Le maconnisme de l`esprit et du coeur.

Le maconnisme de l`esprit et du coeur.

La franc-maçonnerie a toujours placé des espérances dans la perversion du cœur humain. Il faut glisser adroitement dans les esprits les germes de notre dogme disait une instruction de la Haute-Vente du 19 eme siecle.
La corruption des idées est passée par la jeunesse, car la F.M. sait que l`empreinte reçue aux premiers jours de la vie s`efface difficilement chez l`homme et qu`il conservera généralement dans l’âge mur, les préjugés de sa jeunesse.
Pour les adultes les journaux, les tribunes de tout genre font la contagion des idées maconniques. Par les journaux se produisent les changements d`opinions, par les livres, les romans, la vulgarisation scientifique, et de nos jours la radio, la télévision, le cinéma, ect.

L`Espagnol Don Sarda y Salvany écrivait au 19 eme siecle :
Les effets pernicieux de l`esprit maconnique se font sentir dans :

1. La Religion : Nous avons entendu la maçonnerie dire dans ses loges que le but auquel doivent tendre tous les efforts est d`anéantir la religion, et même toute idée religieuse. En public elle se contente généralement parlant, de mettre dans les esprits cette persuasion que la religion est affaire purement individuelle dont chacun décide dans son for intérieur : l`homme est libre de servir et d`adorer Dieu de la manière qui lui parait la meilleure. Par la elle accrédite et propage l`indifférence religieuse qui devient bientôt l`absence de toute religion; elle proclame la liberté de conscience, la liberté des cultes et le droit de les discréditer. Beaucoup de conservateurs se laissent séduire au point d`appeler ce maconnisme – le progrès.

2. L`État : L`erreur relative a l`état qu`adopte le maconnisme est celle-ci : L`État est souverain, d`une souveraineté absolue. C`est en lui-même et non en Dieu qu`il trouve la source de son autorité. Il n`a a reconnaitre d`autres sujétion que celles que lui imposent ses propres lois. Il est l`auteur du droit, non seulement dans son domaine, mais dans celui de la famille, de la propriété, de l`enseignement. Il fait les lois et ces lois qui disposent de toutes choses ne peuvent émaner d`une autre autorité que la sienne. Ce que la majorité des suffrages déclarent bon est bon, et ce qu`elle déclare vrai est vrai. Devant ses arrêts il n`y a qu`a courber la tête, alors même que les droits de la conscience chrétienne sont outragés. Cela est maintenant admis par la multitude (19 eme siècle!) Pour elle, dès que le mot loi est prononcé, tout est dit.

3. La Famille : Le maconnisme approuve l`institution du mariage civil et tout ce qui en résulte, c`est-a –dire que il accepte que l`État s`attribue le droit de sanctionner l`union d`un homme et d`une femme, d`en déterminer et d`en prescrire les conditions, de dissoudre le lien conjugal comme il l`a formé. Il admet que l`État se substitue a Dieu qui a institué le mariage a l`origine des choses, a Notre Seigneur Jésus-Christ qui l`a élevé a la dignité de sacrement, a l`Église, le fondé de pouvoirs de Dieu et du Christ, pour le réglementer, le reconnaitre et le bénir.

4. La puissance paternelle : Le maconnisme considère l`exercice de l`autorité paternelle comme n`appartenant aux parents qu`en vertu d`une concession supposée de la loi civile, qui peu le restreindre ou l`étendre a son gré. Il reconnait comme légitime les droits que l`état s`arroge sur l`éducation des enfants et le partage des héritages.

5. L`Éducation : En fait d`éducation et dans la direction qu`il lui donne, le maconnisme part du principe de la perfection originelle. L`enfant selon lui est naturellement porté au bien et n`a qu`a suivre ses inspirations pour être bon et vertueux. Cela est contredit par toute nourrices ou les plus perspicaces des mères. Elles constatent a chaque instant que la propension au mal est prédominante chez le jeune enfant. Le maconnisme ne s`appuie pas moins sur ce faux dogme pour faire consister toute l`éducation dans l`instruction, pour interdire la correction, pour écarter l`enseignement religieux et moral, pour développer le sentiment d`orgueil, et stimuler l`ambition.
Dans l`enseignement le maconnisme n`admet pas que la science soit subordonnée au dogme, la vérité présumée a la vérité fixe et absolue. Il n`admet pas que celle-ci serve de pierre de touche pour vérifier celle-là. Le maconnisme trouve bon que l`enseignement soit obligatoire et neutre, c`est a dire que l`État fasse passer toutes les âmes sous le laminoir de son enseignement pour les maconniser toutes; et s`il proteste contre le monopole absolu de l`enseignement , s`il veut que soit conservé une certaine liberté permettant d`échapper a l`enseignement de l`État, il trouve juste que celui qui veut en user , non seulement se le procure a ses frais, mais soit tenu de contribuer a l`enseignement neutre. Il trouve bon que l`État a le monopole des examens, qu`il ait le contrôle des livres de l`enseignement libre, qu`il ait son index et que par la il s`ingère dans l`enseignement libre. Que l`Église enseigne ses dogmes a celui qui baptiser et exige de lui l`adhésion de la Foi, le maconnisme appelle cela oppression despotique, servitude de la pensée, mais si l`État impose l`athéisme, c`est a ses yeux une chose libérale..

6. La propriété : Le maconnisme reconnait a l`État le droit de déclarer nul le droit de propriété, lorsqu`il a pour objet les biens de l`Église.

7. La bienfaisance : Le maconnisme détourne le cœur de l`homme des besoins principaux du pauvre, de ceux de son âme. Il ne voit en lui que le corps et parmi les œuvres de miséricorde, il n`admet que celles qui ont le corps pour objet. Il veut que le pain donné pour apaiser la faim, le vêtement destiné a couvrir le corps, la visite faite a l`indigent et a l`infirme, le remède offert au malade, n`aient d`autres fins que le soulagement corporel; il ne veut pas que au-dessus de cette fin corporelle, il y en ait une autre, édifier l`âme, l`aider a trouver la vérité, la grâce de Dieu, le bonheur éternel. Il ne regrette pas l`absence des secours spirituels, il ne les reconnait point comme bienfaisants.
Le maconnisme tarit les sources de la vraie bienfaisance, en dédaignant sa source : l`Amour de Dieu. Il veut que l`on aime l`homme pour l`homme, il appelle cela de la philantropie.

8. L` art : l`art n`est pas resté en-dehors des atteintes du maconnisme . Il cherche à flatter les sens et animalise l`homme.