Un temps propice pour vivre l'Evangile
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Un temps propice pour vivre l'Evangile
Le vendredi de la 8e semaine du temps ordinaire
Première lettre de saint Pierre Apôtre 4,7-13.
Bien-aimés, la fin de toutes choses est proche. Soyez donc raisonnables et sobres en vue de la prière. Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre une multitude de péchés. Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres sans récriminer. Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, en bons gérants de la grâce de Dieu qui est si diverse : si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme pour des paroles de Dieu ; celui qui assure le service, qu’il s’en acquitte comme avec la force procurée par Dieu. Ainsi, en tout, Dieu sera glorifié par Jésus Christ, à qui appartiennent la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange. Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,11-25.
Après son arrivée au milieu des acclamations de la foule, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze. Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples avaient bien entendu.
Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tomba, Jésus et ses disciples s’en allèrent hors de la ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. » Alors Jésus, prenant la parole, leur dit : « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé ! C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »
L'épisode du figuier desséché, mis en rapport avec la dénonciation par Jésus des pratiques rituelles des juifs dans le temple, nous offrent de nouveaux exemples de l'écriture de saint Marc - une nourriture que l'on pourrait comparer à celle du lait en poudre, qui ne devient consommable et nourrissant que si vous y ajoutez de votre propre eau. De la même façon, on peut comprendre : si vous n'adhérez pas à la Parole de Jésus de tout votre cœur et en la mettant très concrètement en pratique, alors vous serez, vous aussi traités avec la même sévérité.
Les chefs religieux qui demeurent dans le temple et pratiquent leurs rites dans l'idée d'obtenir de Dieu ce qu'ils désirent, sont bien comme un arbre qui ne porte pas de fruits. Avec une rigueur comparable à celle d'un ballet cent fois répété - mais sans amour, sans la charité, sans la miséricorde - sont à l'image du figuier dont "ce n'est pas la saison".
Pour les juifs du temple, ce n'est certes pas la saison pour accueillir ce "fils de David" qu'ils connaissent et dont ils attendent la venue. Ne viendra-t-il pour leur livrer en esclavage tous les peuples de la terre ?
Certes, la volonté de Dieu s'appliquera, mais pas du tout comme les chefs du temple de Jérusalem s'y attendent !
Mais le dessein de Dieu s'accomplira comme on le voit dans la scène de l'épître du jour. Avec des hommes et des femmes raisonnables, sobres, animés d'une intense charité, et et qui supportent des épreuves - puisque l'épreuve vérifie la foi.
"Le monde est de nouveau en ébullition partout, a conclu notre prêtre : tout comme il l'était du temps de l'empire romain. Mais il faut que ce soit, pour nous, une occasion de vivre de la grâce divine en supportant nos épreuves individuelles tout en ouvrant notre cœur au prochain.
Soyons remplis de la miséricorde de Dieu, invoquons-la, demandons-là à notre réveil. Ne vivons pas dans la peur, mais dans chaque bonne action, goûtons du pain des forts et de la Joie éternelle qui nous comblera toutes et tous...
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Première lettre de saint Pierre Apôtre 4,7-13.
Bien-aimés, la fin de toutes choses est proche. Soyez donc raisonnables et sobres en vue de la prière. Avant tout, ayez entre vous une charité intense, car la charité couvre une multitude de péchés. Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres sans récriminer. Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, en bons gérants de la grâce de Dieu qui est si diverse : si quelqu’un parle, qu’il le fasse comme pour des paroles de Dieu ; celui qui assure le service, qu’il s’en acquitte comme avec la force procurée par Dieu. Ainsi, en tout, Dieu sera glorifié par Jésus Christ, à qui appartiennent la gloire et la souveraineté pour les siècles des siècles. Amen. Bien-aimés, ne trouvez pas étrange le brasier allumé parmi vous pour vous mettre à l’épreuve ; ce qui vous arrive n’a rien d’étrange. Dans la mesure où vous communiez aux souffrances du Christ, réjouissez-vous, afin d’être dans la joie et l’allégresse quand sa gloire se révélera.
Évangile de Jésus Christ selon saint Marc 11,11-25.
Après son arrivée au milieu des acclamations de la foule, Jésus entra à Jérusalem, dans le Temple. Il parcourut du regard toutes choses et, comme c’était déjà le soir, il sortit pour aller à Béthanie avec les Douze. Le lendemain, quand ils quittèrent Béthanie, il eut faim. Voyant de loin un figuier qui avait des feuilles, il alla voir s’il y trouverait quelque chose ; mais, en s’approchant, il ne trouva que des feuilles, car ce n’était pas la saison des figues. Alors il dit au figuier : « Que jamais plus personne ne mange de tes fruits ! » Et ses disciples avaient bien entendu.
Ils arrivèrent à Jérusalem. Entré dans le Temple, Jésus se mit à expulser ceux qui vendaient et ceux qui achetaient dans le Temple. Il renversa les comptoirs des changeurs et les sièges des marchands de colombes, et il ne laissait personne transporter quoi que ce soit à travers le Temple. Il enseignait, et il déclarait aux gens : « L’Écriture ne dit-elle pas : Ma maison sera appelée maison de prière pour toutes les nations ? Or vous, vous en avez fait une caverne de bandits. » Apprenant cela, les grands prêtres et les scribes cherchaient comment le faire périr. En effet, ils avaient peur de lui, car toute la foule était frappée par son enseignement.
Et quand le soir tomba, Jésus et ses disciples s’en allèrent hors de la ville.
Le lendemain matin, en passant, ils virent le figuier qui était desséché jusqu’aux racines. Pierre, se rappelant ce qui s’était passé, dit à Jésus : « Rabbi, regarde : le figuier que tu as maudit est desséché. » Alors Jésus, prenant la parole, leur dit : « Ayez foi en Dieu. Amen, je vous le dis : quiconque dira à cette montagne : “Enlève-toi de là, et va te jeter dans la mer”, s’il ne doute pas dans son cœur, mais s’il croit que ce qu’il dit arrivera, cela lui sera accordé ! C’est pourquoi, je vous le dis : tout ce que vous demandez dans la prière, croyez que vous l’avez obtenu, et cela vous sera accordé. Et quand vous vous tenez en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est aux cieux vous pardonne aussi vos fautes. »
L'épisode du figuier desséché, mis en rapport avec la dénonciation par Jésus des pratiques rituelles des juifs dans le temple, nous offrent de nouveaux exemples de l'écriture de saint Marc - une nourriture que l'on pourrait comparer à celle du lait en poudre, qui ne devient consommable et nourrissant que si vous y ajoutez de votre propre eau. De la même façon, on peut comprendre : si vous n'adhérez pas à la Parole de Jésus de tout votre cœur et en la mettant très concrètement en pratique, alors vous serez, vous aussi traités avec la même sévérité.
Les chefs religieux qui demeurent dans le temple et pratiquent leurs rites dans l'idée d'obtenir de Dieu ce qu'ils désirent, sont bien comme un arbre qui ne porte pas de fruits. Avec une rigueur comparable à celle d'un ballet cent fois répété - mais sans amour, sans la charité, sans la miséricorde - sont à l'image du figuier dont "ce n'est pas la saison".
Pour les juifs du temple, ce n'est certes pas la saison pour accueillir ce "fils de David" qu'ils connaissent et dont ils attendent la venue. Ne viendra-t-il pour leur livrer en esclavage tous les peuples de la terre ?
Certes, la volonté de Dieu s'appliquera, mais pas du tout comme les chefs du temple de Jérusalem s'y attendent !
Mais le dessein de Dieu s'accomplira comme on le voit dans la scène de l'épître du jour. Avec des hommes et des femmes raisonnables, sobres, animés d'une intense charité, et et qui supportent des épreuves - puisque l'épreuve vérifie la foi.
"Le monde est de nouveau en ébullition partout, a conclu notre prêtre : tout comme il l'était du temps de l'empire romain. Mais il faut que ce soit, pour nous, une occasion de vivre de la grâce divine en supportant nos épreuves individuelles tout en ouvrant notre cœur au prochain.
Soyons remplis de la miséricorde de Dieu, invoquons-la, demandons-là à notre réveil. Ne vivons pas dans la peur, mais dans chaque bonne action, goûtons du pain des forts et de la Joie éternelle qui nous comblera toutes et tous...
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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