France:des pretres signent le manifeste de désobéissance

Désobéissance dans l'Eglise : le fléau arrive en France

Posted: 08 Oct 2011 12:54 PM PDT

Lu ici :

"Dix-sept prêtres du diocèse de Rouen ont signé "L'appel à la désobéissance". Des prêtres qui estiment que l'Eglise catholique doit évoluer avec la société.

Ils demandent donc l'ordination d'hommes et de femmes mariés, la possibilité d'accorder la communion aux divorcés remariés. Ils souhaitent également que les laïcs soient plus intégrés dans les communautés catholiques.

Un mouvement qui reste minoritaire dans le diocèse. Une majorité de prêtres y sont opposés. Quand à l'évêché, il estime qu'il s'agit dune question "interne à l'Eglise."

Ce sont là des demandes ringardes en plus d'être avant tout fondamentalement contraires à l'état de prêtre. Demain, on fait mémoire de Saint Denys, premier évêque de France. Transformons cette info en intention de prières en se souvenant de ce qu'écrit le diocèse de Paris :

"Vers 250, Denys est envoyé par le pape en Gaule avec six autres évêques missionnaires. Il s’établit à Paris dont il devient le premier évêque et y subit le martyre par le glaive. On le représente en général portant sa tête décapitée, signe que la tête du Christ ne peut être séparée de son corps, l'Église..."

Le pape Benoit XVI disait a Fatima en 2010 que l'église était attaquée de l'intérieur...

Cela a fait l'objet d'un sujet au 13h de France 2 d'hier, du 11 octobre.
Des prêtres de Rouen expliquent que l'église se coupe du monde, qu'il faut moderniser l'église, la réformer pour qu'elle colle avec son époque.

Dès qu'on leur parle de désobéissance vis à vis de la hierarchie, on peut tout de même percevoir une certaine gêne surgir.

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Allez à 20 min 15 (ou cliquez sur Rouen / les prêtres rebelles dans le menu gris de droite)

nombre de prêtres dans le diocèse de Rouen: 211.
(source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

17 prêtres sur 211, c'est quand-même beaucoup...

Le reportage est affreusement intéressant... A pleurer! Ces prêtres ont perdu la notion de sacré. Ils ne savent même plus qui ils sont.

Vous avez vu la pagaille au moment de la consécration? Sous prétexte d'ouvrir la liturgie aux laïcs, c'est la foule dans le choeur... A un moment, je n'ai pas bien compris, tout le monde arrive en foule, l'autel est couvert de mains... Ils ne viennent quand-même pas prendre les hosties directement? Je suppose qu'ils n'entendent jamais certains mots: "sacré", "consécration", "pureté", ce genre de choses...

Ce n'est déjà plus du catholicisme.

A un moment, je n'ai pas bien compris, tout le monde arrive en foule, l'autel est couvert de mains.

J'ai revu la vidéo: c'est juste la procession de l'offertoire. Et ensuite, tout le monde reste pour la consécration.

Franchement, quitte à paraître pour un affreux moderniste, je suis en faveur du droit d'aller communier et de se confesser quand on est un divorcé remarié. Car il existe des hommes et des femmes qui ont divorcé mais ne l'ont pas voulu, que c'est leur partenaire par égoïsme et manque d'amour qui a décidé la rupture. Je ne vois pas pourquoi une personne victime de cet égoïsme de leur ex marie/épouse n'aurait pas le droit d'aller communier et de confesser ses péchés surtout.

Salut totustuus, ce que tu dis es vrai, mais ces fameux couples qui se croient libre , ne le sont pas en vérité, car ils sont divorcés devant la loi humaine, mais devant la loi de Dieu, ils sont toujours mari et femme.
cependant il est vrai que les conjoints qui subissent la séparation ne sont pas responsable d'avoir été abandonnés.

Le divorce est considéré comme un adultère parce que le mariage est sacré. Il faut l'avoir en tête quand on se marie. Mais les dirigeants de l'Eglise ne sont pas des monstres. Ils savent bien que dans certains cas, le divorce a été imposé, et que le remariage était la seule solution pour offrir une vraie famille aux enfants.

On m'a dit que Benoît XVI avait demandé au Vatican de simplifier les démarches de demandes d'annulation de mariage, non pas pour faciliter cette annulation pour les divorces qu'on aurait pu éviter, mais pour permettre le retour aux sacrements des personnes victimes de situations subies. La plupart du temps d'ailleurs, le problème est l'absence de conviction religieuse du conjoint qui a demandé le divorce, et dans ce cas-là, la cause est plus facile à plaider. Il faut aller demander un dossier de 4 pages à l'Officialité dont dépend le diocèse.

Cependant, dans certains cas, le divorce est dû à une "erreur de jeunesse". On a divorcé sans raisons valables, on s'est remarié, on regrette. Dans ce cas-là, il n'y a pas de raisons valables pour annuler le premier mariage, mais la situation n'est pas irrémédiable. En effet, s'il y a un vrai repentir et une volonté de ne pas aggraver l'adultère (en vivant dans la chasteté), on peut bénficier de la communion spirituelle, à défaut de la communion sacramentelle. Et ce n'est pas une notion subjective: j'ai une amie divorcé et remariée, qui a vécu un vrai miracle eucharistique lors d'une communion spirituelle.



De même, on n'a pas droit à l'absolution, mais on a droit à l'examen de conscience en présence d'un Directeur Spirituel, et à la bénédiction de ce dernier. Et en plus de ça, il me semble (mais je n'en suis pas sure à 100%) que, dans les textes de référence sur les Indulgence, si on ne peut pas avoir droit à la communion et la confession sacramentelles, on a quand-même droit à l'Indulgence... A vérifier.

Bref, sur cette question de la communion des divorcés-remariés, il existe une réponse de l'Eglise: repentir-pureté-commnunion spirituelle. Mais ces prêtres n'appliquent pas les directives de l'Eglise, parce qu'ils ne croient pas au "spirituel" et que, pour eux la "pureté" est accessoire.



C'est pareil pour l'ordination des hommes mariés. Au-delà du célibat, la notion importante, c'est la pureté de l'homme de Dieu, qui s'offre à Dieu et fait le sacrifice de sa chair.

D'autre part, le prêtre est le représentant de Notre Seigneur Jésus-Christ. Et c'est en cette qualité qu'il offre le Sacrifice de la Sainte Messe. La Vierge Marie recevait la communion des mains des apôtres. Il n'a jamais été question qu'elle devienne prêtre. Ordonner des femmes, c'est appliquer le Gender à l'Eglise.

On voit dans le reportage les dérives de cette non-idéologie: les laïcs "participent" à la consécration!!!!!!!!!, le prêtre fait prêcher des femmes, alors que pendant l'homélie, le prêtre prend la suite de Jésus qui enseigne et appelle à la conversion...



Bref, tout repose sur un dédain de la Tradition qui est aberrant de la part de prêtres qui devraient avoir appris la sagesse des enseignements de l'Eglise au Séminaire...

Ces prêtres ont perdu la notion de sacré. Ils ne savent même plus qui ils sont.

D'accord avec toi Annie.

Annie a écrit:De même, on n'a pas droit à l'absolution, mais on a droit à l'examen de conscience en présence d'un Directeur Spirituel, et à la bénédiction de ce dernier. Et en plus de ça, il me semble (mais je n'en suis pas sure à 100%) que, dans les textes de référence sur les Indulgence, si on ne peut pas avoir droit à la communion et la confession sacramentelles, on a quand-même droit à l'Indulgence... A vérifier.

Peut-être l'indulgence partielle et non la plénière, car pour la plénière il ne faut avoir aucun attachement aux faiblesses de la chair et de l'esprit.

Pour Totustuus

L'Église ne reconnait pas le mariage civil, donc une personne mariée religieusement et qui divorce civilement est toujours mariée religieusement pour l'Église, donc la personne qui se remarie et consomme sexuellement ce mariage civil vit dans l'adultère à moins qu'elle demeure chaste dans ce mariage civil mais si elle ne demeure pas chaste alors elle ne pourra jamais communier au pain béni, l'Église ne peut pas aller contre ce principe puisque ainsi elle cautionnerait l'adultère, même si la personne remariée civilement et non divorcé religieusement est bien intentionnée, les seules solutions pour elle demeure la chasteté dans son mariage civil si elle ne veut pas vivre dans le péché mortel, ou de casser son mariage civil et vivre chastement, ou d'obtenir la rupture de son mariage religieux par l'Église catholique. C'est dure mais quelquefois la Justice divine est sans ambiguïté car le mariage est la base de la famille et elle-même la base d'une société qui se respecte et cela restera ainsi jusqu'à la fin des temps peu importe ce que l'homme pense, Dieu sait ce qu'Il fait.