La langue des médias : destruction du langage et fabrication du consentement

La langue des médias : destruction du langage et fabrication du consentement (Ingrid Riocreux)

29 mars 2016  - Médias Presse Info

Ingrid Riocreux, agrégée de lettres modernes, est chercheur à l’université.

Le journaliste possède sa manière bien à lui de dire, de ne pas dire, de mal dire, de faire dire, de parler, de faire parler ou de laisser parler. De même que le journaliste reproduit sans fin les formules de ses confrères, il ne cesse de répéter des termes qui impliquent un jugement éthique sur les événements. Prenant pour des données objectives des points de vue propres à des courants de pensée, le journaliste contribue à répandre une doxa, un prêt-à-penser. Les mots des journalistes sont porteurs de tous les préjugés de notre temps, faits de politiquement correct et de pensée unique. On ne parle pas ici du rare journaliste d’un média de la réinformation mais de ces journalistes formatés des médias dominants. Ces médias, malgré le pluriel, fournissent une unicité de discours. On traque les « dérapages », on dénonce « l’extrême droite », on enquête sur « l’homophobie », « l’europhobie », le « climatoscepticisme »,…
Ce livre décortique les manipulations du langage, met en garde contre l’utilisation par des esprits libres de termes minés. L’expression « islamo-fascisme » popularisée par Manuel Valls s’explique par la classification éthique selon laquelle le mal absolu ne peut être que d’extrême droite/nazi/fasciste. Si l’on voulait pointer l’islamisme, il fallait donc en faire un « islamo-fascisme » – on dit parfois « nazislamisme ». Autre exemple, « sans papiers » est un terme forgé par les militants de la gauche radicale altermondialiste pour en finir avec la force péjorative du mot « clandestins ». Enfin, le terme de « migrants » a ceci de commode qu’il réduit des foules de personnes à leur seul déplacement. L’image ainsi suscitée est celle d’une masse à la progression inexorable et sans fin. Face aux « migrants », on se résigne : on ne peut les empêcher de venir.
Ingrid Riocreux propose une grille d’analyse, afin de former les réflexes des lecteurs, auditeurs et téléspectateurs, et d’attiser leur sens du discernement. Elle examine les mots qui veulent dire méchant, pas bien, les mots-couperets (les phobes et les sceptiques), les descriptions orientées (cheveux courts et veste noire), mais aussi l’indulgence permanente pour les amis de la bien-pensance,…
A lire !

La langue des médias, Ingrid Riocreux, éditions de l’Artilleur, 336 pages, 20 euros

Utilisation des médias pour la guerre psychologique sur les masses ( extraits et traduction automatique)

How the British use the media for mass psychological warfare – Executive Intelligence Review - 4 Janvier 1997

Je connais le secret pour faire croire à l`américain moyen ce que je veux. Laissez-moi contrôler la télévision. Vous mettez quelque chose à la télévision et cela devient la réalité. Si le monde extérieur à la télévision contredit les images, alors les gens commencent à vouloir changer le monde pour le faire correspondre aux images de la télévision.  – Hal Becker, expert sur les médias et consultant – Future Group en 1981.

Dans les plus haut cercles de la Monarchie britannique et de son Club des Iles, le très grand pouvoir des médias n`est pas considéré comme une chose sans importance. Ce pouvoir est plutôt soigneusement manipulé et dirigé afin de créer le consentement et de conditionner l`opinion publique.

Dans un rapport de 1991 publier par le très mondialiste Club de Rome  et nommé – The First Global Revolution ( La première révolution globale), Sir Alexander King, conseiller sur les politiques d`éducation et les sciences pour la famille royale et le Prince Philip, écrivait que les avancements dans les technologies de communications allait grandement augmenter la puissance des médias. Il disait dans ce rapport que les médias sont l`arme la plus puissante et l`agent de changement des mentalités, dans le combat pour établir une gouvernance mondiale qui rendra caduc le concept de l`État-Nation.  Il est certainement important de s`engager dans un large débat avec les journalistes et les dirigeants des grands médias afin d`établir les conditions de leur nouveau rôle écrivait King.

Dans ce projet mondialiste, le Club de Rome peut compter sur la coopération du Cartel médiatique et d`une machine de guerre psychologique qui inclue des producteurs et écrivains des médias, des spécialistes des sciences du comportement humain et des spécialistes des maisons de sondage qui analyseront les impacts et les ajustements à faire sur les populations ciblées. Il y a aussi les millions de participants dans la production, la distribution et la transmission des messages des médias qui participent sans savoir tout en étant eux-mêmes sous l`influence du message.

L`Institut Tavistock

Ce centre pour l`étude de la guerre psychologique est situé près de Londres et établit après la première guerre mondiale sous le patronage du Duc de Kent.  Il était dirigé par John Rawlings Rees entouré d`un groupe de spécialistes freudiens et néo-freudiens. Une des théorie des Tavistock est le lavage de cerveau de masse afin de changer les valeurs des individus et d`arriver a des changements dans les grands axiomes qui règnent dans la société. Vers 1930, le Tavistock entra en relation avec le Frankfurt Institute for Social Research ( l`École de Frankfort – un réseau d`Universitaires  marxistes  et sionistes cherchant à changer les valeurs de la société occidentale.)


Manipuler les images dans votre tête


En 1922, Walter Lippmann avait définit le terme « opinion publique» comme étant les images dans la tête des êtres humains dans son livre Public Opinion. Lippmann était le premier à traduire les livres de Freud en anglais. Il avait passé la première guerre mondiale dans les opérations britanniques de propagande et de guerre psychologiques. C`est a travers les médias, disait Lippmann que les populations se forme des images mentales et cela donne aux médias une puissance redoutable.

Les médias de masse étaient capable de rejoindre un grand nombre de gens avec un message contrôlé et programmé afin d`agir comme agent de lavage de cerveau.  Les recherches du  Tavistock montraient que il était important que les populations cibles ne soient pas consciente de ces opérations et qu`il y ait un grand nombre de sources d`informations dont le message pouvait varier légèrement, de façon a masqué le contrôle interne.

Ces messages devaient être subtils et passés dans  des émissions amusantes (entertainmants) qui seraient sans coercition apparente et permettant de varier les options.
Lippmann était émerveillé par la puissance naissante de Hollywood et sa capacité d`influencer les opinions publiques. Dans un film, tous le processus d`observation, de description, de reportage, et d`imagination est accomplie pour vous.

L`opinion publique, disait Lippmann est finalement déterminée par les désirs et les opinions d`une élite sociale puissante, riche, éduquée et internationale dans sa vision du monde et de plusieurs façons, Londres est son centre.  Elle inclue les gens les plus influent de la diplomatie, de la haute finance, de l`armée, de la marine, les grands propriétaires de journaux , ect.


L`arrivée de la Télévision


Les baby boomers furent la première génération exposée aux télévisions. Le Radio Research Project avait déjà montré l`efficacité des comédies, Sitcom, des jeux télévisés, des spectacles de variétés, des sports et des téléromans.  L`écoute de la télévision était encouragée par les parents comme un moyen de tranquilliser les enfants ce qui réduisait l`interaction enfant-parent qui était remplacée par le TV-dinner. Les recherches du Tavistock montrait que la télévision agissait un peu comme une drogue.


Le Tavistock et les réseaux mondialistes


Dans une anthologie sur les travaux du Tavistock de 1991, il semble clair que les réseaux du Tavistock travaillent à créer le consentement pour un ordre mondial post-industriel. Des campagnes de propagande visant à créer un point de bascule irréversible vers le mondialisme et de briser les derniers vestiges de la résistance nationale.