Se faire débaptiser: nouvelle attaque du diable

Voici deux situations où les gens demandent à se faire débaptiser:

Un millier d'Argentins renoncent à la foi catholique

A Buenos Aires, 1100 personnes viennent de faire leur apostasie
collective, en demandant officiellement à être débaptisées.
L’initiative vient notamment de groupes LGBT.

(De Buenos Aires) Ils étaient 1100, lundi 30 mars (2009) à Buenos Aires, à renoncer officiellement à la confession catholique et à demander d’être débaptisés.

Cette apostasie collective marque la fin de la campagne « Pas en mon nom » (« No en mi nombre »), lancée à l’initiative de plusieurs associations LGBT afin d’informer sur cette possibilité de débaptisation, encore très peu connue.

« On ne dispose évidemment pas de chiffres sur l’apostasie en Argentine, mais je pense qu’il y en a eu très peu jusqu’à présent, explique Andres Miñones, organisateur de l’événement. Alors que c’est une démarche assez simple à effectuer. Nous espérons que cette campagne marque le début d’une grande vague de débaptisation. »

Il suffit en effet de retrouver sa paroisse de baptême, et d’envoyer à l’évêque du diocèse auquel elle appartient une lettre demandant à être éliminé des registres de l’Église, notamment des registres de baptême. Même si l’apostasie n’est pas prévue par le droit canonique, les associations qui ont rédigé une lettre-type s’appuient sur l’article sur l’hérésie du Code, combiné à la loi civile concernant la protection des données personnelles.

« Sur les 1.100 lettres que nous remettons à l’archevêché de Buenos Aires, beaucoup viennent d’athées de longue date, mais certaines personnes choquées par les derniers égarements du pape ont également décidé de se joindre à nous », affirme María Eugenia Bengolea, militante lesbienne.

En Argentine, la séparation de l’Eglise et de l’État n’est pas nette. Les symboles religieux sont présents dans les écoles, les hôpitaux et les administrations publiques. De plus, l’Église catholique y reçoit ses subventions en fonction du nombre de baptisés. Des motivations supplémentaires pour beaucoup, dans ce pays, de rejoindre la campagne « Pas en mon nom ».



Deuxième cas:


Témoignage 17/02/2015 à 16h00
Français d’Allemagne, il est urgent de vous faire rayer des listes de baptême

Thomas Bores, ingénieur en Allemagne.

Quand je suis arrivé à Berlin, j’ai dû m’inscrire au Bürgeramt, c’est la procédure normale et obligatoire pour tout nouvel arrivant. Lors de l’inscription, il vous est demandé votre religion. Étant athée convaincu et n’ayant jamais eu affaire à l’église à part pour mon baptême (qui n’était pas de mon fait), j’ai coché la case « Sans confession ».

Thomas Bores est ingénieur en Allemagne. Il a d’abord publié ce témoignage sur son blog « pour informer d’autres personnes concernées sur ce sujet ». Il a accepté qu’on le reproduise sur Rue89.

Quelques mois plus tard, je reçois, un questionnaire de la Kirchensteurstelle de Berlin (le bureau des impôts sur le culte) qui me demande en gros si je suis bien sûr d’être athée (est-ce que je me suis marié à l’église etc.). Je réponds bien que, oui, je suis sûr et certain d’être athée. Je trouve ce formulaire très intrusif, mais je me dis qu’au moins maintenant ils vont me laisser en paix. Grave erreur.
« Elle m’apprend que je paye l’impôt sur le culte »

Janvier 2015 : je me suis fait voler mon vélo en décembre, je viens d’en racheter un nouveau, grosse dépense, je vérifie mon compte courant. Et là surprise il manque presque 550 euros sur mon salaire. Je pense à une erreur, comme cela m’est déjà arrivé auparavant. J’envoie un courriel à la personne qui s’occupe des salaires dans mon entreprise. Elle m’apprend que je paye dorénavant l’impôt sur le culte et que j’ai eu un rappel sur l’année 2014. Mon cœur se serre, je transpire à grosse gouttes, pour avoir déjà été confronté à la bureaucratie allemande, je sais que je me lance dans une des plus grandes courses d’endurance de ma vie.

Je prends mon courage à deux mains et j’appelle le centre des impôts de l’arrondissement de Prenzlauer Berg (l’arrondissement où j’habite) en leur demandant de corriger au plus vite cette erreur. C’est alors que commence mon chemin de croix, si je puis le dire ainsi, avec la bureaucratie allemande. Je me sens comme Astérix et Obélix dans « Les 12 travaux d’Astérix », cherchant à obtenir le laissez-passer A-38 dans la maison qui rend fou.

Un rapide résumé de mon enquête :

Le centre des impôts de l’arrondissement ne sait pas, m’envoie vers le bureau pour l’impôt sur le culte du centre d’impôt qui m’informe que oui, je suis renseigné comme appartenant à la communauté catholique, et qui m’envoie vers le bureau pour l’impôt sur le culte de tout Berlin, qui me dit que je suis baptisé et donc redevable de l’impôt sur le culte.

Désagréable, elle me dit qu’il ne peut en être autrement. Comme à ce niveau là je suis déjà dans les instances religieuses, je me dis qu’elle est en train de me mener en bateau. Retour au centre des impôts. Il m’envoie vers le le ministère qui s’occupe du prélèvement des impôts, qui me dit qu’il faut que je vois ça avec la mairie d’arrondissement où je me suis inscrit en arrivant à Berlin. Là, on m’informe qu’ils ont reçu une information de l’archidiocèse de Berlin disant que je faisais partie de leur communauté religieuse catholique !

Données personnelles transmises sur demande

Je sens que le dénouement approche, je me lance, j’appelle l’archidiocèse de Berlin pour avoir le fin mot de l’histoire. C’est alors que j’apprends terrifié que le diocèse de la ville où je me suis fait baptiser en France a envoyé sur demande de l’église catholique de Berlin un certificat de baptême et que par conséquent, selon la loi allemande, je suis redevable de l’impôt sur le culte.

Impossible de récupérer mon argent, ils m’ont eu. Ainsi l’église catholique française, passant outre la directive européenne 95/46/CE sur la protection des données personnelles, envoie sur simple demande nos données personnelles, sans nous en informer au préalable, à l’église catholique allemande pour nous soutirer de l’argent.

L’église catholique allemande mène donc en ce moment des enquêtes sur les ressortissants étrangers, en particulier français, pour essayer de leur faire payer l’impôt sur le culte. Comment font-ils exactement, pour récupérer aussi facilement les informations de l’étranger, je ne sais pas, mais ça fait froid dans le dos. C’est choquant, surtout pour nous Français, élevés dans un Etat laïque.
Les questions que je me pose

L’église française peut-elle ainsi outrepasser la directive européenne 95/46/CE sur la protection des données personnelles, peut-elle être poursuivie ?
N’est-ce pas une forme de dumping ?
Comment l’église allemande peut-elle ainsi prélever quasiment 600 euros, sans informer la personne concernée au préalable ?
Mon baptême français est-il valide en Allemagne ? Sachant que la relation Église/État est différente ?

Apparemment, la seule solution pour éviter cette mésaventure serait de demander à se faire désinscrire des listes de baptême en France. Ce qui est en cours dans mon cas. Je ferai une mise à jour de cet article quand j’aurai terminé la procédure, si j’y parviens !

Si vous êtes déjà dans mon cas, vous pouvez faire une croix sur ce que vous avez déjà payé. Par contre, pour arrêter de verser mensuellement l’impôt sur le culte, il faut courir au tribunal le plus proche et faire une Kirchenaustritt, une sorte de sortie de l’Eglise, ce qui coûte 30 euros à Berlin. N’oubliez pas les documents suivant : Ausweis (carte d’identité ou passeport), Anmeldung (votre inscription à la mairie de quartier) et Heiratsurkunde (si vous êtes marié).

Bonjour,
Rien de choquant dans cet article car tout le monde doit se dire sans religion pour ne pas payer l'impôt supplémentaire destiné aux cultes.

Il ne faut tout de même pas nous faire avaller des couleuvres. En France les gens demandent à se faire débaptiser non pas à cause des taxes mais car ils sont devenus incroyants
Bien souvent aussi c'est car ils sont poussés par des organisations comme par exemple des TJ
Il y a un nombre incalculable de personnes qui n'auraient jamais demandé de se faire débaptiser si personne ne les avaient pas poussés à le faire.

Mais le pire de tout est le mutisme de l'église à ce sujet.
Pourquoi jamais personne n'affirme clairement que de se faire débaptiser est impossible.

Imaginez vous l'évêque du coin faire des prières pour vous enlever les grâces que Dieu qui vous ont été données par Dieu lui-même le jour de votre baptême ? C'est parfaitement impossible d'enlever les grâces données par Dieu.

Dans un souci de vérité néanmoins il  serait nécessaire de donner par diocèse le nombre de lettres reçues pour se faire débaptiser
Nous arriverions parfois à des chiffres supérieurs aux baptêmes

Un monsieur me dit un jour : "je me suis fait débaptiser"
Et alors lui dis-je ? Il fut stupéfait par ma réponse
Je lui dit : Débaptisé ou pas c'est la même chose l'essentiel étant d'avoir reçues les grâces de Dieu dans le baptême
Que votre nom soit rayé ou pas rayé d'un vieux registre pratiquement jamais consulté ne change rien
Subitement ses yeux se sont remplis de larmes car il était trop heureux de se savoir encore baptisé
Il avait prit conscience que Dieu l'aimait comme si il n'avait jamais été débaptisé

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Quelle belle réponse faite à ce monsieur et pleine de vérité!

Le problème est que NON, il est facile de perdre la grâce, ne serait-ce que par le péché et quel plus grand péché que celui de rejeter la grâce de son baptême, ce qui relève du péché contre l'Esprit, seul péché impardonnable ici-bas comme au ciel ? Il faudra à ce monsieur, demander à être entendu en confession (pour le moins) et renouveler les promesses de son baptême.

Oui Myriamis cela aurait été l'idéal mais il y a des cas où cela n'est pas ou plus possible.

Quand la confiance en l'église est perdue vous ne pouvez pas la ramener.
C'est déjà beau de faire accepter que Dieu n'est pas cause des déviations de certains membres de l'église et de faire revenir l'amour pour Dieu dans les coeurs

Je ne pense pas que demander à se faire débaptiser soit un péché contre l'Esprit : le péché contre l'Esprit, c'est de dire qu'une personne qui agit selon l'Esprit de Dieu, comme Jésus ou les saints, agit selon le diable ; qu'une personne qui fait des miracles fait de la magie. En gros, c'est dire que le Saint Esprit est le diable.

Une bonne confession reste quand même nécessaire. Moi je pense au contraire qu'une confiance perdue peut se retrouver, en faisant des efforts de réconciliation et de compréhension des deux côtés.

Je ne suis pas certain à 100% mais je pense qu'il faut que cette personne fasse une démarche de réadmission dans l'Église catholique, confession à l'Évêque directement et acte officiel inscrit dans les registres de la paroisse pour sa réadmission.

Il y a deux choses distinctes :
- Etre en règle avec l'église (donc réinscription + repentance )
- Etre en règle avec Dieu (repentance seule)

Je ne sais pas comment les choses se passent mais rien ne dit que la personne qui a reçu la lettre de débaptême n'a pas oublié ou pris le temps de rayer le nom du registre des baptêmes.

On ne sait pas ce qui en est exactement de ce cas mais il faut se souvenir que ce que l'Église lie sur terre est tenu pour lié dans le Ciel et ce que l'Église délie sur la terre est tenu pour délié dans le Ciel, (Parole d'Évangile).

C'est à la personne de se prendre en main et de clarifier tout cela, il en va peut-être de son salut.

Par définition, un acte tel que celui de se faire débaptiser est un rejet, un refus de la grâce et de la miséricorde. En cela, il s'agit bien d'un péché contre l'Esprit Saint, dont voici la définition qui nous intéresse ici :

1864 " Tout péché et blasphème sera remis aux hommes, mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas remis " (Mt 12, 31 ; cf. Mc 3, 29 ; Lc 12, 10). Il n’y a pas de limites à la miséricorde de Dieu, mais qui refuse délibérément d’accueillir la miséricorde de Dieu par le repentir rejette le pardon de ses péchés et le salut offert par l’Esprit Saint (cf. DeV 46). Un tel endurcissement peut conduire à l’impénitence finale et à la perte éternelle.

On retrouve bien ici, la notion de "rejet" de la miséricorde de Dieu, laquelle se déverse dans l'âme par l'eau du baptême. Dans le cas où une personne renierait son baptême, cela reviendrait de surcroît à renier Jésus Lui-Même (Mat:10.33).

Edelweis a écrit:Il y a deux choses distinctes :
- Etre en règle avec l'église (donc réinscription + repentance )
- Etre en règle avec Dieu (repentance seule

On ne peut être en règle avec Dieu, si on ne l'est pas avec Son Eglise. Tout au plus, être sur la bonne voie.

D'autre part, les Ecritures nous enseignent sur le sort de ceux "dont le nom est écrit sur le livre de vie", la véritable question est donc bien :

1 - de savoir si oui ou non, le baptême demeure valide malgré cet acte de reniement public.
2 - si oui, de connaître la démarche à suivre (réadmission)

Quoi qu'il en soit, je doute que l'ange gardien de cet homme visiblement repentant, ne l'ai pas déjà conduit vers un bon confesseur.

La seule chose qui peut nous empêcher, c'est de perdre confiance en Jésus.

"Moi si j'avais commis tous les crimes possibles,
Je garderais toujours la même confiance,
Car je sais bien que cette multitude d'offenses
N'est qu'une goutte d'eau dans un brasier ardent."

Ce qui nous perd n'est pas le pêché, on serait tous perdus depuis longtemps et à ce moment là quel serait donc l’intérêt de continuer à prier? Un seul pêché et hop, tout est perdu, donc autant en profiter pour faire tout les pêchés qu'on veut, et notre foi n'aurait plus de sens. C'est un pilier de notre foi, même si on a renié notre baptême, Jésus, et notre Salut, si on se repent et qu'on désire réellement rester ensuite dans la foi, sincèrement, et ben il y a quelqu'un qui s'est fait crucifier pour nous montrer que le salut était encore possible...
J'ai fait des choses très graves dans ma vie et l'Esprit est quand même venu me trouver, il m'a sauvé et il me conduit en ce moment même au baptême. De même ce qui nous sauve n'est pas d'être sans tâche, mais d'avoir la foi, de croire que nos pêchés peuvent être pardonnés, que nous pouvons les réparer (et le faire quand c'est possible), de pardonner à notre tour si nous avons été offensés, de faire de notre mieux pour ne pas faire de mal et pour faire du bien aussi, et d'entretenir notre relation avec Dieu en priant. La recette est simple.

Nous ne devrions pas nous demander si le baptême reste valide ou non, bien sur qu'il l'est, comme dit plus haut le sacrement n'est pas une vieille paperasse ou un numéro sur un registre, c'est un sacrement, et il a été fait, il est inscrit dans un registre divin, dans le temps, dans notre vie. Ce qu'il faudrait savoir c'est qu'est-ce qui a bien pu passer par la tête de ces personnes pour qu'elles quittent le chemin du salut afin d'éviter ça à d'autres.

Se faire débaptiser c'est horrible et abominable. C'est rejeter Dieu et en plus officiellement.
Mais Dieu Lui ne rompt pas son alliance avec son enfant car il est plein d'amour

J'avais un mois lors de mon baptême. Je pense que c'est la plus belle chose que mes parents ont fait pour moi que de me faire baptiser mais j'aurais aimé l'être avant
30 jours sans baptême c'est énorme pour moi

Myriamis le baptême reste valide dans tous les cas même en cas de reniement
C'est comme pour le mariage il reste valide même si les époux se détestent dans le futur.

Ceux qui se font débaptiser ne sont pas perdus automatiquement car le baptême subsiste et il suffit d'une fraction de seconde pour qu'ils se repentent de leurs péchés pour être sauvés
Les grands malades bien souvent avant de mourir retournent vers Dieu lorsqu'ils ont été baptisés même ceux qui ont eu une vie athée
Le grand risque c'est la mort subite sans s'être réconcilié avec Dieu

Relisez la passion du Christ. Le bandit sur la croix à côté de Jésus n'était pas un personnage très intéressant. C'était un vrai bandit mais il s'est repenti de son péché et le Seigneur lui a dit "aujourd'hui tu seras avec moi au paradis"

L'affolant dans tout cela est la pub pour le débaptême dans certains milieux
Des personnes qui n'y auraient jamais pensé le font pour plaire au groupe où elles sont
Il y en a qui le font même à contre coeur
C'est une sorte de mode

Il en est de même chez certains chrétiens qui ne veulent pas faire baptiser leurs enfants car soit disant ils doivent être libres de choisir leur religion. C'est un argument stupide. C'est tout aussi stupide que de décider de ne pas parler à son enfant pour lui faire choisir la langue qu'il veut parler ou de ne pas appeler un médecin sous le prétexte qu'il est trop petit pour choisir le praticien.

Louons et remercions Notre Seigneur pour notre baptême !