistes prépare l`Union Nord-Américaine aux réunions de NAFTA. (USA-Canada-Mexique).

Diversité et inclusion: malaise au sein de CBC/Radio-Canada

Le Devoir - 8 juillet 2022 - Stéphane Baillargeon

L’hésitation de CBC/Radio-Canada à se prononcer sur la récente décision du CRTC concernant le mot en n s’inscrit dans un contexte de transformations plus profondes au sein de l’institution. Sous l’impulsion de la présidente-directrice générale Catherine Tait, la société d’État a accéléré depuis 2018 son virage diversité et inclusion. Mais dans la salle de rédaction du service français, certains dénoncent « l’obsession » de la haute direction pour les questions identitaires.

« C’est comme si on voulait nous imposer le contexte sociopolitique de Toronto à Montréal. À Toronto, le multiculturalisme, c’est une réalité. Alors qu’au Québec, je regrette, mais ce n’est pas un concept politique qui est partagé par tout le monde. C’est un concept qui fait débat et il faut rendre compte de cette réalité », résume une personnalité bien connue de Radio-Canada qui tient à garder l’anonymat par crainte de représailles.

Le Devoir a pu s’entretenir dans les derniers jours avec cinq employés de la société d’État qui s’interrogent sur certaines initiatives de la haute direction pour promouvoir la diversité et l’inclusion. Certains sont plus critiques que d’autres, mais ils s’entendent sur une chose : CBC/Radio-Canada doit absolument faire appel de la décision du CRTC, qui a blâmé la semaine dernière le diffuseur public pour un segment dans lequel le chroniqueur Simon Jodoin et l’animatrice Annie Desrochers ont cité à quatre reprises le titre du livre Nègres blancs d’Amérique, de Pierre Vallières. Le CRTC oblige entre autres Radio-Canada à s’excuser.

« Je ne me fais pas d’illusions. Je vois mal comment la haute direction de Catherine Tait pourrait faire appel de la décision du CRTC après ce qui s’est passé avec Wendy Mesley », anticipe l’une des personnes qui ont accepté de parler au Devoir.

Wendy Mesley, c’est cette animatrice vedette de CBC qui avait été suspendue pour avoir cité le nom du livre de Pierre Vallières lors d’une réunion de travail. Cette journaliste d’expérience avait dû s’excuser à la suite de cet épisode, avant d’annoncer sa retraite l’an dernier. « L’histoire de Wendy Mesley nous a marqués. Ça a beaucoup choqué à Montréal, et il y a comme une incompréhension. Bien sûr, on en parle entre nous, mais pas trop fort. Car veut, veut pas, il y a un climat de suspicion qui s’est installé depuis cette histoire », ajoute notre source.

Prioritaire pour la haute direction

Pour certains, l’affaire Wendy Mesley est le point de départ d’un malaise qui n’a cessé de prendre de l’ampleur depuis.

L’année dernière, une formation obligatoire sur les privilèges et les biais inconscients a soulevé l’ire dans la salle de rédaction du service français. On y disait notamment qu’il était stigmatisant de décrire un secteur comme un quartier chaud parce qu’il a un fort taux de criminalité. Un exercice « infantilisant », « digne d’un cours de pastorale », s’insurge une autre employée qui a suivi la formation.

« C’est un objectif très louable de vouloir plus de diversité, et effectivement, il faut plus de diversité à Radio-Canada. Mais le problème, c’est la manière dont on s’y prend », nuance-t-elle.

Certaines déclarations de la p.-d.g. de la société d’État, Catherine Tait, ont aussi fait sourciller dans les dernières années. Après la découverte de potentielles tombes anonymes sur le site de l’ancien pensionnat de Kamloops, cette dernière avait envoyé un mémo aux employés pour les inviter à observer un moment de silence de 215 secondes, une seconde correspondant à chaque enfant autochtone disparu.

À la suite du prononcé de culpabilité d’un policier pour le meurtre de George Floyd à Minneapolis, elle a aussi reconnu explicitement le concept de « racisme systémique » dans une lettre signée par quatre directeurs et conseillers sur les programmes de diversité et inclusion. « Le racisme systémique existe toujours au Canada et au sein de plusieurs de ses institutions, y compris son diffuseur public », écrivait Catherine Tait, qui a fait toute sa carrière au Canada anglais.

Est-ce le rôle de la dirigeante de CBC/Radio-Canada de prendre parti dans des événements qui font l’actualité et que les journalistes de la boîte sont censés traiter ensuite de la manière la plus objective possible ? Pour certains, les prises de position de la haute direction n’affectent pas la manière de couvrir l’information. Mais d’autres sont d’avis que la politique officielle de l’entreprise empiète sur la sacro-sainte objectivité journalistique.

« Sur le concept de racisme systémique, par exemple, il y a un malaise. On peut être pour ou contre, mais ce n’est pas à une entreprise de presse de reconnaître quelque chose que le gouvernement du Québec refuse de reconnaître », illustre une personne qui évolue au sein de Radio-Canada.

Inclusif ou objectif ?

Ce principe d’objectivité journalistique a d’ailleurs été revu du côté anglophone. En juin 2020, dans la foulée de l’assassinat de George Floyd, le rédacteur en chef de CBC a proposé d’ouvrir le débat sur les Normes et pratiques journalistiques dans l’optique d’offrir une couverture plus inclusive. « Nos définitions de l’objectivité, de l’équilibre, de l’équité et de l’impartialité — et notre insistance pour que les journalistes n’expriment pas d’opinions personnelles sur les histoires que nous couvrons — vont-elles à l’encontre de nos objectifs d’inclusion et de faire partie de la communauté et du pays que nous servons ? » s’interrogeait Brodie Fenlon dans son blogue sur le site de CBC.

Côté francophone, ce raisonnement suscite beaucoup d’appréhensions. Des voix se sont fait entendre à l’interne pour implorer Radio-Canada de ne pas suivre la même voie que CBC.

Deux ans plus tard, les normes journalistiques n’ont finalement pas changé en soi, indique Chuck Thompson, chef des relations publiques de CBC, mais leur interprétation, oui. L’exercice en cours pour rendre les pratiques journalistiques plus inclusives porte « sur la façon dont nous interprétons ces principes, et sur l’identification des obstacles qui limitent notre journalisme en excluant des perspectives, des points de vue ou des expériences vécues », confirme M. Thompson. « Ce travail couvre toute une gamme d’actions, des stratégies d’embauche et de promotion aux meilleures pratiques pour couvrir la criminalité et la police, en passant par de la formation sur les préjugés inconscients et l’inclusion. »

Deux solitudes

À l’automne 2020, l’affaire Lieutenant-Duval à l’Université d’Ottawa a aussi mis en évidence des visions divergentes entre Radio-Canada et CBC quant à l’usage du mot en n. Lors d’une rencontre de la haute direction le 14 octobre, Catherine Tait a demandé pourquoi une émission sur le mot en n avait été proposée sur une plateforme de CBC plutôt qu’en français à Radio-Canada, une discussion qui aurait provoqué de vives tensions.

Interrogé à ce sujet il y a plusieurs mois, le bureau de Mme Tait a précisé au Devoir une partie des propos de Catherine Tait pendant cette rencontre : « Je me suis demandé pourquoi cette émission était produite en anglais et non en français puisque [les personnes qui l’animent sont francophones]. Et elles m’ont répondu que l’émission aurait été différente en français, que la conversation sur le racisme n’est pas aussi avancée au Québec. Ce que je veux vous dire aujourd’hui, c’est que c’est notre moment à Radio-Canada, c’est une occasion en or, pour nous, en tant que diffuseur public de vraiment servir tous les Canadiens et d’assurer notre pertinence pour l’avenir », aurait-elle déclaré.

À l’heure de mettre sous presse, le bureau de Catherine Tait n’avait pas donné suite à nos questions. Radio-Canada pour sa part n’a pas souhaité réagir.

La promotion de la diversité fait partie des conditions imposées à la société d’État par le CRTC, l’organisme responsable de lui accorder une licence de diffusion( Note: Ce n`est pas de la propagande bien sûr....), et ces exigences ont été rehaussées lors du plus récent renouvellement, en juin.


Médias: Censure et Muselage au Grand Jour

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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L'Institut Reuters vient jeter une douche d'eau froide sur les médias d'information Empty Re: L'Institut Reuters vient jeter une douche d'eau froide sur les médias d'information

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