L'adversité, une occasion de foi
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L'adversité, une occasion de foi
Le lundi de la 26e semaine du temps ordinaire
Livre de Job 1,6-22.
Le Seigneur reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a pas son pareil sur la terre : c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. »
L’Adversaire riposta : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?
N’as-tu pas élevé une clôture pour le protéger, lui, sa maison et tout ce qu’il possède ? Tu as béni son travail, et ses troupeaux se multiplient dans le pays.
Mais étends seulement la main, et touche à tout ce qu’il possède : je parie qu’il te maudira en face ! » Le Seigneur dit à l’Adversaire : « Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui. » Et l’Adversaire se retira. Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête, il se jeta à terre et se prosterna.Puis il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! » En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu aucune parole déplacée.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,46-50.
En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand. Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »
Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »
Cy Aelf, Paris
Lorsqu'un malheur nous touche, il s'accompagne généralement de difficultés parfois graves, qui sont comme des "répliques" des secousses sismiques. Pour ma part, j'ai toujours gardé le souvenir que le premier hiver qui a suivi le décès de mon père, je me suis retrouvé seul dans la maison de la famille - et le premier hiver de cette année-là, peut-être du fait que le chagrin et la vie solitaire avaient m'avaient affaibli, j'ai supporté seul la prostatite avec une "fièvre de cheval", puis une hospitalisation dont je n'ai tenu personne au courant. Si notre époque glorifie la réussite individuelle, elle se garde bien de mentionner la détresse et la souffrance individuelles !
Mais dans cette crise que j'ai dû traverser - et qui a duré plus d'une année, ma foi n'a pas faibli, tout du contraire. J'avais déjà vécu la sombre expérience d'une bronchite peu et mal soignée à l'époque où j'étais caserné auprès de la frontière de l'ex-Allemagne de l'Est. C'est là que j'avais appris à me confier au Seigneur, "quoi qu'il advienne de moi."
Il n'est donc guère étonnant, de mon point de vue, que Jésus ait placé au milieu des apôtres un petit enfant pour mettre fin à la tentation des disciples qui ont commencé de se comparer les uns aux autres. Et cet inconnu qui chasse les démons au nom de Jésus, pourquoi vouloir l'en empêcher ? Tous les disciples, y compris les apôtres, continuent donc de de juger à la manière du monde. Méfions nous donc, car les termes "monde" et "démon" sont constitués des des mêmes lettres !
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Livre de Job 1,6-22.
Le Seigneur reprit : « As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’a pas son pareil sur la terre : c’est un homme intègre et droit, qui craint Dieu et s’écarte du mal. »
L’Adversaire riposta : « Est-ce pour rien que Job craint Dieu ?
N’as-tu pas élevé une clôture pour le protéger, lui, sa maison et tout ce qu’il possède ? Tu as béni son travail, et ses troupeaux se multiplient dans le pays.
Mais étends seulement la main, et touche à tout ce qu’il possède : je parie qu’il te maudira en face ! » Le Seigneur dit à l’Adversaire : « Soit ! Tu as pouvoir sur tout ce qu’il possède, mais tu ne porteras pas la main sur lui. » Et l’Adversaire se retira. Alors Job se leva, il déchira son manteau et se rasa la tête, il se jeta à terre et se prosterna.Puis il dit : « Nu je suis sorti du ventre de ma mère, nu j’y retournerai. Le Seigneur a donné, le Seigneur a repris : Que le nom du Seigneur soit béni ! » En tout cela, Job ne commit pas de péché. Il n’adressa à Dieu aucune parole déplacée.
Évangile de Jésus Christ selon saint Luc 9,46-50.
En ce temps-là, une discussion survint entre les disciples pour savoir qui, parmi eux, était le plus grand. Mais Jésus, sachant quelle discussion occupait leur cœur, prit un enfant, le plaça à côté de lui et leur dit : « Celui qui accueille en mon nom cet enfant, il m’accueille, moi. Et celui qui m’accueille accueille celui qui m’a envoyé. En effet, le plus petit d’entre vous tous, c’est celui-là qui est grand. »
Jean, l’un des Douze, dit à Jésus : « Maître, nous avons vu quelqu’un expulser des démons en ton nom ; nous l’en avons empêché, car il ne marche pas à ta suite avec nous. »Jésus lui répondit : « Ne l’en empêchez pas : qui n’est pas contre vous est pour vous. »
Cy Aelf, Paris
Lorsqu'un malheur nous touche, il s'accompagne généralement de difficultés parfois graves, qui sont comme des "répliques" des secousses sismiques. Pour ma part, j'ai toujours gardé le souvenir que le premier hiver qui a suivi le décès de mon père, je me suis retrouvé seul dans la maison de la famille - et le premier hiver de cette année-là, peut-être du fait que le chagrin et la vie solitaire avaient m'avaient affaibli, j'ai supporté seul la prostatite avec une "fièvre de cheval", puis une hospitalisation dont je n'ai tenu personne au courant. Si notre époque glorifie la réussite individuelle, elle se garde bien de mentionner la détresse et la souffrance individuelles !
Mais dans cette crise que j'ai dû traverser - et qui a duré plus d'une année, ma foi n'a pas faibli, tout du contraire. J'avais déjà vécu la sombre expérience d'une bronchite peu et mal soignée à l'époque où j'étais caserné auprès de la frontière de l'ex-Allemagne de l'Est. C'est là que j'avais appris à me confier au Seigneur, "quoi qu'il advienne de moi."
Il n'est donc guère étonnant, de mon point de vue, que Jésus ait placé au milieu des apôtres un petit enfant pour mettre fin à la tentation des disciples qui ont commencé de se comparer les uns aux autres. Et cet inconnu qui chasse les démons au nom de Jésus, pourquoi vouloir l'en empêcher ? Tous les disciples, y compris les apôtres, continuent donc de de juger à la manière du monde. Méfions nous donc, car les termes "monde" et "démon" sont constitués des des mêmes lettres !
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etienne lorant- Date d'inscription : 25/11/2010
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