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La Virginité perpétuelle de la Vierge Marie

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Message par Francesco Sam 11 Déc 2010 - 2:08

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La Virginité Perpétuelle de Marie, par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II
Nombreuses sont les railleries diaboliques face à la Très Sainte Virginité de Marie. Rappelons-le donc une fois pour toute : la Virginité de Marie est restée totalement intacte AVANT, PENDANT, ET APRES l'enfantement (virginitas "ante partum", "in partu" et "post partum"). C'est un véritable blasphème contre la Très Sainte Vierge Marie de ne pas croire en Sa Pureté, en Son entière et perpétuelle consécration à Celui qui est le Verbe Incarné de Dieu, Notre Seigneur Jésus-Christ. La Tradition et les Pères de l'Eglise affirment que le Verbe Eternel est né dans le temps "en dehors des lois de la nature" (Saint Jean Chrysostome). Après l'enfantement exclusivement divin (nullement à la manière des hommes), "sa chair demeure intacte" (Saint Bernard de Clairvaux). Avec douceur et fermeté, n’ayez donc pas peur de réaffirmer autour de vous - et même à certains prêtres racontant parfois n'importe quoi sur une doctrine pourtant capitale - cette Vérité Fondamentale de la Sainte Foi Catholique. Ci-dessous, une retranscription de l'Audience Générale du 28 août 1996 de Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II ainsi que quelques rappels doctrinaux :








1. L'Eglise a toujours manifesté Sa Foi dans la virginité permanente de Marie. Les textes les plus anciens, lorsqu'ils se réfèrent à la Conception de Jésus, la nomment tout simplement "Vierge", laissant toutefois entendre qu'ils considéraient cette qualité comme un fait permanent, se rapportant à son existence tout entière. Les chrétiens des premiers siècles exprimèrent cette conviction de Foi à travers le terme grec "aeiparthenos" - "toujours vierge" - créé pour qualifier de façon unique et efficace la personne de Marie, et exprimer en une seule parole la Foi de l’Église dans Sa virginité permanente. Nous le trouvons employé dans le second Symbole de Foi de Saint Epiphane, en 374, en relation avec l'Incarnation : le Fils de Dieu "s'est incarné c'est-à-dire a été engendré parfaitement de Sainte Marie, LA TOUJOURS VIERGE, par le Saint-Esprit" (Ancoratus, 119, 5 ; DS 44). L'expression "toujours Vierge" est utilisée à nouveau par le IIe Concile de Constantinople (553), qui affirme : "LE VERBE DE DIEU, s'étant incarné dans la Sainte et Glorieuse Mère de Dieu et toujours Vierge Marie est né d'elle" (DS 422). Cette doctrine est confirmée par deux autres Conciles œcuméniques, le Concile de Latran IV (1215) (DS 801) et le IIe Concile de Lyon (1274) (DS 852), ainsi que par le texte de la définition du Dogme de l'Assomption (1950) (DS 3903), où la virginité permanente de Marie est comptée au nombre des raisons de son élévation, corps et âme, à la gloire céleste.

2. D'une manière synthétique, la Tradition de l'Église a présenté Marie comme "Vierge avant la naissance, au cours de la naissance, après la naissance", affirmant, à travers l'indication de ces trois moments, qu'Elle n'a jamais cessé d'être vierge. De ces trois affirmations, celle de la virginité "avant la naissance" est, sans aucun doute, la plus importante car elle fait référence à la conception de Jésus et touche directement au mystère même de l'Incarnation. Dès le début, elle est constamment présente dans la foi de l'Eglise. La virginité "au cours de la naissance" et "après la naissance", bien qu'elle soit implicitement contenue dans le titre de vierge, qui était déjà attribué à Marie à l'aube de l'Église, devint l'objet d'un approfondissement doctrinal lorsque certains commencèrent explicitement à la mettre en doute. Le Pape Hormisdas précise que "le Fils de Dieu est devenu Fils de l'homme, né dans le temps à la façon d'un homme, ouvrant le sein de sa mère à sa naissance (cf. Lc 2, 23) et, par la puissance de Dieu, n'ôtant pas la virginité de sa mère" (DS 368). La doctrine est confirmée par le Concile Vatican II ou l'on affirme que le Fils premier-né de Marie a eu pour effet "non la perte mais la consécration de son intégrité virginale" (Lumen Gentium N°57). Quant à la virginité après la naissance, il faut tout d'abord remarquer qu'il n'y a pas de raison de penser que la volonté de rester vierge, manifestée par Marie au moment de l'Annonciation (Luc 1, 34), ait changé par la suite. En outre, le sens immédiat des paroles : "Femme, voici ton fils", "Voici ta mère" (Jean 19,26), que Jésus adresse de la Croix à Marie et au disciple préféré laisse supposer une situation qui exclut la présence d'autres enfants nés de Marie. Les détracteurs de la virginité après la naissance ont pensé avoir trouvé un argument probant dans le terme "premier-né", attribué à Jésus dans l'Évangile (Luc 2,7) comme si cette expression laissait supposer que Marie ait engendré d'autres enfants après Jésus. Mais la parole "premier-né" signifie littéralement "enfant qui n'est pas précédé par un autre" et en soi, fait abstraction de l’existence d'autres enfants. En outre, l'évangéliste souligne cette caractéristique de l'Enfant, car la naissance du premier-né était accompagnée de plusieurs célébrations importantes propres à la loi judaïque, indépendamment du fait que la mère ait eu d'autres enfants. Chaque fils unique était donc l'objet de ces obligations, car il était le " premier-né " (cf. Luc 2, 23).

3. Selon certain, la virginité de Marie après la naissance serait niés par les textes évangéliques qui rappellent l'existence de quatre "frères de Jésus" : Jacques, Joseph, Simon et Juda (Mt 13, 55-56 ; Mc 6, 3) et de plusieurs sœurs. Il faut rappeler que en hébreu comme en araméen, il n'existe pas de mot particulier pour exprimer la parole "cousin", et que les termes "frère" et "sœur" avaient une signification très large, qui comprenaient plusieurs degrés de parenté. En réalité, le terme "frère de Jésus" indique "les fils" d'une Marie disciple du Christ (cf Matthieu 27,56), qui est désignée de façon significative comme "l'autre Marie" (Matthieu 28,1). Il s'agit de proches parents de Jésus, selon une expression parfois utilisées dans l'Ancien Testament (CCC, n.500). La Très Sainte Vierge est donc la "toujours vierge". Cette prérogative est la conséquence de la Maternité Divine, qui l'a totalement consacrée à la Mission Rédemptrice du Christ.





Lien : La Virginité Perpétuelle de Marie (Catéchisme de l'Eglise Catholique N°496-501)





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PRINCIPAUX ET BREFS RAPPELS DOCTRINAUX

SUR LA VIRGINITE PERPETUELLE





1. « Si quelqu'un ne confesse pas, selon les saints Pères, en un sens propre et véritable, Mère de Dieu la sainte, toujours vierge et immaculée Marie, puisque c'est en un sens propre et véritable Dieu Verbe lui-même, engendré de Dieu le Père avant tous les siècles, qu'elle a, dans les derniers temps, conçu du Saint-Esprit sans semence et enfanté sans corruption, sa virginité demeurant inaltérable aussi après l'enfantement, qu'il soit condamné ». (CF : DenziNger N°503 - Profession de Foi du Synode de Latran, le 31 octobre 649).



2. « De même en effet que la Vierge a gardé avant la conception la pudeur de la virginité, de même après la naissance elle n'a connu aucune atteinte à son intégrité ; car elle a conçu vierge, elle a enfanté vierge, et après la naissance elle a conservé la pudeur de l'incorruption sans qu'elle lui soit enlevée ». (CF : DenziNger N°571 - Profession de Foi du 16ème Concile de Tolède, le 2 mai 693).



3. « Lorsque nous scrutons, en recherchant avec une considération, les marques insurpassables des mérites grâce auxquels la reine des cieux, la glorieuse Marie Mère de Dieu portée dans les hauteurs du ciel, resplendit parmi les astres comme l'étoile du matin..., nous jugeons qu'il est digne, ou plutôt qu'il est un devoir, d'inviter tous les fidèles du Christ pour le pardon et la rémission de leurs péchés, à rendre grâces et louanges au Dieu tout-puissant pour l'admirable conception de la Vierge immaculée. Sa providence considérant de toute éternité l'humilité de cette Vierge, voulant réconcilier avec son Créateur la nature humaine assujettie à la mort par la chute du premier homme, en a fait la demeure de son Fils unique en la préparant par le Saint-Esprit ; d'elle il a pu prendre la chair de notre condition mortelle pour racheter son peuple, cependant qu'elle demeurait vierge après son enfantement ». (CF : DenziNger N°1400 - Constitution "Cum praeexcelsa" de Sa Sainteté le pape Sixte IV - 27 février 1477).



4. « Mais si la conception du Sauveur est au-dessus de toutes les lois de la nature, sa naissance ne l’est pas moins ; elle est divine. Et ce qui est absolument prodigieux, ce qui dépasse toute pensée et toute parole, c’est qu’il est né de sa Mère qui est demeurée toujours Vierge. De même que plus tard Il sortit de son tombeau, sans briser le sceau qui Le tenait fermé, de même qu’il entra, les portes fermées, dans la maison où étaient ses disciples, de mêmE Encore - pour prendre nos comparaisons dans les phénomènes ordinaires - que les rayons du soleil traversent le verre sans le briser ni l’endommager, ainsi, mais d’une manière beaucoup plus merveilleuse, Jésus-Christ naquit de sa Mère qui conserva le privilège de la Virginité. nous avonS Donc bien raison d’honorer Marie à la fois comme Mère et comme Vierge ». (CF : CATECHISME DU SAINT CONCILE DE TRENTE)



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