Livre : La langue des médias : destruction du langage et fabrication du consentement – par Ingrid Riocreux
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Livre : La langue des médias : destruction du langage et fabrication du consentement – par Ingrid Riocreux
Livre : La langue des médias : destruction du langage et fabrication du consentement –
par Ingrid Riocreux – agrégée de lettres modernes, est chercheur à l`université.
Le journaliste possède sa manière bien à lui de dire, de ne pas dire, de mal dire, de faire dire, de parler, de faire parler ou de laisser parler. De même que le journaliste reproduit sans fin les formules de ses confrères, il ne cesse de répéter des termes qui impliquent un jugement éthique sur les évènements.
Prenant pour des données objectives des points de vue propres à des courants de pensée, le journaliste contribue à répandre un doxa – un prêt-à-penser. Les mots des journalistes sont porteurs de tous les préjugés de notre temps, faits de politiquement correct et de pensée unique. On parle ici des journalistes des médias dominants. Ces médias, malgré le pluriel, fournissent une unicité du discours. On traque les «dérapages», on dénonce «l`extrême-droite», on enquête sur «l`homophobie», «l`europhobie» (ceux qui sont contre l`Union européenne et veulent un retour à la nation), le «climatoscepticisme».
Ce livre décortique les manipulations du langage, met en garde contre l`utilisation de termes minés. L`expression « islamo-fascisme» popularisée par manuel Valls s`explique par la classification éthique selon laquelle le mal absolu ne peut être que «d`extrême-droite-nazi-fasciste» (expression favorite de la gauche qui regarde rarement les crimes monstrueux des Lénine-Trotsky-Staline-Mao-Pol Pot, ect ). Si l`on voulait pointer l`islamisme, il fallait donc en faire un islamo-facisme. Autre exemple, « sans papiers» est un terme forgé par les militants de la gauche radicale altermondialistes (sans frontière et internationalistes) pour en finir avec la force du mot «clandestins».
Enfin, le terme de « migrants» a ceci de commode qu`il réduit des foules de personnes à leur seul déplacement (évitant de parler de leur religion qui peut être anti-chrétienne,, de leur loyauté à notre pays, du retour du paganisme dans le pays car plusieurs viennent de pays païens qui ne respectent pas les 10 Commandements.) Ingrid Riocreux propose une grille d`analyse, afin de former les réflexes des lecteurs, auditeurs, téléspectateurs et d`attiser leur sens du discernement. Elle examine les mots qui veulent dire méchant, pas bien, les mots couperets (PNL – Programmation Neuro-Linguistique – Les phobes et les sceptiques), les descriptions orientées, mais aussi l`indulgence permanente pour les amis de la bien-pensance…. (Le cinéma, les films et la publicité servent aussi à faire passer certaines idées.)
par Ingrid Riocreux – agrégée de lettres modernes, est chercheur à l`université.
Le journaliste possède sa manière bien à lui de dire, de ne pas dire, de mal dire, de faire dire, de parler, de faire parler ou de laisser parler. De même que le journaliste reproduit sans fin les formules de ses confrères, il ne cesse de répéter des termes qui impliquent un jugement éthique sur les évènements.
Prenant pour des données objectives des points de vue propres à des courants de pensée, le journaliste contribue à répandre un doxa – un prêt-à-penser. Les mots des journalistes sont porteurs de tous les préjugés de notre temps, faits de politiquement correct et de pensée unique. On parle ici des journalistes des médias dominants. Ces médias, malgré le pluriel, fournissent une unicité du discours. On traque les «dérapages», on dénonce «l`extrême-droite», on enquête sur «l`homophobie», «l`europhobie» (ceux qui sont contre l`Union européenne et veulent un retour à la nation), le «climatoscepticisme».
Ce livre décortique les manipulations du langage, met en garde contre l`utilisation de termes minés. L`expression « islamo-fascisme» popularisée par manuel Valls s`explique par la classification éthique selon laquelle le mal absolu ne peut être que «d`extrême-droite-nazi-fasciste» (expression favorite de la gauche qui regarde rarement les crimes monstrueux des Lénine-Trotsky-Staline-Mao-Pol Pot, ect ). Si l`on voulait pointer l`islamisme, il fallait donc en faire un islamo-facisme. Autre exemple, « sans papiers» est un terme forgé par les militants de la gauche radicale altermondialistes (sans frontière et internationalistes) pour en finir avec la force du mot «clandestins».
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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