Les stigmates de la vénérable Marguerite du Saint-Sacrement (1619-1648)

par Lumen Ven 26 Mai 2023 - 17:54

Les stigmates de la vénérable Marguerite du
Saint-Sacrement (1619-1648)

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La vénérable Marguerite du Saint-Sacrement est d’origine bourguignonne. Elle prend le voile très jeune dans sa ville natale, au carmel de Beaune (France, Côte-d’or).

Dès les premiers mois, les charismes extraordinaires se multiplient chez elle : extases, visions, etc. Elle a une dévotion exceptionnelle à l’Enfant-Jésus.

Pendant le carême de 1632, sa vie intérieure franchit un palier. Elle participe dorénavant à la Passion du Christ en revivant chaque scène de l’évangile. Heure après heure, les plaies de Jésus s’impriment sur son corps.

D’abord, l’arrestation au jardin des Oliviers : « Ses mains s’attachèrent l’une sur l’autre, comme si elles eussent été liées avec des cordes, et les marques en furent imprimées si avant que les bords des enflures toutes noires s’élevèrent des deux côtés, montrant la place des cordes qui semblaient enfoncées dans la chair. »

A la flagellation, « les marques des verges demeurèrent imprimées sur tout le corps » et au couronnement d’épines, « on entendit une espèce de petit bruit, comme d’épines qui fussent entrées avec violence dans sa tête, et dont les marques s’y virent imprimées. »

Au portement de croix, elle tombe et se relève « avec une extrême peine, à cause qu’elle était oppressée de son fardeau dont la marque parut sur ses épaules fort enfoncée. »

Le Vendredi Saint, vers 15 heures, « tout son corps devint raide comme celui d’un mort… »

L’héroïcité de ses vertus a été proclamée le 10 décembre 1905.

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Source : d’après Louis de Cissey, Vie de sœur Marguerite du Saint-Sacrement, Paris, 1862 ; Antoine Imbert-Gourbeyre, La Stigmatisation(1894), réed., Grenoble, Jérôme Millon, 1996.