LES QUATRES OBSTACLES A L'ACTION CIVILISATRICE DE L'EGLISE CATHOLIQUE
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LES QUATRES OBSTACLES A L'ACTION CIVILISATRICE DE L'EGLISE CATHOLIQUE
-Quand on songe, disait saint Pie X, à tout ce qu’il a fallu de forces, de science, de vertus surnaturelles pour établir la cité chrétienne, et aux souffrances de millions de martyrs, et aux lumières des Pères et des Docteurs de l’Église, et au dévouement de tous les héros de la charité, et une puissante hiérarchie née du Ciel, et des fleuves de grâce divine, et le tout édifié, relié, compénétré par la Vie et l’Esprit de Jésus-Christ, la Sagesse de Dieu, le Verbe fait homme, on ne s’étonne pas qu’une telle œuvre fût l’objet constant d’une opposition satanique !
L’œuvre de civilisation et de concorde internationale conduite par l’Église fut en effet freinée, empêchée et combattue par quatre grands obstacles.
1 . LE GRAND SCHISME D'AORIENT (1054) lui ferma longtemps la Méditerranée et les routes directes de l'évangélisation vers l'Asie et l'Afrique. L'expansion de l'islam survenant, en conséquence et châtiment de nos divisions et trahisons chrétiennes, le Proche-Orient demeure un verrou fermé à notre civilisation et une poudrière. Ah, si les Croisés avaient réussi ! S'ils avaient rencontré à Byzance l'amitié au lieu de la perfidie, le secours au lieu de la trahison!
2. LE PROTESTANTISME (1517) , plus gravement encore, a dressé des nations Chrétiennes en rivales et en ennemies irréductibles des nations catholiques, et d'autant plus mortellement que les États protestants se livrèrent au XVIII e siècle à la judéo-maçonnerie, ennemie absolue de la Chrétienté. Depuis cette cassure du monde chrétien en agrégats irréconciliables, l’Europe connaîtra une succession de guerres civiles européennes , toujours suscitées contre Rome et contre les nations catholiques, jusqu’à l’édification d’une communauté européenne , désormais émancipée de la Loi du Christ, censée apportée la paix et la prospérité ! En outre, c’en est fini de la Croisade, c'est-à-dire de notre capacité de faire défense commune contre la menace barbare.
3. LA REVOLUTION FRANCAISE (1789) a porté le troisième coup à l'œuvre de paix séculaire de l'Église, en interrompant la continuité Royale Française, protectrice de l'Eglise, et en livrant les nations Catholiques elles-mêmes à leur mortelle ennemie, l'alliance judéo-maçonnique universelle, par le truchement de gouvernements destructeurs de l’ordre traditionnel -Catholique et Royal- imposés par la mécanique démocratique.
4. Enfin, LA REVOLUTION CONCILIARE DE VATICAN II, en prétendant réconcilier l’Église et le monde moderne, a réduit l’Église au rang de Mouvement d’Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle (MASDU), ennemie des États encore ouvertement Catholiques. L’Église MASDU se flatte d’être reconnue par les États et les organisations internationales, mais ses interventions moralisatrices n’ont d’autre efficacité que celle consentie par les puissances qui les contrôlent... pour la destruction des dernier bastion de Chrétienté.
Les principes révolutionnaires étant partout répandus, y compris donc dans l’enseignement du Magistère authentique de l’Église, il est de première nécessité de bien les comprendre et de les réfuter. Et en premier lieu, la démocratie, mystification plutocratique :
1. La démocratie est une servitude. Le peuple y est déclaré souverain, mais il l'est si peu qu'il ne lui est pas permis de renoncer à cette prétendue souveraineté et de la rendre à qui de droit, à Dieu, au Roi Lieutenant de Dieu, à un chef Providentiel. Livré à la démocratie, il ne peut s'en délivrer ! C'est bien la preuve que cette souveraineté populaire n'est qu'un faux-semblant. Ceux qui veillent sur sa perpétuation, sont ses nouveaux maîtres, occultes profiteurs d'un régime qui fonctionne si bien pour eux qu'ils ne permettent point qu'on en change.
2. Ce régime de liberté exige, en effet, un mécanisme électoral. Ceux qui le détiennent sont maîtres du pouvoir apparemment populaire mais en réalité oligarchique. Or, qui peut orienter, canaliser et finalement s'approprier le flot tumultueux de l'opinion démocratique ? Ceux qui peuvent créer des partis, réunir des états-majors, présenter des candidats, tenir la presse, créer des mouvements de masse, tenir des assemblées, agiter la rue... Seuls le peuvent ceux qui ont de l'argent, et qui l'investissent dans cette industrie électorale convaincus de pouvoir y réaliser une excellente opération, en dominant l'État, en occupant toutes les places et mettant en coupe réglée le patrimoine national. La ploutocratie achète les gens de presse et de tribune, fait élire ses candidats et dès lors gouverne au nom du peuple souverain pour son profit exclusif. C'est pareil pour les Cardinaux à Rome.
3. Au-dessus du peuple nivelé, atomisé, décapité de ses élites naturelles, se pavane bientôt une minorité sans nom avouable, sans pavillon, qu'on appelle « la classe dirigeante » ou encore « la classe politique », sans prendre garde au caractère scandaleusement antidémocratique du mot et de la chose. Cette classe jouit d'un pouvoir plus étendu que ne fut jamais la Monarchie absolue des Rois de France ni même la souveraineté suprême des papes de Rome. Son astuce est de se faire élire librement par un peuple qu'elle intoxique et ensuite de tout décréter au nom de ce peuple, le saluant du titre de Souverain ! C'est pareil pour l'éction pontificale : s'il n'y avait pas eu à l'époque le véto de l'Empeur autro-hongrois, le cardinal rampolla, membre d'une loge écclésiaitique, aurait été élu pape ! Mais Grace àù la prière des fidèles, le saint-Esprit fit élire comme Saint-Pie X, sauvauer de l'Eglise et de la France, pour reprendre le titre d'un livre du MARQUIS andré Le sage DE LA FRANQUERIE.
4. La démonstration est de Charles Maurras, et elle date de 1900. Les « quatre États confédérés » qui se partagent le pouvoir et ses revenants-bons, immuable ploutocratie qui s'enrichit de tous les abaissements et de tous les malheurs de nos peuples chrétiens, ce sont les minorités organisées : juive, maçonnique, protestante et métèque -pardon, arabo-musulmane- autrement dit : apatride. Ces minorités peuvent vivre en bonne entente dans une nation Catholique, forte, bien organisée : ce fut lacas dans l'Empire austro-hongrois jusqu'en 1818. Mais en démocratie, se retrouvant émancipées, comment ne seraient-elles pas tentées, avec l’argent qui achète tout, de s'approprier un pouvoir qui est à vendre ?
Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition : nous parlons ici d'un traditionalisme avec l'indult du pape, Dieu ne voulant pas que l'on se sépare du souverain pontife pour le quel nous ne devons cesser de prier. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
-Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !
L'action civilisatrice de l'Eglise ne peut reprendre son cour qu'avec l'aide et la protection de la Très Chrétienne Monarchie Capétienne, Catholique et Royale : ici se trouve la Mission Divine de la France. Le vrai Croisé sera donc Royaliste parce que Catholique et Français.
Hervé J. VOLTO, CJA
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A paraître : Eglise et Chrétienté.
L’œuvre de civilisation et de concorde internationale conduite par l’Église fut en effet freinée, empêchée et combattue par quatre grands obstacles.
1 . LE GRAND SCHISME D'AORIENT (1054) lui ferma longtemps la Méditerranée et les routes directes de l'évangélisation vers l'Asie et l'Afrique. L'expansion de l'islam survenant, en conséquence et châtiment de nos divisions et trahisons chrétiennes, le Proche-Orient demeure un verrou fermé à notre civilisation et une poudrière. Ah, si les Croisés avaient réussi ! S'ils avaient rencontré à Byzance l'amitié au lieu de la perfidie, le secours au lieu de la trahison!
2. LE PROTESTANTISME (1517) , plus gravement encore, a dressé des nations Chrétiennes en rivales et en ennemies irréductibles des nations catholiques, et d'autant plus mortellement que les États protestants se livrèrent au XVIII e siècle à la judéo-maçonnerie, ennemie absolue de la Chrétienté. Depuis cette cassure du monde chrétien en agrégats irréconciliables, l’Europe connaîtra une succession de guerres civiles européennes , toujours suscitées contre Rome et contre les nations catholiques, jusqu’à l’édification d’une communauté européenne , désormais émancipée de la Loi du Christ, censée apportée la paix et la prospérité ! En outre, c’en est fini de la Croisade, c'est-à-dire de notre capacité de faire défense commune contre la menace barbare.
3. LA REVOLUTION FRANCAISE (1789) a porté le troisième coup à l'œuvre de paix séculaire de l'Église, en interrompant la continuité Royale Française, protectrice de l'Eglise, et en livrant les nations Catholiques elles-mêmes à leur mortelle ennemie, l'alliance judéo-maçonnique universelle, par le truchement de gouvernements destructeurs de l’ordre traditionnel -Catholique et Royal- imposés par la mécanique démocratique.
4. Enfin, LA REVOLUTION CONCILIARE DE VATICAN II, en prétendant réconcilier l’Église et le monde moderne, a réduit l’Église au rang de Mouvement d’Animation Spirituelle de la Démocratie Universelle (MASDU), ennemie des États encore ouvertement Catholiques. L’Église MASDU se flatte d’être reconnue par les États et les organisations internationales, mais ses interventions moralisatrices n’ont d’autre efficacité que celle consentie par les puissances qui les contrôlent... pour la destruction des dernier bastion de Chrétienté.
Les principes révolutionnaires étant partout répandus, y compris donc dans l’enseignement du Magistère authentique de l’Église, il est de première nécessité de bien les comprendre et de les réfuter. Et en premier lieu, la démocratie, mystification plutocratique :
1. La démocratie est une servitude. Le peuple y est déclaré souverain, mais il l'est si peu qu'il ne lui est pas permis de renoncer à cette prétendue souveraineté et de la rendre à qui de droit, à Dieu, au Roi Lieutenant de Dieu, à un chef Providentiel. Livré à la démocratie, il ne peut s'en délivrer ! C'est bien la preuve que cette souveraineté populaire n'est qu'un faux-semblant. Ceux qui veillent sur sa perpétuation, sont ses nouveaux maîtres, occultes profiteurs d'un régime qui fonctionne si bien pour eux qu'ils ne permettent point qu'on en change.
2. Ce régime de liberté exige, en effet, un mécanisme électoral. Ceux qui le détiennent sont maîtres du pouvoir apparemment populaire mais en réalité oligarchique. Or, qui peut orienter, canaliser et finalement s'approprier le flot tumultueux de l'opinion démocratique ? Ceux qui peuvent créer des partis, réunir des états-majors, présenter des candidats, tenir la presse, créer des mouvements de masse, tenir des assemblées, agiter la rue... Seuls le peuvent ceux qui ont de l'argent, et qui l'investissent dans cette industrie électorale convaincus de pouvoir y réaliser une excellente opération, en dominant l'État, en occupant toutes les places et mettant en coupe réglée le patrimoine national. La ploutocratie achète les gens de presse et de tribune, fait élire ses candidats et dès lors gouverne au nom du peuple souverain pour son profit exclusif. C'est pareil pour les Cardinaux à Rome.
3. Au-dessus du peuple nivelé, atomisé, décapité de ses élites naturelles, se pavane bientôt une minorité sans nom avouable, sans pavillon, qu'on appelle « la classe dirigeante » ou encore « la classe politique », sans prendre garde au caractère scandaleusement antidémocratique du mot et de la chose. Cette classe jouit d'un pouvoir plus étendu que ne fut jamais la Monarchie absolue des Rois de France ni même la souveraineté suprême des papes de Rome. Son astuce est de se faire élire librement par un peuple qu'elle intoxique et ensuite de tout décréter au nom de ce peuple, le saluant du titre de Souverain ! C'est pareil pour l'éction pontificale : s'il n'y avait pas eu à l'époque le véto de l'Empeur autro-hongrois, le cardinal rampolla, membre d'une loge écclésiaitique, aurait été élu pape ! Mais Grace àù la prière des fidèles, le saint-Esprit fit élire comme Saint-Pie X, sauvauer de l'Eglise et de la France, pour reprendre le titre d'un livre du MARQUIS andré Le sage DE LA FRANQUERIE.
4. La démonstration est de Charles Maurras, et elle date de 1900. Les « quatre États confédérés » qui se partagent le pouvoir et ses revenants-bons, immuable ploutocratie qui s'enrichit de tous les abaissements et de tous les malheurs de nos peuples chrétiens, ce sont les minorités organisées : juive, maçonnique, protestante et métèque -pardon, arabo-musulmane- autrement dit : apatride. Ces minorités peuvent vivre en bonne entente dans une nation Catholique, forte, bien organisée : ce fut lacas dans l'Empire austro-hongrois jusqu'en 1818. Mais en démocratie, se retrouvant émancipées, comment ne seraient-elles pas tentées, avec l’argent qui achète tout, de s'approprier un pouvoir qui est à vendre ?
Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition : nous parlons ici d'un traditionalisme avec l'indult du pape, Dieu ne voulant pas que l'on se sépare du souverain pontife pour le quel nous ne devons cesser de prier. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialime islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le Salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionaire. C'est, enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.
-Avant d'êre Royaliste, je suis Catholique et Français; je dirai même que je suis Royaliste parce que je suis Catholique et Français (Maurice d'Andigné) !
L'action civilisatrice de l'Eglise ne peut reprendre son cour qu'avec l'aide et la protection de la Très Chrétienne Monarchie Capétienne, Catholique et Royale : ici se trouve la Mission Divine de la France. Le vrai Croisé sera donc Royaliste parce que Catholique et Français.
Hervé J. VOLTO, CJA
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A paraître : Eglise et Chrétienté.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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