L'ACTION CIVILISATRICE DE L'EGLISE CATHOLIQUE
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L'ACTION CIVILISATRICE DE L'EGLISE CATHOLIQUE
Jusqu’au Concile Vatican II, l'Église n'a cessé de prêcher aux peuples la soumission à l'atorité Royale dont la Légitimité vient de Dieu. C'est cette si étonnante loyauté des Chrétiens envers les pouvoirs qui leur a valu, souvent après bien des persécutions, estime, respect et enfin liberté. Dans la même mesure où les Rois commençaient de reconnaître l'Église, celle-ci leur apporta son concours éclairé, formant avec eux une alliance de plus en plus étroite et féconde. Elle les aidait dans leur rôle humain d'ordre et de paix, et ils coopéraient avec elle au règne du Christ, à la défense de la Foi et au salut des âmes.
Le Roi de France était dit Roi Très Chrétien et, si pour nous Français, il est facile d'évoquer Saint Louis, les anglais peuvent invoquer Saint-Edouard le Confesseur, les Russes Saint-Vladimir, les allemands Saint Henri II le Germanique, les hongrois Saint-Etienne, les espagnols Saint-Ferdinand de Castille.
Mais quant au statut et aux limites des États, quant aux régimes politiques et aux choix majeurs de la vie temporelle, l'Église s'est laissé guider par les circonstances, dans un empirisme empreint de confiance surnaturelle au Divin Christ-Roi, maître du monde et de l'histoire humaine. La nation des Francs qui a Dieu pour fondateur est devenue la France, Fille Aînèe de l'Eglise et Educatrice des Peuples.
1. L'EGLISE PRIMITIVE, d'abord centrée sur Jérusalem puis bientôt sur Rome, s'est dégagée des conceptions théocratiques, racistes et impérialistes du judaïsme ancien, pour se constituer en société spirituelle, universelle, sans projet politique, au sein de l'Empire Romain dont elle reconnaissait l'autorité sans pourtant en accepter l'idolâtrie. La chute de Jérusalem puis la chute de la Rome païenne, annoncées par les Écritures, la délivreront de toute tutelle politico-religieuse. Elle se répandra dans le monde au-dessus de toute race et de tout État à partir de la France dont le Roi était comme un nouveau Constantin.
2. Pendant des siècles, toutefois, par la force de l'habitude elle conservera l'idée d'un EMPIRE UNIVERSEL CHRETIEN dont le Saint Empereur serait la réplique temporelle du pontife romain Catholique. Linconographie de l'Empire byzantyn nous montre toutjours le Christ déléguer Sa Royauté òìl'Empereur et Sa sacerdotalité au Patriarche. Chez nous Catholiques, c'est Saint-Charlemagne (puis sa descendance Légitime) qui incarne le Monarque, Lieutant du Christ, et le pape qui incarne le Pontife, Vicaire du Christ. Mille ans de déceptions seront nécessaires pour que l'Église comprenne de son Seigneur, par la leçon des événements, qu'il lui fallait renoncer à l'utopie d'un Saint Empire Romain hégémonique, trop dangereux pour sa liberté et la liberté des peuples, qu'elle devait subsiste r seule universelle dans le concert des empires Caroligiens puis Germanique, nations Chrétiennes, peuples et villes de la Chrétienté.
3. Ainsi s'établit pour l'avenir LA DISTINCTION ENTRE LES DEUX POUVOIRS, TEMPOREL ET SPIRITUEL, tous deux souverains, de l'Église et de l'État, celui-ci pourtant établi par Dieu serviteur de celle-là, recevant d'elle, en revanche, la reconnaissance de sa Légitimité, l'aide spirituelle et morale qui lui est nécessaire, afin de coopérer au bien naturel et surnaturel de leurs communs sujets : le Saint Royaume de France, né des ruines du Saint Empire Romain et Francs des Carolingiens, en est l'exemple historique : Pour faire régner le Christ, le Roi de France se doit d'être Empereur en son Royaume. Tels furent jusqu'à nos jours « l'augustinisme politique » et sa « théorie des deux glaives ».
C'est la Chrétienté qui a fait les nations, et d'abord les nations européennes, en assagissant les Rois, en moralisant les peuples. Le baptême de Clovis fut la naissance de la France, “le plus beraux Royaume après celui du Ciel” (Sainte-Jeanne d'Arc). Le Testament de Saint-Rémy définit la Mission Divine de la France et de sa Royauté : Faire régner le Christ et faire triompher Son Eglise ! Saint-Charlemagne apportera UNE FOI, UN ROI, UNE LOI, de la catalogne à la Pologne.
Mais voilà : pas de Mission Divine de la France sans continuité Royale ! Or c'est bien cette continuité qui fut interrompue avec la décapiation de Louis XVI, restaurée en 1814 et de nouveau interrompue en 1830. Les fausses lumières qui ont assis la République ont éloigné la France de sa Mission Sacrée.
Il apartiendra au Grand Monarque futur, HENRI V DE LA CROIX, de rendre au Divin Christ-Roi la couronne perdue à la Rue du Bac en juillet 1830. Peut-verrons-nous l'Eglise revenir de son modernisme et de son libéralisme : prions en tout cas pour notre Eglise... et pour notre Roi à venir.
Hervé J. VOLTO, CJA
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A paraître : La nation Chrétienne, création Divine
Le Roi de France était dit Roi Très Chrétien et, si pour nous Français, il est facile d'évoquer Saint Louis, les anglais peuvent invoquer Saint-Edouard le Confesseur, les Russes Saint-Vladimir, les allemands Saint Henri II le Germanique, les hongrois Saint-Etienne, les espagnols Saint-Ferdinand de Castille.
Mais quant au statut et aux limites des États, quant aux régimes politiques et aux choix majeurs de la vie temporelle, l'Église s'est laissé guider par les circonstances, dans un empirisme empreint de confiance surnaturelle au Divin Christ-Roi, maître du monde et de l'histoire humaine. La nation des Francs qui a Dieu pour fondateur est devenue la France, Fille Aînèe de l'Eglise et Educatrice des Peuples.
1. L'EGLISE PRIMITIVE, d'abord centrée sur Jérusalem puis bientôt sur Rome, s'est dégagée des conceptions théocratiques, racistes et impérialistes du judaïsme ancien, pour se constituer en société spirituelle, universelle, sans projet politique, au sein de l'Empire Romain dont elle reconnaissait l'autorité sans pourtant en accepter l'idolâtrie. La chute de Jérusalem puis la chute de la Rome païenne, annoncées par les Écritures, la délivreront de toute tutelle politico-religieuse. Elle se répandra dans le monde au-dessus de toute race et de tout État à partir de la France dont le Roi était comme un nouveau Constantin.
2. Pendant des siècles, toutefois, par la force de l'habitude elle conservera l'idée d'un EMPIRE UNIVERSEL CHRETIEN dont le Saint Empereur serait la réplique temporelle du pontife romain Catholique. Linconographie de l'Empire byzantyn nous montre toutjours le Christ déléguer Sa Royauté òìl'Empereur et Sa sacerdotalité au Patriarche. Chez nous Catholiques, c'est Saint-Charlemagne (puis sa descendance Légitime) qui incarne le Monarque, Lieutant du Christ, et le pape qui incarne le Pontife, Vicaire du Christ. Mille ans de déceptions seront nécessaires pour que l'Église comprenne de son Seigneur, par la leçon des événements, qu'il lui fallait renoncer à l'utopie d'un Saint Empire Romain hégémonique, trop dangereux pour sa liberté et la liberté des peuples, qu'elle devait subsiste r seule universelle dans le concert des empires Caroligiens puis Germanique, nations Chrétiennes, peuples et villes de la Chrétienté.
3. Ainsi s'établit pour l'avenir LA DISTINCTION ENTRE LES DEUX POUVOIRS, TEMPOREL ET SPIRITUEL, tous deux souverains, de l'Église et de l'État, celui-ci pourtant établi par Dieu serviteur de celle-là, recevant d'elle, en revanche, la reconnaissance de sa Légitimité, l'aide spirituelle et morale qui lui est nécessaire, afin de coopérer au bien naturel et surnaturel de leurs communs sujets : le Saint Royaume de France, né des ruines du Saint Empire Romain et Francs des Carolingiens, en est l'exemple historique : Pour faire régner le Christ, le Roi de France se doit d'être Empereur en son Royaume. Tels furent jusqu'à nos jours « l'augustinisme politique » et sa « théorie des deux glaives ».
C'est la Chrétienté qui a fait les nations, et d'abord les nations européennes, en assagissant les Rois, en moralisant les peuples. Le baptême de Clovis fut la naissance de la France, “le plus beraux Royaume après celui du Ciel” (Sainte-Jeanne d'Arc). Le Testament de Saint-Rémy définit la Mission Divine de la France et de sa Royauté : Faire régner le Christ et faire triompher Son Eglise ! Saint-Charlemagne apportera UNE FOI, UN ROI, UNE LOI, de la catalogne à la Pologne.
Mais voilà : pas de Mission Divine de la France sans continuité Royale ! Or c'est bien cette continuité qui fut interrompue avec la décapiation de Louis XVI, restaurée en 1814 et de nouveau interrompue en 1830. Les fausses lumières qui ont assis la République ont éloigné la France de sa Mission Sacrée.
Il apartiendra au Grand Monarque futur, HENRI V DE LA CROIX, de rendre au Divin Christ-Roi la couronne perdue à la Rue du Bac en juillet 1830. Peut-verrons-nous l'Eglise revenir de son modernisme et de son libéralisme : prions en tout cas pour notre Eglise... et pour notre Roi à venir.
Hervé J. VOLTO, CJA
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A paraître : La nation Chrétienne, création Divine
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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