France: De fiasco en fiasco, l’école publique à l’heure socialiste
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France: De fiasco en fiasco, l’école publique à l’heure socialiste
De fiasco en fiasco, l’école publique à l’heure socialiste
par Emilie Defresne — 18 mai 2015
Tandis que le terrorisme islamique ouvre la voie au terrorisme laïcard pour ficeler les écoles hors contrat dont beaucoup échappent à la médiocratie publique, le fiasco de l’enseignement publique de la République, -surtout soucieux de laver les cerveaux plutôt que de les enrichir-, est de plus en plus criard, dans une ambiance immigrationiste…
Prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education «nationale», l’humaniste Vincent Peillon, promoteur en son temps de la théorie du Gender à l’école, idéologue franc-maçon de l’espèce extrémiste, soucieux d’«arracher l’élève à tous les déterminismes », et donc aux « déterminismes familiaux »,a pris logiquement sur RTL ce matin la défense de la catastrophique réforme du collège. De son côté un communicant de Manuel Valls a pondu en son nom dans Libération une tribune du même métal pour en vanter les bienfaits, avec ce culot mensonger inaltérable qui caractérise le parti de l’étranger socialiste. Une volonté de nivellement par le bas qui est bien perçue et dénoncée par les Français. Quand on connait le peu de sympathie dont jouissent les syndicats dans l’opinion il est ainsi significatif que 60 % des Français,(et 72 % des sympathisants de droite !) , selon le dernier sondage réalisé parOdoxa, soutiennent la journée d’action et la grève des syndicats enseignants de mardi contre ladite réforme.
Une chute de niveau que le ministère ne peut même plus cacher. Nouvelle matérialisation de cette dégradation, de plus en plus accélérée, selon une étude sur l’année 2014, émanant de l’Education nationale, portant sur 8000 collégiens de troisième , inscrits dans 323 collèges publics et privés sous contrat, un élève sur cinq est incapable de traiter des exercices de mathématiques de niveau CM2 ou de sixième. Quant au pourcentage des élèves dits de «très faible ou de «faible niveau», il est passé de 15% en 2008 à 19,5% l’année dernière….
Redisons-le ici, cette faillite dans la transmission des savoirs élémentaires n’est pas nouvelle. Elle est aussi de la pleine et entière responsabilité des gouvernements de «droite », il faut se souvenir notamment des initiatives et des bilans calamiteux d’un Xavier Darcos ou d’un Luc Chatel sous la présidence Sarkozy. Une involution qui doit autant au refus, à la peur de remettre en cause les oukases de la gauche progressiste, du pédagogisme soixante-huitard, qu’à la poursuite de l’immigration qui entraîne une babélisation problématique des établissements.
Comme il était noté très justement sur le site des Quatre vérités hebdo, la suppression des options latin et grec voulue par Najat Vallaud-Belkacem est aussi une aberration du fait que «bien des enfants issus de l’immigration font du latin. C’est l’assurance pour eux de mieux comprendre le français, matière de base pour comprendre toutes les autres. Le latin est un moyen d’intégration pour ces enfants. A l’heure où on insiste tant sur l’intégration, supprimer le latin est une absurdité. Quant à l’allemand, notre ministre souhaite en réduire l’enseignement, parce qu’il ne profiterait qu’à une élite. Mais toute nation n’a-t-elle pas besoin d’une élite ?Pourquoi ne pas écouter les enfants prêts à travailler plus que les autres ? ». Certes mais laméritocratie est devenue un gros mot, et a disparu du langage de la gauche depuis des lustres. (Source)
L’Instruction/Éducation publique, depuis Jules Ferry en passant par Jack Lang, est la chasse-gardée favorite de la Franc-maçonnerie la plus sectaire, qui copine désormais assidument avec les lobbies LGBT. Le tout forme la laïcité que Vincent Peillon, ex-ministre de l’Education nationale, s’est plu à définir afin de dissiper toute ambiguité: « La laïcité est une religion« , déclare-t-il:
vidéo:
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source: MPI
29 mars 1880
Jules Ferry expulse les religieux de l'enseignement
Le 29 mars 1880, le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry prend deux décrets par lesquels il ordonne aux Jésuites de quitter l'enseignement dans les trois mois.
Fervent républicain athée et franc-maçon issu d'une riche famille de libres penseurs de Saint-Dié (Vosges), Jules Ferry donne aux enseignants des congrégations catholiques le même délai pour se mettre en règle avec la loi ou quitter aussi l'enseignement. Ces mesures viennent en réaction aux excès de la loi Falloux, votée trente ans plus tôt sous la IIe République, qui accordait aux congrégations religieuses une liberté totale d'enseignement.
Sus aux curés !
5.000 congrégationnistes sont presque aussitôt expulsés sans ménagement excessif et certains municipalités anticléricales font du zèle en expulsant aussi les religieuses qui se dévouent dans les hôpitaux.
Cette laïcisation à marches forcées de l'enseignement provoque de violents remous et oblige le président du Conseil Charles de Freycinet à démissionner le 19 septembre 1880. Il est remplacé à la tête du gouvernement par... Jules Ferry lui-même.
Le nouveau chef du gouvernement en profite pour compléter l'application de ses décrets. Le 21 décembre 1880, le député Camille Sée, ami de Jules Ferry, fait passer une loi qui ouvre aux filles l'accès à un enseignement secondaire public où les cours de religion seront remplacés par des cours de morale. L'année suivante, il fait voter la création de l'École Normale Supérieure de Sèvres en vue de former des professeurs féminins pour ces lycées. L'Église n'a plus désormais le monopole de la formation des filles.
Jules Ferry établit par ailleurs la gratuité de l'enseignement primaire par la loi du 16 juin 1881 et le rend laïc et obligatoire par la loi du 29 mars 1882. L'enseignement primaire, public, gratuit et obligatoire, devient le fer de lance de la IIIe République. Ses thuriféraires exaltent les «hussards noirs de la République», modestes et dévoués instituteurs qui préparent les écoliers à devenir de bon citoyens et de fervents patriotes.
source: Hérodote.net
par Emilie Defresne — 18 mai 2015
Tandis que le terrorisme islamique ouvre la voie au terrorisme laïcard pour ficeler les écoles hors contrat dont beaucoup échappent à la médiocratie publique, le fiasco de l’enseignement publique de la République, -surtout soucieux de laver les cerveaux plutôt que de les enrichir-, est de plus en plus criard, dans une ambiance immigrationiste…
Prédécesseur de Najat Vallaud-Belkacem au ministère de l’Education «nationale», l’humaniste Vincent Peillon, promoteur en son temps de la théorie du Gender à l’école, idéologue franc-maçon de l’espèce extrémiste, soucieux d’«arracher l’élève à tous les déterminismes », et donc aux « déterminismes familiaux »,a pris logiquement sur RTL ce matin la défense de la catastrophique réforme du collège. De son côté un communicant de Manuel Valls a pondu en son nom dans Libération une tribune du même métal pour en vanter les bienfaits, avec ce culot mensonger inaltérable qui caractérise le parti de l’étranger socialiste. Une volonté de nivellement par le bas qui est bien perçue et dénoncée par les Français. Quand on connait le peu de sympathie dont jouissent les syndicats dans l’opinion il est ainsi significatif que 60 % des Français,(et 72 % des sympathisants de droite !) , selon le dernier sondage réalisé parOdoxa, soutiennent la journée d’action et la grève des syndicats enseignants de mardi contre ladite réforme.
Une chute de niveau que le ministère ne peut même plus cacher. Nouvelle matérialisation de cette dégradation, de plus en plus accélérée, selon une étude sur l’année 2014, émanant de l’Education nationale, portant sur 8000 collégiens de troisième , inscrits dans 323 collèges publics et privés sous contrat, un élève sur cinq est incapable de traiter des exercices de mathématiques de niveau CM2 ou de sixième. Quant au pourcentage des élèves dits de «très faible ou de «faible niveau», il est passé de 15% en 2008 à 19,5% l’année dernière….
Redisons-le ici, cette faillite dans la transmission des savoirs élémentaires n’est pas nouvelle. Elle est aussi de la pleine et entière responsabilité des gouvernements de «droite », il faut se souvenir notamment des initiatives et des bilans calamiteux d’un Xavier Darcos ou d’un Luc Chatel sous la présidence Sarkozy. Une involution qui doit autant au refus, à la peur de remettre en cause les oukases de la gauche progressiste, du pédagogisme soixante-huitard, qu’à la poursuite de l’immigration qui entraîne une babélisation problématique des établissements.
Comme il était noté très justement sur le site des Quatre vérités hebdo, la suppression des options latin et grec voulue par Najat Vallaud-Belkacem est aussi une aberration du fait que «bien des enfants issus de l’immigration font du latin. C’est l’assurance pour eux de mieux comprendre le français, matière de base pour comprendre toutes les autres. Le latin est un moyen d’intégration pour ces enfants. A l’heure où on insiste tant sur l’intégration, supprimer le latin est une absurdité. Quant à l’allemand, notre ministre souhaite en réduire l’enseignement, parce qu’il ne profiterait qu’à une élite. Mais toute nation n’a-t-elle pas besoin d’une élite ?Pourquoi ne pas écouter les enfants prêts à travailler plus que les autres ? ». Certes mais laméritocratie est devenue un gros mot, et a disparu du langage de la gauche depuis des lustres. (Source)
L’Instruction/Éducation publique, depuis Jules Ferry en passant par Jack Lang, est la chasse-gardée favorite de la Franc-maçonnerie la plus sectaire, qui copine désormais assidument avec les lobbies LGBT. Le tout forme la laïcité que Vincent Peillon, ex-ministre de l’Education nationale, s’est plu à définir afin de dissiper toute ambiguité: « La laïcité est une religion« , déclare-t-il:
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source: MPI
29 mars 1880
Jules Ferry expulse les religieux de l'enseignement
Le 29 mars 1880, le ministre de l'Instruction publique Jules Ferry prend deux décrets par lesquels il ordonne aux Jésuites de quitter l'enseignement dans les trois mois.
Fervent républicain athée et franc-maçon issu d'une riche famille de libres penseurs de Saint-Dié (Vosges), Jules Ferry donne aux enseignants des congrégations catholiques le même délai pour se mettre en règle avec la loi ou quitter aussi l'enseignement. Ces mesures viennent en réaction aux excès de la loi Falloux, votée trente ans plus tôt sous la IIe République, qui accordait aux congrégations religieuses une liberté totale d'enseignement.
Sus aux curés !
5.000 congrégationnistes sont presque aussitôt expulsés sans ménagement excessif et certains municipalités anticléricales font du zèle en expulsant aussi les religieuses qui se dévouent dans les hôpitaux.
Cette laïcisation à marches forcées de l'enseignement provoque de violents remous et oblige le président du Conseil Charles de Freycinet à démissionner le 19 septembre 1880. Il est remplacé à la tête du gouvernement par... Jules Ferry lui-même.
Le nouveau chef du gouvernement en profite pour compléter l'application de ses décrets. Le 21 décembre 1880, le député Camille Sée, ami de Jules Ferry, fait passer une loi qui ouvre aux filles l'accès à un enseignement secondaire public où les cours de religion seront remplacés par des cours de morale. L'année suivante, il fait voter la création de l'École Normale Supérieure de Sèvres en vue de former des professeurs féminins pour ces lycées. L'Église n'a plus désormais le monopole de la formation des filles.
Jules Ferry établit par ailleurs la gratuité de l'enseignement primaire par la loi du 16 juin 1881 et le rend laïc et obligatoire par la loi du 29 mars 1882. L'enseignement primaire, public, gratuit et obligatoire, devient le fer de lance de la IIIe République. Ses thuriféraires exaltent les «hussards noirs de la République», modestes et dévoués instituteurs qui préparent les écoliers à devenir de bon citoyens et de fervents patriotes.
source: Hérodote.net
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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