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L’attaque de la FC sur la pensée chrétienne

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L’attaque de la FC sur la pensée chrétienne Empty L’attaque de la FC sur la pensée chrétienne

Message par joel queyras Sam 23 Juil 2011 - 7:03

L’attaque de la FC sur la pensée chrétienne

1. La pense chrétienne

La révélation de la Sainte Trinité est à la base de la pensée chrétienne. Trois Personnes distinctes et pourtant un seul Dieu dans le mystère de la communion des Personnes. Les trois Personnes ne s’opposent pas dans leur différence mais communient entre Elles,
Le Père est le Principe, l’Amour donné infiniment, complètement.
Le Fils est l’ouverture infinie à l’Amour du Père qu’il reçoit en totalité avec une infinie reconnaissance. Et comme Il reçoit tout l’Amour du Père, Il reçoit tout le Père car le Père se donne complètement au Fils et dans cette gratitude sans limite le Fils redonnes tout l’Amour qu’Il a reçu du Père au Père;
L’Esprit Saint est ce mouvement d’Amour qui part du Père au Fils et retourne au Père.
C’est en cela qu’Ils sont UN

Ainsi dans le plan divin l’homme ne s’oppose pas à la femme mais ils communient l’un à l’autre. « C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, et s’attachera à sa femme, et ils deviendront une seule chair ». Genèse 2:24
Dans la nature, il est en de même. Tout est communion dans la différence des identités. L’univers entier nous parle de l’Amour, car toutes les énergies formes sont un mouvement de don les unes aux autres, de relation communion. Elles se valorisent les unes les autres. L’univers entier chante l’Amour. « Toutes les choses vont par deux, en vis-à-vis, et il n’y a rien de déficient, une chose souligne l’excellence de l’autre, qui pourrait se lasser de contempler sa gloire ? » (Ecclésiastique 42 : 25).

La pensée chrétienne est une pensée d’amour qui conduit à l’unité, à la communion. Elle n’oppose pas les choses entre elles sauf face au mal sous toutes ses formes. Entendu que le Mal n’est pas une énergie en soi a l’opposé du bien comme voudraient nous le faire croire certaines spiritualités, mais un non être. Selon St Augustin, « il est la non-existence ou la non substantialité du mal. Le mal ne doit pas être conçu par opposition au bien; il est, au contraire, une déficience d’être ».

« Ni agressivité ni conformisme dans l’attitude des chrétiens. Ni tentation de se dissoudre dans le monde, de courir après les modes, ni tentation inverse de se mettre a l’écart, de se différencier par des signes extérieurs. Les chrétiens se conforment aux lois quand elles ne vont pas contre leur conscience…, ils désobéissent mais acceptent la sanction légale. Leur exigence fondamentale n’est pas de bouleverser les lois mais de les dépasser. Leur action est d’exemple et d’intercession » Olivier Clement

Nous en arrivons au sujet de l’article qui est à la dialectique matérialiste mis en place par la Franc maçonnerie

2. La pense franc maçonne ou pensée diabolique.

La franc maçonnerie a commencée á s’attaquer á la pensée chrétienne en suscitant des courant de pensées qui détruisait l’unité de la personne humaine (corps, âme esprit). Par exemple le romantisme qui est une exaspération du sentiment au détriment de la raison. Le rationalisme des libres penseurs qui est une exaspération de la raison au détriment du sensible et de la foi.
Puis la destruction de la relation harmonieuse de l’homme avec la nature et de la nature avec Dieu dans l’offrande de l’homme, par le naturalisme qui est une divination de la nature. Et bien d’autres choses qu’il serait trop long de développer ici.

Revenons á la dialectique matérialistes qui est leur arme de choque pour attaquer la pensée chrétienne.
La dialectique n’est pas mauvaise en soi comme système de pensée, mais elle peut devenir perverse lorsqu’elle est mise au service du matérialisme athée.

Petite définition : La dialectique repose sur un système qui se base sur la négation et le conflit.
Thèse= affirmation, antithèse-= négation, Synthèse qui devient une nouvelle thèse, elle-même soumise á une nouvelle antithèse pour faire une nouvelle synthèse. Contrairement á la pensée chrétienne qui pense á partir de la vérité en soi pour mettre en communion et tendre vers l’unité dans la différence, la dialectique passe par principe au crible de l’analyse critique la thèse la faisant disparaître au profit d’une synthèse. C’est une dynamique de crise et de négation qui conduit à la perte de l’identité. Perte de l’identité de la personne qui devient individu parmi d’autres, perte des personnes rassemblées pour devenir une masse. La vérité n’existe plus en soi seul le devenir, le mouvement a une valeur.

Dialectique idéaliste
« La dialectique, empruntée au philosophe Hegel, signifie que le cours de l'histoire n'est pas linéaire : il passe par des crises. Cependant les crises sont fécondes. Par exemple, selon le modèle du christianisme par Hegel : le Christ doit mourir pour ressusciter et affirmer sa divinité. Le moment négatif qu'est la mort est indispensable à la progression dialectique. Ce concept dialectique est repris par le matérialisme.
Or, pour l'idéalisme comme Hegel, le terme de la dialectique est l'Esprit. C'est l'esprit qui influence la matière, c'est à dire le monde réel. Dès lors, le problème de la dialectique classique est qu'elle a tendance à plaquer « un système logique sur la réalité au risque de faire rentrer celle-ci de force dans le moule forgé par l'esprit ». (Wilkipedia encyclopédie).
C’est la le problème de la dialectique même idéaliste car si ce système de pensée s’universalise hors des domaines où il est efficient il s’en suit une distorsion de la vérité au profit du système. C’est ce qui se passe pour la dialectique matérialiste.

La dialectique matérialiste
« Pour Marx il faut partir de la dialectique de Hegel, mais en ayant au préalable enlevé tout le mysticisme qui la caractérise ». Pour Hegel il s’agissait d’un point de départ servant à certaines analyses. Marx en fait une conclusion qui devient la réalité en soi.
La dialectique procède par analyse, en établissant des distinctions incessantes, sur lesquelles rien ne saurait se baser. L’esprit qui refuse de s’arrêter dans cette voie se condamne à la stérilité du doute systématique, à l’opposition impuissante, à la contestation perpétuelle…
« Une telle façon de procéder est efficace. Elle a fait ses preuves : cela s’appelle la Dialectique. C’est ce que dit Oswald Wirth, un des penseurs officiels de la Franc-Maçonnerie « :
La devise maçonnique Ordo ab Chao, (L’Ordre à partir du Chaos)
« La devise Ordo ab Chao ne laisse sur ce point aucun doute : après le désordre, savamment provoqué sur les plans national et international (désordre obtenu en flattant les passions des hommes et en développant les idéologies contraires), viendra la remise en ordre qui sera brutale (gouvernement mondial et état totalitaire) »

Application sur le terrain

Faire de cette méthode de pensée un absolu et l’introduire progressivement dans les universités, les séminaires, les médiats, etc.
La dialectique étant une composante de la pensée positiviste (mode d’analyse scientifique), la science deviendra de plus en plus crédible et remplacera la religion dans ses affirmations.
Sur le plan politique création d’une dialectique á l’échelle mondial : Capitalisme et communisme.
« En 1848, Karl Marx écrivit le Manifeste communiste, sous la direction de membres formés en ce sens, pendant que le professeur Karl Ritter, de l'Université de Francfort, en Allemagne, écrivait l'antithèse de l'ouvrage de Marx, sous la direction d'autres membres. L'idée était d'utiliser les différences entre ces deux idéologies. »
Le capitalisme libéral :
Ce que dit l’Eglise : Dans son encyclique ‘Divini Redemptoris » Pie XI appelle le capitalisme un régime injuste. Lors d’un rencontre avec les partons et industriels chrétiens, il leur disait : Vous portez le lourd héritage des fautes d’un régime économique injuste qui a exercé ses ravages durant plusieurs générations » (op. cit. p 1031). « De même que l’on ne saurait fonder l’unité du corps social sur l’opposition des classes, ainsi on ne peut attendre du libre jeu de la concurrence l’avènement d’un régime économique bien ordonné. C’est en effet de cette illusion, comme une source contaminée, que sont sortie toutes les erreurs de la science économique…sans doute, contenue dans les justes limites, la libre concurrence est légitime et utile ; jamais pourtant elle ne saurait servir de normes régulatrice á la vie économique » Ancyclique Quadagessimo anno. Pie XI

Quelques exemples :

Introduction de la dialectique comme pensée fondamentale dans les écoles et les universités (maître d’œuvre : Jules Ferry, Franc Maçon notoire, qui rendit l’école laïc obligatoire avec un programme commun. L’Eglise s’opposa a ce programme) et dans les séminaires par l’ordination d’agents Franc Macon ayant des hauts diplômes en théologie. Dans les années 1970, 6 séminaristes devaient être ordonnés á Lyon. L’un d’eux la veille de l’ordination vint trouver l’évêque et lui dit : Je suis Franc Macon je viens de comprendre mon égarement. Sur les 6 que vous devez ordonner, 4 sont des Francs Maçons.
Dans le médiats : Par exemple, un animateur TV n’est pas, en général, celui qui écoute et aide la personne interviewée á s’exprimer mais emploie la dialectique afin de le piéger.
Dans le monde politique démocratique capitalisme :
Mise en place de plusieurs partis antagonistes. Pas de pouvoir unificateur, pas de vérités en soi auxquelles se référer. Le pouvoir en place est la Thèse- Affirmation cautionnée par le suffrage majoritaire. Les parties d’opposition sont l’Antithèse- négation. Lorsqu’un parti d’opposition remplace le pouvoir en place, il devient la nouvelle Thèse qui doit se confronter á son tour aux autres Antithèses que sont l’ancien partie au pouvoir et les autres parties minoritaires. Entre l’ensemble des parties d’oppositions c’est le même jeu dialectique. Au sein même des partis nous trouvons la même embrouille. Nous trouvons dans le principe démocratique de nombreux éléments que l’Eglise propose, mais ceux-ci se trouvent court-circuités par la dynamique dialectique qui engendre l’affrontement et détruit la complémentarité et le dialogue vrai. Pouvoir centralisateur qui fait fi des corps intermédiaires ou á l’inverse éclatement d’une multitudes de corps intermédiaires souvent reliés á l’un ou l’autre des partis qui fait fi du pouvoir centralisateur Ce dernier n’étant pas comme le souhaite l’Eglise un pouvoir unificateur et modérateur mais bien un pouvoir centralisateur qui ramène tout á lui et impose sa politique.
Dans le monde communiste :
Celui-ci a le mérite de ne pas cacher son visage pervers. Il a fait officiellement de la dialectique matérialiste sont principe de dynamisme et d’analyse social, économique et politique. La lutte des classes où des classes sont vaincues et disparaissent pendant que d’autres apparaissent et prennent le pouvoir au dépens des autres, c’est un phénomène relevant de la dialectique.
Comme Marx le dit lui-même, " la grandeur de la Phénoménologie et de son résultat final: la dialectique de la négativité comme principe moteur et créateur » La lutte des contraires qui s’excluent mutuellement est absolue, de même que l’évolution, de même que le mouvement ".
Comme le dit Lénine: " antagonisme et contradiction ne sont pas du tout une seule et même chose. Sous le socialisme, le premier disparaîtra, la seconde subsistera ".
Mao-Tsé-Toung : " La cause fondamentale du développement des choses et des phénomènes n’est pas externe, mais interne; elle se trouve dans les contradictions internes des choses et des phénomènes eux-mêmes. Toute chose, tout phénomène implique ces contradictions d’où procèdent son mouvement et son développement. Ces contradictions, inhérentes aux choses et aux phénomènes, sont la cause fondamentale de leur développement, alors que leur liaison mutuelle et leur action réciproque n’en constituent que les causes secondes ". Opposition complète a la pensée chrétienne (alors que leur liaison mutuelle et leur action réciproque n’en constituent que les causes secondes)
Article paru dans Front Social n°12

3. Conséquence dans notre vie quotidienne.

Dans le rapport homme femme. La femme demande sa reconnaissance, non pas en temps que femme dans son identité propre, complément de celle de l’homme, mais dans le conflit. L’émancipation : celle-ci devient l’antithèse de l’homme. La femme « libérée » de l’homme. La femme qui revendique en faite d’être un homme. L’égalité, cher au franc maçons, non pas dans la complémentarité dans la différence mais dans la confusion dialectique. La conséquence : l’homme ne retrouve plus son identité qui dépend du rapport harmonieux de communion avec la femme. Il ne plus reste plus que 2 choix
L’aliénation : ni père (chef de famille), ni époux (amant interchangeable).
La domination (le machisme) : dans ce cas c’est la femme qui perd son identité de complémentarité avec l’homme pour devenir instrument et esclave.
Dans les rapports enfants parents : L’enfant, particulièrement l’adolescent ne peut être lui-même par la transmission des valeurs parentales assimilées dans l’originalité de sa personnalité propre, mais en tant qu’Antithèse de ses parents dans le refus, la négation et la contestation.
Etc.
Avec cette clé de discernement il nous est facile, en regardant autour de nous, de voir combien ce système de pensée diabolique atteint tous les secteurs de la société.
Mais les FC se sont rendu compte que si les hommes font la pensée, la femme fait les mœurs. Car elles continuaient d’envoyer leurs enfants à l’école catholique et à pratiquer leur foi, même si leur mari était contamine par la pensée dialectique. D’où la deuxième grande attaque de la FC par la corruption des mœurs et des valeurs chrétiennes de références. Plan mit en place au cour du rassemblement des logues a la fin du 19ieme siècle (plan synarchie) Mais cela fera l’objet d’un autre article.





joel queyras
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Message par MichelT Sam 23 Juil 2011 - 12:29

Merci Joel! Tres intéressant!

C`est un lent changement du paradigme de la pensée - et tous nous sommes passés par ces écoles.... quand un changement est tres lent et graduel les gens ne voient plus la différence. C`est comme le poisson dans un bol ou la température de l`eau est lentement augmentée - il s`habitue et ne voit pas le danger - c`est la meme chose pour l`islamisation - un changement lent et graduel....c`est ce qui arriva en Égypte...

MichelT

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Message par joel queyras Sam 23 Juil 2011 - 14:33

J'ai oublie d'exposer un point important.

. la dialectique mondiale a notre époque

La Franc maçonnerie avait prévue l’écroulement du régime communisme et la mise en place d’une nouvelle dialectique a l’échelle mondiale. Cette dialectique devrait conduire à une troisième guerre mondiale. Celle-ci devrait être fomentée en utilisant en développant l’extrémisme musulman comme antithèse du monde occidentale en générale et de la chrétienté en particulier. Afin d’éviter un dialogue fécond il fallait exacerber les passions. Cela par le radicalisme de l’Islam et le terrorisme. Les nations du globe, divisées sur cette question, seraient forcées de s’embarquer aussi dans cette guerre, jusqu'à l'épuisement physique, mental, spirituel et économique complet. Tout sera alors mis en place pour l'établissement d'un gouvernement mondial.

(Ce qui suit ne sont que mes déductions personnelles, suite à certaines analyses, informations, rencontres et observations. Elles sont par le faite même sujettes á caution)

Le terrorisme fut financé à la basse par certaines nations occidentales. Les leaders radicaux accueillis et protégés dans certaines nations démocratiques. Par exemple pour la France avec le leader fondamentaliste Iranien. Puis ceux-ci furent renvoyés dans leur pays d’origine au moment favorable pour faire de leur nation des bastions Islamistes. Les soutiens secrets des dictateurs des pays du magrébe et du moyen orient ainsi que l’aide secrète au régime de Kadhafi qui était une place forte de l’entraînement des commandos n’est pas un hasard, même si les discours officiels le condamnaient. Et comme chaque thèse induit une antithèse, abandon voir attaque de ces mêmes dictateurs. La guerre en Irak (condamnée par l’Eglise et déclarée par le président des USA Georges Bush, membres de la secte maçonnique aux pratiques sataniques, l'ordre des Skull and Bones..) en est un des exemples. Il ne s’agissait pas en premier lieu d’une guerre économique pour le contrôle du pétrole, mais plus de favoriser un espace conflictuel de violence de dialectique au sein même du monde arabe qui devrait s’étendre á d’autres pays. Cela permettrait de plus de favoriser le radicalisme et les passions réactionnaires des pays occidentaux.
L’enlisement de la guerre en Libye ? Il faut laisser le temps pour que la mayonnaise prenne.
Les révolutions d’Afrique du nord et du moyen orient me semble aller dans le même sens. Ne risque-t-on pas de voir dans ces pays l’Islamisme monter en puissance ?
Ainsi le tension monte et le jeu dialectique aussi. Ce dernier conduisant a la destruction programmée. Le président Franklin D. Roosevelt (Il appartenait à la franc-maçonnerie et fut initié à New York le 11 octobre 19119.) disait : en politique rien n’est un hasard, tout est programmée.
Ce que compte les FC c’est que la destruction et la terreur donnent aux populations le désir vitale d’un ordre nouveau, nouvelle thèse. L’application de cette thèse est déjà tenue au chaud dans les loges. C’est la fameux gouvernement mondial, totalitaire et uniformisant.
Ce qu’il y a de particulièrement pervers dans cette ultime étape c’est que cette dialectique touche aux aspirations religieuses des hommes, aux soifs les plus fondamentales. La précédente dialectique (capitalisme communiste) était de nature idéologies et sociopolitique, alors que maintenant elle joue sur les sentiments religieux. La manipulation peut alors prendre des formes terribles, car le rationnel n’a plus de prise. Le terrorisme des Kamikazes islamiste en est la sinistre illustration. On ne peut aller plus loin dans le jeu dialectique.

Mais pour finir sur une note optimiste je dirai qu’a force de jouer avec le feux on finit pas se brûler. Comment un système philosophique qui porte en lui-même la mort par la négation peut-il conduire à la stabilité d’un pouvoir ? Celui-ci couve en son sein sa propre défaite. C’est le colosse aux pieds d’argile du livre de Daniel. Et comme notre Dieu Tout Puissant fait tout concourir au bien de ceux qui l’aime. Cette terrible attaque servira le plan de Dieu, L’homme se retournera vers Dieu dans son désespoir lorsque le colosse sera réduit en miette (par lui-même et avec un coup de pousse du Seigneur) « Quand ces événements commenceront de se produirent, alors relevez la tête et réjouissez vous car votre délivrance est proche » Luc 21:28
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Message par MichelT Jeu 28 Juil 2011 - 1:17

« Qui tient l'école tient le monde », ont dit Pascal et Leibnitz.

Le F.*. Jean Macé, fondateur de la Ligue maçonnique de l'Enseignement,
déclarait de même : « Qui tient les écoles tient tout. »

MichelT

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Message par MichelT Mer 6 Juin 2012 - 12:52

Mécanisme des sociétés de
pensée, par Augustin COCHIN
-

Date de mise en ligne : samedi 31 octobre 2009
Vive le Roy


De la loge au syndicat, de la cellule du parti à l'Assemblée nationale, la machine démocratique promeut une liberté analogue à celle d'une locomotive sur des rails. Impossible de s'écarter de la
voie de l'opinion élaborée de façon occulte par ce que Augustin Cochin nomme le "cercle intérieur

". Si le troupeau vote mal, on le "travaille" et il votera encore jusqu'à ce que la motion préparée par le cercle intérieur passe. Alors cette motion sera présentée comme un progrès, un fait acquis, et
plus aucune remise en cause ne sera tolérée.


Introduction de Vive le Roy
Canevas d'une conférence 1907, Appendice I, in La Révolution et la libre-pensée, Ed. Plon, Paris 1924, pp.255 et
suiv.
AVERTISSEMENT : Les titres ont été ajoutés par la rédaction de VLR pour faciliter la lecture en ligne.

Finalité de la société de pensée : élaborer l'opinion

Une Société de pensée ! peut-être n'a-t-on pas assez compris le sens et la portée de cette création du XVIIIe siècle.
C'est une institution nouvelle, appelée à une singulière fortune, et qui devait avoir une action décisive sur le cours
des idées et de l'opinion.
Il s'est trouvé de tous temps des sociétés, des corps, des sectes. De tous temps des idéologues, des théoriciens politiques. Mais ce n'est guère que depuis 1750 qu'il existe des Sociétés de philosophes, que la spéculation pure, le seul « amour de la vérité » réunit les hommes et crée un lien social, qu'on voit des philosophes « former corps »,
comme dit Voltaire.

Il ne s'agit ici ni d'une association professionnelle, formée pour une étude spéciale, ni d'une ligue d'intérêts formée pour agir sur le gouvernement.
L'objet de la Société n'est pas limité ni d'ordre pratique, elle ne vise que l'opinion. Il s'agit : d'« éclairer les citoyens », de faire avancer le « progrès des lumières », d'éveiller l'esprit public,
d'« intéresser les gens au bien public », c'est-à-dire à la politique.
Ce sont des sociétés « ayant pour base la plus parfaite égalité », organisées suivant les lois de la pure démocratie : lois identiques, pour une modeste société isolée, ou pour un grand ordre social :

Gouvernement personnel du peuple.
Anarchie.
Tout par le peuple ; pas de représentants ; des délégués.
Liberté absolue des opinions.
Égalité des membres, toutes les décisions prises au scrutin
rien de plus démocratique, ni de plus banal.

Les dessous d'une société de pensée

Mais ce corps a une âme. Quelques membres sont philosophes, on dirait intellectuels, patriotes, c'est-à-dire ennemis
de l'esprit de corps et de l'esprit de secte ou de patrie, on dirait aujourd'hui humanitaires, et alors cette machine si
inoffensive devient une arme terrible, car elle est maniable et unie.
Maniabilité de la société de pensée par le gouvernement
occulte du Cercle intérieur
Cent membres ; mais votes incessants : quinze assidus, ceux-là maîtres de la société, font entrer qui ils
veulent, nomment le bureau. Théoriquement ils ne sont rien de plus que les autres, pratiquement ils sont tout : se
sont vus le matin, etc., font les motions, et toujours libres de recommencer en cas d'échec. Volonté générale libre, «
comme la locomotive sur ses rails. »
C'est le cercle intérieur.

Principe de la pratique sociale : Toute délibération officielle doit être précédée d'officieuses, toute
délibération est profane par rapport à un initié.
Cette institution de la machine est nécessaire : n'oublions pas que dans une société il n'y a ni autorité absolue
(noblesse par exemple), ni autorité personnelle (représentant avec pouvoirs généraux), le peuple agit tout le temps,
dès lors la société tomberait en décomposition, s'il n'y avait une pratique qui corrigeât cette théorie absolue.
Elle est inévitable : c'est un résultat de la fréquence même des réunions, le peuple s'assemble sans cesse, il est
impossible que les gens occupés, sérieux, etc., soient toujours là.
Au contraire, cette fréquence même des réunions et des discussions crée une occupation à un nouveau type
social : l'agent de la révolution, le tireur de ficelles des sociétés anglaises, le secrétaire de loge qui fait son état de l'art royal, de l'art des manifestations électorales. C'est lui qui correspond avec le centre, qui tient toutes les ficelles de la réunion et des votes, qui s'arrange pour avoir des gens à lui, etc., et il a bien soin de dégoûter et de décourager
tout ce qui pourrait empêcher sa motion de réussir.
Perfection du genre : sections de Paris, presque personne et des misérables. Pour la loi du 5 septembre 1793, elles
votent à coup sûr ; item pour les Jacobins, les adresses de 44 000.
Unité de la société de pensée
Unie. Telle est la condition de vie de la société
l'existence et le jeu de la machine. Mais n'est-ce pas la contradiction
exacte de son principe ? Nullement.

Qu'exige en effet le fonctionnement de la machine ?

La désagrégation complète de la matière électorale,
l'isolement des individus.

Et qu'exige l'union ?
L'absence de toute idée commune qui pourrait lui faire concurrence.
Destruction de tout organisme politique, corps d'état, corps professionnel, patrie ; destruction de toute foi, de toute idée commune, esprit de corps, patriotisme, et surtout de l'idéal religieux : cela peut s'appeler aussi la liberté, car en même temps que des soutiens et des appuis, il y a là des liens, des barrières, des disciplines.
Une machine à asservir Obtenir de l'ordre sans recours à l'autorité, grâce à la forme de la société, à son mécanisme de fonctionnement
Ainsi nous retrouvons ici le libéralisme négatif. C'est le seul sens que puisse recevoir le mot liberté, dans une

"Société".

Or, nous l'avons vu, le libéralisme négatif ne saurait se développer que dans une Société de pensée et au point de
vue idéal. Ainsi la doctrine est d'accord avec la forme politique, l'une est l'âme de l'autre : où vous voyez fleurir les principes,
soyez sûrs qu'il existe une société, et inversement, toute société mènera fatalement aux principes.
Ainsi : il ne faut pas dire que l'anarchie soit le désordre ; c'est seulement l'absence d'autorité, c'est au contraire l'ordre même.
[il ne faut pas dire que] le régime de la liberté absolue, où le peuple décide de tout, tout le temps, soit le régime
de l'indépendance, c'est seulement l'absence d'obéissance : la machine est là pour maintenir la discipline la plus
rude, car elle est inconsciente.
Mais il y a un genre de servitude plus rude que l'obéissance : c'est la servitude inconsciente.
La liberté absolue, gage de la servitude à la machine
Mais voici l'idée sur laquelle je voudrais insister : c'est qu'il n'y a là qu'une opposition apparente. Non seulement la
servitude de fait de la machine ne s'oppose pas à la liberté de droit de la Société, mais elles se supposent, et cette
liberté est le gage de cette servitude, de même que cette servitude est le moyen de cette liberté.
En effet, quelle est la garantie d'unité de pensée d'une société de libre-pensée ? C'est évidemment le
machinisme. Il faut que les mêmes motions soient faites au même moment dans les diverses sociétés, et votées de même partout. Et cela n'est possible que par les correspondances et le travail d'un ordre intérieur.
Or, que faut-il pour que ses suggestions soient suivies ? Il ne peut ni commander, ni prêcher, ni plaider , ni même se
montrer. Il n'a aucun des secours accordés à une secte, à un parti, qui ont une autorité morale. Il ne peut s'adresser
ni à la conscience, ni à l'honneur, ni même à l'intérêt. Nous sommes dans l'anarchie, ne l'oublions pas. Il ne lui reste
donc que l'inconscience, l'inertie.
Sur la façon d'obtenir la docilité des votants
Voyons comment on vote dans une société philosophique. Quelle est la garantie de docilité des votants ?
Exclusion des gens de foi, politiques ou religieux, ennemis de la liberté.
Exclusion des nobles anoblis même des riches, suspects depuis 1793. C'est d'abord l'absence des bourgeois,
des gens instruits, qui ont des idées à eux, pourraient critiquer la "conformité", discuter les ordres du jour sortis tout
faits de la foule : la révolution a horreur des "hommes à talents", des gens d'idées et d'expérience qui jugent par
eux-mêmes. Ils ne sont pas venus parce qu'ils n'aiment pas la rhétorique, le bruit, les phrases.
C'est l'esprit d'imitation, qui met l'homme ainsi dénué de toute attache à la merci de la première impulsion
venue, et le fait tourner à tous les vents.
C'est l'isolement matériel, car ils ne se connaissent pas, tandis que le premier soin du comité secret a été de
constituer une claque, un cercle intérieur, minorité sans doute, mais minorité active qui se sait appuyée du centre
parce qu'elle suit son mot d'ordre, et réprime les moindres velléités d'indépendance de la part des profanes.
C'est surtout l'isolement moral des votants, l'absence de tout sentiment, de toute idée, qui pût leur donner une
volonté autonome, et leur permettre de résister aux suggestions de la machine. C'est pourquoi la machine est
toujours pressée de naturaliser et d'initier les étrangers : ils ne sont gênés par aucun des liens moraux qui
arrêteraient les hommes du pays ; même prédilection pour les déclassés, les gens tarés de toute sorte, les
théoriciens, les ratés, les mécontents, tout le rebut de la vie, tout ce qui ne tient à rien, n'a sa place nulle part.
Paresse des uns, sottise, ignorance, timidité des autres, isolement matériel, des gens qui ne se connaissent ni ne se
comprennent, moral surtout des gens qui n'ont ni foi ni conviction, inertie en un mot : voilà les conditions de succès
de la machine, les garanties de l'orthodoxie sociale, c'est tout cela que les agents révolutionnaires appellent fort bien
le poids mort de l'opinion.
Or, quel merveilleux, moyen d'assurer l'isolement matériel que la liberté ! la liberté révolutionnaire, qui détruit
les corps professionnels, les corps d'État, les corps provinciaux, qui déclare la guerre à tous ces organismes vivants
qui étaient la France d'autrefois.
De là cette rage d'"affranchir" que nous voyons sévir aujourd'hui, et d'affranchir les gens contre leur volonté :
toutes les lois révolutionnaires sont des lois d'affranchissement,
la loi des départements,
les lois contre les congrégations religieuses,
contre les corps de métier,
contre les corps d'État, Sorbonne et Parlement,
contre les corps provinciaux.
C'est l'individualisme révolutionnaire qui est, on le voit, la première condition de bon fonctionnement des
rouages de la machine.
Du mécanisme qui produit les idéologies
La théorie sociale du philosophisme des Lumières
Il n'est pas besoin d'insister sur la doctrine du philosophisme : vous savez ce que c'est que le progrès des
lumières. Cette doctrine, radicale et absolue, fondée sur la perfection de la nature, et que l'on pourrait résumer par le
mot de Quesnay réservé au philosophisme économique : laissez faire, laissez passer.
Le premier théoricien de ce genre c'est Fénelon, « le bel esprit chimérique », avec le quiétisme : Il y a des
disciplines, des règles ? mais l'amour de Dieu vaut mieux que tout cela : laissez faire, laissez passer. L'idée se
poursuit en morale, en économie, en politique.
C'est en un mot la théorie sociale que nous venons de décrire.
Reste à savoir
comment ce jeu puéril, commencé en badinant par des gens de lettres, a eu une action réelle sur l'opinion,
comment les causeurs de 1730 sont devenus des pontifes,
les paradoxes de salon, des systèmes,
les réunions de libertins, des séances de philosophes,
la république des lettres, cette aimable allégorie, une insupportable réalité,
le philosophisme, une règle de conduite pratique.
L'opinion est élaborée et entretenue artificiellement par un
mécanisme social
C'est que les Sociétés de pensée sont des sociétés, c'est que l'opinion y est soutenue, maintenue par un mécanisme
social.
Le philosophisme doit à la machine la consistance et la suite que la vanité de l'idéologie ne saurait lui donner.
Les Sociétés de pensée lui doivent :
1° De rester fermées, secrètes. C'est grâce au cercle intérieur que les gens de foi, ou de convictions politiques, ou
seulement d'expérience qui pourraient ramener les discussions à la réalité sont éliminés. « Les principes sont purs, »
dit-on, c'est-à-dire dûment abstraits et ainsi les causeries deviennent un entraînement sérieux. Les Sociétés sont
ainsi de véritables terrains d'isolement où le nouvel adepte subit une épreuve assez semblable à celle d'un sujet
entre les mains d'un médium ; on ne lui demande pas, certes, de quitter sa personnalité, ses convictions, mais de
sortir chaque semaine quelques heures du monde réel.
2° D'être dirigées par les meilleurs patriotes :
les idéologues les plus abstraits,
agronomes en chambre,
politiciens sans mandat,
commerçants désintéressés,
moralistes,
théoriciens,
tous les laissés pour compte de la réalité.
Car c'est en faveur de ceux-là que s'exerce la sélection mécanique décrite plus haut : ce sont les plus ardents, les
plus zélés.
Ainsi l'idéologie a besoin de l'organisation sociale, c'est-à-dire d'un moyen factice, forcé, d'action sur l'opinion. Si les hommes étaient librement réunis, dans des réunions ouvertes, les lumières ne progresseraient pas. Le
philosophisme a besoin d'une charpente sociale pour agir sur l'opinion.
Ainsi, de même que le mécanisme social suppose la liberté et l'égalité pures, de même le philosophisme, la théorie
de la liberté ne peut se soutenir et agir sur le monde réel sans la charpente du machinisme.
Cette idée suppose cette organisation, et réciproquement.
La machine sociale donne le pouvoir aux ratés
Et quand ils sont unis ils se développent, la forme devient une puissance naturelle, l'idée devient du fanatisme.
Exemple de leur développement, une fois unis :
La machine jacobine, puissance étonnante :
Nullité et petit nombre des chefs. La France soumise tout entière, pas même à des démagogues, mais à de
pâles figurants comme Collot, Châlier, Hanriot ; Laclos en est le type ;
Perfection du machinisme : 44 000 affiliés, pas une dissidence. « Faire parler la nation », — « laisser
flotter l'opinion » : les adresses des 44 000 qui arrivent à la Convention ont été envoyées officieusement de la
Société mère toutes faites, Cut and dried ;
Obéissance absolue, — comparaison constante avec une Église. — Desmoulins, Fénelon,
— Hérault-Séchelles : « Le giron de l'église des Jacobins, » — les « Hérésies » — messes
— sociétés populaires.
Passivité complète des 40 sous des sections, des soldats de l'armée révolutionnaire.
Et pourtant l'idée et la forme sont toujours les mêmes. Nous avons toujours d'un côté une tyrannie inconsciente ; de
l'autre une théorie pure.
Et on arrive à cette absurdité d'avoir pour chefs non pas des révolutionnaires de talent, pas même des
démagogues de verve, mais de pâles ratés, des Collot, des Marat ; ou des pontifes stupides : Petion, Bailly,
Roland. Et pour évangile une aussi misérable phraséologie que celle qu'on trouve dans les colonnes du Moniteur.
C'est que nous sommes toujours, malgré tout, dans une Société de pensée.

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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