Il ne faut pas avoir peur de la fin du monde, elle est remplie d’espérance...

Il ne faut pas avoir peur de la fin du monde, elle est remplie d’espérance...



ROME, Vendredi 13 novembre 2009 ([Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]) - Nous publions ci-dessous le commentaire de l’Evangile du dimanche 15 novembre, proposé par Mgr Jesús Sanz Montes, ofm, évêque de Huesca y de Jaca, en Espagne.



Évangile de Jésus Christ selon saint Marc (13, 24-32)



Jésus parlait à ses disciples de sa venue :


« En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat.
Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées.
Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire.
Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l’extrémité de la terre à l’extrémité du ciel.
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche.
De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte.
Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive.
Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas.
Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. »


La fin, c’est l’espérance



En lisant l’Evangile de ce dimanche on pourrait avoir l’impression que Jésus lui-même a un jour adopté un style provocateur pour susciter dans son auditoire, davantage qu’une attention passive et curieuse de ses paroles : à quoi cela sert-il que vous m’écoutiez s’il n’y a pas ensuite un changement réel dans vos vies ? A quoi cela sert-il que vous mémorisiez mes gestes et mes paraboles, si ensuite votre vie de tous les jours reflète si peu ce que vous écoutez et contemplez ? Il semblerait donc utile de tenter la voie de la peur réaliste ou de la menace implacable. Mais il n’y a pourtant rien de tout cela dans les paroles du Seigneur, et ce n’est pas non plus ce vers quoi tend la liturgie de ce dimanche. Ce que l’on peut lire dans cet Evangile n’est pas de la menace, de la peur, ni une tentative d’acculer les personnes. Alors, de quoi s’agit-il ?

« En ce temps-là... en ces temps-là ». C’est ainsi que commencent la première et la troisième lectures de la messe de ce dimanche, en faisant allusion à quelque chose qui est sur le point de ce produire. « Après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat. Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées... ». Cette description apocalyptique de l’Evangile de Marc, terrible en soi, le serait encore plus si tout finissait là. Et alors effectivement, les présages de calamités pourraient nous effrayer. Mais ce n’est pas le cataclysme, la barbarie, les injustices et les abus que nous présente l’actualité quotidienne de n’importe quelle période de l’histoire, qui ont le dernier mot, parce que quand tout cela aura eu lieu, il y a aura encore une parole à écouter.

L’Evangile de ce dimanche est un message d’espérance, une invitation à préparer déjà cette fin remplie d’espoir. Car après toutes les ténèbres et tribulations, après toutes les horreurs et erreurs de notre marche humaine, le Fils de l’homme viendra pour nous annoncer sa Parole éternelle, celle qui est à l’origine de tout, la seule qui ne passera pas, pour nous restituer avec force et tendresse la vérité de notre vie. Il ne s’agit pas de craindre cette fin impitoyable, mais de la vivre en osant écouter déjà chaque jour cette Parole dernière que nous écouterons des lèvres de Jésus Christ. Notre monde n’a-t-il pas besoin de témoins qui écoutent cette parole et qui en témoignent en toute situation et circonstance ? Nous les chrétiens sommes appelés à anticiper cette dernière heure, dans la mesure où l’on peut écouter à travers nous une autre parole capable de récréer toutes choses, de faire qu’elles soient encore nouvelles, non pas de manière éphémère mais déjà pour toujours, chaque jour. C’est le temps chrétien, le temps de Dieu.



+ Fr. Jesús Sanz Montes, ofm

Evêque de Huesca y de Jaca



Source: [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]



Gilles. Ville de Québec - Canada

J'avais mis ce meme message il y a deux jours.Il est si rare que l'église parle d'eschatologie que ce texte me semble important...

Bonsoir Francesco !

Veuillez m'excuser d'avoir posté ce texte en double... Je n'avais pas remarqué que vous l'aviez fait vendredi dernier.

Au sujet de l'évangile de ce dimanche, le prêtre qui faisait l'homélie a déclaré que les récits de la fin du monde n'étaient que des symboles... Un peu plus encore et je pensais qu'il allait dire que le Retour en Gloire de Notre Seigneur Jésus-Christ était une symbole ! Heureusement, il ne l'a pas dit car je me serais levé et je lui aurais donné l'heure juste, croyez-moi !

Je suis vraiment dégoûté et peiné de cette sorte de sermons "mous" et rondondants.


Après, on se surprendra que de catholiques sincères en questionnement (comme je le suis moi-même en ce moment !), quittent l'Église Catholique pour le protestantisme.

À entendre la majorité des prêtres "modernes" au Québec... "Tout le monde est beau, tout le monde est gentil et tout le monde sera sauvé" !

Faux et archi-faux ! Chacun de nous aura à répondre de ses propres actes devant le Seigneur qui est Amour mais aussi un Dieu de justice, à notre jugement particulier ou au retour de Jésus.

Gilles. Ville de Québec - Canada

Après, on se surprendra que de catholiques sincères en questionnement (comme je le suis moi-même en ce moment !), quittent l'Église Catholique pour le protestantisme.

À entendre la majorité des prêtres "modernes" au Québec... "Tout le monde est beau, tout le monde est gentil et tout le monde sera sauvé" !

Oui mais Gilles,il faut différencier les hommes de l'église......Il y a autant de choses tristes dans les églises protestantes que ds notre église.Et,nous ne sommes pas catholiques pour les pretres mais parce que nous croyons que ds l'église catholique se trouve la révélation la plus purement concervée......Regarde le nombre d'Anglicans(400 000) d'Angleterre qui reviennent au catholicisme car leur églises les a décu.......Et combien de protestants quittent leurs églises car d'une chapelle bapiste(exemble) a une autre,la théologie differe....Ce n'est pas tres sérieux.

pareil pour nous a la messe, l'omélie a commencé par un rappel a l'ordre sur le ridicule de la peur irrationnelle engendré par le film 2012, un blockbuster américain (machine a fric) qui fait craindre n'importe quoi.
notre curé a beaucoup d'humour mais il a tendance aussi a proner un oeucuménisme intensif, il parle souvent de nos freres protestants, etc...a la limite s'il veut les convertirs je dis amen, mais je trouve qu'il ne souligne pas assez souvent qu'ils sont dans l'erreur et dans l'hérésie.
je ne comprend pas ce qu'ils cherchent dans l'admiration et la 'promotion des religions hérétique.'

il a tendance aussi a proner un oeucuménisme intensif

J'ai souvent remarqué que c'était les pretres modernistes et priant peu qui avaient cette tendance a une ouverture tellement grande que S'en est louche.Je ne dis pas que c'est son cas mais les pretres qui prient peu se cramponent souvent sur l'humanisme....au lieu de vivre de la révélation et de la vie que donne Jésus présent vraiment ds l'eucharistie...

Il ne faut pas avoir peur car Jésus sera avec nous dans les plus durs moments.

Nous venons de terminer une période de purification et nous entrons dans la période d'évangilisation.

Ceux qui n'ont pas terminé leurs purifications la vivront pendant leurs tribulations...

Nous avons tous à porter notre croix alors portons-là avec amour comme Jésus a porté la sienne et l'a même embrassé..

Le Seigneur est là et nous protégera...


JésusLILO

bonjour lilo,
bienvenu sur ce forum!
oui Jéssu est là et nos croix il les porte avec nous car sans lui nous ne pourrions pas les porter!
le prêtre de ma paroisse m'a dit que "ne crains pas" apparait 365 fois dans la Bible! A chaque jour vivons dans l'instant présent.

fraternellement