La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
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La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
Source: L`automne du Moyen-Âge - Johan Huizinga
LES ARTS ET LA VIE
Peintures de Jan van Eyck (1390-1441) - Flandre
Sainte Barbe aussi appelée Sainte Barbara
La Vierge au Chancelier Rollin
La Sainte-Vierge avec un moine Chartreux
Retable de Jan van Eyck
Adoration de l`Agneau Mystique (Notre-Seigneur Jésus-Christ - en Agnus Dei)
L`Annonciation (St-Luc 1,26)
Anges musiciens
Peintures de Rogier van der Weyden (1399 -1464) - Flandre
Portrait d`une dame
Les Sept Sacrements - Baptême - Confirmation - Eucharistie - Sacrement du Pardon - Mariage - Ordination - Onction des Malades/b]
Adoration a la crèche par les Rois Mages - (Matthieu 2,1)
[b]L`Annonciation - l`Archange Gabriel et la Sainte Vierge Marie (St-Luc 1,26)
Bon Jour - Bon Mois - Musique de Guillaume Dufay, grand compositeur du XVeme siècle. Par les Musiciens de l'Arnoux consort
Guillaume Dufay (1400-1474) - Inclita Stella Maris - Motet pour la Sainte Vierge Marie - Ensemble Cantica Synphonia
Le Sentiment esthétique
La vraie beauté n`appartient qu`a Dieu, le monde ne peut-être que joli. Toutes les beautés de la création, ne sont que des ruisseaux découlant de la source de la beauté suprême qui est Dieu. Une créature peut s`appeler belle en tant qu`elle participe de la beauté de la nature divine et par là, lui devient en quelque mesure conforme. Denys le Chartreux – de venustate mundi et pulchritudine dei.
La beauté ramène aux idées de perfection, de proportion, et de splendeur, car les choses incomplètes sont laides. La juste proportion et l`harmonie. St-Thomas d`Aquin
«La musique (religieuse) est la résonnance des Cieux, la voix des Anges, la joie de Paradis, l`espoir de l`air, la voix de l`Église, le chant des oiselets, la récréation de tous les cœurs tristes et désolés, la persécution et enchâssement des anges déchus.» Molinet
Source: L`automne du Moyen-Âge - Johan Huizinga
LES ARTS ET LA VIE
Peintures de Jan van Eyck (1390-1441) - Flandre
Sainte Barbe aussi appelée Sainte Barbara
La Vierge au Chancelier Rollin
La Sainte-Vierge avec un moine Chartreux
Retable de Jan van Eyck
Adoration de l`Agneau Mystique (Notre-Seigneur Jésus-Christ - en Agnus Dei)
L`Annonciation (St-Luc 1,26)
Anges musiciens
Peintures de Rogier van der Weyden (1399 -1464) - Flandre
Portrait d`une dame
Les Sept Sacrements - Baptême - Confirmation - Eucharistie - Sacrement du Pardon - Mariage - Ordination - Onction des Malades/b]
Adoration a la crèche par les Rois Mages - (Matthieu 2,1)
[b]L`Annonciation - l`Archange Gabriel et la Sainte Vierge Marie (St-Luc 1,26)
Bon Jour - Bon Mois - Musique de Guillaume Dufay, grand compositeur du XVeme siècle. Par les Musiciens de l'Arnoux consort
Guillaume Dufay (1400-1474) - Inclita Stella Maris - Motet pour la Sainte Vierge Marie - Ensemble Cantica Synphonia
Le Sentiment esthétique
La vraie beauté n`appartient qu`a Dieu, le monde ne peut-être que joli. Toutes les beautés de la création, ne sont que des ruisseaux découlant de la source de la beauté suprême qui est Dieu. Une créature peut s`appeler belle en tant qu`elle participe de la beauté de la nature divine et par là, lui devient en quelque mesure conforme. Denys le Chartreux – de venustate mundi et pulchritudine dei.
La beauté ramène aux idées de perfection, de proportion, et de splendeur, car les choses incomplètes sont laides. La juste proportion et l`harmonie. St-Thomas d`Aquin
«La musique (religieuse) est la résonnance des Cieux, la voix des Anges, la joie de Paradis, l`espoir de l`air, la voix de l`Église, le chant des oiselets, la récréation de tous les cœurs tristes et désolés, la persécution et enchâssement des anges déchus.» Molinet
Dernière édition par MichelT le Mar 17 Jan 2023 - 22:56, édité 4 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
Hugo van der Goes (1440-1482)
L`Adoration des Bergers (Luc 2,1)
L`Adoration des Rois-Mages (Matthieu 2,1)
Adoration de l`Enfant-Jésus (Luc 2,1)
Petrus Christus (1410-1475)
La Sainte Vierge Marie
Portrait d`une dame
Un orfèvre dans son atelier
L`Annonciation (Luc 1,26)
Jean Miélot (1420-1472)
Copistes
L`Adoration des Bergers (Luc 2,1)
L`Adoration des Rois-Mages (Matthieu 2,1)
Adoration de l`Enfant-Jésus (Luc 2,1)
Petrus Christus (1410-1475)
La Sainte Vierge Marie
Portrait d`une dame
Un orfèvre dans son atelier
L`Annonciation (Luc 1,26)
Jean Miélot (1420-1472)
Copistes
Dernière édition par MichelT le Mer 17 Nov 2021 - 13:40, édité 1 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
Jacob Obrecht – Musicien et Maître de Chapelle a Utrecht (1457-1505)
Jacob Obrecht - Se bien fait
Jacob Obrecht - Missa Maria Zart: Kyrie - The Tallis Scholars
Jan van Scorel (1495-1562)
Doria Aghata
Gérard David (1460-1523) - ou Geerart Janszoon
Repos pendant la fuite en Égypte (Matthieu 2,13)
L`Annonciation (Luc 1,26)
Le mariage a Cana (Jean 2,1)
Jacob Obrecht - Se bien fait
Jacob Obrecht - Missa Maria Zart: Kyrie - The Tallis Scholars
Jan van Scorel (1495-1562)
Doria Aghata
Gérard David (1460-1523) - ou Geerart Janszoon
Repos pendant la fuite en Égypte (Matthieu 2,13)
L`Annonciation (Luc 1,26)
Le mariage a Cana (Jean 2,1)
Dernière édition par MichelT le Sam 21 Aoû 2021 - 19:51, édité 2 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
Antoine Busnois (1433-1492): Alleluya - compositeur de l'école bourguignonne et un poète français à la cour du duché de Bourgogne
Hans Memling (1430-1494)
Le Jugement Dernier
Notre-Dame
Anges musiciens
Melchior Broederlam (date de naissance inconnue) actif entre 1381 et 1409, est un peintre et décorateur flamand qui a travaillé à la cour de Philippe le Hardi
La Sainte Vierge avec Sainte Élizabeth
Dirk Bouts, ou Dieric Bouts, (1415-1475) est un peintre néerlandais actif à l'époque des primitifs flamands.
Saint-Jean le Baptiste montrant Notre-Seigneur Jésus-Christ «Voici l`Agneau de Dieu.» (Jean 1,29)
Adoration des Rois-Mages (Matthieu 2,1)
Dernière édition par MichelT le Ven 11 Fév 2022 - 13:27, édité 4 fois
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
Re: La foi catholique au Moyen-Âge - Bourgogne – Flandre – Art – Peinture- Musique – Symbolisme – Types de vies religieuses
L`âpre saveur de la vie
Pour les hommes de ce temps, le monde semblait aussi bon ou aussi mauvais qu`il pouvait l`être; toutes les institutions étaient bonnes ayant été établies par Dieu, mais le péché des hommes tenait le monde dans la misère. Contre l`adversité et l`indigence, il était moins d`adoucissements que de nos jours; elles étaient plus redoutables et plus cruelles. La maladie et la santé présentaient un plus grand contraste, le froid et les ténèbres de l`hiver étaient des maux plus âprement sentis. On jouissait plus avidement des richesses et des honneurs et ceux-ci contrastaient plus que de nos jours avec la misère environnante. Les choses de la vie jouissaient d`une publicité pénible ou orgueilleuse. Les lépreux faisaient sonner leurs crécelles et marchaient en processions, les mendiants et infirmes demandaient de l`argent dans les Églises ou ils étalaient leurs difformités. Chaque état, chaque ordre, chaque profession était reconnaissable a son habit. Les grands seigneurs voyageaient avec escortes, armes et livrées qui commandait le respect ou l`envie. Exécutions judiciaire, ventes, noces, enterrements, tout s`annonçait par des cortèges, des cris, des lamentations et de la musique. L`amoureux portait la couleur de sa dame, les compagnons, l`emblème de leur confrérie, les partis, les insignes et blasons de leur seigneur.
La misère au Moyen-Âge
Le faste orgueilleux des Fêtes
L`homme moderne est libre de chercher individuellement et quand il lui plaît, des distractions de son choix. Mais dans un temps ou les plaisirs de l`esprit ne sont ni nombreux, ni accessible a tous, on a besoin de ces réjouissances collectives. Plus la misère quotidienne est accablante, plus les fêtes sont indispensables et plus leurs moyens devront être forts pour procurer enivrement du plaisir et de l`oubli des dures réalités.
Le rêve de vie idyllique
La vie aristocratique était une vie difficile et dangereuse avec ses rivalités haineuses et envieuses pour le rang, les honneurs, la richesse, les dangers de la guerre cruelle. L`éloge de la vie simple est un thème que la littérature médiévale a hérité de l`Antiquité. Dans la pastorale – la vie du berger - on trouve le renoncement a l`idéal de la vie aristocratique que l`on fuit en se réfugiant dans l`étude, le repos solitaire, le travail.
Le Dit de Franc-Gontier demeura longtemps l`expression classique de l`idéal de la vie simple, avec sa sécurité, son indépendance, ses plaisirs de frugalité, de santé, de travail et d`amour conjugal sans complications.
«Un ruisseau murmure sur les cailloux, des poissons y nage, un bocage étend sur la rive son vert rideau. Canards, tourterelles, faisans, hérons, tous les oiseaux d`ici y sont!» (Villon)
L`élément bucolique n`était jamais absent des fêtes de cour. Il se prêtait merveilleusement aux mascarades, et s`adaptait facilement a l`allégorie politique. Ici, la conception pastorale se rencontrait avec l`idéal biblique que le prince est un pasteur et le peuple son troupeau. Aux fêtes qui a Bruges en 1468, accompagnèrent le mariage de Charles le Téméraire avec Marguerite d`York un entremet glorifie « les nobles bergères qui par cy devant ont esté pastoures ( bergères) et gardes des brebis de pardeca» (Hommage a Marguerite de York qui était princesse et dirigeait ses états dans le pays d`Angleterre) On aimait aussi représenter les Bergers de Bethléem dans les Mystère du Théâtre en joignant des motifs pastoraux.
La pensée religieuse en image
Un voyageur descend de son cheval et entre dans une église de village pour :«Veoir Dieu en passant.» «Veoir Dieu» était un terme courant qui signifiait l`élévation de l`hostie. D`un prêtre qui monté sur un âne porte l`hostie a un mourant on dira : « Un Dieu sur un âne.»
Les quatorze saints auxilaires : Plusieurs missels du Moyen-Âge comprennent l`office des quatorze saints auxiliaires, une sorte de compagnie du salut. Saint Agace portait une couronne d`épine, Saint Gille était accompagné d`une biche, Saint-Georges avec un dragon (l`ange déchu dans sa puissance), Saint Christophe avait une taille de géant, Saint Blaise était dans une fosse aux lions, Saint-Denis de Paris tenait sa tête qui avait été coupée, Saint Cyriaque tenait un diable enchaîné (un ange déchu), Saint Érasme était dans ses souffrances alors qu`il était mis sous la torture, Saint Pantaléon était avec un lion, Saint Gui dans une chaudière, Saint Barbe dans une tour, Sainte Catherine d`Alexandrie avec la roue de torture et l`épée qui l`a exécutée, Sainte Marguerite avec un dragon (l`ange déchu dans sa puissance).
Les Quatorze Saints Auxiliaires
Types de vies religieuses
La pénitence collective devant Dieu
A cause des guerres, les processions se multiplient en France en 1580. Les plus connues sont les processions blanches parce que ceux qui y participent se revêtent de blanc, symbole de leur aspiration a la pureté (éviter le péché). Pendant l`été et l`automne de l`année 1583, elles parcourent principalement les diocèses de Reims (la Champagne et la Picardie). Elles se dirigent toujours vers un sanctuaire marial, et par l`ampleur des déplacement s`apparente a des pèlerinages. Groupés autour des prêtres portant le Corpus Domini, les fidèles tiennent a la main des cierges ou des croix, et chantent des cantiques en l`honneur de la Vierge Marie. Beaucoup marche nus-pieds.
Pierre de l`Estoile, habitant de Paris a cette époque décrit une de ces processions qui venant de La Brie, entre a Paris le 10 septembre 1583. « Le 10 septembre vinrent a Paris, en forme de procession, 800 ou 900 hommes, femmes, garcons et filles, vêtus de toiles blanches, portant chapeaux ou couvert de voiles blancs sur la tête, ayant en leurs mains cierges et chandelles de cire, les autres des croix de bois, et marchaient deux a deux, chantants en la forme des pénitents ou des pèlerins allant en pèlerinage. Ils étaient habitants des villages de Sait-Jean-des-deux-Gémeaux, et d`Ussy en Brie, près de la Ferté-Gaucher. Ils étaient conduit par deux gentilshommes des deux villages susdits, vêtus de la même parure , qui les suivaient a cheval et leurs demoiselles aussi vêtues de même dans un coche. Le peuple de Paris accourût a grande foule pour les voir venant faire leurs prières et offrandes en la grande église de Paris, ému de pitié et commisération leur voyant faire pénitence et voyage de dévotion pieds-nus en la longueur et rigueur des chemins.» On disait le que « l`ire de Dieu» (la colère de Dieu) s`appesantit sur la France.
Les grands seigneurs
Certains Grands Seigneurs avaient un mélange étrange de dévotion et de vie débauchée. Le dur et despotique Jean de Bavière vient, masqué, parler de l`état de son âme avec Lidwine de Schiedam. Jean Coustain, un serviteur infidèle de Philippe le Bon, un athée qui n`allait pas a la messe et ne faisait pas d`aumônes se tourne vers Dieu et le supplie alors qu`il est dans la main du bourreau. Philippe le Bon, homme aux fêtes somptueuses et au nombreux bâtards, a la politique rusée et a l`orgueil démesuré est d`une dévotion profonde. Il reste longtemps après la messe dans son oratoire. Il jeûne au pain et a l`eau quatre jours de la semaine et aux Vigiles de Notre-Dame et des Apôtres. Il fait l`aumône en secret. Pour chacun de ses gens qui sont morts, il fait dire des messes, d`après un tarif fixe : 400 ou 500 messes pour un Baron, 300 messes pour un Chevalier, 200 messes pour un Gentilhomme, 100 messes pour un Valet et le tout en discrétion.
Le roi René, dans sa vieillesse, découvrit pendant une chasse un ermite dans les environs d`Angers, c`était un prêtre qui avait renoncé a sa prébende et vivait de pains et des petits fruits de la terre. Le roi touché de tant de vertu, fit bâtir une chapelle et un petit oratoire et y ajouta un jardin et une petite maison.
Philippe III de Bourgogne, dit Philippe le Bon (1396-1447) - est un prince de la branche bourguignonne de la maison capétienne de Valois
Denys le Chartreux ( 1402 – 1471) a joué un grand rôle dans les affaires publiques de son temps. Il est en relation avec la Maison de Bourgogne et est conseillé de Philippe le Bon. Travailleur infatigable, ses œuvres remplissent 45 volumes et toute la théologie médiévale se retrouve en lui. Chaque jour il récite presque tout le Psautier. Grand et robuste il impose beaucoup de rigueur a son corps. Personne, dans cette vie terrestre, ne peut comprendre l`énormité du péché, disait Denys le Chartreux.
Denys le Chartreux (1402-1471) - Flandre - Belgique
Parmi les saints a la parole ardente et a l`action énergique sur le terrain sont Saint-Ignace de Loyola (Espagne et fondateur des Jésuites) – Saint François Xavier (Cofondateur des Jésuite qui va prêcher en Inde et en Chine) – Saint Charles Borromée (Italie), Bernardin de Sienne (Italie) – Saint Jean Capistran (Italie) – Saint Vincent Ferrier (Espagne ) -
Saint Vincent Ferrier (1350-1419) - Espagne
Parmi les saint plus mystique et dans la prière – Saint Aloy de Gonzague (Italie) au 16 ème siècle, Saint François de Paule (Italie) , Bienheureux Pierre de Luxembourg (Cardinal catholique).
Saint François de Paule (1416-1507) - Italie
Parmi les familles princières raffinée et fastueuse on trouve souvent un idéal de vie chrétienne et sainte. En France ou trouve le roi Saint-Louis mais aussi Charles de Blois issu par sa mère de la Maison des Valois. Ce prince dont la carrière fut toute militaire (guerre de cent ans) a été longtemps prisonnier de guerre en Angleterre. Il couche souvent sur la paille, il porte un cilice sous son armure, Il se confesse a chaque jour disant qu `un chrétien ne doit pas dormir en état de péché. Après sa libération il fait pieds-nus dans la neige le pèlerinage de la Roche-Derrien ou il avait été fait prisonnier a la châsse de Saint Ypres en Bretagne. Le peuple l`apprend et jonche le sol de couvertures et de paille mais il fait détour et se meurtrit les pieds au point de ne plus pouvoir marcher pendant 15 semaines.
Vénérable Charles de Blois (1319-1364) - Fils de Guy Iᵉʳ de Châtillon, comte de Blois, et de Marguerite de Valois, sœur de Philippe de Valois, il fut baron de Mayenne, seigneur de Guise. Ce prince dont la carrière fut toute militaire (guerre de cent ans) a été longtemps prisonnier de guerre en Angleterre. Il couche souvent sur la paille, il porte un cilice sous son armure, Il se confesse a chaque jour disant qu `un chrétien ne doit pas dormir en état de péché.
Émotions religieuses
Jean Gerson, (1363-1429 - Universitaire, Théologien, Prédicateur - Université de Paris) enfant, vit son père s`adosser au mur, les bras en croix disant : « Voici, mon fils, comment a été crucifié le Dieu qui t`a créé et sauvé!» Il n`était pas rare de voir un Prédicateur interrompre son sermon pendant un quart d`heure et de tenir debout en silence, les bras en croix.
Saint Vincent Ferrier, chaque fois qu`il consacrait l`hostie, versait tant de larmes que les assistants se mettaient a pleurer.
Le Symbolisme religieux du Moyen-Âge
La vision de roses blanches et roses épanouies entre les épines fera naître dans l`esprit médiéval l`exemple de vierges et de martyrs au milieu de leurs persécuteurs. La beauté, la tendresse, la pureté, les couleurs des roses sont aussi celles des vierges et des martyrs au sens mystique.
Un autre exemple mystique : La noix signifie le Christ – l`amande savoureuse est sa nature divine, le bois de la coquille, c`est la croix. Tout sert a élever la pensée vers Dieu.
L`harmonie règne dans le domaine spirituel. Les douze mois de l`année signifieront les douze apôtres, les quatre saisons les quatre Évangélistes, l`année, le Christ. Au sept vertus correspondent les sept prières du Pater, les sept dons du Saint-Esprit, les sept béatitudes, et les sept psaumes de Pénitence. Les sept péchés capitaux sont représentés par sept animaux.
Les sept péchés capitaux - Orgueil - Avarice - Luxure - Envie - Gourmandise - Colère - Paresse
Description de la laideur de l`Enfer avec ses damnés par Denys le Chartreux : «Le feu dévorant, le froid intense, les vers de la conscience, la puanteur, la faim, la soif, les ténèbres et les chaînes, la saleté, les cris des damnés, la vue des anges déchus (démons), les douleurs morales, la crainte, le sentiment de l`éloignement éternel de Dieu, la haine indicible contre Dieu, l`envie du sort des élus du Paradis, des vertiges d`épouvantes devant leur sort éternel.» En enlevant un grain de sable a la fois d`une montagne quand on finirait un jour de les enlever, les damnés de l`enfer ne seront pas plus prêt de finir leur peine et de voir leur souffrances s`arrêter. Leurs souffrances n`arrêteront jamais. La vie éternelle est d`une dignité incommensurable, avoir la vue de Dieu est une perfection infinie, le péché est une offense immense a la sainteté de Dieu et voilà pourquoi il fallait un Rédempteur (Notre-Seigneur Jésus-Christ) d`une infinie efficacité.
L`Enfer éternel
Thomas A Kempis a écrit dans un couvent de frères le livre le plus consolant de son époque : l`Imitation de Jésus-Christ.
L`Imitation de Jésus-Christ - un livre de consolation des années 1400
La vision de la mort au Moyen-Âge
Trois thèmes reviennent souvent au Moyen-Âge – la caducité des splendeurs terrestres - « Ou sont ceux qui remplirent un jour la terre de leur renommée?» - le second motif est l`affreux spectacle de la décomposition de la beauté humaine – le troisième est celui de la « danse de la mort» qui fauche des gens de tout âges et de toutes conditions sociales. Les Ars Moriendi – Memento Mori - ou encore les Mépris du Monde ou les Miroir de Mort, les danses macabres sont de cette époque.
Une fois fus sur toute femme belle
Mais par la mort je suis devenue telle
Ma chair estoit très belle, fraische et tendre;
Or est-elle toute tournée en cendre.
Mon corps estoit très plaisant et très gent.
Je me souloye souvent vertir de soye; (j`étais habillée avec de la soie)
Or en droict fault que toute nue soye.
En grant palais me logeois a mon vueil;
Or suis logiée en ce petit cercueil.
Ma chambre estoit de beaux tapis ornée;
Or est d`aragnes (araignées) ma fosse environée.
Ou encore
Qu`est devenu ce front poly,
Ces cheveulx blons, sourcils voultiz
Dont prenoie les plus soubtilz;
Ce beau nez droit, grant ne petiz,
Ces petites joinctes oreilles,
Menton fourchu, cler vis traitiz
Et ces belles lèvres vermeilles?
Le front ridé, les cheveux gris,
Les sourcilz cheuz, les yeuls estains ( yeux éteints)
Ars Moriendi - Les bons anges et les anges déchus près du lit du mourant.
Ars Moriendi
Memento Mori - la vie passe en occupations et amusements avec le sablier et la mort frappe soudainement - la flamme de la vie est éteinte - qu`avons-nous fait pour Dieu en notre vie? C`est le Jugement - le Purgatoire - Le Paradis - ou l`Enfer. - Confession des péchés - Pénitence du Carême - charité et Obéissance aux 10 Commandements et nous sommes sur la bonne route pour la vie éternelle.
Les danses macabres au Moyen-Âge - pour rappeler que la mort frappe a tout âge et dans toutes les conditions sociales - le pauvre comme le riche. C`est le moment du Jugement - le Purgatoire - le Paradis ou l`Enfer. - Confession des péchés - Pénitence du Carême - charité et Obéissance aux 10 Commandements et nous sommes sur la bonne route pour la vie éternelle.
Fin
Pour les hommes de ce temps, le monde semblait aussi bon ou aussi mauvais qu`il pouvait l`être; toutes les institutions étaient bonnes ayant été établies par Dieu, mais le péché des hommes tenait le monde dans la misère. Contre l`adversité et l`indigence, il était moins d`adoucissements que de nos jours; elles étaient plus redoutables et plus cruelles. La maladie et la santé présentaient un plus grand contraste, le froid et les ténèbres de l`hiver étaient des maux plus âprement sentis. On jouissait plus avidement des richesses et des honneurs et ceux-ci contrastaient plus que de nos jours avec la misère environnante. Les choses de la vie jouissaient d`une publicité pénible ou orgueilleuse. Les lépreux faisaient sonner leurs crécelles et marchaient en processions, les mendiants et infirmes demandaient de l`argent dans les Églises ou ils étalaient leurs difformités. Chaque état, chaque ordre, chaque profession était reconnaissable a son habit. Les grands seigneurs voyageaient avec escortes, armes et livrées qui commandait le respect ou l`envie. Exécutions judiciaire, ventes, noces, enterrements, tout s`annonçait par des cortèges, des cris, des lamentations et de la musique. L`amoureux portait la couleur de sa dame, les compagnons, l`emblème de leur confrérie, les partis, les insignes et blasons de leur seigneur.
La misère au Moyen-Âge
Le faste orgueilleux des Fêtes
L`homme moderne est libre de chercher individuellement et quand il lui plaît, des distractions de son choix. Mais dans un temps ou les plaisirs de l`esprit ne sont ni nombreux, ni accessible a tous, on a besoin de ces réjouissances collectives. Plus la misère quotidienne est accablante, plus les fêtes sont indispensables et plus leurs moyens devront être forts pour procurer enivrement du plaisir et de l`oubli des dures réalités.
Le rêve de vie idyllique
La vie aristocratique était une vie difficile et dangereuse avec ses rivalités haineuses et envieuses pour le rang, les honneurs, la richesse, les dangers de la guerre cruelle. L`éloge de la vie simple est un thème que la littérature médiévale a hérité de l`Antiquité. Dans la pastorale – la vie du berger - on trouve le renoncement a l`idéal de la vie aristocratique que l`on fuit en se réfugiant dans l`étude, le repos solitaire, le travail.
Le Dit de Franc-Gontier demeura longtemps l`expression classique de l`idéal de la vie simple, avec sa sécurité, son indépendance, ses plaisirs de frugalité, de santé, de travail et d`amour conjugal sans complications.
«Un ruisseau murmure sur les cailloux, des poissons y nage, un bocage étend sur la rive son vert rideau. Canards, tourterelles, faisans, hérons, tous les oiseaux d`ici y sont!» (Villon)
L`élément bucolique n`était jamais absent des fêtes de cour. Il se prêtait merveilleusement aux mascarades, et s`adaptait facilement a l`allégorie politique. Ici, la conception pastorale se rencontrait avec l`idéal biblique que le prince est un pasteur et le peuple son troupeau. Aux fêtes qui a Bruges en 1468, accompagnèrent le mariage de Charles le Téméraire avec Marguerite d`York un entremet glorifie « les nobles bergères qui par cy devant ont esté pastoures ( bergères) et gardes des brebis de pardeca» (Hommage a Marguerite de York qui était princesse et dirigeait ses états dans le pays d`Angleterre) On aimait aussi représenter les Bergers de Bethléem dans les Mystère du Théâtre en joignant des motifs pastoraux.
La pensée religieuse en image
Un voyageur descend de son cheval et entre dans une église de village pour :«Veoir Dieu en passant.» «Veoir Dieu» était un terme courant qui signifiait l`élévation de l`hostie. D`un prêtre qui monté sur un âne porte l`hostie a un mourant on dira : « Un Dieu sur un âne.»
Les quatorze saints auxilaires : Plusieurs missels du Moyen-Âge comprennent l`office des quatorze saints auxiliaires, une sorte de compagnie du salut. Saint Agace portait une couronne d`épine, Saint Gille était accompagné d`une biche, Saint-Georges avec un dragon (l`ange déchu dans sa puissance), Saint Christophe avait une taille de géant, Saint Blaise était dans une fosse aux lions, Saint-Denis de Paris tenait sa tête qui avait été coupée, Saint Cyriaque tenait un diable enchaîné (un ange déchu), Saint Érasme était dans ses souffrances alors qu`il était mis sous la torture, Saint Pantaléon était avec un lion, Saint Gui dans une chaudière, Saint Barbe dans une tour, Sainte Catherine d`Alexandrie avec la roue de torture et l`épée qui l`a exécutée, Sainte Marguerite avec un dragon (l`ange déchu dans sa puissance).
Les Quatorze Saints Auxiliaires
Types de vies religieuses
La pénitence collective devant Dieu
A cause des guerres, les processions se multiplient en France en 1580. Les plus connues sont les processions blanches parce que ceux qui y participent se revêtent de blanc, symbole de leur aspiration a la pureté (éviter le péché). Pendant l`été et l`automne de l`année 1583, elles parcourent principalement les diocèses de Reims (la Champagne et la Picardie). Elles se dirigent toujours vers un sanctuaire marial, et par l`ampleur des déplacement s`apparente a des pèlerinages. Groupés autour des prêtres portant le Corpus Domini, les fidèles tiennent a la main des cierges ou des croix, et chantent des cantiques en l`honneur de la Vierge Marie. Beaucoup marche nus-pieds.
Pierre de l`Estoile, habitant de Paris a cette époque décrit une de ces processions qui venant de La Brie, entre a Paris le 10 septembre 1583. « Le 10 septembre vinrent a Paris, en forme de procession, 800 ou 900 hommes, femmes, garcons et filles, vêtus de toiles blanches, portant chapeaux ou couvert de voiles blancs sur la tête, ayant en leurs mains cierges et chandelles de cire, les autres des croix de bois, et marchaient deux a deux, chantants en la forme des pénitents ou des pèlerins allant en pèlerinage. Ils étaient habitants des villages de Sait-Jean-des-deux-Gémeaux, et d`Ussy en Brie, près de la Ferté-Gaucher. Ils étaient conduit par deux gentilshommes des deux villages susdits, vêtus de la même parure , qui les suivaient a cheval et leurs demoiselles aussi vêtues de même dans un coche. Le peuple de Paris accourût a grande foule pour les voir venant faire leurs prières et offrandes en la grande église de Paris, ému de pitié et commisération leur voyant faire pénitence et voyage de dévotion pieds-nus en la longueur et rigueur des chemins.» On disait le que « l`ire de Dieu» (la colère de Dieu) s`appesantit sur la France.
Les grands seigneurs
Certains Grands Seigneurs avaient un mélange étrange de dévotion et de vie débauchée. Le dur et despotique Jean de Bavière vient, masqué, parler de l`état de son âme avec Lidwine de Schiedam. Jean Coustain, un serviteur infidèle de Philippe le Bon, un athée qui n`allait pas a la messe et ne faisait pas d`aumônes se tourne vers Dieu et le supplie alors qu`il est dans la main du bourreau. Philippe le Bon, homme aux fêtes somptueuses et au nombreux bâtards, a la politique rusée et a l`orgueil démesuré est d`une dévotion profonde. Il reste longtemps après la messe dans son oratoire. Il jeûne au pain et a l`eau quatre jours de la semaine et aux Vigiles de Notre-Dame et des Apôtres. Il fait l`aumône en secret. Pour chacun de ses gens qui sont morts, il fait dire des messes, d`après un tarif fixe : 400 ou 500 messes pour un Baron, 300 messes pour un Chevalier, 200 messes pour un Gentilhomme, 100 messes pour un Valet et le tout en discrétion.
Le roi René, dans sa vieillesse, découvrit pendant une chasse un ermite dans les environs d`Angers, c`était un prêtre qui avait renoncé a sa prébende et vivait de pains et des petits fruits de la terre. Le roi touché de tant de vertu, fit bâtir une chapelle et un petit oratoire et y ajouta un jardin et une petite maison.
Philippe III de Bourgogne, dit Philippe le Bon (1396-1447) - est un prince de la branche bourguignonne de la maison capétienne de Valois
Denys le Chartreux ( 1402 – 1471) a joué un grand rôle dans les affaires publiques de son temps. Il est en relation avec la Maison de Bourgogne et est conseillé de Philippe le Bon. Travailleur infatigable, ses œuvres remplissent 45 volumes et toute la théologie médiévale se retrouve en lui. Chaque jour il récite presque tout le Psautier. Grand et robuste il impose beaucoup de rigueur a son corps. Personne, dans cette vie terrestre, ne peut comprendre l`énormité du péché, disait Denys le Chartreux.
Denys le Chartreux (1402-1471) - Flandre - Belgique
Parmi les saints a la parole ardente et a l`action énergique sur le terrain sont Saint-Ignace de Loyola (Espagne et fondateur des Jésuites) – Saint François Xavier (Cofondateur des Jésuite qui va prêcher en Inde et en Chine) – Saint Charles Borromée (Italie), Bernardin de Sienne (Italie) – Saint Jean Capistran (Italie) – Saint Vincent Ferrier (Espagne ) -
Saint Vincent Ferrier (1350-1419) - Espagne
Parmi les saint plus mystique et dans la prière – Saint Aloy de Gonzague (Italie) au 16 ème siècle, Saint François de Paule (Italie) , Bienheureux Pierre de Luxembourg (Cardinal catholique).
Saint François de Paule (1416-1507) - Italie
Parmi les familles princières raffinée et fastueuse on trouve souvent un idéal de vie chrétienne et sainte. En France ou trouve le roi Saint-Louis mais aussi Charles de Blois issu par sa mère de la Maison des Valois. Ce prince dont la carrière fut toute militaire (guerre de cent ans) a été longtemps prisonnier de guerre en Angleterre. Il couche souvent sur la paille, il porte un cilice sous son armure, Il se confesse a chaque jour disant qu `un chrétien ne doit pas dormir en état de péché. Après sa libération il fait pieds-nus dans la neige le pèlerinage de la Roche-Derrien ou il avait été fait prisonnier a la châsse de Saint Ypres en Bretagne. Le peuple l`apprend et jonche le sol de couvertures et de paille mais il fait détour et se meurtrit les pieds au point de ne plus pouvoir marcher pendant 15 semaines.
Vénérable Charles de Blois (1319-1364) - Fils de Guy Iᵉʳ de Châtillon, comte de Blois, et de Marguerite de Valois, sœur de Philippe de Valois, il fut baron de Mayenne, seigneur de Guise. Ce prince dont la carrière fut toute militaire (guerre de cent ans) a été longtemps prisonnier de guerre en Angleterre. Il couche souvent sur la paille, il porte un cilice sous son armure, Il se confesse a chaque jour disant qu `un chrétien ne doit pas dormir en état de péché.
Émotions religieuses
Jean Gerson, (1363-1429 - Universitaire, Théologien, Prédicateur - Université de Paris) enfant, vit son père s`adosser au mur, les bras en croix disant : « Voici, mon fils, comment a été crucifié le Dieu qui t`a créé et sauvé!» Il n`était pas rare de voir un Prédicateur interrompre son sermon pendant un quart d`heure et de tenir debout en silence, les bras en croix.
Saint Vincent Ferrier, chaque fois qu`il consacrait l`hostie, versait tant de larmes que les assistants se mettaient a pleurer.
Le Symbolisme religieux du Moyen-Âge
La vision de roses blanches et roses épanouies entre les épines fera naître dans l`esprit médiéval l`exemple de vierges et de martyrs au milieu de leurs persécuteurs. La beauté, la tendresse, la pureté, les couleurs des roses sont aussi celles des vierges et des martyrs au sens mystique.
Un autre exemple mystique : La noix signifie le Christ – l`amande savoureuse est sa nature divine, le bois de la coquille, c`est la croix. Tout sert a élever la pensée vers Dieu.
L`harmonie règne dans le domaine spirituel. Les douze mois de l`année signifieront les douze apôtres, les quatre saisons les quatre Évangélistes, l`année, le Christ. Au sept vertus correspondent les sept prières du Pater, les sept dons du Saint-Esprit, les sept béatitudes, et les sept psaumes de Pénitence. Les sept péchés capitaux sont représentés par sept animaux.
Les sept péchés capitaux - Orgueil - Avarice - Luxure - Envie - Gourmandise - Colère - Paresse
Description de la laideur de l`Enfer avec ses damnés par Denys le Chartreux : «Le feu dévorant, le froid intense, les vers de la conscience, la puanteur, la faim, la soif, les ténèbres et les chaînes, la saleté, les cris des damnés, la vue des anges déchus (démons), les douleurs morales, la crainte, le sentiment de l`éloignement éternel de Dieu, la haine indicible contre Dieu, l`envie du sort des élus du Paradis, des vertiges d`épouvantes devant leur sort éternel.» En enlevant un grain de sable a la fois d`une montagne quand on finirait un jour de les enlever, les damnés de l`enfer ne seront pas plus prêt de finir leur peine et de voir leur souffrances s`arrêter. Leurs souffrances n`arrêteront jamais. La vie éternelle est d`une dignité incommensurable, avoir la vue de Dieu est une perfection infinie, le péché est une offense immense a la sainteté de Dieu et voilà pourquoi il fallait un Rédempteur (Notre-Seigneur Jésus-Christ) d`une infinie efficacité.
L`Enfer éternel
Thomas A Kempis a écrit dans un couvent de frères le livre le plus consolant de son époque : l`Imitation de Jésus-Christ.
L`Imitation de Jésus-Christ - un livre de consolation des années 1400
La vision de la mort au Moyen-Âge
Trois thèmes reviennent souvent au Moyen-Âge – la caducité des splendeurs terrestres - « Ou sont ceux qui remplirent un jour la terre de leur renommée?» - le second motif est l`affreux spectacle de la décomposition de la beauté humaine – le troisième est celui de la « danse de la mort» qui fauche des gens de tout âges et de toutes conditions sociales. Les Ars Moriendi – Memento Mori - ou encore les Mépris du Monde ou les Miroir de Mort, les danses macabres sont de cette époque.
Une fois fus sur toute femme belle
Mais par la mort je suis devenue telle
Ma chair estoit très belle, fraische et tendre;
Or est-elle toute tournée en cendre.
Mon corps estoit très plaisant et très gent.
Je me souloye souvent vertir de soye; (j`étais habillée avec de la soie)
Or en droict fault que toute nue soye.
En grant palais me logeois a mon vueil;
Or suis logiée en ce petit cercueil.
Ma chambre estoit de beaux tapis ornée;
Or est d`aragnes (araignées) ma fosse environée.
Ou encore
Qu`est devenu ce front poly,
Ces cheveulx blons, sourcils voultiz
Dont prenoie les plus soubtilz;
Ce beau nez droit, grant ne petiz,
Ces petites joinctes oreilles,
Menton fourchu, cler vis traitiz
Et ces belles lèvres vermeilles?
Le front ridé, les cheveux gris,
Les sourcilz cheuz, les yeuls estains ( yeux éteints)
Ars Moriendi - Les bons anges et les anges déchus près du lit du mourant.
Ars Moriendi
Memento Mori - la vie passe en occupations et amusements avec le sablier et la mort frappe soudainement - la flamme de la vie est éteinte - qu`avons-nous fait pour Dieu en notre vie? C`est le Jugement - le Purgatoire - Le Paradis - ou l`Enfer. - Confession des péchés - Pénitence du Carême - charité et Obéissance aux 10 Commandements et nous sommes sur la bonne route pour la vie éternelle.
Les danses macabres au Moyen-Âge - pour rappeler que la mort frappe a tout âge et dans toutes les conditions sociales - le pauvre comme le riche. C`est le moment du Jugement - le Purgatoire - le Paradis ou l`Enfer. - Confession des péchés - Pénitence du Carême - charité et Obéissance aux 10 Commandements et nous sommes sur la bonne route pour la vie éternelle.
Fin
MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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