Vivre la période de l'avent
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Vivre la période de l'avent
Rappel du premier message :
J'ai pensé ouvrir ce fil pour que nous parcourions ensemble la période de l'avant, qui commence dimanche 30 octobre. Pour ma part, je posterai des réflexions journalières, mais toute contributions est la bienvenue afin que nous puissions méditer sur ce grand mystère qu'est la venue de notre Seigneur dans ce monde.
DÉFINITION DE L'AVENT (Portail de la liturgie Catholique)
Adventus, en latin, signifie « avènement ». Le temps liturgique de l’Avent est consacré à une ardente préparation de la venue du Seigneur. Il commence le quatrième dimanche avant Noël. Marqué par une pénitence de tonalité joyeuse, il utilise les ornements violets ; on se passe habituellement d’accompagnement musical pour les chants liturgiques, et d’ornementation florale.
L’Avent célèbre le triple avènement du Seigneur : sa naissance à Bethléem dans le passé, sa venue dans les cœurs par la grâce, et son retour glorieux à la fin des temps. Dès le début de l’année liturgique, la triple référence au passé, au présent et à l’avenir, qui appartient à la structure de la liturgie ici-bas, est rendue manifeste (voir Mémorial). On passe sans heurt d’une année liturgique à une autre. Les derniers dimanches du temps ordinaire préparent à la Parousie du Seigneur et au jugement dernier ; la fête du Christ-Roi en est l’aboutissement.
Le début de l’Avent considère surtout le dernier avènement du Christ (avenir). A partir du 17 décembre commence une grande semaine de préparation à Noël, plus attentive à la commémoration du mystère de l’Incarnation et de la naissance du Sauveur (passé), pour que nous puissions mieux recevoir la grâce du salut (présent). La liturgie actualise ainsi le passé dans le présent, pour instaurer l’avenir ; elle le fait avec un art consommé, signe de la plénitude dont elle est dépositaire.
ORIGINE DE L'AVENT
Le mot "Advent" qui dérive du latin adventus, signifie "venue, avénement". Le temps de l’Avent n’est pas une période d’attente et d’expectative, mais plutôt comme le temps même de la venue et de la manifestation du Seigneur, avec une insistance sur le caractère glorieux de cette "épiphanie". Bien plus qu’un temps de préparation à la fête de la nativité humaine de Jésus, l’Avent se présente ainsi comme une célébration, prolongée pendant quatre semaines, de l’avénement glorieux du Christ Seigneur.
En Orient, le concile d’Ephèse de 430 a exalté la maternité divine de Marie et donné un grand relief à la célébration de la naissance humaine du Fils de Dieu. Dans ce contexte, les semaines qui précèdent la double fête de Noël et de l’Epiphanie constituent une sorte de méditation anticipée sur la venue du Sauveur et le salut opéré par la divination de la nature humaine. Les liturgies orientales s’octroient quatre ou cinq semaines pour chanter les événements qui ont préparé la naissance du Messie, les personnages qui ont joué un rôle déterminant dans cette préparation, en premier lieu Jean-Baptiste et la Vierge Marie, mais aussi tous les saints de l’Ancien Testament et enfin la transformation du monde désormais habité par le Dieu fait homme.
A Rome, c’est seulement au VIème siècle que l’Avent trouve son organisation durable. C’est seulement au VIII-IXème siècle que les messes de l’Avent passent au début de l’année liturgique.
En 1963, la Constitution sur la liturgie de Vatican II déclarait que l’Eglise "déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’incarnation et de la nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance du Seigneur"
Le temps de l’Avent a un double objet : "C’est le temps de la préparation de Noël, où on célèbre la première venue du Fils de Dieu chez les hommes ; c’est aussi le temps où, à travers ce souvenir, les esprits s’orientent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps".
L’attente chrétienne trouve son expression spontanée dans les textes prophétiques inspirés par l’attente du Messie : Isaïe et Jean-Baptiste sont à Rome les deux grandes voix de la liturgie de l’Avent.
J'ai pensé ouvrir ce fil pour que nous parcourions ensemble la période de l'avant, qui commence dimanche 30 octobre. Pour ma part, je posterai des réflexions journalières, mais toute contributions est la bienvenue afin que nous puissions méditer sur ce grand mystère qu'est la venue de notre Seigneur dans ce monde.
DÉFINITION DE L'AVENT (Portail de la liturgie Catholique)
Adventus, en latin, signifie « avènement ». Le temps liturgique de l’Avent est consacré à une ardente préparation de la venue du Seigneur. Il commence le quatrième dimanche avant Noël. Marqué par une pénitence de tonalité joyeuse, il utilise les ornements violets ; on se passe habituellement d’accompagnement musical pour les chants liturgiques, et d’ornementation florale.
L’Avent célèbre le triple avènement du Seigneur : sa naissance à Bethléem dans le passé, sa venue dans les cœurs par la grâce, et son retour glorieux à la fin des temps. Dès le début de l’année liturgique, la triple référence au passé, au présent et à l’avenir, qui appartient à la structure de la liturgie ici-bas, est rendue manifeste (voir Mémorial). On passe sans heurt d’une année liturgique à une autre. Les derniers dimanches du temps ordinaire préparent à la Parousie du Seigneur et au jugement dernier ; la fête du Christ-Roi en est l’aboutissement.
Le début de l’Avent considère surtout le dernier avènement du Christ (avenir). A partir du 17 décembre commence une grande semaine de préparation à Noël, plus attentive à la commémoration du mystère de l’Incarnation et de la naissance du Sauveur (passé), pour que nous puissions mieux recevoir la grâce du salut (présent). La liturgie actualise ainsi le passé dans le présent, pour instaurer l’avenir ; elle le fait avec un art consommé, signe de la plénitude dont elle est dépositaire.
ORIGINE DE L'AVENT
Le mot "Advent" qui dérive du latin adventus, signifie "venue, avénement". Le temps de l’Avent n’est pas une période d’attente et d’expectative, mais plutôt comme le temps même de la venue et de la manifestation du Seigneur, avec une insistance sur le caractère glorieux de cette "épiphanie". Bien plus qu’un temps de préparation à la fête de la nativité humaine de Jésus, l’Avent se présente ainsi comme une célébration, prolongée pendant quatre semaines, de l’avénement glorieux du Christ Seigneur.
En Orient, le concile d’Ephèse de 430 a exalté la maternité divine de Marie et donné un grand relief à la célébration de la naissance humaine du Fils de Dieu. Dans ce contexte, les semaines qui précèdent la double fête de Noël et de l’Epiphanie constituent une sorte de méditation anticipée sur la venue du Sauveur et le salut opéré par la divination de la nature humaine. Les liturgies orientales s’octroient quatre ou cinq semaines pour chanter les événements qui ont préparé la naissance du Messie, les personnages qui ont joué un rôle déterminant dans cette préparation, en premier lieu Jean-Baptiste et la Vierge Marie, mais aussi tous les saints de l’Ancien Testament et enfin la transformation du monde désormais habité par le Dieu fait homme.
A Rome, c’est seulement au VIème siècle que l’Avent trouve son organisation durable. C’est seulement au VIII-IXème siècle que les messes de l’Avent passent au début de l’année liturgique.
En 1963, la Constitution sur la liturgie de Vatican II déclarait que l’Eglise "déploie tout le mystère du Christ pendant le cycle de l’année, de l’incarnation et de la nativité jusqu’à l’Ascension, jusqu’au jour de la Pentecôte, et jusqu’à l’attente de la bienheureuse espérance du Seigneur"
Le temps de l’Avent a un double objet : "C’est le temps de la préparation de Noël, où on célèbre la première venue du Fils de Dieu chez les hommes ; c’est aussi le temps où, à travers ce souvenir, les esprits s’orientent vers l’attente de la seconde venue du Seigneur à la fin des temps".
L’attente chrétienne trouve son expression spontanée dans les textes prophétiques inspirés par l’attente du Messie : Isaïe et Jean-Baptiste sont à Rome les deux grandes voix de la liturgie de l’Avent.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Vivre la période de l'avent
Mercredi le 24 décembre
Tendresse et miséricorde
Il a montré sa miséricorde envers nos pères...Telle est la tendresse du coeur de notre Dieu. (Luc 1, 67-79)
Voici deux belles petites filles de l'amour: la tendresse et la miséricorde. Et comme elles s'appliquent bien à Dieu!
La tendresse est le côté "maternel" de Dieu, si l'on peut dire. C'est le ruban bleu autour du cadeau divin de l'amour. C'est sa délicatesse et sa bonté pour nous. C'est Dieu qui descend du ciel pour venir jouer avec nous comme un papa le fait avec ses enfants sur le tapis du salon. C'est Dieu qui nous prend dans ses bras comme une maman qui console son enfant qui pleure.
La miséricorde, c'est Dieu qui se penche sur notre misère. C'est le pardon qu'il nous donne sans cesse et sans mesquinerie chaque fois que nous nous détournons de lui par notre péché. C'est le port qui qu'il nous ouvre quand nous revenons à Lui après nous être éloigné de son quai. C'est le père et la mère qui accueillent leur enfant perdu dans la drogue, comme s'il ne s'était jamais rien passé.
Sans fin, Seigneur, tu nous gardes ton amour. Sans fin aussi, nous essaierons d'être fidèles. Et sans fin nous le chanterons, Amen.
Tendresse et miséricorde
Il a montré sa miséricorde envers nos pères...Telle est la tendresse du coeur de notre Dieu. (Luc 1, 67-79)
Voici deux belles petites filles de l'amour: la tendresse et la miséricorde. Et comme elles s'appliquent bien à Dieu!
La tendresse est le côté "maternel" de Dieu, si l'on peut dire. C'est le ruban bleu autour du cadeau divin de l'amour. C'est sa délicatesse et sa bonté pour nous. C'est Dieu qui descend du ciel pour venir jouer avec nous comme un papa le fait avec ses enfants sur le tapis du salon. C'est Dieu qui nous prend dans ses bras comme une maman qui console son enfant qui pleure.
La miséricorde, c'est Dieu qui se penche sur notre misère. C'est le pardon qu'il nous donne sans cesse et sans mesquinerie chaque fois que nous nous détournons de lui par notre péché. C'est le port qui qu'il nous ouvre quand nous revenons à Lui après nous être éloigné de son quai. C'est le père et la mère qui accueillent leur enfant perdu dans la drogue, comme s'il ne s'était jamais rien passé.
Sans fin, Seigneur, tu nous gardes ton amour. Sans fin aussi, nous essaierons d'être fidèles. Et sans fin nous le chanterons, Amen.
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Vivre la période de l'avent
Jeudi le 25 décembre
La fête de l'amour
Voilà ce que peut faire l'amour invincible du Seigneur de l'univers. (Isaïe 9, 1-6)
La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. (Tite 2, 11-14)
"Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime" (Luc 2, 1-14)
Le prophète et poète Isaïe annonce la venue du Sauveur: "Oui! un enfant nous est né!" Il le fait en des termes magnifiques: "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière".
Comme cela est vrai pour nous également! Il nous arrive de marcher dans la nuit. Nuit des épreuves de toutes sortes! Mais quand un rayon de lumière traverse les ténèbres, quel bonheur, quelle paix!
Aujourd'hui, c'est Noël! C'est la fête de la lumière. Depuis quelques jours, la lumière gagne quelques minutes sur la nuit. Jésus lui-même s'est décrit comme la lumière du monde. Et nous savons combien notre monde a besoin de lumière, lui qui s'enténèbre trop souvent dans la guerre, la violence, la haine et l'égoïsme.
C'est Noël! C'est surtout la fête de l'amour. Le prophète, qui promet un Sauveur à son peuple, s'écrie: "Voici ce que peut faire l'invincible amour de notre Dieu!"
Ce qu'il peut faire est effectivement extraordinaire. Un petit naît dans une mangeoire et tout le monde s'émeut: les bergers quittent leurs pâturages et viennent l'adorer, Hérode en perd la tête et les Mages, venus d'Orient, viennent se prosterner devant lui et lui offrir des présents.
Ce petit enfant est le fruit de l'amour comme la plupart des enfants qui naissent en ce monde. Mais cet amour est spécial parce que cet enfant est spécial: il est le Fils unique de notre Dieu. Ce Dieu, qui nous aime comme un fou, n'hésite pas à l'envoyer en notre monde pour lui manifester l'amour inouï qu'il a pour nous, pour nous sauver de la misère dans laquelle nous nous enfoncions de plus en plus.
Ce petit enfant a la capacité extraordinaire de rapprocher les êtres humains, de leur permettre de s'aimer un peu plus, de se pardonner, de faire la paix et de créer de l'harmonie entre eux. Ah! si le monde pouvait cesser d'être sans amour! Ah! si, en aimant une fois, il aimait pour toujours!
Jésus Enfant, viens apporter la paix en notre monde troublé par la malice humaine. Viens réchauffer la charité en nos communautés chrétiennes. Viens panser les blessures de nos familles. Viens en notre coeur réparer les brisures du péché. Viens nous sauver. Viens nous montrer et nous donner ton amour. Nous en avons tellement besoin, Amen
La fête de l'amour
Voilà ce que peut faire l'amour invincible du Seigneur de l'univers. (Isaïe 9, 1-6)
La grâce de Dieu s'est manifestée pour le salut de tous les hommes. (Tite 2, 11-14)
"Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu'il aime" (Luc 2, 1-14)
Le prophète et poète Isaïe annonce la venue du Sauveur: "Oui! un enfant nous est né!" Il le fait en des termes magnifiques: "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière".
Comme cela est vrai pour nous également! Il nous arrive de marcher dans la nuit. Nuit des épreuves de toutes sortes! Mais quand un rayon de lumière traverse les ténèbres, quel bonheur, quelle paix!
Aujourd'hui, c'est Noël! C'est la fête de la lumière. Depuis quelques jours, la lumière gagne quelques minutes sur la nuit. Jésus lui-même s'est décrit comme la lumière du monde. Et nous savons combien notre monde a besoin de lumière, lui qui s'enténèbre trop souvent dans la guerre, la violence, la haine et l'égoïsme.
C'est Noël! C'est surtout la fête de l'amour. Le prophète, qui promet un Sauveur à son peuple, s'écrie: "Voici ce que peut faire l'invincible amour de notre Dieu!"
Ce qu'il peut faire est effectivement extraordinaire. Un petit naît dans une mangeoire et tout le monde s'émeut: les bergers quittent leurs pâturages et viennent l'adorer, Hérode en perd la tête et les Mages, venus d'Orient, viennent se prosterner devant lui et lui offrir des présents.
Ce petit enfant est le fruit de l'amour comme la plupart des enfants qui naissent en ce monde. Mais cet amour est spécial parce que cet enfant est spécial: il est le Fils unique de notre Dieu. Ce Dieu, qui nous aime comme un fou, n'hésite pas à l'envoyer en notre monde pour lui manifester l'amour inouï qu'il a pour nous, pour nous sauver de la misère dans laquelle nous nous enfoncions de plus en plus.
Ce petit enfant a la capacité extraordinaire de rapprocher les êtres humains, de leur permettre de s'aimer un peu plus, de se pardonner, de faire la paix et de créer de l'harmonie entre eux. Ah! si le monde pouvait cesser d'être sans amour! Ah! si, en aimant une fois, il aimait pour toujours!
Jésus Enfant, viens apporter la paix en notre monde troublé par la malice humaine. Viens réchauffer la charité en nos communautés chrétiennes. Viens panser les blessures de nos familles. Viens en notre coeur réparer les brisures du péché. Viens nous sauver. Viens nous montrer et nous donner ton amour. Nous en avons tellement besoin, Amen
Quand l'amour est semé
dans le coeur humain,
rien n'est plus pareil.
l'amour a cette capacité
d'ensoleiller l'âme
et de parfumer le coeur
des personnes
aimées et aimantes.
Quand l'amour divin est planté
dans le coeur des humains,
il se fait enfant qui s'agite
dans un berceau.
Il n'est rien:
il ne parle pas, il ne marche pas.
Et pourtant il est tout;
tous les regards se tournent
vers lui et lui sourient;
les mains se joignent.
Une magie céleste s'empare
même des plus rebelles.
C'est cela que l'amour
invincible de Dieu fait
encore aujourd'hui!
Joyeux Noël!
Paix et joie!
dans le coeur humain,
rien n'est plus pareil.
l'amour a cette capacité
d'ensoleiller l'âme
et de parfumer le coeur
des personnes
aimées et aimantes.
Quand l'amour divin est planté
dans le coeur des humains,
il se fait enfant qui s'agite
dans un berceau.
Il n'est rien:
il ne parle pas, il ne marche pas.
Et pourtant il est tout;
tous les regards se tournent
vers lui et lui sourient;
les mains se joignent.
Une magie céleste s'empare
même des plus rebelles.
C'est cela que l'amour
invincible de Dieu fait
encore aujourd'hui!
Joyeux Noël!
Paix et joie!
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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