La quête de la perfection
Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
Page 1 sur 1
La quête de la perfection
Le mardi de la 11e semaine du temps ordinaire
Premier livre des Rois 21,17-29.
Après la mort de Naboth, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Élie de Tishbé :« Lève-toi, va trouver Acab, qui règne sur Israël à Samarie. Il est en ce moment dans la vigne de Naboth, où il s’est rendu pour en prendre possession. Tu lui diras : “Ainsi parle le Seigneur : Tu as commis un meurtre, et maintenant tu prends possession. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : À l’endroit même où les chiens ont lapé le sang de Naboth, les chiens laperont ton sang à toi aussi.” »Acab dit à Élie : « Tu m’as donc retrouvé, toi, mon ennemi ! » Élie répondit : « Oui, je t’ai retrouvé. Puisque tu t’es déshonoré en faisant ce qui est mal aux yeux du Seigneur,
je vais faire venir sur toi le malheur : je supprimerai ta descendance, j’exterminerai tous les mâles de ta maison, esclaves ou hommes libres en Israël.Je ferai à ta maison ce que j’ai fait à celle de Jéroboam, fils de Nebath, et à celle de Baasa, fils d’Ahias, tes prédécesseurs, car tu as provoqué ma colère et fait pécher Israël. Et le Seigneur a encore cette parole contre Jézabel : “Les chiens dévoreront Jézabel sous les murs de la ville de Yizréel !” Celui de la maison d’Acab qui mourra dans la ville sera dévoré par les chiens ; celui qui mourra dans la campagne sera dévoré par les oiseaux du ciel. » On n’a jamais vu personne se déshonorer comme Acab en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seigneur, sous l’influence de sa femme Jézabel.
Il s’est conduit d’une manière abominable en s’attachant aux idoles, comme faisaient les Amorites que le Seigneur avait chassés devant les Israélites. Quand Acab entendit les paroles prononcées par Élie, il déchira ses habits, se couvrit le corps d’une toile à sac – un vêtement de pénitence – ; et il jeûnait, il gardait la toile à sac pour dormir, et il marchait lentement. Alors la parole du Seigneur fut adressée à Élie : « Tu vois comment Acab s’est humilié devant moi ! Puisqu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur de son vivant ; c’est sous le règne de son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi’. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Cy Aelf, Paris
Dans l'attitude adoptée par Acab, on sent bien l'homme que sa faute accable. Il en porte littéralement le poids; il est comme écrasé non par la rigueur du châtiment, mais par reconnaissance perpétuelle de sa faute. Il la contemple jour et nuit - son pas en est rendu plus lent, car lorsque l'on parle du poids des fautes, ce n'est pas qu'une image.
Ce qui est comparable à cette marche devenue lente et incertaine, c'est la perte d'une personne aimée - sans laquelle il nous semble que vivre est devenu chose impossible...
Hélas, si nous pouvions regretter nos fautes (en apparence moins graves - mais gare aux fautes que NOUS estimons légères !) Nul parmi nous ne peut donc prétendre au salut s'il ne lance en lui-même la course à la sainteté.
Pour que nous puissions connaître la parfaite félicité des saintes et des saints, il nous faut, sans répit, tendre vers la perfection. Quiconque a lu le Petit Journal de sainte Faustine, y trouvera, à côté de grandes grâces, de grandes souffrances physiques, morales et même spirituelles, car il est des épreuves dont même les saints ne comprennent pas le sens...
Puisque j'en suis là, je connais une femme prénommée Marie-José que sa famille a fait interner de façon permanente, car elle ne cesse de prier. Son comportement ayant été jugé comme relevant de la démence, Marie-José ne reçoit jamais de permission de sortie - ce qui ne l'empêche pas de continuer de prier... En y réfléchissant à deux fois, on peut dire avec certitude que tous les autres malades bénéficient de la prière de cette femme...
Prions ce soir pour ceux qui nous blessent parfois sans nous connaître et sans connaître non plus le pourquoi de cette antipathie...
.
Premier livre des Rois 21,17-29.
Après la mort de Naboth, la parole du Seigneur fut adressée au prophète Élie de Tishbé :« Lève-toi, va trouver Acab, qui règne sur Israël à Samarie. Il est en ce moment dans la vigne de Naboth, où il s’est rendu pour en prendre possession. Tu lui diras : “Ainsi parle le Seigneur : Tu as commis un meurtre, et maintenant tu prends possession. C’est pourquoi, ainsi parle le Seigneur : À l’endroit même où les chiens ont lapé le sang de Naboth, les chiens laperont ton sang à toi aussi.” »Acab dit à Élie : « Tu m’as donc retrouvé, toi, mon ennemi ! » Élie répondit : « Oui, je t’ai retrouvé. Puisque tu t’es déshonoré en faisant ce qui est mal aux yeux du Seigneur,
je vais faire venir sur toi le malheur : je supprimerai ta descendance, j’exterminerai tous les mâles de ta maison, esclaves ou hommes libres en Israël.Je ferai à ta maison ce que j’ai fait à celle de Jéroboam, fils de Nebath, et à celle de Baasa, fils d’Ahias, tes prédécesseurs, car tu as provoqué ma colère et fait pécher Israël. Et le Seigneur a encore cette parole contre Jézabel : “Les chiens dévoreront Jézabel sous les murs de la ville de Yizréel !” Celui de la maison d’Acab qui mourra dans la ville sera dévoré par les chiens ; celui qui mourra dans la campagne sera dévoré par les oiseaux du ciel. » On n’a jamais vu personne se déshonorer comme Acab en faisant comme lui ce qui est mal aux yeux du Seigneur, sous l’influence de sa femme Jézabel.
Il s’est conduit d’une manière abominable en s’attachant aux idoles, comme faisaient les Amorites que le Seigneur avait chassés devant les Israélites. Quand Acab entendit les paroles prononcées par Élie, il déchira ses habits, se couvrit le corps d’une toile à sac – un vêtement de pénitence – ; et il jeûnait, il gardait la toile à sac pour dormir, et il marchait lentement. Alors la parole du Seigneur fut adressée à Élie : « Tu vois comment Acab s’est humilié devant moi ! Puisqu’il s’est humilié devant moi, je ne ferai pas venir le malheur de son vivant ; c’est sous le règne de son fils que je ferai venir le malheur sur sa maison. »
Évangile de Jésus Christ selon saint Matthieu 5,43-48.
En ce temps-là, Jésus disait à ses disciples : « Vous avez appris qu’il a été dit : ‘Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi’. Eh bien ! moi, je vous dis : Aimez vos ennemis, et priez pour ceux qui vous persécutent, afin d’être vraiment les fils de votre Père qui est aux cieux ; car il fait lever son soleil sur les méchants et sur les bons, il fait tomber la pluie sur les justes et sur les injustes.
En effet, si vous aimez ceux qui vous aiment, quelle récompense méritez-vous ? Les publicains eux-mêmes n’en font-ils pas autant ?
Et si vous ne saluez que vos frères, que faites-vous d’extraordinaire ? Les païens eux-mêmes n’en font-ils pas autant ? Vous donc, vous serez parfaits comme votre Père céleste est parfait. »
Cy Aelf, Paris
Dans l'attitude adoptée par Acab, on sent bien l'homme que sa faute accable. Il en porte littéralement le poids; il est comme écrasé non par la rigueur du châtiment, mais par reconnaissance perpétuelle de sa faute. Il la contemple jour et nuit - son pas en est rendu plus lent, car lorsque l'on parle du poids des fautes, ce n'est pas qu'une image.
Ce qui est comparable à cette marche devenue lente et incertaine, c'est la perte d'une personne aimée - sans laquelle il nous semble que vivre est devenu chose impossible...
Hélas, si nous pouvions regretter nos fautes (en apparence moins graves - mais gare aux fautes que NOUS estimons légères !) Nul parmi nous ne peut donc prétendre au salut s'il ne lance en lui-même la course à la sainteté.
Pour que nous puissions connaître la parfaite félicité des saintes et des saints, il nous faut, sans répit, tendre vers la perfection. Quiconque a lu le Petit Journal de sainte Faustine, y trouvera, à côté de grandes grâces, de grandes souffrances physiques, morales et même spirituelles, car il est des épreuves dont même les saints ne comprennent pas le sens...
Puisque j'en suis là, je connais une femme prénommée Marie-José que sa famille a fait interner de façon permanente, car elle ne cesse de prier. Son comportement ayant été jugé comme relevant de la démence, Marie-José ne reçoit jamais de permission de sortie - ce qui ne l'empêche pas de continuer de prier... En y réfléchissant à deux fois, on peut dire avec certitude que tous les autres malades bénéficient de la prière de cette femme...
Prions ce soir pour ceux qui nous blessent parfois sans nous connaître et sans connaître non plus le pourquoi de cette antipathie...
.
etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
Sujets similaires
» La Perfection de Dieu
» Quête de justice e vérité
» Purification et quête de sainteté
» Désirer l'absolu et la perfection
» Quête de la grâce
» Quête de justice e vérité
» Purification et quête de sainteté
» Désirer l'absolu et la perfection
» Quête de la grâce
Forum l'Arche de Marie :: EGLISE ET SPIRITUALITE :: PASSAGES BIBLIQUES & EVANGILE DU JOUR :: Les commentaires d'Étienne Lorant sur la Parole de Dieu
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum