Les dons extraordinaires...
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Les dons extraordinaires
François, le pauvre d’Assise[244], en ce mois d’Août 1224, faisait route vers le mont Aleverne, accompagné des frères Léon, Ange, Masséo, Rufin, Sylvestre et Illuminé. Il gravit à dos d’âne la montagne qui culmine à 1280 mètres. Le silence et la majesté du lieu saisissaient son esprit. Il trouva une anfractuosité dans le rocher, pour y abriter loin de tout regard, la flamme intérieure qui le brûlait. Il voulait être absolument seul. Il se lia d’amitié avec un faucon qui, la nuit, l’éveillait par son cri et l’appelait à la prière.
Or, un matin, à la pointe du jour, tandis qu’il priait sur le versant de la montagne, il vit venir à lui dans le ciel un être ailé, un être de feu et de tendresse: Un séraphin aux six ailes resplendissantes. Il semblait souffrir, et ses ailes couvraient le corps d’un homme crucifié, les mains et les pieds étaient fixés à une croix. A ce spectacle, l’âme de Saint François se déchira. Il pensa à son Seigneur crucifié et glorifié jusqu’à la fin des temps. Son âme ne désirait qu’une chose: porter lui-même une part des souffrances pour les péchés du monde.
Puis, la vision s’effaça. Alors, baissant les yeux vers la terre, il vit dans ses mains et dans ses pieds la marque des clous. Son côté saignait abondamment: il était marqué des stigmates du Christ.
Jusqu’à la fin de sa vie, il devait rester ainsi blessé. Son corps venait d’être uni à la passion du Christ, à l’image de son âme qui était déjà crucifiée avec Jésus.
Les phénomènes mystiques extraordinaires, à la différence des charismes, ne servent pas avant tout à convertir les coeurs. Ils ne servent pas à proclamer l’Evangile, mais simplement à manifester la sainteté d’un être particulier, dont Dieu veut faire un modèle pour le monde. En donnant à Saint François les stigmates de la passion, l’ange envoyé par Dieu manifestait sensiblement aux hommes un mystère qui était depuis longtemps réalisé dans son âme: Le mystère d’une charité poussée si loin qu’elle était capable de tout offrir, même la souffrance ou la mort.
Il est presque impossible de recenser les phénomènes extraordinaires, tant Dieu les a multipliés chez ses saints. Il a inventé des merveilles pour manifester aux hommes les trésors de délicatesse que lui seul connaissait dans le coeur de ses bien aimés. Marthe Robin, à l’âge de 20 ans, ne vivait plus que pour Dieu. Elle était déjà prête à accepter de donner chaque goutte de sa vie, heure par heure. Pour manifester cela, Dieu permit qu’elle ne mange plus pendant 40 ans, qu’elle ne se nourrisse que de l’hostie quotidienne qu’elle recevait à la messe. On voulut vérifié le prodige, dépister les éventuels trucages. Ceux qui s’y essayèrent durent conclure ainsi: "Cette femme ne se nourrit que du pain blanc de l’hostie, quelques grammes par jour. Ceux qui ont approché Marthe Robin parlaient autrement: "Elle ne se nourrit que de Dieu".
Sainte Catherine de Gènes voulait voir Dieu. Son âme était faite de feu. Elle aurait voulu emmener avec elle tous les hommes. Elle offrait sa prière et sa vie pour les âmes qu’elle voyait au purgatoire, par révélation spéciale. Pour manifester cette charité unique, Dieu permit plusieurs fois que son corps entier devienne brûlant. Il ne s’agissait pas d’une simple montée de fièvre, mais d’une chaleur capable de mettre le feu à ses vêtements. Dans ces moments là, elle était aussi inappréciable qu’un brasier. C’est le phénomène d’hyperthermie, manifestation d’une autre chaleur, toute spirituelle.
Saint Philippe Néri en voulait beaucoup à Dieu: il ne pouvait presque plus célébrer la messe. Dès qu’il commençait Dieu l’entraînait dans des extases de plusieurs heures. Les fidèles, après s’être étonnés de le voir flotter en l’air, finissaient par s’en aller, lassés d’attendre. Pour éviter ces inconvénients, le saint décida de ne plus célébrer la messe sans la présence de son chat, sur l’autel. Il mit en garde Jésus: "Si tu m’emmènes encore, je ne pourrai plus surveiller le chat et il risque de faire bien des bêtises". La lévitation mystique, provoquée par les anges de Dieu, manifeste aux hommes une âme pure, aussi légère du poids du péché qu’une colombe portée par le vent.
Dans le cœur de Sainte Catherine de Sienne, morte d’amour à 33 ans, comme le Seigneur qu’elle servait, on trouva la trace d’une blessure faite par un instrument tranchant. Le cœur avait dû être traversé de part en part, bien des années avant la mort, et il s’était cicatrisé.
Innombrables sont les phénomènes de parfums mystérieux qui émanent du corps d’un saint avant ou après sa mort. Plus rarement, on parle de transfigurations (apparence lumineuse du corps) de mariages mystiques (apparition d’une alliance lumineuse à l’annulaire, qui manifeste l’union à Dieu), d’auréole visible (halo lumineux du visage manifestant la gloire de Dieu), de couronnement (apparition d’une couronne symbolisant la confiance envers son saint).
Dieu n’a pas fini de nous étonner par ces signes mystérieux. Ceux qui les voient savent avec certitude leur origine divine, car ils ne font que couronner une vie de sainteté.
Pourtant, dans les cas où la sainteté de la personne n’était pas reconnue avant par la voix populaire, l’Eglise fait preuve de sa prudence habituelle: Dans un couvent français du XVIIe siècle, la mère supérieure était bouleversée: une de ses filles, une des religieuses dont Dieu lui avait confié la garde était sujette à des phénomènes mystiques extraordinaires: ses pieds et ses mains étaient marqués par les stigmates de la Passion du Christ et, tous les vendredis, il en sortait du sang brûlant. Comment Dieu avait-il pu avoir tant de bonté pour la rendre témoin d’une telle merveille? Malgré sa joie, sa prudence lui conseillait de faire appel au discernement de l’Eglise. Un Père Dominicain, spécialiste en ces matières, fut donc mandaté. Il resta une semaine au monastère, et cela lui suffit. Il fit son enquête auprès des sœurs et se renseigna sur la religieuse, puis, il la rencontra seul à seul. Il assista au phénomène le vendredi suivant. Il savait que les phénomènes mystiques de ce type ne précèdent jamais la sainteté, mais la suivent et la manifestent. Il dit donc à la sœur, alors qu’elle prétendait vivre la Passion du Christ: "Au nom de la Sainte Obéissance dont vous avez fait vœux lors de votre profession, je vous demande de vous lever et de retourner à votre charge conventuelle".Aussitôt, la sœur se révolta et refusa d’obéir, sous prétexte de l’importance de ce qu’elle vivait.
Le Père sut alors que les stigmates ne pouvaient venir de Dieu. Aussi merveilleux que cela paraisse, Dieu lui-même se soumet à l’obéissance à sa créature, l’Eglise, selon cette parole de Jésus: "Tout ce que vous lierez sur la terre sera considéré comme lié dans les Cieux"[245]. Dieu cesse immédiatement de se manifester pour n’importe quel phénomène étonnant, si l’obéissance à ce qu’il a institué chefs de l’Eglise l’exige.
En se révoltant, la sœur manifestait son orgueil et sa préférence pour les phénomènes extraordinaires, plutôt que pour l’amour et l’obéissance à Dieu.
Quelques jours plus tard, on tenta sur cette religieuse un exorcisme qui s’avéra parfaitement efficace.
Comme les charismes, les phénomènes mystiques doivent jamais être désirés pour soi. Ce ne sont pas, en effet, des moyens nécessaires pour arriver à l’union à Dieu et, parfois même, à cause de nos tendances mauvaises, ce sont plutôt des obstacles à l’union divine. C’est ce que montre en particulier saint Jean de la Croix; Il affirme que ce désir enlève la pureté de la foi, développe une curiosité dangereuse qui est une source d’illusions, embarrasse l’esprit de vains fantasmes, dénote souvent un manque d’humilité et un manque d’abandon à Dieu.
Des phénomènes mystiques extraordinaires peuvent aussi apparaître au sein des communautés chrétiennes. Le plus connu est le chant en langues: mystérieusement, lors de liturgies ferventes, un ou plusieurs membres de l’assemblée se mettent à chanter en une langue inconnue. Le tout peut former une harmonie extraordinaire dont la beauté douce et forte élève vers Dieu. Bien souvent, on confond ce phénomène avec le charisme des langues, qui porte le même nom[246].
Il n’est pourtant pas un charisme, car son but premier n’est pas conversion des cœurs. Il s’agit d’un phénomène mystique destiné à rendre plus légères nos liturgies humaines. Il manifeste la particulière présence de l’Esprit Saint dans une communauté. Saint Paul en parle ainsi: "Frères, supposons que je revienne chez vous et vous parle en langues; En quoi serais-je utile si ma parole ne vous apporte ni révélation, ni science, ni prophétie, ni enseignement. Ainsi en est-il des instruments de musique, flûtes ou cithare. S’ils ne donnent pas distinctement les notes, comment saura-t-on ce qu’on joue sur la flûte ou la cithare? Et si la trompette n’émet qu’un son confus, qui se préparera au combat. Ainsi de vous: si votre langue n’émet que des paroles inintelligibles, comment saura t-on ce que vous dites? Vous parlerez en l’air".
Le charisme des langues, au contraire, permet à l’apôtre de parler une langue étrangère sans l’avoir apprise pour prêcher plus facilement la Bonne Nouvelle à toutes les nations. Il est compris de tous les hommes.
Le phénomène mystique de la parole en langue est un chant qui monte comme une volute d’encens. Il prédispose l’âme à la prière.
Source: L'Eschatologie
Gilles. Ville de Québec - Canada
François, le pauvre d’Assise[244], en ce mois d’Août 1224, faisait route vers le mont Aleverne, accompagné des frères Léon, Ange, Masséo, Rufin, Sylvestre et Illuminé. Il gravit à dos d’âne la montagne qui culmine à 1280 mètres. Le silence et la majesté du lieu saisissaient son esprit. Il trouva une anfractuosité dans le rocher, pour y abriter loin de tout regard, la flamme intérieure qui le brûlait. Il voulait être absolument seul. Il se lia d’amitié avec un faucon qui, la nuit, l’éveillait par son cri et l’appelait à la prière.
Or, un matin, à la pointe du jour, tandis qu’il priait sur le versant de la montagne, il vit venir à lui dans le ciel un être ailé, un être de feu et de tendresse: Un séraphin aux six ailes resplendissantes. Il semblait souffrir, et ses ailes couvraient le corps d’un homme crucifié, les mains et les pieds étaient fixés à une croix. A ce spectacle, l’âme de Saint François se déchira. Il pensa à son Seigneur crucifié et glorifié jusqu’à la fin des temps. Son âme ne désirait qu’une chose: porter lui-même une part des souffrances pour les péchés du monde.
Puis, la vision s’effaça. Alors, baissant les yeux vers la terre, il vit dans ses mains et dans ses pieds la marque des clous. Son côté saignait abondamment: il était marqué des stigmates du Christ.
Jusqu’à la fin de sa vie, il devait rester ainsi blessé. Son corps venait d’être uni à la passion du Christ, à l’image de son âme qui était déjà crucifiée avec Jésus.
Les phénomènes mystiques extraordinaires, à la différence des charismes, ne servent pas avant tout à convertir les coeurs. Ils ne servent pas à proclamer l’Evangile, mais simplement à manifester la sainteté d’un être particulier, dont Dieu veut faire un modèle pour le monde. En donnant à Saint François les stigmates de la passion, l’ange envoyé par Dieu manifestait sensiblement aux hommes un mystère qui était depuis longtemps réalisé dans son âme: Le mystère d’une charité poussée si loin qu’elle était capable de tout offrir, même la souffrance ou la mort.
Il est presque impossible de recenser les phénomènes extraordinaires, tant Dieu les a multipliés chez ses saints. Il a inventé des merveilles pour manifester aux hommes les trésors de délicatesse que lui seul connaissait dans le coeur de ses bien aimés. Marthe Robin, à l’âge de 20 ans, ne vivait plus que pour Dieu. Elle était déjà prête à accepter de donner chaque goutte de sa vie, heure par heure. Pour manifester cela, Dieu permit qu’elle ne mange plus pendant 40 ans, qu’elle ne se nourrisse que de l’hostie quotidienne qu’elle recevait à la messe. On voulut vérifié le prodige, dépister les éventuels trucages. Ceux qui s’y essayèrent durent conclure ainsi: "Cette femme ne se nourrit que du pain blanc de l’hostie, quelques grammes par jour. Ceux qui ont approché Marthe Robin parlaient autrement: "Elle ne se nourrit que de Dieu".
Sainte Catherine de Gènes voulait voir Dieu. Son âme était faite de feu. Elle aurait voulu emmener avec elle tous les hommes. Elle offrait sa prière et sa vie pour les âmes qu’elle voyait au purgatoire, par révélation spéciale. Pour manifester cette charité unique, Dieu permit plusieurs fois que son corps entier devienne brûlant. Il ne s’agissait pas d’une simple montée de fièvre, mais d’une chaleur capable de mettre le feu à ses vêtements. Dans ces moments là, elle était aussi inappréciable qu’un brasier. C’est le phénomène d’hyperthermie, manifestation d’une autre chaleur, toute spirituelle.
Saint Philippe Néri en voulait beaucoup à Dieu: il ne pouvait presque plus célébrer la messe. Dès qu’il commençait Dieu l’entraînait dans des extases de plusieurs heures. Les fidèles, après s’être étonnés de le voir flotter en l’air, finissaient par s’en aller, lassés d’attendre. Pour éviter ces inconvénients, le saint décida de ne plus célébrer la messe sans la présence de son chat, sur l’autel. Il mit en garde Jésus: "Si tu m’emmènes encore, je ne pourrai plus surveiller le chat et il risque de faire bien des bêtises". La lévitation mystique, provoquée par les anges de Dieu, manifeste aux hommes une âme pure, aussi légère du poids du péché qu’une colombe portée par le vent.
Dans le cœur de Sainte Catherine de Sienne, morte d’amour à 33 ans, comme le Seigneur qu’elle servait, on trouva la trace d’une blessure faite par un instrument tranchant. Le cœur avait dû être traversé de part en part, bien des années avant la mort, et il s’était cicatrisé.
Innombrables sont les phénomènes de parfums mystérieux qui émanent du corps d’un saint avant ou après sa mort. Plus rarement, on parle de transfigurations (apparence lumineuse du corps) de mariages mystiques (apparition d’une alliance lumineuse à l’annulaire, qui manifeste l’union à Dieu), d’auréole visible (halo lumineux du visage manifestant la gloire de Dieu), de couronnement (apparition d’une couronne symbolisant la confiance envers son saint).
Dieu n’a pas fini de nous étonner par ces signes mystérieux. Ceux qui les voient savent avec certitude leur origine divine, car ils ne font que couronner une vie de sainteté.
Pourtant, dans les cas où la sainteté de la personne n’était pas reconnue avant par la voix populaire, l’Eglise fait preuve de sa prudence habituelle: Dans un couvent français du XVIIe siècle, la mère supérieure était bouleversée: une de ses filles, une des religieuses dont Dieu lui avait confié la garde était sujette à des phénomènes mystiques extraordinaires: ses pieds et ses mains étaient marqués par les stigmates de la Passion du Christ et, tous les vendredis, il en sortait du sang brûlant. Comment Dieu avait-il pu avoir tant de bonté pour la rendre témoin d’une telle merveille? Malgré sa joie, sa prudence lui conseillait de faire appel au discernement de l’Eglise. Un Père Dominicain, spécialiste en ces matières, fut donc mandaté. Il resta une semaine au monastère, et cela lui suffit. Il fit son enquête auprès des sœurs et se renseigna sur la religieuse, puis, il la rencontra seul à seul. Il assista au phénomène le vendredi suivant. Il savait que les phénomènes mystiques de ce type ne précèdent jamais la sainteté, mais la suivent et la manifestent. Il dit donc à la sœur, alors qu’elle prétendait vivre la Passion du Christ: "Au nom de la Sainte Obéissance dont vous avez fait vœux lors de votre profession, je vous demande de vous lever et de retourner à votre charge conventuelle".Aussitôt, la sœur se révolta et refusa d’obéir, sous prétexte de l’importance de ce qu’elle vivait.
Le Père sut alors que les stigmates ne pouvaient venir de Dieu. Aussi merveilleux que cela paraisse, Dieu lui-même se soumet à l’obéissance à sa créature, l’Eglise, selon cette parole de Jésus: "Tout ce que vous lierez sur la terre sera considéré comme lié dans les Cieux"[245]. Dieu cesse immédiatement de se manifester pour n’importe quel phénomène étonnant, si l’obéissance à ce qu’il a institué chefs de l’Eglise l’exige.
En se révoltant, la sœur manifestait son orgueil et sa préférence pour les phénomènes extraordinaires, plutôt que pour l’amour et l’obéissance à Dieu.
Quelques jours plus tard, on tenta sur cette religieuse un exorcisme qui s’avéra parfaitement efficace.
Comme les charismes, les phénomènes mystiques doivent jamais être désirés pour soi. Ce ne sont pas, en effet, des moyens nécessaires pour arriver à l’union à Dieu et, parfois même, à cause de nos tendances mauvaises, ce sont plutôt des obstacles à l’union divine. C’est ce que montre en particulier saint Jean de la Croix; Il affirme que ce désir enlève la pureté de la foi, développe une curiosité dangereuse qui est une source d’illusions, embarrasse l’esprit de vains fantasmes, dénote souvent un manque d’humilité et un manque d’abandon à Dieu.
Des phénomènes mystiques extraordinaires peuvent aussi apparaître au sein des communautés chrétiennes. Le plus connu est le chant en langues: mystérieusement, lors de liturgies ferventes, un ou plusieurs membres de l’assemblée se mettent à chanter en une langue inconnue. Le tout peut former une harmonie extraordinaire dont la beauté douce et forte élève vers Dieu. Bien souvent, on confond ce phénomène avec le charisme des langues, qui porte le même nom[246].
Il n’est pourtant pas un charisme, car son but premier n’est pas conversion des cœurs. Il s’agit d’un phénomène mystique destiné à rendre plus légères nos liturgies humaines. Il manifeste la particulière présence de l’Esprit Saint dans une communauté. Saint Paul en parle ainsi: "Frères, supposons que je revienne chez vous et vous parle en langues; En quoi serais-je utile si ma parole ne vous apporte ni révélation, ni science, ni prophétie, ni enseignement. Ainsi en est-il des instruments de musique, flûtes ou cithare. S’ils ne donnent pas distinctement les notes, comment saura-t-on ce qu’on joue sur la flûte ou la cithare? Et si la trompette n’émet qu’un son confus, qui se préparera au combat. Ainsi de vous: si votre langue n’émet que des paroles inintelligibles, comment saura t-on ce que vous dites? Vous parlerez en l’air".
Le charisme des langues, au contraire, permet à l’apôtre de parler une langue étrangère sans l’avoir apprise pour prêcher plus facilement la Bonne Nouvelle à toutes les nations. Il est compris de tous les hommes.
Le phénomène mystique de la parole en langue est un chant qui monte comme une volute d’encens. Il prédispose l’âme à la prière.
Source: L'Eschatologie
Gilles. Ville de Québec - Canada
Gilles- Date d'inscription : 08/07/2008
Age : 69
Localisation : Ville de Québec - Canada
Re: Les dons extraordinaires...
Pour ceux et celles qui s'intéressent a ces phénomenes extra ordinaires d'origines divines,Joachim Boufflet a écrit 3 tomes sur ces phénomenes.Ces livres publiés au Jardin du Livre nous aident aussi a mieux connaittrent certains saints et bienheureux.Des livres intéressants a lire durant la saison estivale....
Dieu seul suffit,l'aimer,le suivre et faire sa volonté.
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