POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
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POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
POURQUOI ATTENDONS NOUS LE GRAMND MONARQUE ? Parce que l'autorité Royal et héréditaire est la plus propre au gouvernement, selon BOSSUET
Si vous n'êtes pas de confession Catholique et si vous n'avez pas la Foi, ne perdez pas votre temps à lire cet article...
Sommaire :
Introduction.
1. Par qui l'autorité a étè exercé dès l'origine du monde.
1°) Dieu est le vrai roi.
2°) Dieu a exercé visiblement par lui-même l’empire et l’autorité sur les hommes
3°) Le premier empire parmi les hommes est l’empire paternel
4°) Il s’établit pourtant bientôt des rois, ou par le consentement des peuples, ou par les armes : où il est parlé du droit de conquêtes
5°) Il y avait au commencement une infinité de royaumes, et tous petits, qui formaient autant de nations
6°) Il y a eu d’autres formes de gouvernement que celle de la royauté
7°) La monarchie est la forme de gouvernement la plus commune, la plus ancienne, et aussi la plus naturelle
8°) Le gouvernement monarchique est le meilleur
9°) De toutes les monarchies la meilleure est la successive ou héréditaire, surtout quand elle va de mâle en mâle et d’aîné en aîné
10°) La monarchie héréditaire a trois principaux avantages
11°)C’est un nouvel avantage d’exclure les femmes de la succession
12°) On doit s’attacher à la forme de gouvernement qu’on trouve établie dans son pays : chez nous, LES LOIS FONDAMENATLES DU ROYAUME DE FRANCE définissent une Monarchie Royale héréditaire Très Chrétienne de droit Divin
2. Au sujet du droit de conquête.
1°) Il y a un droit de conquête très-ancien, et attesté par l’Écriture
2°) Pour rendre le droit de conquête incontestable, la possession paisible y doit être jointe
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Introduction.
En cette Europe du XVIIe siècle, le protestantisme et le jansénisme (sa forme catholicisée) désespèrent de la nature humaine qu’ils jugent irrémédiablement corrompue : si un homme fait le bien, c’est Dieu qui le fait sans sa coopération. Sur le plan social et politique, l’autorité — qui élève naturellement en vertu ses subordonnés — devient inutile : en particulier, l’autorité royale et les institutions perdent leur légitimité. Bossuet connaît bien l’esprit révolutionnaire protestant, il en fournit l’antidote dans sa Politique tirée de l’Écriture sainte. Avec rigueur, à partir de la Bible (seule source de vérité admise par le protestantisme), il démontre la parfaite harmonie entre la loi naturelle —accessible par la seule raison— et la Révélation. Oui ! la nature est bonne, et pour élever les hommes, Dieu délègue naturellement son autorité aux parents dAna sl al société et aux Rois dans le politique.
1. Par qui l’autorité a été exercée dès l’origine du monde.
1°) Dieu est le vrai roi
Un grand roi le reconnaît lorsqu’il parle ainsi en présence de tout son peuple (Par. XXIX, 10, 12) :
-Béni soyez-vous, ô Seigneur Dieu d’Israël, notre père de toute éternité et durant toute l’éternité ! À vous, Seigneur, appartient la majesté, et la puissance, et la gloire, et la victoire, et la louange : tout ce qui est dans le ciel et dans la terre est à vous : il vous appartient de régner, et vous commandez à tous les princes : les grandeurs et les richesses sont à vous ; vous dominez sur toutes choses : en votre main est la force et la puissance, la grandeur et l’empire souverain.
L’empire de Dieu est éternel ; et de là vient qu’il est appelé le roi des siècles (Apoc. XV, 3).
L’empire de Dieu est absolu :
-Qui osera vous dire, ô Seigneur : Pourquoi faites-vous ainsi ? ou qui se soutiendra contre votre jugement (Sap. XII, 12) ?
Cet empire absolu de Dieu a pour premier titre et pour fondement la création. Il a tout tiré du néant, et c’est pourquoi tout est en sa main :
-Le Seigneur dit à Jérémie ( Jer. XVIII, 1,6) : Va en la maison d’un potier : là tu entendras mes paroles. Et j’allai en la maison d’un potier, et il travaillait avec sa roue, et il rompit un pot qu’il venait de faire de boue, et de la même terre il en fit un autre ; et le Seigneur me dit : Ne puis-je pas faire comme ce potier ? Comme cette terre molle est en la main du potier, ainsi vous êtes en ma main, dit le Seigneur.
2°) Dieu a exercé visiblement par lui-même l’empire et l’autorité sur les hommes
Ainsi en a-t-il usé au commencement du monde. Il était en ce temps le seul roi des hommes, et les gouvernait visiblement.
Il donna à Adam le précepte qu’il lui plut, et lui déclara sur quelle peine il l’obligeait à le pratiquer (Gen. III.). Il le bannit ; il lui dénonça qu’il avait encouru la peine de mort.
Il se déclara visiblement en faveur du sacrifice d’Abel contre celui de Caïn.
Il reprit Caïn de sa jalousie : après que ce malheureux eut tué son frère, il l’appela en jugement, il l’interrogea, il le convainquit de son crime, il s’en réserva la vengeance, et l’interdit à tout autre (Ibid. IV, 4, 5, 6, 9, 10); il donna à Caïn une espèce de sauvegarde, un signe, pour empêcher qu’aucun homme n’attentât sur lui (Ibid. 15). Toutes fonctions de la puissance publique.
Il donne ensuite des lois à Noé et à ses enfants ; il leur défend le sang et les meurtres, et leur ordonne de peupler la terre (Ibid. IX, 1, 5, 6, 7).
Il conduit de la même sorte Abraham, Isaac et Jacob.
Il exerce publiquement l’empire souverain sur son peuple dans le désert. Il est leur roi, leur législateur, leur conducteur. Il donne visiblement le signal pour camper et pour décamper, et les ordres tant de la guerre que de la paix.
Ce règne continue visiblement sous Josué, et sous les Juges : Dieu les envoie : Dieu les établit : et de là vient que le peuple disant à Gédéon :
Vous dominerez sur nous, vous et votre fils, et le fils de votre fils ; il répondit : Nous ne dominerons point sur vous, ni moi, ni mon fils ; mais le Seigneur dominera sur vous (uda. VIII,22, 23).
C’est Lui qui établit les rois (Psaumes 2:7; II Samuel 7:14; Psaumes 89:27). Il fit sacrer Saül et David par Samuel ; il affermit la royauté dans la maison de David, et lui ordonna de faire régner à sa place Salomon son fils. C’est pourquoi le trône des rois d’Israël est appelé lLE TRONE DE DIEU :
-Salomon s’assit sur le trône du Seigneur, et il plut à tous, et tout Israël lui obéit (Par. XXIX, 23).
Et encore :
-Béni soit le Seigneur votre Dieu, dit la reine de Saba à Salomon (II. Par. IX, 8.) qui a voulu vous faire assoir sur Son trône, et VOUS ETABLIR ROI POUR TENIR LA PLACE DU SEIGNEUR VOTRE DIEU !
On retrouve ici le principe Royal qui est que LE ROI est LIEUTENANT DE DIEU (Romain 13:1).
3°) Le premier empire parmi les hommes est l’empire paternel
Jésus-Christ, qui va toujours à la source, semble l’avoir marqué par ces paroles :
-Tout royaume divisé en lui-même sera désolé ; toute ville et toute famille divisée en elle-même ne subsistera pas (Matth. XII, 25).
Des royaumes il va aux villes, d’où les royaumes sont venus ; et des villes il remonte encore aux familles, comme au modèle et au principe des villes, et de toute la société humaine.
Dès l’origine du monde Dieu dit à Ève, et en elle à toutes les femmes :
-Tu seras sous la puissance de l’homme, et il te commandera ( Gen. III, 16).
Ici se trouve l'origine de la LOI SALIQUE. Et Au premier enfant qu’eut Adam, qui fut Caïn, Ève dit :
-J’ai possédé un homme par la grâce de Dieu (bid. IV, 1).
Voilà donc aussi les enfants sous la puissance paternelle. Car cet enfant était plus encore en la possession d’Adam, à qui la mère elle-même était soumise par l’ordre de Dieu. L’un et l’autre tenaient de Dieu cet enfant, et l’empire qu’ils avaient sur lui.
-Je l’ai possédé, dit Ève, mais par la grâce de Dieu.
Dieu ayant mis dans nos parents, comme étant en quelque façon les auteurs de notre vie, une image de la puissance par laquelle il a tout fait, il leur a aussi transmis une image de la puissance qu’il a sur ses œuvres. C’est pourquoi nous voyons dans le Décalogue, qu’après avoir dit :
-Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et ne serviras que lui ;
il ajoute aussitôt :
-Honore ton père et ta mère, afin que tu vives longtemps sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donnera (Exod. XX, 12).
Ce précepte est comme une suite de l’obéissance qu’il faut rendre à Dieu, qui est le vrai père. De là nous pouvons juger que la première idée de commandement et d’autorité humaine, est venue aux hommes de l’autorité paternelle.
Les hommes vivaient longtemps au commencement du monde, comme l’atteste non-seulement l’Écriture, mais encore toutes les anciennes traditions : et la vie humaine commence à décroître seulement après le déluge, où il se fit une si grande altération dans toute la nature. Un grand nombre de familles se voyaient par ce moyen réunies sous l’autorité d’un seul grand-père ; et cette union de tant de familles avait quelque image de royaume.
Assurément durant tout le temps qu’Adam vécut, Seth, que Dieu lui donna à la place d’Abel, lui rendit avec toute sa famille une entière obéissance. Caïn, qui viola le premier la fraternité humaine par un meurtre, fut aussi le premier à se soustraire de l’empire paternel : haï de tous les hommes, et contraint de s’établir un refuge, il bâtit la première ville, à qui il donna le nom de son fils Henoch (Gen. IV, 17).
Les autres hommes vivaient à la campagne, dans la première simplicité, ayant pour loi la volonté de leurs parents, et les coutumes anciennes.
Telle fut encore, après le déluge, la conduite de plusieurs familles, surtout parmi les enfants de Sem, où se conservèrent plus longtemps les anciennes traditions du genre humain, et pour le culte de Dieu, et pour la manière du gouvernement.
Ainsi Abraham, Isaac et Jacob, persistèrent dans l’observance d’une vie simple et pastorale. Ils étaient avec leur famille libres et indépendants : ils traitaient d’égal avec les rois. Abimelech, roi de Gérare, vint trouver Abraham ; « et ils firent un traité ensemble (Ibid. XXI, 23, 32) ».
Il se fait un pareil traité entre un autre Abimelech, fils de celui-ci, et Isaac, fils d’Abraham.
-Nous avons vu, dit Abimelech (bid. XXVI, 28) (Ibid. XIV, 14, etc.), que le Seigneur était avec vous, et pour cela nous avons dit : Qu’il y ait entre nous un accord confirmé par serment.
Abraham fit la guerre de son chef aux rois qui avaient pillé Sodome, les défit, et offrit la dîme des dépouilles à Melchisédech, roi de Salem, pontife du Dieu très-haut (Ibid. XIV, 14, etc.). C’est pourquoi les enfants de Seth, avec qui il fait un accord, l’appellent Seigneur, et le traitent de prince. « Écoutez-nous, Seigneur ; vous êtes parmi nous un prince de Dieu (Ibid. XXIII, 6), » c’est-à-dire, qui ne relève que de lui. Aussi a-t-il passé pour roi dans les histoires profanes. Nicolas de Damas, soigneux observateur des antiquités, le fait roi ; et sa réputation dans tout l’Orient est cause qu’il le donne à son pays. Mais au fond la vie d’Abraham était pastorale, son royaume était sa famille ; et il exerçait seulement, à l’exemple des premiers hommes, l’empire domestique et paternel.
4°) Il s’établit pourtant bientôt des rois, ou par le consentement des peuples, ou par les armes : où il est parlé du droit de conquêtes
Ces deux manières d’établir les rois sont connues dans les histoires anciennes.
C’est ainsi qu’Abimelech, fils de Gédéon, fit consentir ceux de Sichem à le prendre pour leur souverain.
-Lequel aimez-vous mieux, leur dit-i (Jud. IX, 2, 3), ou d’avoir pour maître soixante-dix hommes, enfants de Jérobaal ; ou de n’en avoir qu’un seul, qui encore est de votre ville et de votre parenté ? et ceux de Sichem tournèrent leurs cœurs vers Abimelech.
C’est ainsi que le peuple de Dieu demanda, de lui-même, un roi pour le juger (Reg. VIII, 5).
Le même peuple transmit toute l’autorité de la nation à Simon et à sa postérité. L’acte en est dressé au nom des prêtres, de tout le peuple, des grands, et des sénateurs, qui consentirent à le faire prince (Machab. XIV, 28, 41).
Nous voyons, dans Hérodote, que Déjocès fut fait roi des Mèdes de la même manière.
Pour les rois par conquêtes, tout le monde en sait les exemples.
Au reste, il est certain qu’on voit des rois de bonne heure dans le monde. On voit du temps d’Abraham, c’est-à-dire, quatre cents ans environ après le déluge, des royaumes déjà formés et établis de longtemps.
On voit premièrement quatre rois qui font la guerre contre cinq (Gen. XIV, 1, 9).
On voit Melchisédech, roi de Salem, pontife du Dieu très-haut, à qui Abraham donne la dîme (bid. 18, 20).
On voit Pharaon, roi d’Égypte, et Abimelech, roi de Gérare (bid. XII, 15 ; et XX, 2).
Un autre Abimelech, aussi roi de Gérare, paraît du temps d’Isaac ( Ibid. XXVI, 1), et ce nom apparemment était commun aux rois de ce pays-là, comme celui de Pharaon aux rois d’Égypte. Tous ces rois paraissent bien autorisés ; on leur voit des officiers réglés, une cour, des grands qui les environnent, une armée et un chef des armes pour la commander (Ibid. XII, 15 ; XXI, 22), une puissance affermie.
-Qui touchera, dit Abimelech (Ibid. XXVI, 11), la femme de cet homme, il mourra de mort.
LES HOMMES AVAIENT VU, AINSI QU'IL A ETE DIT, UNE IMAGE DE ROYAUME DANS L'UNION DE PLUSIEURS FAMILLES, SOUS LA CONDUITE D'UN PERE COMMUN, et qui avaient trouvé de la douceur dans cette vie, se portèrent aisément à faire des sociétés de familles sous des rois qui leur tinssent lieu de père. C’est pour cela apparemment que les anciens peuples de la Palestine appelaient leurs rois Abimelech, c’est-à-dire, mon père le roi. Les sujets se tenaient tous comme les enfants du prince ; et chacun l’appelant mon père le roi, ce nom devint commun à tous les rois du pays.
Mais outre cette manière innocente de faire des rois, l’ambition en a inventé une autre. Elle a fait des conquérants, dont Nemrod, petit-fils de Cham, fut le premier.
-Celui-ci, homme violent et guerrier, commença à être puissant sur la terre, et conquit d’abord quatre villes dont il forma son royaume (Gen. X, 8, 9, 10).
Ainsi les royaumes formés par les conquêtes sont anciens, puisqu’on les voit commencer si près du déluge, sous Nemrod, petit-fils de Cham.
Cette humeur ambitieuse et violente se répandit bientôt parmi les hommes. Nous voyons Chodorlahomor, roi des Élamites, c’est-à-dire, des Perses et des Mèdes, étendre bien loin ses conquêtes dans les terres voisines de la Palestine (Ibid. XIV, 4, 5, 6, 7.).
Ces empires, quoique violents, injustes et tyranniques d’abord, par la suite des temps, et par le consentement des peuples, peuvent devenir légitimes : c’est pourquoi les hommes ont reconnu un droit qu’on appelle de conquête, dont nous aurons à parler plus au long avant que d’abandonner cette matière.
5°) Il y avait au commencement une infinité de royaumes, et tous petits, qui formaient autant de natiuons
Il paraît par l’Écriture que presque chaque ville et chaque petite contrée avait son roi (Ibid. XIV etc.). On compte trente-trois rois dans le seul petit pays que les Juifs conquirent (Jos. XII, 2, 4, 7, 24).
La même chose paraît dans tous les auteurs anciens, par exemple, dans Homère ; et ainsi des autres. La tradition commune du genre humain, sur ce point, est fidèlement rapportée par Justin, qui remarque qu’au commencement il n’y avait que de petits rois, chacun content de vivre doucement dans ses limites avec le peuple qui lui était commis.
-Ninus, dit-il, rompit le premier la concorde des nations.
Il n’importe que ce Ninus soit Nemrod, ou que Justin l’ait fait par erreur le premier des conquérants. Il suffit qu’on voie que les premiers rois ont été établis avec douceur, à l’exemple du gouvernement paternel.
6°) Il y a eu d’autres formes de gouvernement que celle de la royauté
Les histoires nous font voir un grand nombre de républiques, dont les unes se gouvernaient par tout le peuple, ce qui s’appelait démocratie ; et les autres par les grands, ce qui s’appelait aristocratie.
Les formes de gouvernement ont été mêlées en diverses sortes, et ont composé divers États mixtes dont il n’est pas besoin de parler ici.
Nous voyons, en quelques endroits de l’Écriture, l’autorité résider dans une communauté.
Abraham demande le droit de sépulcre à tout le peuple assemblé, et c’est l’assemblée qui l’accorde (Gen. XXIII, 3, 5).
Il semble qu’au commencement les Israélites vivaient dans une forme de république. Sur quelque sujet de plainte arrivée du temps de Josué contre ceux de Ruben et de Gad,
-les enfants d’Israël s’assemblèrent tous à Silo pour les combattre ; mais auparavant ils envoyèrent dix ambassadeurs, pour écouter leurs raisons : ils donnèrent satisfaction, et tout le peuple s’apaisa (os. XXII, 11, 12, 13, 14, 33.).
Un lévite dont la femme avait été violée et tuée par quelques-uns de la tribu de Benjamin, sans qu’on en eût fait aucune justice, toutes les tribus s’assemblent pour punir cet attentat, et ils se disaient l’un à l’autre dans cette assemblée :
Jamais il ne s’est fait telle chose en Israël ; jugez et ordonnez en commun ce qu’il faut faire (Jud. XIX, 30).
C’était en effet une espèce de république, MAIS QUI AGVAIT DIEU POUR ROI.
7°) La monarchie est la forme de gouvernement la plus commune, la plus ancienne, et aussi la plus naturelle
Le peuple d’Israël se réduisit de lui-même à la monarchie, comme étant le gouvernement universellement reçu.
-Établissez-nous un roi pour nous juger, comme en ont tous les autres peuples (i Reg. VIII, 5).
Si Dieu se fâche, c’est à cause que jusque-là il avait gouverné ce peuple par lui-même, et qu’il en était le vrai roi. C’est pourquoi il dit à Samuel :
-Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils ne veulent point pour régner sur eux ( Ibid.).
Au reste ce gouvernement était tellement le plus naturel, qu’on le voit d’abord dans tous les peuples.
Nous l’avons vu dans l’histoire sainte : mais ici un peu de recours aux histoires profanes nous fera voir que ce qui a été en république a vécu premièrement sous des rois.
Rome a commencé par là et y est enfin revenue, comme à son état naturel.
Ce n’est que tard, et peu à peu, que les villes grecques ont formé leurs républiques. L’opinion ancienne de la Grèce était celle qu’exprime. Homère, par cette célèbre sentence, dans l’Iliade :
-Plusieurs princes n’est pas une bonne chose : qu’il n’y ait qu’un prince et un roi.
À présent il n’y a point de république qui n’ait été autrefois soumise à des monarques.
Les Suisses étaient sujets des princes de la maison d’Autriche.
Les Provinces-Unies ne font que sortir de la domination d’Espagne, et de celle de la maison de Bourgogne.
Les villes libres d’Allemagne avaient leurs seigneurs particuliers, outre l’empereur qui était le chef commun de tout le corps germanique.
Les villes d’Italie qui se sont mises en république du temps de l’empereur Rodolphe, ont acheté de lui leur liberté.
Venise même, qui se vante d’être république dès son origine, était encore sujette aux empereurs, sous le règne de Charlemagne, et longtemps après : elle se forma depuis en État populaire, d’où elle est venue assez tard à l’État où nous la voyons.
Tout le monde donc commence par des monarchies ; et presque tout le monde s’y est conservé comme dans l’état le plus naturel. Aussi avons-nous vu qu’il a son fondement et son modèle dans l’empire paternel, c’est-à-dire, dans la nature même.
Les hommes naissent tous sujets : et l’empire paternel, qui les accoutume à obéir, les accoutume en même temps à n’avoir qu’un chef.
8°) Le gouvernement monarchique est le meilleur
S’il est le plus naturel, il est par conséquent le plus durable, et dès là aussi le plus fort.
C’est aussi le plus opposé à la division, qui est le mal le plus essentiel des États, et la cause la plus certaine de leur ruine, conformément à cette parole déjà rapportée :
-Tout royaume divisé en lui-même sera désolé : toute ville ou toute famille divisée en elle-même ne subsistera pas (Matth. XII, 25).
Nous avons vu que Notre-Seigneur a suivi en cette sentence le progrès naturel du gouvernement, et semble avoir voulu marquer aux royaumes et aux villes le même moyen de s’unir que la nature a établi dans les familles.
En effet, il est naturel que quand les familles auront à s’unir pour former un corps d’État, elles se rangent comme d’elles-mêmes au gouvernement qui leur est propre.
Quand on forme les États, on cherche à s’unir, et jamais on n’est plus uni que sous un seul chef. Jamais aussi on n’est plus fort, parce que tout va en concours.
Les armées, où paraît le mieux la puissance humaine, veulent naturellement un seul chef : tout est en péril quand le commandement est partagé.
-Après la mort de Josué, les enfants d’Israël consultèrent le Seigneur, disant : Qui marchera devant nous contre les Cananéens, et qui sera notre capitaine dans cette guerre ? et le Seigneur répondit : Ce sera la tribu de Juda (Jud. I, 1, 2).
Les tribus, égales entre elles, veulent qu’une d’elles commande. Au reste, il n’était pas besoin de donner un chef à cette tribu, puisque chaque tribu avait le sien.
-Vous aurez des princes et des chefs de vos tribus, et voici leurs noms (Num. I, 4, 5 etc.), etc.
Le gouvernement militaire, demandant naturellement d’être exercé par un seul, il s’ensuit que cette forme de gouvernement est la plus propre à tous les États, qui sont faibles et en proie au premier venu, s’ils ne sont formés à la guerre. Et cette forme de gouvernement à la fin doit prévaloir, parce que le gouvernement militaire, qui a la force en main, entraîne naturellement tout l’État après soi. Cela doit surtout arriver aux États guerriers, qui se réduisent aisément en monarchie, comme a fait la république romaine, et plusieurs autres de même nature.
Il vaut donc mieux qu’il soit établi d’abord, et avec douceur, parce qu’il est trop violent quand il gagne le dessus par la force ouverte.
9°) De toutes les monarchies la meilleure est la successive ou héréditaire, surtout quand elle va de mâle en mâle et d’aîné en aîné
C’est celle que Dieu a établie dans son peuple.
-Car il a choisi les princes dans la tribu de Juda ; et dans la tribu de Juda il a choisi ma famille (c’est David qui parle) et il m’a choisi parmi tous mes frères, et parmi mes enfants, il a choisi mon fils Salomon, pour être assis sur le trône du royaume du Seigneur sur tout Israël ; et il m’a dit : J’affermirai son règne à jamais, s’il persévère dans l’obéissance qu’il doit à mes lois (Par. XXVIII, 4, 5, 7).
Voilà donc la royauté attachée par succession à la maison de David et de Salomon ; « et le trône de David est affermi à jamais (II. Reg. VII, 16). »
En vertu de cette loi, l’aîné devait succéder au préjudice de ses frères. C’est pourquoi Adonias, qui était l’aîné de David, dit à Bethsabée, mère de Salomon :
-Vous savez que le royaume était à moi, et tout Israël m’avait reconnu ; mais le Seigneur a transféré le royaume à mon frère Salomon (Reg. II, XV).
Il disait vrai, et Salomon en tombe d’accord, lorsqu’il répond à sa mère, qui demandait pour Adonias une grâce dont la conséquence était extrême selon les mœurs de ces peuples (Ibid. 22) :
-Demandez pour lui le royaume ; car il était mon aîné, et il a dans ses intérêts le pontife Abiathar et Joab.
Il veut dire qu’il ne faut pas fortifier un prince qui a le titre naturel, et un grand parti dans l’État.
À moins donc qu’il n’arrivât quelque chose d’extraordinaire, l’aîné devait succéder : et à peine trouvera-t-on deux exemples du contraire dans la maison de David ; encore était-ce au commencement.
10°) La monarchie héréditaire a trois principaux avantages
Trois raisons font voir que ce gouvernement est le meilleur.
La première, c’est qu’il est le plus naturel, et qu’il se perpétue de lui-même. Rien n’est plus durable qu’un État qui dure et se perpétue, par les mêmes causes qui font durer l’univers, et qui perpétuent le genre humain. David touche cette raison quand il parle ainsi (II. Reg. VII, 19) : « ç’a été peu pour vous, ô Seigneur ! de m’élever à la royauté : vous avez encore établi ma maison à l’avenir : et c’est là la loi d’Adam, ô Seigneur Dieu ! » c’est-à-dire, que c’est l’ordre naturel que le fils succède au père. Les peuples s’y accoutument d’eux-mêmes.
-J’ai vu tous les vivants suivre le second, tout jeune qu’il est (c’est-à-dire le fils du roi), qui doit occuper sa place (Eccl. IV, 15).
Point de brigues, point de cabales dans un État pour se faire un roi, la nature en a fait un : le mort, disons-nous, saisit le vif, et le roi ne meurt jamais. Le gouvernement est le meilleur, qui est le plus éloigné de l’anarchie. À une chose aussi nécessaire que le gouvernement parmi les hommes il faut donner les principes les plus aisés, et l’ordre qui roule le mieux tout seul.
La seconde raison qui favorise ce gouvernement, c’est que c’est celui qui intéresse le plus à la conservation de l’état les puissances qui le conduisent. Le prince qui travaille pour son État travaille pour ses enfants ; et l’amour qu’il a pour son royaume, confondu avec celui qu’il a pour sa famille, lui devient naturel.
Il est naturel et doux de ne montrer au prince d’autre successeur que son fils ; c’est-à-dire, un autre lui-même, ou ce qu’il a de plus proche. Alors il voit sans envie passer son royaume en d’autres mains : et David entend avec joie cette acclamation de son peuple :
-Que le nom de Salomon soit au-dessus de votre nom, et son trône au-dessus de votre trône (II. Reg. I, 47).
Il ne faut point craindre ici les désordres causés dans un État par le chagrin d’un prince, ou d’un magistrat, qui se fâche de travailler pour son successeur. David, empêché de bâtir le temple, ouvrage si glorieux et si nécessaire autant à la monarchie qu’à la religion, se réjouit de voir ce grand ouvrage réservé à son fils Salomon ; et il en fait les préparatifs avec autant de soin que si lui-même devait en avoir l’honneur.
-Le Seigneur a choisi mon fils Salomon pour faire ce grand ouvrage, de bâtir une maison, non aux hommes, mais à Dieu même : et moi j’ai préparé de toutes mes forces tout ce qui était nécessaire à bâtir le temple de mon Dieu Par. XXIX, 1, 2.(Par. XXIX, 1, 2.).
Il reçoit ici double-joie : l’une, de préparer du moins au Seigneur son Dieu l’édifice qu’il ne lui est pas permis de bâtir ; l’autre, de donner à son fils les moyens de le construire bientôt.
La troisième raison est tirée de la dignité des maisons, où les royaumes sont héréditaires.
-ç’a été peu pour vous, ô Seigneur ! de me faire roi ; vous avez établi ma maison à l’avenir, et vous m’avez rendu illustre au-dessus de tous les hommes. Que peut ajouter David à tant de choses, lui que vous avez glorifié si hautement, et envers qui vous vous êtes montré si magnifique (bid. XVII, 17, 18) !
Cette dignité de là maison de David s’augmentait à mesure qu’on en voyait naître les rois ; le trône de David, et les princes de la maison de David, devinrent l’objet le plus naturel de la vénération publique. Les peuples s’attachaient à cette maison ; et un des moyens dont Dieu se servit pour faire respecter le Messie, fut de faire naître. On le réclamait avec amour sous le nom de fils de David (Matth. XX, 30, 31, etc. ; XXI, 9).
C’est ainsi que les peuples s’attachent aux maisons royales. La jalousie qu’on a naturellement contre ceux qu’on voit au-dessus de soi, se tourne ici en amour et en respect ; les grands même obéissent sans répugnance à une maison qu’on a toujours vue maîtresse, et à laquelle on sait que nulle autre maison ne peut jamais être égalée.
Il n’y a rien de plus fort pour éteindre les partialités, et tenir dans le devoir les égaux, que l’ambition et la jalousie rendent incompatibles entre eux.
L'ETERNITE DE LA DESCENDANCE DAVIDIQUE EST UNE PROMESSE DIVINE (II Samuel 7:8-13) et l'Ascendance Davidique des Rois de France est PROUVEE (Romains 9:5; Isaï 4:2; Isaï 45:8; Jérémie 23:5; Zaccharie 6:12; Isaï 49:12), elle explique le CARACTERE SACRE ET DIVIN DE LA ROYAUTE EN FRANCE !!!
11°)C’est un nouvel avantage d’exclure les femmes de la succession
Par les trois raisons alléguées, il est visible que les royaumes héréditaires sont les plus fermes. Au reste, le peuple de Dieu n’admettait pas à la succession le sexe qui est né pour obéir ; et la dignité des maisons régnantes ne paraissait pas assez soutenue en la personne d’une femme, qui après tout était obligée de se faire un maître en se mariant.
Où les filles succèdent, les royaumes ne sortent pas seulement des maisons régnantes, mais de toute la nation : or il est bien plus convenable que le chef d’un État ne lui soit pas étranger : et c’est pourquoi Moïse avait établi cette loi :
-Vous ne pourrez pas établir sur vous un roi d’une autre nation ; mais il faut qu’il soit votre frère (Deut. XVII, 15).
Ainsi la France, où la succession est réglée selon ces maximes, peut se glorifier d’avoir la meilleure constitution d’État qui soit possible, et la plus conforme à celle que Dieu même a établie. Ce qui montre tout ensemble, et la sagesse de nos ancêtres, et la protection particulière de Dieu sur ce royaume.
12°) On doit s’attacher à la forme de gouvernement qu’on trouve établie dans son pays : chez nous, LES LOIS FONDAMENATLES DU ROYAUME DE FRANCE définissent une Monarchie Royale héréditaire Très Chrétienne de droit Divin
-Que toute âme soit soumise aux puissances supérieures : car il n’y a point de puissance qui ne soit de Dieu ; et toutes celles qui sont, c’est Dieu qui les a établies : ainsi, qui résiste à la puissance, résiste à l’ordre de Dieu (Rom. XIII, 1, 2).
-Que chacun sesoumette aux autorités en charge. Car il n'y a point d'autorité qui ne viene de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui se rebelle à l'autorité se rebelle contre l'ordre établi par Dieu (Romains 13:1-2).
C'est pourtant ce qu'on fait les révolutionnaires en 1789, alors que dieu avait indiqué dans la Sainte Bible la Royauté comme le régime le meilleur (Zacharie 6:12-13).
Pourquoi l'Onction Sacrale de Reims est-elle réservée au seul Roi de France? L'ETERNITE DE LA DESCENDANCE DAVIDIQUE EST UNE PROMESSE DIVINE (II Samuel 7:8-13) et l'Ascendance Davidique des Rois de France est PROUVEE (Romains 9:5; Isaï 4:2; Isaï 45:8; Jérémie 23:5; Zaccharie 6:12; Isaï 49:12), elle explique le CARACTERE SACRE ET DIVIN DE LA ROYAUTE EN FRANCE !!!
Pourquoi tant de miracles et de privilèges accordés aux seuls Rois de France? parce que leur Race est celle du Roi David et donc celle de la Sainte Famille ! Jude, le fils de Saint-Jacques le Mineur (Actes 1:13), que l'on ne doit pas confondre avec son oncle paternel Saint-Jude Thadée, est envoyé en Gaule avec Saint-Joseph d'Arimathie et les Saints Evangélistes (Isaï 49:12).
Ce Jude, ayant récupéré la Sainte Lance de Longin deviendra le PORTEUR DE LANCE, en latin PHERE-ANCOS, ou en Gaulois FRANCOS ! Francos, en latin FRANCUS, fils de Saint-Jacques le Mineur (Actes 1:13), Apôtre et Parent de N.S. Jésus-Christ, EST TRANSPORTE EN GAULE (Isaï 49:12) avec les Saint Evangélistes par Saint-Joseph d'Arimathie : il deviendra LE PERE DES FRANCS ET DES ROIS DE FRANCE (Génèse 49:10), une grande nation (Génèse 12.1-3), Une Race élue, un Sacerdoce Royal, une nation Sainte, un peuple acquis (I Pierre 2:9-10), réalisant la promesse Divine d'éternité de la descendance Royale Davidique (II Samuel 7: 8-13).
Si Jérémie (Jérémie 31.8) indique que les tribus dignes de Dieu se sont dirigées vers LE SEPTENTRION, le prophète Esaïe précise qu’elles devront se trouver, « aux derniers jours », dans des pays lointains situés AU NORD-OUEST de la Palestine (Esaïe 49 :12) : ce pays situé aux extrémités de la terre et localisé Nord-Ouest de Jérusalem est bien la Gaule.
LE ROI DE FRANCE EST DONC LE... PETIT-COUSIN DE JESUS !!! Mais attention : si le Sang fait le Prince, le Sacre fait le Roi (I Samuel 16:1). Et ces titres de FILS DIEU ET OINT DU SEIGNEUR donné au Christ (Matthieu 1:16-20) sont aussi ceux de Son Lieutenant et Parent (II Samuel 7:8-13; Actes 1:13; Isaï 49:12) et donc AU ROI A VENIR (Zacharie 4:1-14; Zacharie 6:12-13) : HENRI, Henric, Chiren, Cyrénéen, le Lys qui aide à porter le poid DE LA CROIX !
Si l'Onction du Sacre est réservée à une Race Royale, Divine en l'un de ses membres, le Sacre de Napoléon est un sacrilège (Exode 30:32) et n'est en aucun cas Légitime !
Le Roi de France est donc choisi par Dieu et non pas par le Siège Apostolique comme l'empereur allemand : ICI SE TROUVE LE DROIT DIVIN DU ROI DE FRANCE.
Une autre chose, importantissime : LE ROI DE FRANCE N'EST PAS LE SEUL OINT DU SEIGNEUR, le pape l'est aussi, et LE ROI ET LE PAPE SONT LES DEUX POINTS DU SEIGNEUR (Zacharie 4:1-14; Zacharie 6:12-13). Si le le Roi de France est le Lieutenant du Christ, le pape en est le Vicaire : TOUS EUX DOIVENT ALLER DE CONCERT, C'EST LA VOLONTE DE DIVINE (Zacharie 6:12-13) !!! Si l'Onction du grand prêtre est devenue celle du pape (Exode 29:7; Exode 29:29; Lévitique 4:3; Lévitique 4:5; Lévitique 4:16; Lévitique 8:12), elle a ététendue ensuite à tous les prêtres (Exode 30:30; Exode 28:41; Exode 40:15) : LE ROI DOIT DONC PROTEGER L'EGLISE.
Et donc si le Roi de France est le petit cousin de Jésus, il en est considéré aussi comme un Fils, un Fils de Dieu (Romains 8:11; Romains 9:5; Matthieu 4:3). Dieu en attend LA FIDELITE (Apocalypse 2:26; Apocalypse 3:21; Apocxalypse 6:2; Apocalypse 19:11-22) et prétend de ce Grand Monarque Fidèle qu'il fasse les volonté du Divin Christ-Roi en plaçant N.S. Jésus-Christ comme clé de voute du Royaume de France (Psaumes 118:22; Daniel 2:28; Isaï 49:12; Jérémie 23:5, Zacharie 6:12-13; Luc 22:35-36). Pour celà, Il fera du Roi de France un ROI TRES CHRETIEN Empereur en son Royaume : même le pape devra lui être soumis (Zacharie 6:12-13; I Pierre 2:13-17 ) !!!
On retrouve ici le TESTAMENT DE SAINT REMI, qiui définti la vocation Catholique de la France : cette Mision Divine de la France -être la Fille Aînèe de l'Eglise et l'Educatrice des Peuples- a été confirmé par les miarcles de Sainte-Clotilde, le Somge d'Hugues Capet et le Triple Donation de Sainte -Jenne d'arc.
LE SONGE D'HUGUES CAPET DONNERA LES LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE QUI PREVOIENT COMME ROI L'AINE SALIQUE DES RPINCES DU SANG CATHOLIQUES, NES FRANCAIS ET DE NAISSANCE LEGITIME. ELLE REGLENT LE MODE DE GOUVERNEMENT ROYAL ET LES REGLES DE SUCESSION A LA COURONNE.
2. Au sujet du droit de conquête
1°) Il y a un droit de conquête très-ancien, et attesté par l’Écriture
Dès les temps de Jephté, le roi des Ammonites se plaignait que le peuple d’Israël, en sortant d’Égypte, avait pris beaucoup de terres à ses prédécesseurs, et il les redemandait (ud. XI, 13).
Jephté établit le droit des Israélites par deux titres incontestables : l’un était une conquête légitime ; et l’autre, une possession paisible de trois cents ans.
Il allègue premièrement le droit de conquête ; et pour montrer que cette conquête était légitime, il pose pour fondement « que Israël n’a rien pris de force aux Moabites et aux Ammonites : au contraire, qu’il a pris de grands détours pour ne point passer sur leurs terres (Ibid. 15, 16, 17, etc). »
Il montre ensuite, que les places contestées n’étaient plus aux Ammonites, ni aux Moabites, quand les Israélites les avaient prises ; mais à Séhon, roi des Amorrhéens, qu’ils avaient vaincu par une juste guerre. Car il avait le premier marché contre eux, et Dieu l’avait livré entre leurs mains (Ibid. 20, 21).
Là il fait valoir le droit de conquête établi par le droit des gens, et reconnu par les Ammonites qui possédaient beaucoup de terres par ce seul titre ( Ibid. 23, 24).
De là il passe à la possession, et il montre, premièrement, que les Moabites ne se plaignirent point des Israélites lorsqu’ils conquirent ces places, où en effet les Maobites n’avaient plus rien.
Valez-vous mieux que Balac, roi de Moab ; ou pouvez-vous nous montrer qu’il ait inquiété les Israélites, ou leur ait fait la guerre pour ces places (Ibid. 25)?
En effet, il était constant par l’histoire, que Balac n’avait point fait la guerre (Num. XXIV, 25), quoiqu’il en eût eu quelque dessein.
Et non-seulement les Moabites ne s’étaient pas plaints ; mais même les Ammonites avaient laissé les Israélites en possession paisible durant trois cents ans.
-Pourquoi, dit-il (Jud. XI, 26), n’avez-vous rien dit durant un si long temps ?
Enfin il conclut ainsi (Ibid. 27):
-Ce n’est donc pas moi qui ai tort ; c’est vous qui agissez mal contre moi, en me déclarant la guerre injustement. Le Seigneur soit juge en ce jour entre les enfants d’Israël et les enfants d’Ammon.
À remonter encore plus haut, on voit Jacob user de ce droit, dans la donation qu’il fait à Joseph, en cette sorte :
-Je vous donne par préciput sur vos frères un héritage que j’ai enlevé de la main des Amorrhéens, par mon épée et par mon arc (Ibid.).
Il ne s’agit pas d’examiner ce que c’était, et comment Jacob l’avait ôté aux Amorrhéens ; il suffit de voir que Jacob se l’attribuait par le droit de conquête, comme par le fruit d’une juste guerre.
La mémoire de cette donation de Jacob à Joseph s’était conservée dans le peuple de Dieu, comme d’une chose sainte et légitime, jusqu’au temps de Notre-Seigneur, dont il est écrit « qu’il vient auprès de l’héritage que Jacob avait donné à son fils Joseph. »
On voit donc un domaine acquis par le droit des armes sur ceux qui le possédaient
2°) Pour rendre le droit de conquête incontestable, la possession paisible y doit être jointe
Il faut pourtant remarquer deux choses dans ce droit de conquête : l’une, qu’il y faut joindre une possession paisible, ainsi qu’on a vu dans la discussion de Jephté ; l’autre, que pour rendre ce droit incontestable, on le confirme en offrant une composition amiable.
Ainsi le sage Simon le Macchabée, querellé par le roi d’Asie sur les villes d’Ioppé et de Gazara, répondit :
Pour ce qui est de ces deux villes, elles ravageaient notre pays, et pour cela nous vous offrons cent talents (Mach, XV, 35).
Quoique la conquête fut légitime, et que ceux d’Ioppé et de Gazara, étant agresseurs injustes, eussent été pris de bonne guerre, Simon offrait cent talents pour avoir la paix, et rendre son droit incontestable.
Ainsi on voit que ce droit de conquête, qui commence par la force, se réduit pour ainsi dire au droit commun et naturel, du consentement des peuples et par la possession paisible. Et l’on présuppose que la conquête a été suivie d’un acquiescement tacite des peuples soumis, qu’on avait accoutumés à l’obéissance par un traitement honnête ; ou qu’il était intervenu quelque accord, semblable à celui qu’on a rapporté entre Simon le Macchabée et les rois d’Asie.
Avant d'aborder la question du Prétendant, il faut préciser que la conviction Royaliste Légitimiste est intimement liée à la Foi Catholique. Le Royalisme politique se définit historiquement par le respect des Lois Fondamentales du Royaume de France , qui règlent le mode de gouvernement Royal et les règles de succession au Trône de France, nnotamment la LOI DE CATHOLICITE. Clovis devient en 496, le seul Roi Légitime parmi les Rois barbares, du fait de son Baptême et non pas de sa seule force. Le Baptême, la Légitimité dynastique, ne suffisent pas : encore faut-il une politique Légitime , et un pouvoir n'est Légitime que s'il défend la Foi Catholique (Légitimité théologique) et le Bien Commun (Légitimité naturelle), ET AISNI SUELE LA MONARCHIE CAPETIENNE, CATHOLIQUE ET ROYALE, APOSSEDE HISTORIQUEMENT CETTE DOUBLE LEGITIMITE. Clovis s'engagea à mettre sa force au service du droit Chrétien et à servir ses sujets Chrétiennement, C'EST A DIRE AVEC AMOUR, et ses descendants continuèrent cette politique Catholique et Royale à trvers les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capétiens, ce jusqu'en 1789, puis de nouveau de 1814 à 1830 (la Restauration).
A partir de l’exil de Charles X en 1830, le Légitimisme est le mouvement politique Français favorable au rétablissement de la Royauté Très Chrétienne de Droit Divin dans la personne de l’Aîné des Bourbons Légitme , prévu par les Lois Fondamentales du Royaume de France , et opposé à ce que les Légitimistes voient comme la laïcisation et à un choix humain de l’Orléanisme. Pour beaucoup de ces Catholiques le sceau et l’emblème de la contre-révolution est la dévotion au Sacré-Coeur qu’ils arborent dès les guerres de Vendée sur le Drapeau national avec la devise « Espoir et salut de la France » : le Général de Sonis en fera son drapeau.
Pour les Légitimistes, le Roi est la seule autorité Légitime éamant de Dieu et ce principe s'incarnait en 1830 à l'époque en la personne du petit Prince Henri, Duc de Bordeaux, futur Comte de Chambord. Pour les Orléanistes, le Roi est une impérieuse nécessité nationale, la continuité de La France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universle et du diktat des fortune anonymes et vagabondes, et ce principe s'incarnait en le Duc d'Orléans, Louis-Philippe, Monarque de Juillet .
Opposant au Bonapartisme et à l'Orléanisme, le mouvement Légitmiste est né au début du XIX° siècle pour soutenir la dynastie, et il a influencé la politique Française pendant une grande partie du XIX° siècle.
La doctrine légitimiste a été résumée ainsi par le journaliste Henri Marchand : « Le Roi de France, vous le reconnaîtrez toujours à ce signe ineffaçable, inamissible et inaliénable : le Rang de sa Naissance ! Aîné de sa Race, premier du Sang Capétien, il est le Roi S alique , c'est-à-dire nécessaire, le Roi fatidique. Qu'il vive ici ou là, tout près ou tout au bout du monde, qu'importe, il est le Roi ».
Mais Louis XVII n’avait pas disparu de la scène politique. Les proclamations de Louis XVIII atteignirent sans doute davantage les élites que le peuple. Des Français en étaient restés cependant au fils de Louis XVI, malgré l’annonce de sa mort en 1795. Fin 1813-début 1814, les révoltes de conscrits d’une partie de la Flandre Française, rapidement devenues soulèvement rural anti-napoléonien, se firent au nom de Louis XVII (sobriquet qui resta à leur chef). L’arrivée sur le trône de Louis XVIII n’empêcha même pas la multiplication des faux Louis XVII.
La contestation de Louis XVIII, puis partiellement de Charles X, s’alimente ainsi dans une partie du monde Ultra aux prophéties politiques circulant de manière manuscrite ou en compilations (désormais classificatoires) imprimées, et au dernier prophète Royal qu’est Thomas Martin de Gallardon .
Ce prophétisme se prolonge après 1830 dans le Survivantisme .
Qui sont les Survivantistes?
Le Comte de Chambord lui-même, qui ne voyait de destin Français que dans le cadre de la Chrétienté, ne concevait de Mission Française que la fidélité de la France à son Baptême et ne désirait de salut national que dans l'esprit de justice, décida de renoncer au Trône -au grand dam de ses contemporains!- après la révélation de Maximin Giraud , le Berger de la Salette, de la Survivance de Louis XVII et de la vraie descendance Royale, et la querelle du Drapeau Blanc ne fut qu'une excuse.
Ou se trouve cette descendance?
Il y a deux hypothèses :
1. Naundorff n’étant pas Louis XVII, mais le fils adultérin du dernier Prince de Condé (et donc demi-frère de l'infortuné Duc d'Enghien), dont la cuisinière hollandaise se nommait Emma Naundorff , le futur Grand Monarque est le descendant Salique du VRAI Louis XVII évadé de l'enfer du Temple, mais on ignore complètement où se trouve cette descendance, qui est celle des Lys coupés ., qui vient AVANT MEME celle des Bourbons d'Espagne. C'est l'hypothèse SURVIVANTISTE .
2. Le futur Grand Monarque ne descend de Louis XVII que par sa mère , petite-fille du petit-fil de l’Enfant-Roi, et membre de la branche coupée des Lys , et descend par son père de la Branche Aînée de Saint-Louis , qui est celle des Bourbons-Montpensier-de-Valois-et-d'Albon-de-La Croix , lignée oubliée mais Légitime , qui vient AVANT MEME celle des Bourbons-Montpensier de Bhopal, qui vienent quand à eux AVANT MEME celle de l'ypothétique descendance de Louis XVII, Bourbons Montpensier de La Croix dont le Masque de Fer fut l’incarnation comme l’instrument Divin du témoignage de la permanance de la Légitimité
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et
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on ignore totalement, là aussi, où se trouve cette double descendance, dont on ne connaitrait que le nom, HENRI-Louis de Bourbon-Montpensier de Sainte Croix de valois d'Albon DE LA CROIX, Duc de Bretagne, de jure HENRI V DE LA CROIX, et le caractère Français , et que ce sera la Providence à nous le donner . Selon un message reçut par Martine, ce serait un Bourbon. C'est l'hypothèse PROVIDENTIALISTE .
Les hypothèses N° 1 et N° 2 se confondent dans la certitude d'une survivance de Louis XVII. Elles s'en remettent également humblement à Dieu pour le choix du Roi à venir.
Marie-Julie Jahenny (1850-1941) est une voyante Catholique Bretonne de Blain, près de Nantes, qui eu des extases et porta les stigmates du Christ. Ses visions révélèrent des catastrophes pour notre France contemporaines mais aussi le retour d'un Roi pour sauver notre Patrie. Dans un contexte géopolitique d guerre cilvile et mondiale, le Roi sera notre seul recour dans le cahos. Ce Roi serait un Aîné, inconnu mais Légitime des Bourbons, HENRI V DE LA CROIX , ce qui confirme la Légitmité Catholique et Royale : elle précisera que le Roi à venir, le Grand Monarque de prophéties ne serait ni un Orléans, ni un Naundorff, ni un Bourbon espagnol.
Conclusion.
Nous avons donc établi par les Écritures, avec Bossuet, que la royauté a son origine dans la Divinité même :
Que Dieu aussi l’a exercée visiblement sur les hommes dès les commencements du monde :
Qu’il a continué cet exercice surnaturel et miraculeux sur le peuple d’Israël, jusqu’au temps de l’établissement des rois :
Qu’alors il a choisi l’état monarchique et héréditaire, comme le plus naturel et le plus durable :
Que l’exclusion du sexe né pour obéir était naturelle à la souveraine puissance.
Quer cette Monarchoie fut transféré en gaule et qu'elle crééa le Royaume des Francs, Saint Royaume de France qui a pourmission de faire triompher l'Eglise et la Royauté du Christ et de Son sacré-Coeur.
Ainsi nous avons trouvé que, par l’ordre de la divine Providence, la constitution de ce royaume était dès son origine la plus conforme à la volonté de Dieu, selon qu’elle est déclarée par ses Écritures.
Nous n’avons pourtant pas oublié qu’il paraît dans l’antiquité d’autres formes de gouvernement, sur lesquelles Dieu n’a rien prescrit au genre humain : en sorte que chaque peuple doit suivre, comme un ordre divin, le gouvernement établi dans son pays ; parce que Dieu est un Dieu de paix, et qui veut la tranquillité des choses humaines. La Mision du Grand Monarque à venir, HENRI V DE LA CROIX, le Roi du Sacré-Coeur, sera de rendre au Divin Christ-Roi et à Son Sacré-Coeur la couronne poerdue à la Rue du Bac en Juillet 1830. C'est parce que nous ommes Catholiques - et Royalistes parce que catholiques et Français- que nous attendons le Grand Monarque HENRI, henri, Hnric, chiren, Cyrénéen, le Lys qui aide à porter le poid DE LA CROIX.
Hervé J. VOLTO, CJA
Si vous n'êtes pas de confession Catholique et si vous n'avez pas la Foi, ne perdez pas votre temps à lire cet article...
Sommaire :
Introduction.
1. Par qui l'autorité a étè exercé dès l'origine du monde.
1°) Dieu est le vrai roi.
2°) Dieu a exercé visiblement par lui-même l’empire et l’autorité sur les hommes
3°) Le premier empire parmi les hommes est l’empire paternel
4°) Il s’établit pourtant bientôt des rois, ou par le consentement des peuples, ou par les armes : où il est parlé du droit de conquêtes
5°) Il y avait au commencement une infinité de royaumes, et tous petits, qui formaient autant de nations
6°) Il y a eu d’autres formes de gouvernement que celle de la royauté
7°) La monarchie est la forme de gouvernement la plus commune, la plus ancienne, et aussi la plus naturelle
8°) Le gouvernement monarchique est le meilleur
9°) De toutes les monarchies la meilleure est la successive ou héréditaire, surtout quand elle va de mâle en mâle et d’aîné en aîné
10°) La monarchie héréditaire a trois principaux avantages
11°)C’est un nouvel avantage d’exclure les femmes de la succession
12°) On doit s’attacher à la forme de gouvernement qu’on trouve établie dans son pays : chez nous, LES LOIS FONDAMENATLES DU ROYAUME DE FRANCE définissent une Monarchie Royale héréditaire Très Chrétienne de droit Divin
2. Au sujet du droit de conquête.
1°) Il y a un droit de conquête très-ancien, et attesté par l’Écriture
2°) Pour rendre le droit de conquête incontestable, la possession paisible y doit être jointe
__________
Introduction.
En cette Europe du XVIIe siècle, le protestantisme et le jansénisme (sa forme catholicisée) désespèrent de la nature humaine qu’ils jugent irrémédiablement corrompue : si un homme fait le bien, c’est Dieu qui le fait sans sa coopération. Sur le plan social et politique, l’autorité — qui élève naturellement en vertu ses subordonnés — devient inutile : en particulier, l’autorité royale et les institutions perdent leur légitimité. Bossuet connaît bien l’esprit révolutionnaire protestant, il en fournit l’antidote dans sa Politique tirée de l’Écriture sainte. Avec rigueur, à partir de la Bible (seule source de vérité admise par le protestantisme), il démontre la parfaite harmonie entre la loi naturelle —accessible par la seule raison— et la Révélation. Oui ! la nature est bonne, et pour élever les hommes, Dieu délègue naturellement son autorité aux parents dAna sl al société et aux Rois dans le politique.
1. Par qui l’autorité a été exercée dès l’origine du monde.
1°) Dieu est le vrai roi
Un grand roi le reconnaît lorsqu’il parle ainsi en présence de tout son peuple (Par. XXIX, 10, 12) :
-Béni soyez-vous, ô Seigneur Dieu d’Israël, notre père de toute éternité et durant toute l’éternité ! À vous, Seigneur, appartient la majesté, et la puissance, et la gloire, et la victoire, et la louange : tout ce qui est dans le ciel et dans la terre est à vous : il vous appartient de régner, et vous commandez à tous les princes : les grandeurs et les richesses sont à vous ; vous dominez sur toutes choses : en votre main est la force et la puissance, la grandeur et l’empire souverain.
L’empire de Dieu est éternel ; et de là vient qu’il est appelé le roi des siècles (Apoc. XV, 3).
L’empire de Dieu est absolu :
-Qui osera vous dire, ô Seigneur : Pourquoi faites-vous ainsi ? ou qui se soutiendra contre votre jugement (Sap. XII, 12) ?
Cet empire absolu de Dieu a pour premier titre et pour fondement la création. Il a tout tiré du néant, et c’est pourquoi tout est en sa main :
-Le Seigneur dit à Jérémie ( Jer. XVIII, 1,6) : Va en la maison d’un potier : là tu entendras mes paroles. Et j’allai en la maison d’un potier, et il travaillait avec sa roue, et il rompit un pot qu’il venait de faire de boue, et de la même terre il en fit un autre ; et le Seigneur me dit : Ne puis-je pas faire comme ce potier ? Comme cette terre molle est en la main du potier, ainsi vous êtes en ma main, dit le Seigneur.
2°) Dieu a exercé visiblement par lui-même l’empire et l’autorité sur les hommes
Ainsi en a-t-il usé au commencement du monde. Il était en ce temps le seul roi des hommes, et les gouvernait visiblement.
Il donna à Adam le précepte qu’il lui plut, et lui déclara sur quelle peine il l’obligeait à le pratiquer (Gen. III.). Il le bannit ; il lui dénonça qu’il avait encouru la peine de mort.
Il se déclara visiblement en faveur du sacrifice d’Abel contre celui de Caïn.
Il reprit Caïn de sa jalousie : après que ce malheureux eut tué son frère, il l’appela en jugement, il l’interrogea, il le convainquit de son crime, il s’en réserva la vengeance, et l’interdit à tout autre (Ibid. IV, 4, 5, 6, 9, 10); il donna à Caïn une espèce de sauvegarde, un signe, pour empêcher qu’aucun homme n’attentât sur lui (Ibid. 15). Toutes fonctions de la puissance publique.
Il donne ensuite des lois à Noé et à ses enfants ; il leur défend le sang et les meurtres, et leur ordonne de peupler la terre (Ibid. IX, 1, 5, 6, 7).
Il conduit de la même sorte Abraham, Isaac et Jacob.
Il exerce publiquement l’empire souverain sur son peuple dans le désert. Il est leur roi, leur législateur, leur conducteur. Il donne visiblement le signal pour camper et pour décamper, et les ordres tant de la guerre que de la paix.
Ce règne continue visiblement sous Josué, et sous les Juges : Dieu les envoie : Dieu les établit : et de là vient que le peuple disant à Gédéon :
Vous dominerez sur nous, vous et votre fils, et le fils de votre fils ; il répondit : Nous ne dominerons point sur vous, ni moi, ni mon fils ; mais le Seigneur dominera sur vous (uda. VIII,22, 23).
C’est Lui qui établit les rois (Psaumes 2:7; II Samuel 7:14; Psaumes 89:27). Il fit sacrer Saül et David par Samuel ; il affermit la royauté dans la maison de David, et lui ordonna de faire régner à sa place Salomon son fils. C’est pourquoi le trône des rois d’Israël est appelé lLE TRONE DE DIEU :
-Salomon s’assit sur le trône du Seigneur, et il plut à tous, et tout Israël lui obéit (Par. XXIX, 23).
Et encore :
-Béni soit le Seigneur votre Dieu, dit la reine de Saba à Salomon (II. Par. IX, 8.) qui a voulu vous faire assoir sur Son trône, et VOUS ETABLIR ROI POUR TENIR LA PLACE DU SEIGNEUR VOTRE DIEU !
On retrouve ici le principe Royal qui est que LE ROI est LIEUTENANT DE DIEU (Romain 13:1).
3°) Le premier empire parmi les hommes est l’empire paternel
Jésus-Christ, qui va toujours à la source, semble l’avoir marqué par ces paroles :
-Tout royaume divisé en lui-même sera désolé ; toute ville et toute famille divisée en elle-même ne subsistera pas (Matth. XII, 25).
Des royaumes il va aux villes, d’où les royaumes sont venus ; et des villes il remonte encore aux familles, comme au modèle et au principe des villes, et de toute la société humaine.
Dès l’origine du monde Dieu dit à Ève, et en elle à toutes les femmes :
-Tu seras sous la puissance de l’homme, et il te commandera ( Gen. III, 16).
Ici se trouve l'origine de la LOI SALIQUE. Et Au premier enfant qu’eut Adam, qui fut Caïn, Ève dit :
-J’ai possédé un homme par la grâce de Dieu (bid. IV, 1).
Voilà donc aussi les enfants sous la puissance paternelle. Car cet enfant était plus encore en la possession d’Adam, à qui la mère elle-même était soumise par l’ordre de Dieu. L’un et l’autre tenaient de Dieu cet enfant, et l’empire qu’ils avaient sur lui.
-Je l’ai possédé, dit Ève, mais par la grâce de Dieu.
Dieu ayant mis dans nos parents, comme étant en quelque façon les auteurs de notre vie, une image de la puissance par laquelle il a tout fait, il leur a aussi transmis une image de la puissance qu’il a sur ses œuvres. C’est pourquoi nous voyons dans le Décalogue, qu’après avoir dit :
-Tu adoreras le Seigneur ton Dieu, et ne serviras que lui ;
il ajoute aussitôt :
-Honore ton père et ta mère, afin que tu vives longtemps sur la terre que le Seigneur ton Dieu te donnera (Exod. XX, 12).
Ce précepte est comme une suite de l’obéissance qu’il faut rendre à Dieu, qui est le vrai père. De là nous pouvons juger que la première idée de commandement et d’autorité humaine, est venue aux hommes de l’autorité paternelle.
Les hommes vivaient longtemps au commencement du monde, comme l’atteste non-seulement l’Écriture, mais encore toutes les anciennes traditions : et la vie humaine commence à décroître seulement après le déluge, où il se fit une si grande altération dans toute la nature. Un grand nombre de familles se voyaient par ce moyen réunies sous l’autorité d’un seul grand-père ; et cette union de tant de familles avait quelque image de royaume.
Assurément durant tout le temps qu’Adam vécut, Seth, que Dieu lui donna à la place d’Abel, lui rendit avec toute sa famille une entière obéissance. Caïn, qui viola le premier la fraternité humaine par un meurtre, fut aussi le premier à se soustraire de l’empire paternel : haï de tous les hommes, et contraint de s’établir un refuge, il bâtit la première ville, à qui il donna le nom de son fils Henoch (Gen. IV, 17).
Les autres hommes vivaient à la campagne, dans la première simplicité, ayant pour loi la volonté de leurs parents, et les coutumes anciennes.
Telle fut encore, après le déluge, la conduite de plusieurs familles, surtout parmi les enfants de Sem, où se conservèrent plus longtemps les anciennes traditions du genre humain, et pour le culte de Dieu, et pour la manière du gouvernement.
Ainsi Abraham, Isaac et Jacob, persistèrent dans l’observance d’une vie simple et pastorale. Ils étaient avec leur famille libres et indépendants : ils traitaient d’égal avec les rois. Abimelech, roi de Gérare, vint trouver Abraham ; « et ils firent un traité ensemble (Ibid. XXI, 23, 32) ».
Il se fait un pareil traité entre un autre Abimelech, fils de celui-ci, et Isaac, fils d’Abraham.
-Nous avons vu, dit Abimelech (bid. XXVI, 28) (Ibid. XIV, 14, etc.), que le Seigneur était avec vous, et pour cela nous avons dit : Qu’il y ait entre nous un accord confirmé par serment.
Abraham fit la guerre de son chef aux rois qui avaient pillé Sodome, les défit, et offrit la dîme des dépouilles à Melchisédech, roi de Salem, pontife du Dieu très-haut (Ibid. XIV, 14, etc.). C’est pourquoi les enfants de Seth, avec qui il fait un accord, l’appellent Seigneur, et le traitent de prince. « Écoutez-nous, Seigneur ; vous êtes parmi nous un prince de Dieu (Ibid. XXIII, 6), » c’est-à-dire, qui ne relève que de lui. Aussi a-t-il passé pour roi dans les histoires profanes. Nicolas de Damas, soigneux observateur des antiquités, le fait roi ; et sa réputation dans tout l’Orient est cause qu’il le donne à son pays. Mais au fond la vie d’Abraham était pastorale, son royaume était sa famille ; et il exerçait seulement, à l’exemple des premiers hommes, l’empire domestique et paternel.
4°) Il s’établit pourtant bientôt des rois, ou par le consentement des peuples, ou par les armes : où il est parlé du droit de conquêtes
Ces deux manières d’établir les rois sont connues dans les histoires anciennes.
C’est ainsi qu’Abimelech, fils de Gédéon, fit consentir ceux de Sichem à le prendre pour leur souverain.
-Lequel aimez-vous mieux, leur dit-i (Jud. IX, 2, 3), ou d’avoir pour maître soixante-dix hommes, enfants de Jérobaal ; ou de n’en avoir qu’un seul, qui encore est de votre ville et de votre parenté ? et ceux de Sichem tournèrent leurs cœurs vers Abimelech.
C’est ainsi que le peuple de Dieu demanda, de lui-même, un roi pour le juger (Reg. VIII, 5).
Le même peuple transmit toute l’autorité de la nation à Simon et à sa postérité. L’acte en est dressé au nom des prêtres, de tout le peuple, des grands, et des sénateurs, qui consentirent à le faire prince (Machab. XIV, 28, 41).
Nous voyons, dans Hérodote, que Déjocès fut fait roi des Mèdes de la même manière.
Pour les rois par conquêtes, tout le monde en sait les exemples.
Au reste, il est certain qu’on voit des rois de bonne heure dans le monde. On voit du temps d’Abraham, c’est-à-dire, quatre cents ans environ après le déluge, des royaumes déjà formés et établis de longtemps.
On voit premièrement quatre rois qui font la guerre contre cinq (Gen. XIV, 1, 9).
On voit Melchisédech, roi de Salem, pontife du Dieu très-haut, à qui Abraham donne la dîme (bid. 18, 20).
On voit Pharaon, roi d’Égypte, et Abimelech, roi de Gérare (bid. XII, 15 ; et XX, 2).
Un autre Abimelech, aussi roi de Gérare, paraît du temps d’Isaac ( Ibid. XXVI, 1), et ce nom apparemment était commun aux rois de ce pays-là, comme celui de Pharaon aux rois d’Égypte. Tous ces rois paraissent bien autorisés ; on leur voit des officiers réglés, une cour, des grands qui les environnent, une armée et un chef des armes pour la commander (Ibid. XII, 15 ; XXI, 22), une puissance affermie.
-Qui touchera, dit Abimelech (Ibid. XXVI, 11), la femme de cet homme, il mourra de mort.
LES HOMMES AVAIENT VU, AINSI QU'IL A ETE DIT, UNE IMAGE DE ROYAUME DANS L'UNION DE PLUSIEURS FAMILLES, SOUS LA CONDUITE D'UN PERE COMMUN, et qui avaient trouvé de la douceur dans cette vie, se portèrent aisément à faire des sociétés de familles sous des rois qui leur tinssent lieu de père. C’est pour cela apparemment que les anciens peuples de la Palestine appelaient leurs rois Abimelech, c’est-à-dire, mon père le roi. Les sujets se tenaient tous comme les enfants du prince ; et chacun l’appelant mon père le roi, ce nom devint commun à tous les rois du pays.
Mais outre cette manière innocente de faire des rois, l’ambition en a inventé une autre. Elle a fait des conquérants, dont Nemrod, petit-fils de Cham, fut le premier.
-Celui-ci, homme violent et guerrier, commença à être puissant sur la terre, et conquit d’abord quatre villes dont il forma son royaume (Gen. X, 8, 9, 10).
Ainsi les royaumes formés par les conquêtes sont anciens, puisqu’on les voit commencer si près du déluge, sous Nemrod, petit-fils de Cham.
Cette humeur ambitieuse et violente se répandit bientôt parmi les hommes. Nous voyons Chodorlahomor, roi des Élamites, c’est-à-dire, des Perses et des Mèdes, étendre bien loin ses conquêtes dans les terres voisines de la Palestine (Ibid. XIV, 4, 5, 6, 7.).
Ces empires, quoique violents, injustes et tyranniques d’abord, par la suite des temps, et par le consentement des peuples, peuvent devenir légitimes : c’est pourquoi les hommes ont reconnu un droit qu’on appelle de conquête, dont nous aurons à parler plus au long avant que d’abandonner cette matière.
5°) Il y avait au commencement une infinité de royaumes, et tous petits, qui formaient autant de natiuons
Il paraît par l’Écriture que presque chaque ville et chaque petite contrée avait son roi (Ibid. XIV etc.). On compte trente-trois rois dans le seul petit pays que les Juifs conquirent (Jos. XII, 2, 4, 7, 24).
La même chose paraît dans tous les auteurs anciens, par exemple, dans Homère ; et ainsi des autres. La tradition commune du genre humain, sur ce point, est fidèlement rapportée par Justin, qui remarque qu’au commencement il n’y avait que de petits rois, chacun content de vivre doucement dans ses limites avec le peuple qui lui était commis.
-Ninus, dit-il, rompit le premier la concorde des nations.
Il n’importe que ce Ninus soit Nemrod, ou que Justin l’ait fait par erreur le premier des conquérants. Il suffit qu’on voie que les premiers rois ont été établis avec douceur, à l’exemple du gouvernement paternel.
6°) Il y a eu d’autres formes de gouvernement que celle de la royauté
Les histoires nous font voir un grand nombre de républiques, dont les unes se gouvernaient par tout le peuple, ce qui s’appelait démocratie ; et les autres par les grands, ce qui s’appelait aristocratie.
Les formes de gouvernement ont été mêlées en diverses sortes, et ont composé divers États mixtes dont il n’est pas besoin de parler ici.
Nous voyons, en quelques endroits de l’Écriture, l’autorité résider dans une communauté.
Abraham demande le droit de sépulcre à tout le peuple assemblé, et c’est l’assemblée qui l’accorde (Gen. XXIII, 3, 5).
Il semble qu’au commencement les Israélites vivaient dans une forme de république. Sur quelque sujet de plainte arrivée du temps de Josué contre ceux de Ruben et de Gad,
-les enfants d’Israël s’assemblèrent tous à Silo pour les combattre ; mais auparavant ils envoyèrent dix ambassadeurs, pour écouter leurs raisons : ils donnèrent satisfaction, et tout le peuple s’apaisa (os. XXII, 11, 12, 13, 14, 33.).
Un lévite dont la femme avait été violée et tuée par quelques-uns de la tribu de Benjamin, sans qu’on en eût fait aucune justice, toutes les tribus s’assemblent pour punir cet attentat, et ils se disaient l’un à l’autre dans cette assemblée :
Jamais il ne s’est fait telle chose en Israël ; jugez et ordonnez en commun ce qu’il faut faire (Jud. XIX, 30).
C’était en effet une espèce de république, MAIS QUI AGVAIT DIEU POUR ROI.
7°) La monarchie est la forme de gouvernement la plus commune, la plus ancienne, et aussi la plus naturelle
Le peuple d’Israël se réduisit de lui-même à la monarchie, comme étant le gouvernement universellement reçu.
-Établissez-nous un roi pour nous juger, comme en ont tous les autres peuples (i Reg. VIII, 5).
Si Dieu se fâche, c’est à cause que jusque-là il avait gouverné ce peuple par lui-même, et qu’il en était le vrai roi. C’est pourquoi il dit à Samuel :
-Ce n’est pas toi qu’ils rejettent, c’est moi qu’ils ne veulent point pour régner sur eux ( Ibid.).
Au reste ce gouvernement était tellement le plus naturel, qu’on le voit d’abord dans tous les peuples.
Nous l’avons vu dans l’histoire sainte : mais ici un peu de recours aux histoires profanes nous fera voir que ce qui a été en république a vécu premièrement sous des rois.
Rome a commencé par là et y est enfin revenue, comme à son état naturel.
Ce n’est que tard, et peu à peu, que les villes grecques ont formé leurs républiques. L’opinion ancienne de la Grèce était celle qu’exprime. Homère, par cette célèbre sentence, dans l’Iliade :
-Plusieurs princes n’est pas une bonne chose : qu’il n’y ait qu’un prince et un roi.
À présent il n’y a point de république qui n’ait été autrefois soumise à des monarques.
Les Suisses étaient sujets des princes de la maison d’Autriche.
Les Provinces-Unies ne font que sortir de la domination d’Espagne, et de celle de la maison de Bourgogne.
Les villes libres d’Allemagne avaient leurs seigneurs particuliers, outre l’empereur qui était le chef commun de tout le corps germanique.
Les villes d’Italie qui se sont mises en république du temps de l’empereur Rodolphe, ont acheté de lui leur liberté.
Venise même, qui se vante d’être république dès son origine, était encore sujette aux empereurs, sous le règne de Charlemagne, et longtemps après : elle se forma depuis en État populaire, d’où elle est venue assez tard à l’État où nous la voyons.
Tout le monde donc commence par des monarchies ; et presque tout le monde s’y est conservé comme dans l’état le plus naturel. Aussi avons-nous vu qu’il a son fondement et son modèle dans l’empire paternel, c’est-à-dire, dans la nature même.
Les hommes naissent tous sujets : et l’empire paternel, qui les accoutume à obéir, les accoutume en même temps à n’avoir qu’un chef.
8°) Le gouvernement monarchique est le meilleur
S’il est le plus naturel, il est par conséquent le plus durable, et dès là aussi le plus fort.
C’est aussi le plus opposé à la division, qui est le mal le plus essentiel des États, et la cause la plus certaine de leur ruine, conformément à cette parole déjà rapportée :
-Tout royaume divisé en lui-même sera désolé : toute ville ou toute famille divisée en elle-même ne subsistera pas (Matth. XII, 25).
Nous avons vu que Notre-Seigneur a suivi en cette sentence le progrès naturel du gouvernement, et semble avoir voulu marquer aux royaumes et aux villes le même moyen de s’unir que la nature a établi dans les familles.
En effet, il est naturel que quand les familles auront à s’unir pour former un corps d’État, elles se rangent comme d’elles-mêmes au gouvernement qui leur est propre.
Quand on forme les États, on cherche à s’unir, et jamais on n’est plus uni que sous un seul chef. Jamais aussi on n’est plus fort, parce que tout va en concours.
Les armées, où paraît le mieux la puissance humaine, veulent naturellement un seul chef : tout est en péril quand le commandement est partagé.
-Après la mort de Josué, les enfants d’Israël consultèrent le Seigneur, disant : Qui marchera devant nous contre les Cananéens, et qui sera notre capitaine dans cette guerre ? et le Seigneur répondit : Ce sera la tribu de Juda (Jud. I, 1, 2).
Les tribus, égales entre elles, veulent qu’une d’elles commande. Au reste, il n’était pas besoin de donner un chef à cette tribu, puisque chaque tribu avait le sien.
-Vous aurez des princes et des chefs de vos tribus, et voici leurs noms (Num. I, 4, 5 etc.), etc.
Le gouvernement militaire, demandant naturellement d’être exercé par un seul, il s’ensuit que cette forme de gouvernement est la plus propre à tous les États, qui sont faibles et en proie au premier venu, s’ils ne sont formés à la guerre. Et cette forme de gouvernement à la fin doit prévaloir, parce que le gouvernement militaire, qui a la force en main, entraîne naturellement tout l’État après soi. Cela doit surtout arriver aux États guerriers, qui se réduisent aisément en monarchie, comme a fait la république romaine, et plusieurs autres de même nature.
Il vaut donc mieux qu’il soit établi d’abord, et avec douceur, parce qu’il est trop violent quand il gagne le dessus par la force ouverte.
9°) De toutes les monarchies la meilleure est la successive ou héréditaire, surtout quand elle va de mâle en mâle et d’aîné en aîné
C’est celle que Dieu a établie dans son peuple.
-Car il a choisi les princes dans la tribu de Juda ; et dans la tribu de Juda il a choisi ma famille (c’est David qui parle) et il m’a choisi parmi tous mes frères, et parmi mes enfants, il a choisi mon fils Salomon, pour être assis sur le trône du royaume du Seigneur sur tout Israël ; et il m’a dit : J’affermirai son règne à jamais, s’il persévère dans l’obéissance qu’il doit à mes lois (Par. XXVIII, 4, 5, 7).
Voilà donc la royauté attachée par succession à la maison de David et de Salomon ; « et le trône de David est affermi à jamais (II. Reg. VII, 16). »
En vertu de cette loi, l’aîné devait succéder au préjudice de ses frères. C’est pourquoi Adonias, qui était l’aîné de David, dit à Bethsabée, mère de Salomon :
-Vous savez que le royaume était à moi, et tout Israël m’avait reconnu ; mais le Seigneur a transféré le royaume à mon frère Salomon (Reg. II, XV).
Il disait vrai, et Salomon en tombe d’accord, lorsqu’il répond à sa mère, qui demandait pour Adonias une grâce dont la conséquence était extrême selon les mœurs de ces peuples (Ibid. 22) :
-Demandez pour lui le royaume ; car il était mon aîné, et il a dans ses intérêts le pontife Abiathar et Joab.
Il veut dire qu’il ne faut pas fortifier un prince qui a le titre naturel, et un grand parti dans l’État.
À moins donc qu’il n’arrivât quelque chose d’extraordinaire, l’aîné devait succéder : et à peine trouvera-t-on deux exemples du contraire dans la maison de David ; encore était-ce au commencement.
10°) La monarchie héréditaire a trois principaux avantages
Trois raisons font voir que ce gouvernement est le meilleur.
La première, c’est qu’il est le plus naturel, et qu’il se perpétue de lui-même. Rien n’est plus durable qu’un État qui dure et se perpétue, par les mêmes causes qui font durer l’univers, et qui perpétuent le genre humain. David touche cette raison quand il parle ainsi (II. Reg. VII, 19) : « ç’a été peu pour vous, ô Seigneur ! de m’élever à la royauté : vous avez encore établi ma maison à l’avenir : et c’est là la loi d’Adam, ô Seigneur Dieu ! » c’est-à-dire, que c’est l’ordre naturel que le fils succède au père. Les peuples s’y accoutument d’eux-mêmes.
-J’ai vu tous les vivants suivre le second, tout jeune qu’il est (c’est-à-dire le fils du roi), qui doit occuper sa place (Eccl. IV, 15).
Point de brigues, point de cabales dans un État pour se faire un roi, la nature en a fait un : le mort, disons-nous, saisit le vif, et le roi ne meurt jamais. Le gouvernement est le meilleur, qui est le plus éloigné de l’anarchie. À une chose aussi nécessaire que le gouvernement parmi les hommes il faut donner les principes les plus aisés, et l’ordre qui roule le mieux tout seul.
La seconde raison qui favorise ce gouvernement, c’est que c’est celui qui intéresse le plus à la conservation de l’état les puissances qui le conduisent. Le prince qui travaille pour son État travaille pour ses enfants ; et l’amour qu’il a pour son royaume, confondu avec celui qu’il a pour sa famille, lui devient naturel.
Il est naturel et doux de ne montrer au prince d’autre successeur que son fils ; c’est-à-dire, un autre lui-même, ou ce qu’il a de plus proche. Alors il voit sans envie passer son royaume en d’autres mains : et David entend avec joie cette acclamation de son peuple :
-Que le nom de Salomon soit au-dessus de votre nom, et son trône au-dessus de votre trône (II. Reg. I, 47).
Il ne faut point craindre ici les désordres causés dans un État par le chagrin d’un prince, ou d’un magistrat, qui se fâche de travailler pour son successeur. David, empêché de bâtir le temple, ouvrage si glorieux et si nécessaire autant à la monarchie qu’à la religion, se réjouit de voir ce grand ouvrage réservé à son fils Salomon ; et il en fait les préparatifs avec autant de soin que si lui-même devait en avoir l’honneur.
-Le Seigneur a choisi mon fils Salomon pour faire ce grand ouvrage, de bâtir une maison, non aux hommes, mais à Dieu même : et moi j’ai préparé de toutes mes forces tout ce qui était nécessaire à bâtir le temple de mon Dieu Par. XXIX, 1, 2.(Par. XXIX, 1, 2.).
Il reçoit ici double-joie : l’une, de préparer du moins au Seigneur son Dieu l’édifice qu’il ne lui est pas permis de bâtir ; l’autre, de donner à son fils les moyens de le construire bientôt.
La troisième raison est tirée de la dignité des maisons, où les royaumes sont héréditaires.
-ç’a été peu pour vous, ô Seigneur ! de me faire roi ; vous avez établi ma maison à l’avenir, et vous m’avez rendu illustre au-dessus de tous les hommes. Que peut ajouter David à tant de choses, lui que vous avez glorifié si hautement, et envers qui vous vous êtes montré si magnifique (bid. XVII, 17, 18) !
Cette dignité de là maison de David s’augmentait à mesure qu’on en voyait naître les rois ; le trône de David, et les princes de la maison de David, devinrent l’objet le plus naturel de la vénération publique. Les peuples s’attachaient à cette maison ; et un des moyens dont Dieu se servit pour faire respecter le Messie, fut de faire naître. On le réclamait avec amour sous le nom de fils de David (Matth. XX, 30, 31, etc. ; XXI, 9).
C’est ainsi que les peuples s’attachent aux maisons royales. La jalousie qu’on a naturellement contre ceux qu’on voit au-dessus de soi, se tourne ici en amour et en respect ; les grands même obéissent sans répugnance à une maison qu’on a toujours vue maîtresse, et à laquelle on sait que nulle autre maison ne peut jamais être égalée.
Il n’y a rien de plus fort pour éteindre les partialités, et tenir dans le devoir les égaux, que l’ambition et la jalousie rendent incompatibles entre eux.
L'ETERNITE DE LA DESCENDANCE DAVIDIQUE EST UNE PROMESSE DIVINE (II Samuel 7:8-13) et l'Ascendance Davidique des Rois de France est PROUVEE (Romains 9:5; Isaï 4:2; Isaï 45:8; Jérémie 23:5; Zaccharie 6:12; Isaï 49:12), elle explique le CARACTERE SACRE ET DIVIN DE LA ROYAUTE EN FRANCE !!!
11°)C’est un nouvel avantage d’exclure les femmes de la succession
Par les trois raisons alléguées, il est visible que les royaumes héréditaires sont les plus fermes. Au reste, le peuple de Dieu n’admettait pas à la succession le sexe qui est né pour obéir ; et la dignité des maisons régnantes ne paraissait pas assez soutenue en la personne d’une femme, qui après tout était obligée de se faire un maître en se mariant.
Où les filles succèdent, les royaumes ne sortent pas seulement des maisons régnantes, mais de toute la nation : or il est bien plus convenable que le chef d’un État ne lui soit pas étranger : et c’est pourquoi Moïse avait établi cette loi :
-Vous ne pourrez pas établir sur vous un roi d’une autre nation ; mais il faut qu’il soit votre frère (Deut. XVII, 15).
Ainsi la France, où la succession est réglée selon ces maximes, peut se glorifier d’avoir la meilleure constitution d’État qui soit possible, et la plus conforme à celle que Dieu même a établie. Ce qui montre tout ensemble, et la sagesse de nos ancêtres, et la protection particulière de Dieu sur ce royaume.
12°) On doit s’attacher à la forme de gouvernement qu’on trouve établie dans son pays : chez nous, LES LOIS FONDAMENATLES DU ROYAUME DE FRANCE définissent une Monarchie Royale héréditaire Très Chrétienne de droit Divin
-Que toute âme soit soumise aux puissances supérieures : car il n’y a point de puissance qui ne soit de Dieu ; et toutes celles qui sont, c’est Dieu qui les a établies : ainsi, qui résiste à la puissance, résiste à l’ordre de Dieu (Rom. XIII, 1, 2).
-Que chacun sesoumette aux autorités en charge. Car il n'y a point d'autorité qui ne viene de Dieu, et celles qui existent sont constituées par Dieu. Si bien que celui qui se rebelle à l'autorité se rebelle contre l'ordre établi par Dieu (Romains 13:1-2).
C'est pourtant ce qu'on fait les révolutionnaires en 1789, alors que dieu avait indiqué dans la Sainte Bible la Royauté comme le régime le meilleur (Zacharie 6:12-13).
Pourquoi l'Onction Sacrale de Reims est-elle réservée au seul Roi de France? L'ETERNITE DE LA DESCENDANCE DAVIDIQUE EST UNE PROMESSE DIVINE (II Samuel 7:8-13) et l'Ascendance Davidique des Rois de France est PROUVEE (Romains 9:5; Isaï 4:2; Isaï 45:8; Jérémie 23:5; Zaccharie 6:12; Isaï 49:12), elle explique le CARACTERE SACRE ET DIVIN DE LA ROYAUTE EN FRANCE !!!
Pourquoi tant de miracles et de privilèges accordés aux seuls Rois de France? parce que leur Race est celle du Roi David et donc celle de la Sainte Famille ! Jude, le fils de Saint-Jacques le Mineur (Actes 1:13), que l'on ne doit pas confondre avec son oncle paternel Saint-Jude Thadée, est envoyé en Gaule avec Saint-Joseph d'Arimathie et les Saints Evangélistes (Isaï 49:12).
Ce Jude, ayant récupéré la Sainte Lance de Longin deviendra le PORTEUR DE LANCE, en latin PHERE-ANCOS, ou en Gaulois FRANCOS ! Francos, en latin FRANCUS, fils de Saint-Jacques le Mineur (Actes 1:13), Apôtre et Parent de N.S. Jésus-Christ, EST TRANSPORTE EN GAULE (Isaï 49:12) avec les Saint Evangélistes par Saint-Joseph d'Arimathie : il deviendra LE PERE DES FRANCS ET DES ROIS DE FRANCE (Génèse 49:10), une grande nation (Génèse 12.1-3), Une Race élue, un Sacerdoce Royal, une nation Sainte, un peuple acquis (I Pierre 2:9-10), réalisant la promesse Divine d'éternité de la descendance Royale Davidique (II Samuel 7: 8-13).
Si Jérémie (Jérémie 31.8) indique que les tribus dignes de Dieu se sont dirigées vers LE SEPTENTRION, le prophète Esaïe précise qu’elles devront se trouver, « aux derniers jours », dans des pays lointains situés AU NORD-OUEST de la Palestine (Esaïe 49 :12) : ce pays situé aux extrémités de la terre et localisé Nord-Ouest de Jérusalem est bien la Gaule.
LE ROI DE FRANCE EST DONC LE... PETIT-COUSIN DE JESUS !!! Mais attention : si le Sang fait le Prince, le Sacre fait le Roi (I Samuel 16:1). Et ces titres de FILS DIEU ET OINT DU SEIGNEUR donné au Christ (Matthieu 1:16-20) sont aussi ceux de Son Lieutenant et Parent (II Samuel 7:8-13; Actes 1:13; Isaï 49:12) et donc AU ROI A VENIR (Zacharie 4:1-14; Zacharie 6:12-13) : HENRI, Henric, Chiren, Cyrénéen, le Lys qui aide à porter le poid DE LA CROIX !
Si l'Onction du Sacre est réservée à une Race Royale, Divine en l'un de ses membres, le Sacre de Napoléon est un sacrilège (Exode 30:32) et n'est en aucun cas Légitime !
Le Roi de France est donc choisi par Dieu et non pas par le Siège Apostolique comme l'empereur allemand : ICI SE TROUVE LE DROIT DIVIN DU ROI DE FRANCE.
Une autre chose, importantissime : LE ROI DE FRANCE N'EST PAS LE SEUL OINT DU SEIGNEUR, le pape l'est aussi, et LE ROI ET LE PAPE SONT LES DEUX POINTS DU SEIGNEUR (Zacharie 4:1-14; Zacharie 6:12-13). Si le le Roi de France est le Lieutenant du Christ, le pape en est le Vicaire : TOUS EUX DOIVENT ALLER DE CONCERT, C'EST LA VOLONTE DE DIVINE (Zacharie 6:12-13) !!! Si l'Onction du grand prêtre est devenue celle du pape (Exode 29:7; Exode 29:29; Lévitique 4:3; Lévitique 4:5; Lévitique 4:16; Lévitique 8:12), elle a ététendue ensuite à tous les prêtres (Exode 30:30; Exode 28:41; Exode 40:15) : LE ROI DOIT DONC PROTEGER L'EGLISE.
Et donc si le Roi de France est le petit cousin de Jésus, il en est considéré aussi comme un Fils, un Fils de Dieu (Romains 8:11; Romains 9:5; Matthieu 4:3). Dieu en attend LA FIDELITE (Apocalypse 2:26; Apocalypse 3:21; Apocxalypse 6:2; Apocalypse 19:11-22) et prétend de ce Grand Monarque Fidèle qu'il fasse les volonté du Divin Christ-Roi en plaçant N.S. Jésus-Christ comme clé de voute du Royaume de France (Psaumes 118:22; Daniel 2:28; Isaï 49:12; Jérémie 23:5, Zacharie 6:12-13; Luc 22:35-36). Pour celà, Il fera du Roi de France un ROI TRES CHRETIEN Empereur en son Royaume : même le pape devra lui être soumis (Zacharie 6:12-13; I Pierre 2:13-17 ) !!!
On retrouve ici le TESTAMENT DE SAINT REMI, qiui définti la vocation Catholique de la France : cette Mision Divine de la France -être la Fille Aînèe de l'Eglise et l'Educatrice des Peuples- a été confirmé par les miarcles de Sainte-Clotilde, le Somge d'Hugues Capet et le Triple Donation de Sainte -Jenne d'arc.
LE SONGE D'HUGUES CAPET DONNERA LES LOIS FONDAMENTALES DU ROYAUME DE FRANCE QUI PREVOIENT COMME ROI L'AINE SALIQUE DES RPINCES DU SANG CATHOLIQUES, NES FRANCAIS ET DE NAISSANCE LEGITIME. ELLE REGLENT LE MODE DE GOUVERNEMENT ROYAL ET LES REGLES DE SUCESSION A LA COURONNE.
2. Au sujet du droit de conquête
1°) Il y a un droit de conquête très-ancien, et attesté par l’Écriture
Dès les temps de Jephté, le roi des Ammonites se plaignait que le peuple d’Israël, en sortant d’Égypte, avait pris beaucoup de terres à ses prédécesseurs, et il les redemandait (ud. XI, 13).
Jephté établit le droit des Israélites par deux titres incontestables : l’un était une conquête légitime ; et l’autre, une possession paisible de trois cents ans.
Il allègue premièrement le droit de conquête ; et pour montrer que cette conquête était légitime, il pose pour fondement « que Israël n’a rien pris de force aux Moabites et aux Ammonites : au contraire, qu’il a pris de grands détours pour ne point passer sur leurs terres (Ibid. 15, 16, 17, etc). »
Il montre ensuite, que les places contestées n’étaient plus aux Ammonites, ni aux Moabites, quand les Israélites les avaient prises ; mais à Séhon, roi des Amorrhéens, qu’ils avaient vaincu par une juste guerre. Car il avait le premier marché contre eux, et Dieu l’avait livré entre leurs mains (Ibid. 20, 21).
Là il fait valoir le droit de conquête établi par le droit des gens, et reconnu par les Ammonites qui possédaient beaucoup de terres par ce seul titre ( Ibid. 23, 24).
De là il passe à la possession, et il montre, premièrement, que les Moabites ne se plaignirent point des Israélites lorsqu’ils conquirent ces places, où en effet les Maobites n’avaient plus rien.
Valez-vous mieux que Balac, roi de Moab ; ou pouvez-vous nous montrer qu’il ait inquiété les Israélites, ou leur ait fait la guerre pour ces places (Ibid. 25)?
En effet, il était constant par l’histoire, que Balac n’avait point fait la guerre (Num. XXIV, 25), quoiqu’il en eût eu quelque dessein.
Et non-seulement les Moabites ne s’étaient pas plaints ; mais même les Ammonites avaient laissé les Israélites en possession paisible durant trois cents ans.
-Pourquoi, dit-il (Jud. XI, 26), n’avez-vous rien dit durant un si long temps ?
Enfin il conclut ainsi (Ibid. 27):
-Ce n’est donc pas moi qui ai tort ; c’est vous qui agissez mal contre moi, en me déclarant la guerre injustement. Le Seigneur soit juge en ce jour entre les enfants d’Israël et les enfants d’Ammon.
À remonter encore plus haut, on voit Jacob user de ce droit, dans la donation qu’il fait à Joseph, en cette sorte :
-Je vous donne par préciput sur vos frères un héritage que j’ai enlevé de la main des Amorrhéens, par mon épée et par mon arc (Ibid.).
Il ne s’agit pas d’examiner ce que c’était, et comment Jacob l’avait ôté aux Amorrhéens ; il suffit de voir que Jacob se l’attribuait par le droit de conquête, comme par le fruit d’une juste guerre.
La mémoire de cette donation de Jacob à Joseph s’était conservée dans le peuple de Dieu, comme d’une chose sainte et légitime, jusqu’au temps de Notre-Seigneur, dont il est écrit « qu’il vient auprès de l’héritage que Jacob avait donné à son fils Joseph. »
On voit donc un domaine acquis par le droit des armes sur ceux qui le possédaient
2°) Pour rendre le droit de conquête incontestable, la possession paisible y doit être jointe
Il faut pourtant remarquer deux choses dans ce droit de conquête : l’une, qu’il y faut joindre une possession paisible, ainsi qu’on a vu dans la discussion de Jephté ; l’autre, que pour rendre ce droit incontestable, on le confirme en offrant une composition amiable.
Ainsi le sage Simon le Macchabée, querellé par le roi d’Asie sur les villes d’Ioppé et de Gazara, répondit :
Pour ce qui est de ces deux villes, elles ravageaient notre pays, et pour cela nous vous offrons cent talents (Mach, XV, 35).
Quoique la conquête fut légitime, et que ceux d’Ioppé et de Gazara, étant agresseurs injustes, eussent été pris de bonne guerre, Simon offrait cent talents pour avoir la paix, et rendre son droit incontestable.
Ainsi on voit que ce droit de conquête, qui commence par la force, se réduit pour ainsi dire au droit commun et naturel, du consentement des peuples et par la possession paisible. Et l’on présuppose que la conquête a été suivie d’un acquiescement tacite des peuples soumis, qu’on avait accoutumés à l’obéissance par un traitement honnête ; ou qu’il était intervenu quelque accord, semblable à celui qu’on a rapporté entre Simon le Macchabée et les rois d’Asie.
Avant d'aborder la question du Prétendant, il faut préciser que la conviction Royaliste Légitimiste est intimement liée à la Foi Catholique. Le Royalisme politique se définit historiquement par le respect des Lois Fondamentales du Royaume de France , qui règlent le mode de gouvernement Royal et les règles de succession au Trône de France, nnotamment la LOI DE CATHOLICITE. Clovis devient en 496, le seul Roi Légitime parmi les Rois barbares, du fait de son Baptême et non pas de sa seule force. Le Baptême, la Légitimité dynastique, ne suffisent pas : encore faut-il une politique Légitime , et un pouvoir n'est Légitime que s'il défend la Foi Catholique (Légitimité théologique) et le Bien Commun (Légitimité naturelle), ET AISNI SUELE LA MONARCHIE CAPETIENNE, CATHOLIQUE ET ROYALE, APOSSEDE HISTORIQUEMENT CETTE DOUBLE LEGITIMITE. Clovis s'engagea à mettre sa force au service du droit Chrétien et à servir ses sujets Chrétiennement, C'EST A DIRE AVEC AMOUR, et ses descendants continuèrent cette politique Catholique et Royale à trvers les Mérovingiens, les Carolingiens et les Capétiens, ce jusqu'en 1789, puis de nouveau de 1814 à 1830 (la Restauration).
A partir de l’exil de Charles X en 1830, le Légitimisme est le mouvement politique Français favorable au rétablissement de la Royauté Très Chrétienne de Droit Divin dans la personne de l’Aîné des Bourbons Légitme , prévu par les Lois Fondamentales du Royaume de France , et opposé à ce que les Légitimistes voient comme la laïcisation et à un choix humain de l’Orléanisme. Pour beaucoup de ces Catholiques le sceau et l’emblème de la contre-révolution est la dévotion au Sacré-Coeur qu’ils arborent dès les guerres de Vendée sur le Drapeau national avec la devise « Espoir et salut de la France » : le Général de Sonis en fera son drapeau.
Pour les Légitimistes, le Roi est la seule autorité Légitime éamant de Dieu et ce principe s'incarnait en 1830 à l'époque en la personne du petit Prince Henri, Duc de Bordeaux, futur Comte de Chambord. Pour les Orléanistes, le Roi est une impérieuse nécessité nationale, la continuité de La France, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universle et du diktat des fortune anonymes et vagabondes, et ce principe s'incarnait en le Duc d'Orléans, Louis-Philippe, Monarque de Juillet .
Opposant au Bonapartisme et à l'Orléanisme, le mouvement Légitmiste est né au début du XIX° siècle pour soutenir la dynastie, et il a influencé la politique Française pendant une grande partie du XIX° siècle.
La doctrine légitimiste a été résumée ainsi par le journaliste Henri Marchand : « Le Roi de France, vous le reconnaîtrez toujours à ce signe ineffaçable, inamissible et inaliénable : le Rang de sa Naissance ! Aîné de sa Race, premier du Sang Capétien, il est le Roi S alique , c'est-à-dire nécessaire, le Roi fatidique. Qu'il vive ici ou là, tout près ou tout au bout du monde, qu'importe, il est le Roi ».
Mais Louis XVII n’avait pas disparu de la scène politique. Les proclamations de Louis XVIII atteignirent sans doute davantage les élites que le peuple. Des Français en étaient restés cependant au fils de Louis XVI, malgré l’annonce de sa mort en 1795. Fin 1813-début 1814, les révoltes de conscrits d’une partie de la Flandre Française, rapidement devenues soulèvement rural anti-napoléonien, se firent au nom de Louis XVII (sobriquet qui resta à leur chef). L’arrivée sur le trône de Louis XVIII n’empêcha même pas la multiplication des faux Louis XVII.
La contestation de Louis XVIII, puis partiellement de Charles X, s’alimente ainsi dans une partie du monde Ultra aux prophéties politiques circulant de manière manuscrite ou en compilations (désormais classificatoires) imprimées, et au dernier prophète Royal qu’est Thomas Martin de Gallardon .
Ce prophétisme se prolonge après 1830 dans le Survivantisme .
Qui sont les Survivantistes?
Le Comte de Chambord lui-même, qui ne voyait de destin Français que dans le cadre de la Chrétienté, ne concevait de Mission Française que la fidélité de la France à son Baptême et ne désirait de salut national que dans l'esprit de justice, décida de renoncer au Trône -au grand dam de ses contemporains!- après la révélation de Maximin Giraud , le Berger de la Salette, de la Survivance de Louis XVII et de la vraie descendance Royale, et la querelle du Drapeau Blanc ne fut qu'une excuse.
Ou se trouve cette descendance?
Il y a deux hypothèses :
1. Naundorff n’étant pas Louis XVII, mais le fils adultérin du dernier Prince de Condé (et donc demi-frère de l'infortuné Duc d'Enghien), dont la cuisinière hollandaise se nommait Emma Naundorff , le futur Grand Monarque est le descendant Salique du VRAI Louis XVII évadé de l'enfer du Temple, mais on ignore complètement où se trouve cette descendance, qui est celle des Lys coupés ., qui vient AVANT MEME celle des Bourbons d'Espagne. C'est l'hypothèse SURVIVANTISTE .
2. Le futur Grand Monarque ne descend de Louis XVII que par sa mère , petite-fille du petit-fil de l’Enfant-Roi, et membre de la branche coupée des Lys , et descend par son père de la Branche Aînée de Saint-Louis , qui est celle des Bourbons-Montpensier-de-Valois-et-d'Albon-de-La Croix , lignée oubliée mais Légitime , qui vient AVANT MEME celle des Bourbons-Montpensier de Bhopal, qui vienent quand à eux AVANT MEME celle de l'ypothétique descendance de Louis XVII, Bourbons Montpensier de La Croix dont le Masque de Fer fut l’incarnation comme l’instrument Divin du témoignage de la permanance de la Légitimité
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et
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on ignore totalement, là aussi, où se trouve cette double descendance, dont on ne connaitrait que le nom, HENRI-Louis de Bourbon-Montpensier de Sainte Croix de valois d'Albon DE LA CROIX, Duc de Bretagne, de jure HENRI V DE LA CROIX, et le caractère Français , et que ce sera la Providence à nous le donner . Selon un message reçut par Martine, ce serait un Bourbon. C'est l'hypothèse PROVIDENTIALISTE .
Les hypothèses N° 1 et N° 2 se confondent dans la certitude d'une survivance de Louis XVII. Elles s'en remettent également humblement à Dieu pour le choix du Roi à venir.
Marie-Julie Jahenny (1850-1941) est une voyante Catholique Bretonne de Blain, près de Nantes, qui eu des extases et porta les stigmates du Christ. Ses visions révélèrent des catastrophes pour notre France contemporaines mais aussi le retour d'un Roi pour sauver notre Patrie. Dans un contexte géopolitique d guerre cilvile et mondiale, le Roi sera notre seul recour dans le cahos. Ce Roi serait un Aîné, inconnu mais Légitime des Bourbons, HENRI V DE LA CROIX , ce qui confirme la Légitmité Catholique et Royale : elle précisera que le Roi à venir, le Grand Monarque de prophéties ne serait ni un Orléans, ni un Naundorff, ni un Bourbon espagnol.
Conclusion.
Nous avons donc établi par les Écritures, avec Bossuet, que la royauté a son origine dans la Divinité même :
Que Dieu aussi l’a exercée visiblement sur les hommes dès les commencements du monde :
Qu’il a continué cet exercice surnaturel et miraculeux sur le peuple d’Israël, jusqu’au temps de l’établissement des rois :
Qu’alors il a choisi l’état monarchique et héréditaire, comme le plus naturel et le plus durable :
Que l’exclusion du sexe né pour obéir était naturelle à la souveraine puissance.
Quer cette Monarchoie fut transféré en gaule et qu'elle crééa le Royaume des Francs, Saint Royaume de France qui a pourmission de faire triompher l'Eglise et la Royauté du Christ et de Son sacré-Coeur.
Ainsi nous avons trouvé que, par l’ordre de la divine Providence, la constitution de ce royaume était dès son origine la plus conforme à la volonté de Dieu, selon qu’elle est déclarée par ses Écritures.
Nous n’avons pourtant pas oublié qu’il paraît dans l’antiquité d’autres formes de gouvernement, sur lesquelles Dieu n’a rien prescrit au genre humain : en sorte que chaque peuple doit suivre, comme un ordre divin, le gouvernement établi dans son pays ; parce que Dieu est un Dieu de paix, et qui veut la tranquillité des choses humaines. La Mision du Grand Monarque à venir, HENRI V DE LA CROIX, le Roi du Sacré-Coeur, sera de rendre au Divin Christ-Roi et à Son Sacré-Coeur la couronne poerdue à la Rue du Bac en Juillet 1830. C'est parce que nous ommes Catholiques - et Royalistes parce que catholiques et Français- que nous attendons le Grand Monarque HENRI, henri, Hnric, chiren, Cyrénéen, le Lys qui aide à porter le poid DE LA CROIX.
Hervé J. VOLTO, CJA
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
« En cette heure tragique de l’histoire humaine » (Pie XII), le Premier Ordre du Royaume se doit de montrer l’exemple, éclairant et confortant le peuple chrétien. En effet, infidèle à sa mission et à l’ordre voulu par Dieu, la France s’enfonce toujours davantage dans la décadence, la crise et l’enfer d’une vie sans Dieu. Le clergé Catholique, de par le
Sacrement de l’Ordre qu’il a reçu malgré son indignité, a un rôle essentiel à mener dans le plan de restauration de l’ordre divin, de réévangélisation de la France et de l’Occident, en remplissant pleinement son rôle d’intermédiaire, de médiateur entre Dieu et la France, confiée au Fils aîné de Son Église.
Depuis quelques décennies foisonnent en notre Patrie de belles initiatives en
faveur de la France catholique : des neuvaines de prières ou Messes, au tout récent carillonnement des cloches (à la valeur exorciste) en faveur des Chrétiens d’Orient persécutés. Mais puisque LA MISSION DIVINE DE LA FRANCE PASSE PAR LA RESTAURATION DE SON ROI LEGITIME, « fils aîné [du] Sacré-Coeur »,et si nous savons que l'Ainé des Bourbons, Salique, Catholique, né Français et de naissance Légitime, n'est pas le Prince Louis-Alphonse de Bourbon d'Anjou mais HENRI-Louis de Bourbons DE LA CROIX, ses ministres sacrés se doivent de renouveler et appliquer les protestations de fidélité de leurs ancêtres à leurs souverains, régulièrement affirmées lors des Assemblées du Clergé d’Ancien Régime et au serment de fidélité prêté à chaque investiture de bénéfice ecclésiastique. Celà signifie que l'Eglise doivent revenir de son modernisme et de son libéralisme. Mais voilà que, Providentiellement, une confrérie prie pour le Roi
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C'est une confrérie Catho-Tradi avec l'indult du pape...
Sacrement de l’Ordre qu’il a reçu malgré son indignité, a un rôle essentiel à mener dans le plan de restauration de l’ordre divin, de réévangélisation de la France et de l’Occident, en remplissant pleinement son rôle d’intermédiaire, de médiateur entre Dieu et la France, confiée au Fils aîné de Son Église.
Depuis quelques décennies foisonnent en notre Patrie de belles initiatives en
faveur de la France catholique : des neuvaines de prières ou Messes, au tout récent carillonnement des cloches (à la valeur exorciste) en faveur des Chrétiens d’Orient persécutés. Mais puisque LA MISSION DIVINE DE LA FRANCE PASSE PAR LA RESTAURATION DE SON ROI LEGITIME, « fils aîné [du] Sacré-Coeur »,et si nous savons que l'Ainé des Bourbons, Salique, Catholique, né Français et de naissance Légitime, n'est pas le Prince Louis-Alphonse de Bourbon d'Anjou mais HENRI-Louis de Bourbons DE LA CROIX, ses ministres sacrés se doivent de renouveler et appliquer les protestations de fidélité de leurs ancêtres à leurs souverains, régulièrement affirmées lors des Assemblées du Clergé d’Ancien Régime et au serment de fidélité prêté à chaque investiture de bénéfice ecclésiastique. Celà signifie que l'Eglise doivent revenir de son modernisme et de son libéralisme. Mais voilà que, Providentiellement, une confrérie prie pour le Roi
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C'est une confrérie Catho-Tradi avec l'indult du pape...
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
Comment prier pour le Roi ?
La première mission des ministres du Très-Haut étant d’assurer le Culte divin, prière publique de l’Épouse du Christ, c’est en la prière liturgique qu’évêques, prêtres, diacres, sous-diacres, séminaristes et religieux doivent concentrer le meilleur de leurs efforts.
1°) L’offrande du Très-Saint-Sacrifice de la Messe
Pendant près de mille cinq cents ans, le Clergé de France a offert le Très-Saint-Sacrifice de la Messe pour le salut de ses souverains, la prospérité de la France et
la fidélité de celle-ci à Dieu et à l’Église.
La célébration de la Messe pro Rege et Francia (individuelle, en triduum ou neuvaine) est donc le plus grand service que peuvent rendre les prêtres ; une tradition remontant à Anne d’Autriche et Monsieur Olier y consacre d’ailleurs le premier mardi de chaque mois par la célébration de la Messe votive de saint Michel.
2°) L’offrande de l’Office divin
L’offrande de l’Office divin à l’intention de la France et du lieutenant du Christ, lors de la récitation du bréviaire ou lors du chant des Heures, est le second service du
Clergé ; diacres et sous-diacres, religieux et religieuses s’y associent aux prêtres.
3°) Les richesses de la Sainte Liturgie
La Sainte Liturgie regorge de richesses que le Clergé se doit de connaître voire redécouvrir, et surtout répandre et dispenser, à travers : les invocations les bénédictions
les processions d’action de grâces ou de consécration la solennisation des fêtes des saints Rois et Reines de France les pèlerinages.
4°) Les invocations
Elles sont nombreuses :
-Acclamations carolingiennes, strophe pour la France à l’O Salutaris Hostia après la double élévation.
-Prière pour le Roi après le dernier évangile de toutes les Messes et surtout de la grand’Messe dominicale (cf. Belgique et Royaume-Uni). En France, la prière pour le Roi était, avant la Révolution, prévue à la Messe comme suit :
V/ Domine salvum fac Regem.
R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
La première mission des ministres du Très-Haut étant d’assurer le Culte divin, prière publique de l’Épouse du Christ, c’est en la prière liturgique qu’évêques, prêtres, diacres, sous-diacres, séminaristes et religieux doivent concentrer le meilleur de leurs efforts.
1°) L’offrande du Très-Saint-Sacrifice de la Messe
Pendant près de mille cinq cents ans, le Clergé de France a offert le Très-Saint-Sacrifice de la Messe pour le salut de ses souverains, la prospérité de la France et
la fidélité de celle-ci à Dieu et à l’Église.
La célébration de la Messe pro Rege et Francia (individuelle, en triduum ou neuvaine) est donc le plus grand service que peuvent rendre les prêtres ; une tradition remontant à Anne d’Autriche et Monsieur Olier y consacre d’ailleurs le premier mardi de chaque mois par la célébration de la Messe votive de saint Michel.
2°) L’offrande de l’Office divin
L’offrande de l’Office divin à l’intention de la France et du lieutenant du Christ, lors de la récitation du bréviaire ou lors du chant des Heures, est le second service du
Clergé ; diacres et sous-diacres, religieux et religieuses s’y associent aux prêtres.
3°) Les richesses de la Sainte Liturgie
La Sainte Liturgie regorge de richesses que le Clergé se doit de connaître voire redécouvrir, et surtout répandre et dispenser, à travers : les invocations les bénédictions
les processions d’action de grâces ou de consécration la solennisation des fêtes des saints Rois et Reines de France les pèlerinages.
4°) Les invocations
Elles sont nombreuses :
-Acclamations carolingiennes, strophe pour la France à l’O Salutaris Hostia après la double élévation.
-Prière pour le Roi après le dernier évangile de toutes les Messes et surtout de la grand’Messe dominicale (cf. Belgique et Royaume-Uni). En France, la prière pour le Roi était, avant la Révolution, prévue à la Messe comme suit :
V/ Domine salvum fac Regem.
R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
Les richesses de la sainte Liturgie
La sainte Liturgie regorge de richesses que le Clergé se doit de connaître voire redécouvrir, et surtout répandre et dispenser, à travers :
• les invocations
• les bénédictions
• les processions d’action de grâces ou de consécration
• la solennisation des fêtes des saints rois et reines de France
• les pèlerinages
1°) Les invocations
Elles sont nombreuses :
• Acclamations carolingiennes, strophe pour la France à l’O Salutaris Hostia après la double élévation.
• Prière pour le Roi après le dernier évangile de toutes les Messes et surtout de la grand’Messe dominicale (cf. Belgique et Royaume-Uni). En France, la prière pour le Roi était, avant la Révolution, prévue à la Messe comme suit :
-V/ Domine salvum fac Regem.
R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
juste après l’antienne de communion, puis oraison pour le Roi après la dernière postcommunion sous la même conclusion :
-Quaesumus, omnipotens Deus, ut famulus Tuus N. Rex noster, qui Tua misericordia suscepit regni gubernacula, virtutum etiam omnium percipiat incrementa quibus decenter ornatus est, et vitiorum monstra devitare, hostes superare [ 1 ] et ad Te, Qui via, veritas et vita es, gratiosus valeat pervenire. Per Dominum nostrum …
Sous le bienheureux pape Pie IX, la S. C. des Rites confirma cet ordre liturgique, mais pour Napoléon III.
• Prières fériales intercédant pour le Roi dans la « forme extraordinaire du rite romain ».
• Prière pour le Roi au Canon de la Messe après la mention de l’évêque diocésain, au Præconium paschale le Samedi Saint, aux Litanies des Saints et comme oraison votive (collecte/secrète/postcommunion) comme le prévoit le Missel romain (Orationes diversæ), ainsi qu’aux Saluts du Très-Saint-Sacrement devant le trône du Roi des rois, ou comme prière spéciale, peut-être juste après l’angélus : verset Domine salvum fac Regem (Ps. XIX, 10) chanté trois fois, puis Gloria Patri et verset et oraison pour le Roi.
2°) Les bénédictions
Bénédictions de drapeaux et d’objets de dévotion fleurdelysés, de bannière de sainte Jeanne d’Arc, de vœux privés de prière, voire de consécration à la France.
3°) Les processions d’action de grâce ou de consécration
Processions d’action de grâces (comme celle du Vœu de Charles VII le 12 août pour le Recouvrement de la Normandie), de consécration (comme celle du Vœu de Louis XIII le 15 août), ainsi que de pénitence.
4°) La solennisation des fêtes des saints Rois et Reines de France
Solennisation des fêtes des saints Rois et Reines de France, en premier lieu desquelles la Saint-Louis le 25 août ; de leurs anniversaires (800e anniversaire de la naissance de S. Louis et 12e centenaire de la mort de S. Charlemagne en 2014, tricentenaire de la mort de Louis XIV en 2015, etc.)
5°) Les pèlerinages
Pèlerinages auprès de nos protecteurs (S. Michel, Ste Thérèse, S. Curé d’Ars), aux tombeaux de nos rois (Saint-Denis) ou des Apôtres de la France (S. Remi, S. Martin).
La sainte Liturgie regorge de richesses que le Clergé se doit de connaître voire redécouvrir, et surtout répandre et dispenser, à travers :
• les invocations
• les bénédictions
• les processions d’action de grâces ou de consécration
• la solennisation des fêtes des saints rois et reines de France
• les pèlerinages
1°) Les invocations
Elles sont nombreuses :
• Acclamations carolingiennes, strophe pour la France à l’O Salutaris Hostia après la double élévation.
• Prière pour le Roi après le dernier évangile de toutes les Messes et surtout de la grand’Messe dominicale (cf. Belgique et Royaume-Uni). En France, la prière pour le Roi était, avant la Révolution, prévue à la Messe comme suit :
-V/ Domine salvum fac Regem.
R/ Et exaudi nos in die qua invocaverimus Te.
juste après l’antienne de communion, puis oraison pour le Roi après la dernière postcommunion sous la même conclusion :
-Quaesumus, omnipotens Deus, ut famulus Tuus N. Rex noster, qui Tua misericordia suscepit regni gubernacula, virtutum etiam omnium percipiat incrementa quibus decenter ornatus est, et vitiorum monstra devitare, hostes superare [ 1 ] et ad Te, Qui via, veritas et vita es, gratiosus valeat pervenire. Per Dominum nostrum …
Sous le bienheureux pape Pie IX, la S. C. des Rites confirma cet ordre liturgique, mais pour Napoléon III.
• Prières fériales intercédant pour le Roi dans la « forme extraordinaire du rite romain ».
• Prière pour le Roi au Canon de la Messe après la mention de l’évêque diocésain, au Præconium paschale le Samedi Saint, aux Litanies des Saints et comme oraison votive (collecte/secrète/postcommunion) comme le prévoit le Missel romain (Orationes diversæ), ainsi qu’aux Saluts du Très-Saint-Sacrement devant le trône du Roi des rois, ou comme prière spéciale, peut-être juste après l’angélus : verset Domine salvum fac Regem (Ps. XIX, 10) chanté trois fois, puis Gloria Patri et verset et oraison pour le Roi.
2°) Les bénédictions
Bénédictions de drapeaux et d’objets de dévotion fleurdelysés, de bannière de sainte Jeanne d’Arc, de vœux privés de prière, voire de consécration à la France.
3°) Les processions d’action de grâce ou de consécration
Processions d’action de grâces (comme celle du Vœu de Charles VII le 12 août pour le Recouvrement de la Normandie), de consécration (comme celle du Vœu de Louis XIII le 15 août), ainsi que de pénitence.
4°) La solennisation des fêtes des saints Rois et Reines de France
Solennisation des fêtes des saints Rois et Reines de France, en premier lieu desquelles la Saint-Louis le 25 août ; de leurs anniversaires (800e anniversaire de la naissance de S. Louis et 12e centenaire de la mort de S. Charlemagne en 2014, tricentenaire de la mort de Louis XIV en 2015, etc.)
5°) Les pèlerinages
Pèlerinages auprès de nos protecteurs (S. Michel, Ste Thérèse, S. Curé d’Ars), aux tombeaux de nos rois (Saint-Denis) ou des Apôtres de la France (S. Remi, S. Martin).
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
Autres actions possibles
1°) Fidélité aux prières révélées
Fidélité aux demandes du Seigneur, comme la prière pour la France révélée au Rédemptoriste Marcel Vân (1928-1959), dont la cause de béatification est en cours, afin que chaque Français la récite quotidiennement :
-Seigneur Jésus, ayez pitié de la France, daignez l’étreindre dans Votre amour et lui en montrer toute Votre tendresse. Faites que, remplie d’amour pour Vous, elle contribue à Vous faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Vous rester à jamais fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre Votre règne dans tout l’univers. Ainsi soit-il.
2°) Les associations de prière
Association de prières (confréries cléricales, etc.) selon le commandement du Seigneur :
-Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par Mon Père Qui est dans les Cieux. Car là où deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je Suis au milieu d’eux. (Matth. XVIII, 19-20)
et
-Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira ; car quiconque demande, reçoit ; celui qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe. (Matth. VII, 7-8)
Vous êtes intéressé(e) par une telle association ? Contactez cette adresse
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Elle est Légitimiste -c'est à dire qu'elle soutient SAR le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, un Prince visible selon les règles de la Légitmité, mais elle est une oeuvre Providetielle (Providentialiste ?) dans le sens qu'elle apprend aux vrais Royalistes à prier. Tout en priant pour le Roi, nous laiserons humblement à Dieu le choix du Roi à venir...
1°) Fidélité aux prières révélées
Fidélité aux demandes du Seigneur, comme la prière pour la France révélée au Rédemptoriste Marcel Vân (1928-1959), dont la cause de béatification est en cours, afin que chaque Français la récite quotidiennement :
-Seigneur Jésus, ayez pitié de la France, daignez l’étreindre dans Votre amour et lui en montrer toute Votre tendresse. Faites que, remplie d’amour pour Vous, elle contribue à Vous faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l’engagement de Vous rester à jamais fidèles et de travailler d’un cœur ardent à répandre Votre règne dans tout l’univers. Ainsi soit-il.
2°) Les associations de prière
Association de prières (confréries cléricales, etc.) selon le commandement du Seigneur :
-Si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par Mon Père Qui est dans les Cieux. Car là où deux ou trois sont réunis en Mon Nom, Je Suis au milieu d’eux. (Matth. XVIII, 19-20)
et
-Demandez, et l’on vous donnera ; cherchez, et vous trouverez ; frappez, et l’on vous ouvrira ; car quiconque demande, reçoit ; celui qui cherche, trouve ; et l’on ouvre à celui qui frappe. (Matth. VII, 7-8)
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Elle est Légitimiste -c'est à dire qu'elle soutient SAR le Prince Louis-Alphonse de Bourbon, un Prince visible selon les règles de la Légitmité, mais elle est une oeuvre Providetielle (Providentialiste ?) dans le sens qu'elle apprend aux vrais Royalistes à prier. Tout en priant pour le Roi, nous laiserons humblement à Dieu le choix du Roi à venir...
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
Dieu agrée la fidélité dans la prière
Que tout clerc soit bien convaincu que ces prières liturgiques sont toutes-puissantes sur le Cœur de Dieu, d’un Dieu Qui a toujours montré en France Son soutien à la légitimité , comme le manifeste plus que tout l’épopée de sainte Jeanne d’Arc, envoyée restaurer Charles VII (malgré sa pusillanimité puis ses infidélités postérieures) face à un roi anglais pourtant catholique… Et n’oublions pas que contrairement aux autres pays, la fidélité des régnicoles en France n’est pas nostalgique, puisqu’ à la mort d’un roi, un autre lui succède automatiquement : merveille des Lois Fondamentales !
Que le Clergé se souvienne bien que ce sont ses évêques qui, « en nom Dieu », ont confirmé et affermi les trois dynasties ayant régné sur la France. Les gouvernements passent, nous ne le savons que trop. Si Dieu nous exauce demain, il faudra que Son Clergé soit apte à encourager et soutenir le grand mouvement de régénération et rechristianisation de la société et de ses institutions. Aussi le Christ doit-Il nous trouver en état de veille…
Le Clergé doit faire de la mission de la France et de la restauration du Prince promis et espéré, le sujet de ses panégyriques, de ses sermons, de ses conférences, de ses exhortations, de ses discussions, rallumant le feu de la fidélité chez le peuple français, qui attend de vrais et courageux pasteurs.
Que les prêtres incitent tout particulièrement les familles et surtout les enfants à prier quotidiennement pour le Roi, multipliant invocations, neuvaines et sacrifices. Père des familles, le roi est en effet le principal garant de la protection de l’institution sacrée de la famille .
Qu’ecclésiastiques, religieux et laïques multiplient et approfondissent l’enseignement de la Chrétienté et de l’Histoire de la France catholique.
Qu’ils fassent eux-mêmes de la prière pro Rege et Francia le refrain de leurs oraisons jaculatoires, méditant sans cesse sur l’épanouissement admirable et la contribution au salut de nos ancêtres de la Royauté très-chrétienne en France.
« Demandez et vous recevrez » : la culpabilité des « orants » sera grande lorsque viendra l’Époux, s’Il ne les trouve pas vigilants. Qu’Il n’ait pas à reprocher à Son Clergé de ne Lui avoir pas demandé de toutes ses forces, naturelles comme surnaturelles, la restauration de la Chrétienté :
-La civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la Civilisation chrétienne, c’est la Cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : « omnia instaurare in Christo » (S. Pie X : Lettre Notre charge apostolique aux évêques de France sur le Sillon, du 25 août 1910).
Que tout clerc soit bien convaincu que ces prières liturgiques sont toutes-puissantes sur le Cœur de Dieu, d’un Dieu Qui a toujours montré en France Son soutien à la légitimité , comme le manifeste plus que tout l’épopée de sainte Jeanne d’Arc, envoyée restaurer Charles VII (malgré sa pusillanimité puis ses infidélités postérieures) face à un roi anglais pourtant catholique… Et n’oublions pas que contrairement aux autres pays, la fidélité des régnicoles en France n’est pas nostalgique, puisqu’ à la mort d’un roi, un autre lui succède automatiquement : merveille des Lois Fondamentales !
Que le Clergé se souvienne bien que ce sont ses évêques qui, « en nom Dieu », ont confirmé et affermi les trois dynasties ayant régné sur la France. Les gouvernements passent, nous ne le savons que trop. Si Dieu nous exauce demain, il faudra que Son Clergé soit apte à encourager et soutenir le grand mouvement de régénération et rechristianisation de la société et de ses institutions. Aussi le Christ doit-Il nous trouver en état de veille…
Le Clergé doit faire de la mission de la France et de la restauration du Prince promis et espéré, le sujet de ses panégyriques, de ses sermons, de ses conférences, de ses exhortations, de ses discussions, rallumant le feu de la fidélité chez le peuple français, qui attend de vrais et courageux pasteurs.
Que les prêtres incitent tout particulièrement les familles et surtout les enfants à prier quotidiennement pour le Roi, multipliant invocations, neuvaines et sacrifices. Père des familles, le roi est en effet le principal garant de la protection de l’institution sacrée de la famille .
Qu’ecclésiastiques, religieux et laïques multiplient et approfondissent l’enseignement de la Chrétienté et de l’Histoire de la France catholique.
Qu’ils fassent eux-mêmes de la prière pro Rege et Francia le refrain de leurs oraisons jaculatoires, méditant sans cesse sur l’épanouissement admirable et la contribution au salut de nos ancêtres de la Royauté très-chrétienne en France.
« Demandez et vous recevrez » : la culpabilité des « orants » sera grande lorsque viendra l’Époux, s’Il ne les trouve pas vigilants. Qu’Il n’ait pas à reprocher à Son Clergé de ne Lui avoir pas demandé de toutes ses forces, naturelles comme surnaturelles, la restauration de la Chrétienté :
-La civilisation n’est plus à inventer, ni la cité nouvelle à bâtir dans les nuées. Elle a été, elle est ; c’est la Civilisation chrétienne, c’est la Cité catholique. Il ne s’agit que de l’instaurer et la restaurer sans cesse sur ses fondements naturels et divins contre les attaques toujours renaissantes de l’utopie malsaine, de la révolte et de l’impiété : « omnia instaurare in Christo » (S. Pie X : Lettre Notre charge apostolique aux évêques de France sur le Sillon, du 25 août 1910).
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
De l’unité nécessaire des religieux pour la légitimité
Et puisque la valeur de nos actes repose sur la vertu de charité, c’est avec une grande amitié surnaturelle que les ecclésiastiques et religieux se doivent unir pour cette sublime mission, avec humilité et magnanimité, avec une âme d’enfants de Dieu, une espérance et confiance à déplacer les montagnes, en bannissant tout esprit de supériorité, de jalousie et d’acédie, et bénissant avec bienveillance et reconnaissance toute initiative en faveur du Beau, du Bien et du Vrai, en faveur de la Légitimité , pour une France catholique revigorée.
Afin d’approfondir et développer ces quelques lignes, nous recommandons à MM. les ecclésiastiques la lecture des très riches ouvrages de M. Alexandre Maral parus ces dernières années, en particulier La Chapelle royale de Versailles sous Louis XIV, cérémonial, liturgie et musique (Wavre, Mardaga, 2002).
À la demande de saint Pie X, qu’ils fassent leurs les testaments de S. Rémi, Charlemagne et S. Louis, et les œuvres du grand cardinal Pie.
Qu’ils récitent et méditent enfin cette prière des Francs :
-Dieu Tout-puissant et Éternel, Qui pour servir d’instrument à Votre divine volonté dans le monde, et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Église, avez établi l’empire des Francs, éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières, afin qu’ils voient ce qu’ils doivent faire pour établir Votre règne dans le monde et que, persévérant dans la charité et dans la force, ils réalisent ce qu’ils auront vu devoir faire. Ainsi soit-il.
CONFIANTS EN LA DIVINE PROVIDENCE, DEMEURONS DANS LA CERTITUDE DU SALUT MIRACULEUX DE LA FRANCE PAR LA REVELATION ET LA RESTAURATION DU ROI CACHE HENRI DE LA CROIX, ET DANS LA'TTENTE, COMMENCONS DONC A PRIER POUR AVOIR DE SAINTS PRETERE D'UNE PART, ET PRIONS POUR LE ROI D'AUTRE PART, RESTANT DANS LA VOIX BLANCHE (Eucharistie, dévotion à la Très Sainte Vierge Marie par la pratique du Saint Rosaire et union au Saint-Père).
Alors le Divin Christ Roi nous donnera Son Lieutenant, Roi du Sacré-Coeur pour sauver la France et la Chrétienté.
Dans l'attente, nous devons faire régner le double COEUR DE L'AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE dans nos coeurs, dans nos familles, dans la société -nos réseaux d'amitié par exemple- dans l'attente du vrai Roi qui les fera régner sur la France entière.
Et puisque la valeur de nos actes repose sur la vertu de charité, c’est avec une grande amitié surnaturelle que les ecclésiastiques et religieux se doivent unir pour cette sublime mission, avec humilité et magnanimité, avec une âme d’enfants de Dieu, une espérance et confiance à déplacer les montagnes, en bannissant tout esprit de supériorité, de jalousie et d’acédie, et bénissant avec bienveillance et reconnaissance toute initiative en faveur du Beau, du Bien et du Vrai, en faveur de la Légitimité , pour une France catholique revigorée.
Afin d’approfondir et développer ces quelques lignes, nous recommandons à MM. les ecclésiastiques la lecture des très riches ouvrages de M. Alexandre Maral parus ces dernières années, en particulier La Chapelle royale de Versailles sous Louis XIV, cérémonial, liturgie et musique (Wavre, Mardaga, 2002).
À la demande de saint Pie X, qu’ils fassent leurs les testaments de S. Rémi, Charlemagne et S. Louis, et les œuvres du grand cardinal Pie.
Qu’ils récitent et méditent enfin cette prière des Francs :
-Dieu Tout-puissant et Éternel, Qui pour servir d’instrument à Votre divine volonté dans le monde, et pour le triomphe et la défense de Votre Sainte Église, avez établi l’empire des Francs, éclairez toujours et partout leurs fils de Vos divines lumières, afin qu’ils voient ce qu’ils doivent faire pour établir Votre règne dans le monde et que, persévérant dans la charité et dans la force, ils réalisent ce qu’ils auront vu devoir faire. Ainsi soit-il.
CONFIANTS EN LA DIVINE PROVIDENCE, DEMEURONS DANS LA CERTITUDE DU SALUT MIRACULEUX DE LA FRANCE PAR LA REVELATION ET LA RESTAURATION DU ROI CACHE HENRI DE LA CROIX, ET DANS LA'TTENTE, COMMENCONS DONC A PRIER POUR AVOIR DE SAINTS PRETERE D'UNE PART, ET PRIONS POUR LE ROI D'AUTRE PART, RESTANT DANS LA VOIX BLANCHE (Eucharistie, dévotion à la Très Sainte Vierge Marie par la pratique du Saint Rosaire et union au Saint-Père).
Alors le Divin Christ Roi nous donnera Son Lieutenant, Roi du Sacré-Coeur pour sauver la France et la Chrétienté.
Dans l'attente, nous devons faire régner le double COEUR DE L'AMOUR surmonté de la CROIX DU SACRIFICE dans nos coeurs, dans nos familles, dans la société -nos réseaux d'amitié par exemple- dans l'attente du vrai Roi qui les fera régner sur la France entière.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: POUR QUOI ATTENDONS-NOUS LE GRAND MONARQUE ?
1923 : Le 21 juin 1923, un siècle après la demande faite à Louis XVIII par l’intermédiaire de Mère Marie de Jésus, la Sœur Marie de Jésus, religieuse de la Congrégation Notre-Dame (chanoinesses de Saint-Augustin) au Couvent des Oiseaux à Paris, reçoit confirmation des demandes antérieures adressées par Marguerite-Marie à la Maison Royale de France et le message suivant pour le futur Grand Monarque:
– La France est toujours bien chère à mon divin Cœur, et elle lui sera consacrée. Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son Royaume à mon Divin Cœur; et qu’il lui fasse, comme je t’ai déjà dit, élever un autel comme on en a élevé un en l’honneur de la Sainte Vierge. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur.
Mais il faut demander ce Miracle ! Et remercier. Tout ce que nous avons à faire, de notre côté, c’est : prier, souffrir, offrir, obéir avec Jésus.
1925 : Sept ans après avoir renouvelé les demandes de Paray-le-Monial par l’intermédiaire de Claire Ferchaud, au Président Poincaré (Drapeau et concécration) qui les a rejeté avec légèreté, le Christ-Roi apparait de nouveau à Claire Ferchaud (1896-1972) et lui dit:
-Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisi pour répandre mon Amour miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demander pardon, mon Père fera grâce et mon Coeur apparaîtra dans le triomphe de la Paix sur une France régénérée!
Pour obtenir plus rapidement le Roi du Sacré-Coeur qui régénèrera la France en Son Nom, ne faudrait-il pas obéir? Aller PRIER à Paray-le-Monial, EN FOULE, et A GENOUX, pour DEMENDER PARDON ? De bonnes volontés ne pourraient-elles pas organiser cette initiative?
– La France est toujours bien chère à mon divin Cœur, et elle lui sera consacrée. Mais il faut que ce soit le Roi lui-même qui consacre sa personne, sa famille et tout son Royaume à mon Divin Cœur; et qu’il lui fasse, comme je t’ai déjà dit, élever un autel comme on en a élevé un en l’honneur de la Sainte Vierge. Je prépare à la France un déluge de grâces lorsqu’elle sera consacrée à mon divin Cœur.
Mais il faut demander ce Miracle ! Et remercier. Tout ce que nous avons à faire, de notre côté, c’est : prier, souffrir, offrir, obéir avec Jésus.
1925 : Sept ans après avoir renouvelé les demandes de Paray-le-Monial par l’intermédiaire de Claire Ferchaud, au Président Poincaré (Drapeau et concécration) qui les a rejeté avec légèreté, le Christ-Roi apparait de nouveau à Claire Ferchaud (1896-1972) et lui dit:
-Quand je verrai ces lieux que j’ai spécialement choisi pour répandre mon Amour miséricordieux sur le monde, les foules à genoux et demander pardon, mon Père fera grâce et mon Coeur apparaîtra dans le triomphe de la Paix sur une France régénérée!
Pour obtenir plus rapidement le Roi du Sacré-Coeur qui régénèrera la France en Son Nom, ne faudrait-il pas obéir? Aller PRIER à Paray-le-Monial, EN FOULE, et A GENOUX, pour DEMENDER PARDON ? De bonnes volontés ne pourraient-elles pas organiser cette initiative?
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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