Infanticides néonataux : le Conseil de l'Europe rejette la pétition
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Infanticides néonataux : le Conseil de l'Europe rejette la pétition
Infanticides néonataux : le Conseil de l'Europe rejette la pétition
Le directeur de l’ECLJ fait le point
Rome, 5 octobre 2015 (ZENIT.org) Grégor Puppinck | 350 clics
Vendredi 2 octobre 2015, alors que la pétition contre les infanticides néonataux atteignait 224 000 signatures, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté à la majorité la pétition, estimant qu’enquêter et débattre sur ce sujet serait politiquement inopportun. Le Bureau a suivi l’avis de la Commission juridique qui avait considéré la pétition « trop sensible » politiquement et susceptible de « diviser » l’Assemblée.
Il s’agit donc d’un sujet trop sensible pour être débattu !
Cette triste décision du Bureau révèle à quel point l’avortement tardif et l’infanticide néonatal sont des tabous au sein de notre société qui préfère fermer les yeux sur ces pratiques inhumaines plutôt que de prendre le risque de mettre en cause l’eugénisme. Ces infanticides ont parfois une cause aussi minime qu’un bec de lièvre.
La pétition - la plus importante dans les annales du Conseil de l’Europe - a apporté la preuve que chaque année, en Europe, des enfants naissent vivants et parfois viables, lors d'avortements tardifs, qu’ils sont souvent abandonnés à la mort sans soins, ou tués après leur naissance en violation des droits fondamentaux garantis, en théorie, à toute personne « dès la naissance ». La pétition a aussi présenté les preuves scientifiques que les fœtus ressentent la douleur dès le deuxième trimestre de gestation.
L’ECLJ continuera de porter la défense des droits des nouveau-nés au sein des institutions européennes et nationales. Des députés nous ont dit vouloir réintroduire ce sujet au Conseil de l’Europe en 2016, lorsque les circonstances politiques y seront plus favorables.
Cette campagne n’est donc pas terminée, elle a déjà permis d’exposer au grand jour ces pratiques inhumaines et de sensibiliser un grand nombre de personnes. Un travail de fond a été initié, permettant la réunion d’informations et de nombreux et précieux témoignages de médecins et de sages-femmes.
Nous vous remercions sincèrement pour votre soutien et vous assurons une nouvelle fois de notre détermination pour mener ce combat pour la reconnaissance des droits de tous les nouveau-nés !
G.P.
( 5 octobre 2015) © Innovative Media Inc.
Le directeur de l’ECLJ fait le point
Rome, 5 octobre 2015 (ZENIT.org) Grégor Puppinck | 350 clics
Vendredi 2 octobre 2015, alors que la pétition contre les infanticides néonataux atteignait 224 000 signatures, le Bureau de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe a rejeté à la majorité la pétition, estimant qu’enquêter et débattre sur ce sujet serait politiquement inopportun. Le Bureau a suivi l’avis de la Commission juridique qui avait considéré la pétition « trop sensible » politiquement et susceptible de « diviser » l’Assemblée.
Il s’agit donc d’un sujet trop sensible pour être débattu !
Cette triste décision du Bureau révèle à quel point l’avortement tardif et l’infanticide néonatal sont des tabous au sein de notre société qui préfère fermer les yeux sur ces pratiques inhumaines plutôt que de prendre le risque de mettre en cause l’eugénisme. Ces infanticides ont parfois une cause aussi minime qu’un bec de lièvre.
La pétition - la plus importante dans les annales du Conseil de l’Europe - a apporté la preuve que chaque année, en Europe, des enfants naissent vivants et parfois viables, lors d'avortements tardifs, qu’ils sont souvent abandonnés à la mort sans soins, ou tués après leur naissance en violation des droits fondamentaux garantis, en théorie, à toute personne « dès la naissance ». La pétition a aussi présenté les preuves scientifiques que les fœtus ressentent la douleur dès le deuxième trimestre de gestation.
L’ECLJ continuera de porter la défense des droits des nouveau-nés au sein des institutions européennes et nationales. Des députés nous ont dit vouloir réintroduire ce sujet au Conseil de l’Europe en 2016, lorsque les circonstances politiques y seront plus favorables.
Cette campagne n’est donc pas terminée, elle a déjà permis d’exposer au grand jour ces pratiques inhumaines et de sensibiliser un grand nombre de personnes. Un travail de fond a été initié, permettant la réunion d’informations et de nombreux et précieux témoignages de médecins et de sages-femmes.
Nous vous remercions sincèrement pour votre soutien et vous assurons une nouvelle fois de notre détermination pour mener ce combat pour la reconnaissance des droits de tous les nouveau-nés !
G.P.
( 5 octobre 2015) © Innovative Media Inc.
Re: Infanticides néonataux : le Conseil de l'Europe rejette la pétition
Aux États-Unis, le don de tissus fœtaux humains, avec le consentement de la patiente, est autorisé à des fins médicales.
De quoi le Planning familial est-il accusé ?
Aux États-Unis, le Planned Parenthood, équivalent américain du Planning Familial, est accusé par une association de militants anti-avortement de se livrer à un trafic d’organes de fœtus et de procéder à des « avortements par naissance partielle », afin de préserver intacts ces organes, deux pratiques interdites.
Le Planned Parenthood, réseau national de centres de planification familiale, s’est défendu contre ces accusations, provenant selon lui d’un groupe financé dans le seul but de porter atteinte à sa mission et à sa réputation.
D’où viennent les accusations ?
La controverse provient d’une vidéo filmée par une caméra cachée lors d’un déjeuner entre Deborah Nucatola, directrice des services médicaux du planning familial américain et deux acteurs qui se font passer pour les représentants d’un laboratoire biomédical.
Ces acteurs ont été recrutés par le Center for Medical Progress (Centre pour le Progrès médical), une organisation « pro-vie » créée en 2015 qui se présente comme « un groupement de citoyens journalistes chargé d’enquêter sur les questions d’éthique médicale ».
Au cours du repas, les acteurs interrogent la responsable du Planned Parenthood sur la disponibilité de tissus de fœtus issus d’avortements et le tarif pratiqué par l’organisation pour les céder. Hésitante, celle-ci cite une fourchette de prix approximative, « entre 30 et 100 dollars par spécimen ».
La praticienne explique alors en détail qu’avec l’aide d’un guidage par ultrason, le personnel du planning familial peut « récupérer le cœur, les poumons, les reins intacts » même si elle n’évoque à aucun moment des avortements tardifs par dilatation et extraction intacte, pratiqués après 24 semaines. Pour les détracteurs du Planned Parenthood, il s’agit de la preuve que l’organisation se livre « un business barbare de l’avortement ».
Que dit la loi américaine sur l’utilisation de tissus de fœtus avortés à des fins de recherche ?
Le code pénal américain interdit la vente et l’achat de tissus fœtaux humains. Ces actes sont considérés comme un crime fédéral punissable de dix ans de prison et jusqu’à un demi-million de dollars d’amende. À l’inverse, le don de ces tissus, avec le consentement de la patiente, est autorisé à des fins médicales.
La recherche sur les cellules de fœtus est pratiquée depuis plusieurs décennies aux États-Unis et soutenue par l’Association américaine de médecine (AMA). Ces recherches pratiquées dans les laboratoires publics ou privés ont permis d’aboutir à des progrès médicaux, notamment dans le traitement de la maladie de Parkinson et dans le développement des vaccins contre la polio, la rubéole et la varicelle. Le droit à l’avortement existe depuis 1973 aux États-Unis, mais fait régulièrement l’objet d’attaques par les mouvements pro-vie.
Quelle est la réponse du Planned Parenthood ?
L’organisation s’est défendue dans un communiqué, indiquant que son programme de don de tissus foetaux était régie par « les plus hauts critères éthiques et légaux ». « Il n’y a aucun bénéfice pour le don de tissus que ce soit pour les patients ou pour le Planning familial. Parfois, certains coûts, comme celui de transporter les tissus vers les centres de recherche, sont remboursés, ce qui est une pratique courante dans le domaine médical », cite le communiqué.
Cependant, Gloria Feldt, la présidente du Planned Parenthood a réagi en personne sur ABC affirmant qu’elle demandait « des poursuites » si de tels actes avaient bien été pratiqués. Pour le Planned Parenthood, le piège de la caméra cachée est une manœuvre courante mise au point par des groupes anti-avortement pour établir de fausses accusations qui ne résistent pas à un examen approfondi.
La lecture de l’ensemble de la vidéo (plutôt que de sa version courte éditée par le Center for Medical Progress) semble montrer que la responsable du Planned Parenthood, même si elle s’exprime d’une manière technique qui peut sembler détachée, est consciente et respectueuse des lois américaines de bioéthique régissant son activité.
STÉPHANIE FONTENOY (À NEW-YORK; Source: La Croix, La Presse, Le Figaro et autres)
De quoi le Planning familial est-il accusé ?
Aux États-Unis, le Planned Parenthood, équivalent américain du Planning Familial, est accusé par une association de militants anti-avortement de se livrer à un trafic d’organes de fœtus et de procéder à des « avortements par naissance partielle », afin de préserver intacts ces organes, deux pratiques interdites.
Le Planned Parenthood, réseau national de centres de planification familiale, s’est défendu contre ces accusations, provenant selon lui d’un groupe financé dans le seul but de porter atteinte à sa mission et à sa réputation.
D’où viennent les accusations ?
La controverse provient d’une vidéo filmée par une caméra cachée lors d’un déjeuner entre Deborah Nucatola, directrice des services médicaux du planning familial américain et deux acteurs qui se font passer pour les représentants d’un laboratoire biomédical.
Ces acteurs ont été recrutés par le Center for Medical Progress (Centre pour le Progrès médical), une organisation « pro-vie » créée en 2015 qui se présente comme « un groupement de citoyens journalistes chargé d’enquêter sur les questions d’éthique médicale ».
Au cours du repas, les acteurs interrogent la responsable du Planned Parenthood sur la disponibilité de tissus de fœtus issus d’avortements et le tarif pratiqué par l’organisation pour les céder. Hésitante, celle-ci cite une fourchette de prix approximative, « entre 30 et 100 dollars par spécimen ».
La praticienne explique alors en détail qu’avec l’aide d’un guidage par ultrason, le personnel du planning familial peut « récupérer le cœur, les poumons, les reins intacts » même si elle n’évoque à aucun moment des avortements tardifs par dilatation et extraction intacte, pratiqués après 24 semaines. Pour les détracteurs du Planned Parenthood, il s’agit de la preuve que l’organisation se livre « un business barbare de l’avortement ».
Que dit la loi américaine sur l’utilisation de tissus de fœtus avortés à des fins de recherche ?
Le code pénal américain interdit la vente et l’achat de tissus fœtaux humains. Ces actes sont considérés comme un crime fédéral punissable de dix ans de prison et jusqu’à un demi-million de dollars d’amende. À l’inverse, le don de ces tissus, avec le consentement de la patiente, est autorisé à des fins médicales.
La recherche sur les cellules de fœtus est pratiquée depuis plusieurs décennies aux États-Unis et soutenue par l’Association américaine de médecine (AMA). Ces recherches pratiquées dans les laboratoires publics ou privés ont permis d’aboutir à des progrès médicaux, notamment dans le traitement de la maladie de Parkinson et dans le développement des vaccins contre la polio, la rubéole et la varicelle. Le droit à l’avortement existe depuis 1973 aux États-Unis, mais fait régulièrement l’objet d’attaques par les mouvements pro-vie.
Quelle est la réponse du Planned Parenthood ?
L’organisation s’est défendue dans un communiqué, indiquant que son programme de don de tissus foetaux était régie par « les plus hauts critères éthiques et légaux ». « Il n’y a aucun bénéfice pour le don de tissus que ce soit pour les patients ou pour le Planning familial. Parfois, certains coûts, comme celui de transporter les tissus vers les centres de recherche, sont remboursés, ce qui est une pratique courante dans le domaine médical », cite le communiqué.
Cependant, Gloria Feldt, la présidente du Planned Parenthood a réagi en personne sur ABC affirmant qu’elle demandait « des poursuites » si de tels actes avaient bien été pratiqués. Pour le Planned Parenthood, le piège de la caméra cachée est une manœuvre courante mise au point par des groupes anti-avortement pour établir de fausses accusations qui ne résistent pas à un examen approfondi.
La lecture de l’ensemble de la vidéo (plutôt que de sa version courte éditée par le Center for Medical Progress) semble montrer que la responsable du Planned Parenthood, même si elle s’exprime d’une manière technique qui peut sembler détachée, est consciente et respectueuse des lois américaines de bioéthique régissant son activité.
STÉPHANIE FONTENOY (À NEW-YORK; Source: La Croix, La Presse, Le Figaro et autres)
jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
Localisation : Montréal, Québec Canada
Re: Infanticides néonataux : le Conseil de l'Europe rejette la pétition
Vente d'organes de fœtus : la vidéo qui embarrasse le Planning familial américain (Le Figaro)
Piégée par des militants pro-life en caméra cachée, une responsable du Planned Parenthood détaille la collecte et le trafic auquel se livre l'organisation, accusée de vendre des organes de fœtus avortés pour la recherche. Les Conservateurs américains demandent une enquête.
La vidéo agite les milieux «pro-life» (militants contre l'avortement) américains. Tournées en caméra cachée, les images montrent une responsable du Planning Parenthood Federation of America (PPFA, équivalent américain de notre Planning Familial) parler des organes de fœtus avortés que l'association vendrait à des cliniques pour de la recherche médicale.
La vidéo a été publiée par le Center for Medical Progress, un groupe d'activistes contre l'avortement. Deux militants se sont fait passer pour des représentants d'une société biotechnologique et ont filmé en caméra cachée leur rencontre avec Dr Deborah Nucatola, responsable du Planning Familial, en juillet 2014, dans un restaurant californien.
Celle-ci, entre deux bouchées de salade et deux gorgées de vin rouge, parle du prix des organes («entre 30 et 100$» par «spécimen») et évoque le fait que souvent les fœtus ne sortent pas en un seul morceau mais démembrés. «Nous sommes devenus très bon pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps.» détaille sordidement la praticienne. Et de relater par le menu la manière la plus efficace de retirer les organes d'un fœtus intacts lors d'un avortement.
«Beaucoup de gens veulent des cœurs. Hier, on m'a demandé des poumons. Certains d'entre eux veulent des extrémités. Ça, c'est facile. Je ne sais pas ce qu'ils en font, je suppose qu'ils veulent du muscle.» explique-t'elle.
Le code pénal américain indique que «le trafic commercial de parties du corps d'un bébé avorté est punissable de 10 ans de prison et d'une amende de 500.000$». Le PPFA a affirmé qu'il ne faisait aucun profit, mais qu'il se faisait rembourser des coûts induits par le transport et l'opération. Contrairement au Planning familial en France qui ne gère que la prévention et la communication, Planned Parenthood gère en partie des cliniques et des centres médicaux pratiquant l'avortement.
Les conservateurs américains s'érigent contre la «vente de bouts de bébé»
La vidéo fait aussi polémique car elle évoque l'usage d'ultrasons dans l'avortement, qui permettent de maintenir le fœtus intact, ce qui peut parfois, d'après les militants «pro-life», conduire à des avortements ex-utero postnataux, considérés par la loi comme des infanticides.
Le porte-parole du Planned Parenthood s'est défendu dans un communiqué, cité par The New-York Times, «Dans quelques-uns de nos centre médicaux, nous aidons les patients qui veulent donner des organes à la recherche scientifique, et nous le faisons avec le consentement des patients et sous les plus hauts critères éthiques et légaux». «Il n'y a aucun bénéfice pour le don d'organes que ce soit pour les patients ou pour le Planning familial», a-t-il ajouté.
Cela n'a pas suffit à éteindre la polémique. Gloria Feldt, la présidente du PPFA a réagi en personne sur ABC affirmant que «cela semble totalement inapproprié», et qu'elle demandait «des poursuites» si de tels actes avaient bien été pratiqué.
Les conservateurs américains ont immédiatement réagi en accusant le Planning familial de «vendre des bouts de bébé». Le Planning familial est financé pour un tiers par le gouvernement fédéral et les Républicains cherchent à le faire fermer.
En guise de rétorsion, les leaders républicains ont reporté un vote à la chambre des représentants proposant une subvention pour la recherche sur le cancer du sein, l'association subventionnée travaillant en lien avec le Planned Parenthood. Un candidat républicain, l'ancien gouverneur du Texas Rick Perry, a qualifié la vidéo de «rappel dérangeant du penchant de cette organisation à faire des profits sur la tragédie de la destruction d'une vie humaine».
Quant à Bobby Jindal, le gouverneur républicain de la Louisiane, il a lui ordonné qu'une enquête soit ouverte sur les agissements du Planned Parenthood dans son Etat, où l'association projetait d'ouvrir une clinique, à la Nouvelle-Orléans. Le projet d'une valeur de 4 millions de dollars, a été gelé en attendant l'enquête. «Cette vidéo d'un responsable du Planning Familial discutant d'une collecte systématique et du trafic de parties du corps humain est choquante et horrible» a affirmé le gouverneur, qui a également demandé au FBI d'enquêter sur une éventuelle activité criminelle de l'organisation.
Ci-dessou, vidéo (en anglais)
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Piégée par des militants pro-life en caméra cachée, une responsable du Planned Parenthood détaille la collecte et le trafic auquel se livre l'organisation, accusée de vendre des organes de fœtus avortés pour la recherche. Les Conservateurs américains demandent une enquête.
La vidéo agite les milieux «pro-life» (militants contre l'avortement) américains. Tournées en caméra cachée, les images montrent une responsable du Planning Parenthood Federation of America (PPFA, équivalent américain de notre Planning Familial) parler des organes de fœtus avortés que l'association vendrait à des cliniques pour de la recherche médicale.
La vidéo a été publiée par le Center for Medical Progress, un groupe d'activistes contre l'avortement. Deux militants se sont fait passer pour des représentants d'une société biotechnologique et ont filmé en caméra cachée leur rencontre avec Dr Deborah Nucatola, responsable du Planning Familial, en juillet 2014, dans un restaurant californien.
Celle-ci, entre deux bouchées de salade et deux gorgées de vin rouge, parle du prix des organes («entre 30 et 100$» par «spécimen») et évoque le fait que souvent les fœtus ne sortent pas en un seul morceau mais démembrés. «Nous sommes devenus très bon pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps.» détaille sordidement la praticienne. Et de relater par le menu la manière la plus efficace de retirer les organes d'un fœtus intacts lors d'un avortement.
«Beaucoup de gens veulent des cœurs. Hier, on m'a demandé des poumons. Certains d'entre eux veulent des extrémités. Ça, c'est facile. Je ne sais pas ce qu'ils en font, je suppose qu'ils veulent du muscle.» explique-t'elle.
Le code pénal américain indique que «le trafic commercial de parties du corps d'un bébé avorté est punissable de 10 ans de prison et d'une amende de 500.000$». Le PPFA a affirmé qu'il ne faisait aucun profit, mais qu'il se faisait rembourser des coûts induits par le transport et l'opération. Contrairement au Planning familial en France qui ne gère que la prévention et la communication, Planned Parenthood gère en partie des cliniques et des centres médicaux pratiquant l'avortement.
Les conservateurs américains s'érigent contre la «vente de bouts de bébé»
La vidéo fait aussi polémique car elle évoque l'usage d'ultrasons dans l'avortement, qui permettent de maintenir le fœtus intact, ce qui peut parfois, d'après les militants «pro-life», conduire à des avortements ex-utero postnataux, considérés par la loi comme des infanticides.
Le porte-parole du Planned Parenthood s'est défendu dans un communiqué, cité par The New-York Times, «Dans quelques-uns de nos centre médicaux, nous aidons les patients qui veulent donner des organes à la recherche scientifique, et nous le faisons avec le consentement des patients et sous les plus hauts critères éthiques et légaux». «Il n'y a aucun bénéfice pour le don d'organes que ce soit pour les patients ou pour le Planning familial», a-t-il ajouté.
Cela n'a pas suffit à éteindre la polémique. Gloria Feldt, la présidente du PPFA a réagi en personne sur ABC affirmant que «cela semble totalement inapproprié», et qu'elle demandait «des poursuites» si de tels actes avaient bien été pratiqué.
Les conservateurs américains ont immédiatement réagi en accusant le Planning familial de «vendre des bouts de bébé». Le Planning familial est financé pour un tiers par le gouvernement fédéral et les Républicains cherchent à le faire fermer.
En guise de rétorsion, les leaders républicains ont reporté un vote à la chambre des représentants proposant une subvention pour la recherche sur le cancer du sein, l'association subventionnée travaillant en lien avec le Planned Parenthood. Un candidat républicain, l'ancien gouverneur du Texas Rick Perry, a qualifié la vidéo de «rappel dérangeant du penchant de cette organisation à faire des profits sur la tragédie de la destruction d'une vie humaine».
Quant à Bobby Jindal, le gouverneur républicain de la Louisiane, il a lui ordonné qu'une enquête soit ouverte sur les agissements du Planned Parenthood dans son Etat, où l'association projetait d'ouvrir une clinique, à la Nouvelle-Orléans. Le projet d'une valeur de 4 millions de dollars, a été gelé en attendant l'enquête. «Cette vidéo d'un responsable du Planning Familial discutant d'une collecte systématique et du trafic de parties du corps humain est choquante et horrible» a affirmé le gouverneur, qui a également demandé au FBI d'enquêter sur une éventuelle activité criminelle de l'organisation.
Ci-dessou, vidéo (en anglais)
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jaimedieu- Date d'inscription : 02/03/2011
Age : 67
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