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Saint Giuseppe (Joseph) Moscati, médecin des pauvres, Film sous-titré en 2 vidéos

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Saint Giuseppe (Joseph) Moscati, médecin des pauvres, Film sous-titré en 2 vidéos Empty Saint Giuseppe (Joseph) Moscati, médecin des pauvres, Film sous-titré en 2 vidéos

Message par Lumen Ven 12 Avr 2024 - 21:53

Saint Giuseppe (Joseph) Moscati

Découvrez la vie du médecin des pauvres, Giuseppe
Moscati, un saint qui a donné toute sa vie pour soigner
ceux qui n’en avaient pas les moyens. Il est fêté le 12 avril.



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Giuseppe est né le 15 juillet 1880 dans la petite ville italienne de Benevento, à une soixantaine de kilomètres à vol d’oiseau de Naples. Il est le septième enfant d’une famille de 9. Son père, Francesco, est magistrat. Très vite, il est transféré à Ancône puis à Naples où il est conseiller à la cour d’appel. C’est donc dans la ville de Naples que Giuseppe va vivre toute sa vie.

Giuseppe fait sa première communion le 8 décembre 1888, donc à l’âge de 8 ans. Il termine ses études secondaires – ce qu’on appelle en Italie la maturità – en 1897 et il commence ses études universitaires dans la prestigieuse académie de médecine de Naples.

Le papa de Giuseppe, dont le père est aussi magistrat, le destine à une carrière d’avocat. Giuseppe le déçoit profondément quand il lui annonce qu’il veut plutôt être médecin. Il se met dans une terrible colère. Il meurt d’un infarctus. Giuseppe se retrouve orphelin de père à 17 ans. Marqué par ces événements, il devient sombre et silencieux.

On s’est posé la question : pourquoi Giuseppe a-t-il résisté au souhait de son père ? Quel événement peut expliquer cette décision ? On pense que le choix de Giuseppe est motivé par sa compassion pour les malades. Tout d’abord, il y a la souffrance de son frère Alberto qui est tombé de cheval, a subi un traumatisme crânien et en a gardé de graves séquelles, en particulier de fortes crises d’épilepsie. Giuseppe passe beaucoup de temps avec lui et est très affecté par sa mort en 1904. De plus, la chambre de Giuseppe a vue sur l’hôpital des incurables et le jeune homme peut voir tous les jours des malades entrer et sortir. Le choix de Giuseppe s’explique aussi par son désir de faire reculer la mort : il fait souvent référence  un passage du prophète Osée « Ô mort, je serai ta mort » (Osée 13,14). Plus tard, il mettra même ce passage sous le crucifix qu’il installera dans la salle d’autopsie dont il sera responsable.

Au cours de ses études, Giuseppe reçoit le sacrement de confirmation, le 2 mars 1898.

Le 3 août 1903, à l’âge de 23 ans, Giuseppe obtient son diplôme de médecin avec les félicitations du jury. Le thème de la thèse qu’il soutient porte sur l’uréogenèse hépatique.

Immédiatement après son diplôme, le docteur Moscati entre à l’hôpital des Incurables comme collaborateur extraordinaire. En 1906, il y a une éruption du Vésuve. Le docteur Moscati arrive à sauver tous les malades d’une succursale des hôpitaux napolitains située à Torre del Greco, à seulement 6km du cratère du volcan. Tous les malades sont évacués, juste avant que le toit de la structure ne s’écroule. Il n’y a aucun blessé. Moscati écrit ensuite au directeur général des hôpitaux napolitains pour recommander que tous ceux qui l’ont aidé soient récompensés. Par contre, dans la lettre, il ne dit pas un mot sur lui-même !

En 1908, le docteur Moscati est reçu Assistant à l’Institut de Chimie physiologique.

En 1911, une épidémie de choléra se déclare. Il est chargé par le ministère de réaliser une étude sur les causes de l’épidémie et sur les moyens d’en venir à bout. Il réalise ce travail en un temps record et il a la joie de voir beaucoup de ses recommandations acceptées et mises en place.

Toujours en 1911, âgé de 31 ans, le docteur Moscati est reçu au concours de Collaborateur Ordinaire aux Hôpitaux Réunis de Naples. La même année, il entre dans l’Académie Royale de Médecine Chirurgicale et il obtient son Doctorat en Chimie physiologique. Au milieu de tout ce travail, il est aussi responsable de l’Institut d’Anatomo-pathologie et il reçoit des malades à son domicile, avec une attention particulière pour les pauvres qu’il soigne gratuitement. À l’entrée, il dispose un chapeau avec une inscription : « Celui a, qu’il mette ; celui qui n’a pas, qu’il prenne ». Non seulement, il reçoit les malades et identifie leurs maladies avec une sûreté de diagnostique admirable, mais il paie aussi leurs médicaments s’ils n’ont pas les moyens de les acheter. Pour lui, soigner les malades est une mission religieuse.

On l’appelle le médecin anargique, du grec anargicos qui signifie sans argent. Cela fait référence aux médecins comme saints Côme et Damien qui soignaient gratuitement les malades. C’est aussi ce que fait Giueseppe Moscati, le médecin des pauvres, le médecin pauvre, le médecin sans argent.

Tous les matins, Giuseppe se lève aux aurores pour visiter les malades pauvres du quartier des Espagnols, puis il se rend à son travail à l’hôpital et il finit sa journée dans la prière à l’église des jésuites, Gesù nuovo où il assiste à la messe tous les jours. Cela ne l’empêche pas de continuer aussi ses recherches universitaires. C’est un homme de sciences apprécié et reconnu pour ses découvertes sur le choléra, la tuberculose et le diabète. Il est un des premiers à utiliser l’insuline et à enseigner comment traiter le diabète. La mort de sa mère en 1914 des suites de son diabète a incité le professeur Moscati à intensifier ses recherches sur cette maladie. Sa réputation scientifique est telle qu’il reçoit de nombreuses invitations de transfert dans des universités étrangères. Il les refuse toutes pour rester près des pauvres qu’il soigne tous les jours.

Vous le voyez, le professeur Moscati a une vie extrêmement remplie. Il a choisi délibérément le célibat pour servir ses concitoyens. Un choix de charité. Une des sœurs de Giuseppe, Anna Moscati, appelée affectueusement Nina, vit avec lui et l’aide dans ses œuvres de charité. On parle aussi d’elle comme d’un modèle de sainteté avec l’ouverture possible d’un procès de canonisation. Un nouvel exemple de sainteté familiale… vous savez que je les aime !

Giuseppe Moscati ne se ménage pas. Il vit en se donnant totalement à son travail et aux autres. C’est ce qui explique sa mort prématurée. Le 12 avril 1927, Giuseppe s’apprête à recevoir les malades à son domicile après une matinée bien remplie. Mais à 15h, il est victime d’un infarctus et il meurt sereinement. C’était le mardi saint. Giuseppe avait 46 ans. Il est canonisé par Jean-Paul II le 25 octobre 1987.






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