Le Mois de Marie de Notre Dame du Rosaire de Fatima
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Le Mois de Marie de Notre Dame du Rosaire de Fatima
Rappel du premier message :
Pour aider la piété chrétienne envers la Très Sainte Vierge, pendant les Exercices du Mois de Marie, nous ferons le récit des événements qui ont eu lieu, à Fatima, durant l’été de 1917, lors des Apparitions de Notre Dame aux trois petits bergers du village d’Aljustrel, dans le diocèse de Leiria, Lucie 4gée de 10 ans et ses deux petits cousins : Jacinthe âgée de 9 ans et son frère François âgé de 8 ans.
Le récit a été divisé en trente et un jours. Chaque jour comporte une lecture et, à la suite, quelques réflexions appropriées pour la pratique de la perfection chrétienne. Ce travail de perfection est intimement lié a l’oeuvre de notre salut. Ce n’est donc pas une sorte de luxe spirituel obligatoire seulement pour les membres de communautés religieuses et facultatif pour les gens du monde. Sans doute, dans « la maison du Père il y a plusieurs demeures » (Jean, 14, 2), mais chaque chrétien, dans le cadre où la divine Providence l’a placé, doit, pour bien remplir son rôle, travailler à devenir meilleur. C’est la loi du progrès. L’on cherche tous les jours à améliorer les conditions de la vie matérielle, pourquoi n’aurait-on pas la même préoccupation pour la vie morale ? Dans l’ordre spirituel, celui qui n’avance pas recule, comme le rameur qui cesse de ramer contre le courant est emporté par lui. Or, il faut sans cesse remonter le courant de la nature viciée par la faute originelle. Ce perfectionnement, ce dépassement de la nature n’est pas une affaire de libre choix, mais une nécessité vitale.
Certains ont pensé que les évènements de Fatima ont probablement hâté la proclamation du dogme de l’Assomption, comme l’Apparition de la Très Sainte Vierge Sœur Catherine Labouré, sous la forme de la Médaille Miraculeuse, dans la chapelle de la Maison-Mère des Filles de la Charité, rue du Bac, d’après le docte théologien jésuite P. Bainvel, aurait eu une influence sur la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Deux cardinaux légats du pape, S.E. le cardinal Micara, au Congrès eucharistique national de Nîmes, fin septembre 1951, et, le mois suivant, S.E. le cardinal Tedeschini, à la clôture officielle de l’Année Sainte, à Fatima, ont répété que le pape Pie XII a vu, dans les jardins du Vatican, se renouveler les prodiges du 13 octobre, à Fatima, où des milliers de fidèles avaient vu le soleil se déplacer dans le ciel et changer de forme.
I. - Raisons de suivre fidèlement les exercices du Mois de Marie
a) Notre titre de chrétien. - Le Christ nous a aimés, « c’est pour cela qu’il s’est livré pour nous ». (Gal., 2, 10.) « Il est bien juste que nous l’aimions puisqu’il nous a aimés le premier ». (1 Jean 4, 10). Sinon, nous mériterions l’anathème : « Si quelqu’un n’aime pas N.-S. J.-C. qu’il soit maudit ! » (1 Cor., 16, 22.) Puisque nous devons aimer Jésus-Christ, Fils unique, du Père, né de la Vierge Marie, nous devons aimer aussi la Mère par excellence qui nous l’a donné. Il est doux au cœur d’une mère de voir aimer son enfant, mais il est doux aussi au cœur d’un enfant de voir aimer sa mère. Et lorsque ce fils est Jésus, soyons assurés que les hommages rendus a sa divine Mère lui sont aussi agréables que ceux qu’on lui offre à Lui-même. Ne chantons-nous pas en l’honneur du Sacrement de nos autels : « Je vous salue, vrai corps, né de la Vierge Marie » ?
b) Notre titre de fils aimants de l’Église. - L’Église a établi de nombreuses fêtes en l’honneur de la Très Sainte Vierge et bénit les fidèles qui propagent son culte. Outre les nombreuses indulgences du pape Pie VII pour les chrétiens qui suivent les Exercices du mois de Marie, de nouvelles indulgences ont été accordées par la Sacrée Pénitencerie (28 mars 1933).
On gagne une indulgence de sept ans, chaque jour, et plénière, si l’on a suivi au moins dix exercices et reçu les sacrements de Pénitence et d’Eucharistie. Il faut autant que possible suivre les exercices de la paroisse. « Si plusieurs se rassemblent, quelque chose qu’ils demandent ils l’obtiennent de mon Père qui est dans les Cieux. Là où plusieurs sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». (Matt., 18, 19.) Cet hommage collectif plaît à la Sainte Vierge et est un sujet d’édification réciproque pour les assistants.
c) Enfin, parce que c’est le mois de mai. - Ce mois est le mois des fleurs et il est juste d’offrir des fleurs à Celle qui est « la fleur des champs et le lys de la vallée ». (Cant., 2, 1). Pour Elle, « les fleurs doivent fleurir et donner leur parfum ». (Eccl., 30, 19). Il faut « l’entourer d’un amoncellement de fleurs ». (Cant., 2, 5.) Mais l’Église, dans le souci préoccupant des âmes, a choisi le mois de Mai pour prier Marie, à cause de raisons profondes.
Le mois de mai, c’est le réveil de la nature après l’engourdissement de l’hiver ; c’est la montée de la sève dans les plantes, le frémissement mystérieux des êtres et des choses. Tout cela ne manque pas d’influencer profondément la sensibilité humaine et de la troubler. Aussi l’Église nous demande-t-elle de redoubler de vigilance et de prières et nous fait-elle tourner nos regards suppliants vers la Mère de toute pureté.
II. - Moyens de profiter des Exercices
a) D’abord, nous devons assister aux exercices de la paroisse et nous faire les apôtres de cette excellente manière d’honorer la Sainte Vierge, nous souvenant que, selon saint Alphonse de Liguori, « le vrai serviteur de Marie ne peut pas périr éternellement ». Si nous sommes dans l’impossibilité de les suivre avec la paroisse, faisons-les en notre particulier.
b) Pendant les Exercices, écoutons la lecture, nous pénétrant des pensées suggérées et formant les résolutions nécessaires pour notre avancement spirituel. Nous imiterons Marie qui « conservait avec soin les paroles d’En Haut, les méditant dans son Cœur ». (Luc, 2, 19). Ce sera une prédication intérieure à l’âme « qui sait l’écouter ». (Ps., 84, 9).
c) Enfin, nous nous unirons à la récitation du chapelet et des autres prières, non pas seulement avec les lèvres, mais avec tout notre cœur, pour éviter le reproche que Jésus adressait aux Pharisiens : « Ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais son cœur est loin de moi ». (Marc, 7, 6). Sans la prière, « nous ne pouvons rien » (Jean 15, 5) ; avec la prière, nous pouvons tout (Philip., 4, 13).
Oraison du Très Saint Rosaire
Ô Dieu, dont le Fils unique nous a ménagé le bienfait du salut éternel par sa vie, sa mort et sa résurrection ; faites, nous vous en prions, qu’honorant ces mystères au moyen du Très Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent. Par le même Notre-Seigneur. Amen.
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Le Mois de Marie
de Notre Dame du Rosaire de Fatima
de Notre Dame du Rosaire de Fatima
La veille au soir
Ouverture du Mois de Marie
Pour aider la piété chrétienne envers la Très Sainte Vierge, pendant les Exercices du Mois de Marie, nous ferons le récit des événements qui ont eu lieu, à Fatima, durant l’été de 1917, lors des Apparitions de Notre Dame aux trois petits bergers du village d’Aljustrel, dans le diocèse de Leiria, Lucie 4gée de 10 ans et ses deux petits cousins : Jacinthe âgée de 9 ans et son frère François âgé de 8 ans.
Le récit a été divisé en trente et un jours. Chaque jour comporte une lecture et, à la suite, quelques réflexions appropriées pour la pratique de la perfection chrétienne. Ce travail de perfection est intimement lié a l’oeuvre de notre salut. Ce n’est donc pas une sorte de luxe spirituel obligatoire seulement pour les membres de communautés religieuses et facultatif pour les gens du monde. Sans doute, dans « la maison du Père il y a plusieurs demeures » (Jean, 14, 2), mais chaque chrétien, dans le cadre où la divine Providence l’a placé, doit, pour bien remplir son rôle, travailler à devenir meilleur. C’est la loi du progrès. L’on cherche tous les jours à améliorer les conditions de la vie matérielle, pourquoi n’aurait-on pas la même préoccupation pour la vie morale ? Dans l’ordre spirituel, celui qui n’avance pas recule, comme le rameur qui cesse de ramer contre le courant est emporté par lui. Or, il faut sans cesse remonter le courant de la nature viciée par la faute originelle. Ce perfectionnement, ce dépassement de la nature n’est pas une affaire de libre choix, mais une nécessité vitale.
Certains ont pensé que les évènements de Fatima ont probablement hâté la proclamation du dogme de l’Assomption, comme l’Apparition de la Très Sainte Vierge Sœur Catherine Labouré, sous la forme de la Médaille Miraculeuse, dans la chapelle de la Maison-Mère des Filles de la Charité, rue du Bac, d’après le docte théologien jésuite P. Bainvel, aurait eu une influence sur la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception. Deux cardinaux légats du pape, S.E. le cardinal Micara, au Congrès eucharistique national de Nîmes, fin septembre 1951, et, le mois suivant, S.E. le cardinal Tedeschini, à la clôture officielle de l’Année Sainte, à Fatima, ont répété que le pape Pie XII a vu, dans les jardins du Vatican, se renouveler les prodiges du 13 octobre, à Fatima, où des milliers de fidèles avaient vu le soleil se déplacer dans le ciel et changer de forme.
I. - Raisons de suivre fidèlement les exercices du Mois de Marie
a) Notre titre de chrétien. - Le Christ nous a aimés, « c’est pour cela qu’il s’est livré pour nous ». (Gal., 2, 10.) « Il est bien juste que nous l’aimions puisqu’il nous a aimés le premier ». (1 Jean 4, 10). Sinon, nous mériterions l’anathème : « Si quelqu’un n’aime pas N.-S. J.-C. qu’il soit maudit ! » (1 Cor., 16, 22.) Puisque nous devons aimer Jésus-Christ, Fils unique, du Père, né de la Vierge Marie, nous devons aimer aussi la Mère par excellence qui nous l’a donné. Il est doux au cœur d’une mère de voir aimer son enfant, mais il est doux aussi au cœur d’un enfant de voir aimer sa mère. Et lorsque ce fils est Jésus, soyons assurés que les hommages rendus a sa divine Mère lui sont aussi agréables que ceux qu’on lui offre à Lui-même. Ne chantons-nous pas en l’honneur du Sacrement de nos autels : « Je vous salue, vrai corps, né de la Vierge Marie » ?
b) Notre titre de fils aimants de l’Église. - L’Église a établi de nombreuses fêtes en l’honneur de la Très Sainte Vierge et bénit les fidèles qui propagent son culte. Outre les nombreuses indulgences du pape Pie VII pour les chrétiens qui suivent les Exercices du mois de Marie, de nouvelles indulgences ont été accordées par la Sacrée Pénitencerie (28 mars 1933).
On gagne une indulgence de sept ans, chaque jour, et plénière, si l’on a suivi au moins dix exercices et reçu les sacrements de Pénitence et d’Eucharistie. Il faut autant que possible suivre les exercices de la paroisse. « Si plusieurs se rassemblent, quelque chose qu’ils demandent ils l’obtiennent de mon Père qui est dans les Cieux. Là où plusieurs sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux ». (Matt., 18, 19.) Cet hommage collectif plaît à la Sainte Vierge et est un sujet d’édification réciproque pour les assistants.
c) Enfin, parce que c’est le mois de mai. - Ce mois est le mois des fleurs et il est juste d’offrir des fleurs à Celle qui est « la fleur des champs et le lys de la vallée ». (Cant., 2, 1). Pour Elle, « les fleurs doivent fleurir et donner leur parfum ». (Eccl., 30, 19). Il faut « l’entourer d’un amoncellement de fleurs ». (Cant., 2, 5.) Mais l’Église, dans le souci préoccupant des âmes, a choisi le mois de Mai pour prier Marie, à cause de raisons profondes.
Le mois de mai, c’est le réveil de la nature après l’engourdissement de l’hiver ; c’est la montée de la sève dans les plantes, le frémissement mystérieux des êtres et des choses. Tout cela ne manque pas d’influencer profondément la sensibilité humaine et de la troubler. Aussi l’Église nous demande-t-elle de redoubler de vigilance et de prières et nous fait-elle tourner nos regards suppliants vers la Mère de toute pureté.
II. - Moyens de profiter des Exercices
a) D’abord, nous devons assister aux exercices de la paroisse et nous faire les apôtres de cette excellente manière d’honorer la Sainte Vierge, nous souvenant que, selon saint Alphonse de Liguori, « le vrai serviteur de Marie ne peut pas périr éternellement ». Si nous sommes dans l’impossibilité de les suivre avec la paroisse, faisons-les en notre particulier.
b) Pendant les Exercices, écoutons la lecture, nous pénétrant des pensées suggérées et formant les résolutions nécessaires pour notre avancement spirituel. Nous imiterons Marie qui « conservait avec soin les paroles d’En Haut, les méditant dans son Cœur ». (Luc, 2, 19). Ce sera une prédication intérieure à l’âme « qui sait l’écouter ». (Ps., 84, 9).
c) Enfin, nous nous unirons à la récitation du chapelet et des autres prières, non pas seulement avec les lèvres, mais avec tout notre cœur, pour éviter le reproche que Jésus adressait aux Pharisiens : « Ce peuple m’honore du bout des lèvres, mais son cœur est loin de moi ». (Marc, 7, 6). Sans la prière, « nous ne pouvons rien » (Jean 15, 5) ; avec la prière, nous pouvons tout (Philip., 4, 13).
Oraison du Très Saint Rosaire
Ô Dieu, dont le Fils unique nous a ménagé le bienfait du salut éternel par sa vie, sa mort et sa résurrection ; faites, nous vous en prions, qu’honorant ces mystères au moyen du Très Saint Rosaire de la Bienheureuse Vierge Marie, nous imitions ce qu’ils contiennent et obtenions ce qu’ils promettent. Par le même Notre-Seigneur. Amen.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Le Mois de Marie de Notre Dame du Rosaire de Fatima
Trentième jour
Lecture
Lucie entra au pensionnat de l’« Asile de Vilar », à Porto. Mais ce ne fut pas, pour cette pauvre enfant de la campagne habituée à la vie simple des gens de son pays, une existence bien enviable. La Directrice avait voulu être agréable à Monseigneur de Leiria en prenant la « sauvageonne » sous sa protection maternelle. Néanmoins, on ne pouvait pas, du jour au lendemain, transformer la paysanne en citadine : Aussi l’on devine sans peine que les jeunes pensionnaires, espiègles comme on l’est à cet âge, se moquaient un peu de cette fille des champs rustaude dans ses manières, dans son langage et dans ses habits. Cependant, sous cette écorce rude, battait un petit cœur sensible. L’enfant se contentait de souffrir en silence et d’offrir à Dieu ce chapelet de sacrifices, à longueur de journée. C'était l'entraînement au don total d’elle-même qu’elle avait résolu de faire, en se consacrant à Dieu, dans la vie religieuse. Quelques mois passèrent pendant lesquels Lucie apprit à écrire à peu près correctement et orna son esprit des notions essentielles pour se guider convenablement dans la vie qu’elle voulait embrasser.
L’Evêque de Leiria, mis au courant de son ardent désir de vie religieuse, la fit entrer dans l’Institut des Sœurs Dorothées de Tuy, en Galice, pour y effectuer pendant deux ans son postulat. Ce temps de probation s’écoula à la satisfaction générale. Au bout de ce temps, elle fit son noviciat à la fin duquel, le 3 octobre 1928, Lucie faisait sa profession religieuse. Quand elle eut seize ans, elle prononça ses saints vœux, et on la plaça, comme Sœur converse, au collège de Notre Dame des Douleurs, à Pontevedra, en Galice, à une cinquantaine de kilomètres de Tuy. Elle s’éloignait de plus en plus de son pays et, au lieu de passer sa vie dans la méditation et la contemplation, comme les Sœurs de chœur, elle la passera au service du prochain, dans le dur travail manuel quotidien arrosé de sueurs et parfois de larmes.
Lucie désirait l'isolement et la solitude, loin des consolations humaines, même celles très pures de la Cova d'Iria. Plus jamais elle ne saura rien de Fatima, ni des triomphes de Notre Dame, ni de l’enthousiasme des pèlerinages, ni des miracles accomplis dans ce lieu privilégié de Marie.
Elle s’est offerte en holocauste et à consenti à toutes les séparations. Auprès du tabernacle, elle épanchera son cœur plein d'amour, puis elle ira au dur labeur auquel on l’a destinée. Tantôt c’est à la cuisine derrière ses fourneaux ; tantôt au lavoir; tantôt à la basse-cour. Partout, elle remplit son office avec un zèle des plus attentifs, on pourrait dire avec ferveur, parce que telle était pour elle la volonté d'En Haut. Faire en tout la volonté de Dieu, c’est la pierre de touche de la vraie piété. C’est bien à tort que certaines personnes s’imaginent que la ferveur est affaire de sentiment. Si, dans leurs exercices de piété, elles ne rencontrent pas de douceur sensible, elles sont complètement déroutées et croient n'avoir plus de ferveur. C’est là une profonde erreur : la ferveur n’est pas affaire de sentiment, mais affaire de volonté, et l’âme qui n’a pas d'autre désir que celui de faire la volonté de Dieu est une âme fervente entre toutes. Lucie voulait faire la volonté de Dieu, dans l’emploi qu’elle remplissait, au couvent de Pontevedra. Elle le remplissait chaque jour de son mieux, sans désirer autre chose que de bien accomplir son devoir. Notre-Seigneur n’a-t-il pas dit que « Sa nourriture était de faire la volonté de celui qui l'avait envoyé et d'accomplir son œuvre ? » (Jn. 4, 34).
« Ce ne sont pas ceux qui disent : « Seigneur, Seigneur », qui entreront dans le royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père qui est dans les Cieux » (Mt. 7, 21).
Ainsi, l’humble petite sœur converse, hier confidente de Notre Dame, en accomplissant son devoir commandé par l’obéissance, pensait qu’elle aimait Dieu de toute la ferveur dont elle était capable. Suivant l'expression de Saint François de Sales, elle ne cherchait pas « les consolations de Dieu, mais le Dieu des consolations ». Elle aurait plu à Saint Vincent, lui qui, dans son langage énergique, recommande d'aimer Dieu « au dépend de nos bras et à la sueur de nos visages ».
Réflexions
Nous serons jugés par Dieu, avant tout, sur notre devoir de chaque jour, que quelqu'un a nommé le « terrible quotidien ». Il est, en effet, terrible, parce qu’il est toujours semblable à celui de la veille et à tous les autres quotidiens, avec les mêmes situations la même monotonie. C’est ce quotidien, ce sont ces mille riens, ces actions communes, obscures et sans gloire, que la Providence nous demande d’accomplir pour faire la. volonté divine, et avec lesquelles nous achèterons le ciel.
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, dans sa « Petite voie de l’enfance spirituelle », enseigne à ne rien négliger, ni la plus modeste action, ni la plus simple prière ni le plus petit acte de vertu. « Parce que vous avez été fidèle en peu de chose, je vous établirai sur beaucoup. » (Mt. 25, 21).
De quelle façon accomplir parfaitement notre quotidien :
1° En travaillant, sous le regard de Dieu.
« Marche en ma présence, disait Dieu à Abraham, et tu seras parfait » (Gn. 17, 1). Quand on a la foi, est-il difficile de voir Dieu présent partout et témoin de toutes nos actions ? « Dieu n’est pas loin de chacun de nous, dit l’Apôtre aux Athéniens dans son discours sur l’Acropole, car c’est en lui que nous avons la vie, le mouvement et l'être » (Ac. 18, 28). Travaillons sous son regard, pour lui être agréable, sans nous préoccuper des autres, « ne faisant pas seulement le service sous leurs yeux, comme pour plaire aux hommes, mais en serviteurs du Christ qui font de bon cœur la volonté de Dieu. » (Ep. 6, 6).
2° En nous donnant entièrement à l’action présente,
sans nous laisser distraire par la pensée de celle qui va suivre. Il y en a qui vivent toujours en avant, n'étant jamais à l’action présente. « À chaque jour suffit son mal et sa fatigue » (Mt., 6, 34). « Fais ce que tu fais », disait un Ancien, c’est-à-dire applique-toi tout entier à l’action présente. L’Imitation nous dit : « Celui-là fait beaucoup qui aime beaucoup, celui-là fait beaucoup qui fait bien ce qu’il fait ». Songeons que nous tissons, chaque jour, le vêtement de notre éternité. Il sera fait de la chaîne et de la trame de chacune de nos journées. Ce qui faisait dire à Bossuet : « Il n’y a rien qui soit plus à vil prix que le royaume de Dieu, quand on l’achète, et rien qui ne soit plus précieux, quand on le possède ».
3° En considérant chaque journée comme la dernière.
Il y en a une qui sera la dernière, parce que nous pouvons être frappés soudainement, ou que la maladie, qui sera la dernière, nous aura arrachés à notre travail. Si, chaque matin, nous offrions à Dieu la journée qui commence, avec l'intention de la bien employer pour Dieu, nous aurions, à la fin de nos jours, gagné un trésor de mérites pour acheter notre part de ciel, au lieu de traîner, sans profit pour l’âme, une existence misérable.
Tant vaut l’amour, tant vaut l’action.
Litanies de Notre Dame de Fatima
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Notre Dame de Fatima, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, sanctifiez le clergé, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, rendez fervents les catholiques, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, inspirez ceux qui nous dirigent, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, guérissez les malades qui ont recours à vous, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, consolez les affligés qui se confient à vous, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, exaucez ceux qui implorent votre secours, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, délivrez-nous de tout mal, priez pour nous. .
Notre Dame de Fatima, donnez-nous la grâce de résister aux tentations, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, accordez-nous les faveurs que nous vous demandons, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, bénissez ceux qui nous sont chers, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, remettez sur le bon chemin ceux qui s’égarent, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, ayez compassion de nos chers défunts, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, faites revivre en notre patrie son ancienne ferveur, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, obtenez-nous le pardon de tous les sacrilèges qui pèsent sur nous, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, écoutez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu,
R. Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.
Prions
Ô Dieu d’infinie bonté et miséricorde, daignez graver dans nos cœurs une grande confiance en votre Très Sainte Mère, sous le vocable de Notre Dame de Fatima. Accordez-nous, par son intercession, toutes les grâces spirituelles et temporelles dont nous avons besoin. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Le Mois de Marie de Notre Dame du Rosaire de Fatima
Trente-et-unième et dernier jour
Lecture
La Providence permet que les âmes choisies soient exercées par les événements, les choses et les personnes de leur entourage, tel un métal rugueux que l’ouvrier torture avec sa lime pour en enlever les aspérités et le polir. Au noviciat des Sœurs Dorothées, à Tuy, la Maîtresse des novices, sous les dehors assez frustres de la petite sœur Lucie avait reconnu une âme de bonne trempe et, en toute conscience, elle l’avait burinée. La jeune novice, comprenant que c'était pour son bien, avait accepté d’être menée parfois un peu rudement, pour devenir une bonne religieuse. Elle avait essuyé des larmes versées en secret et offertes généreusement en sacrifice, puisque telle était la volonté de Dieu. Elle s’entraînait au don total d'elle-même et cela depuis le premier jour. À la maison elle avait été formée à une vie assez dure, au lever matinal et à une activité continuelle, tout le long du jour. Elle était naturellement vaillante et la pensée qu'elle travaillait pour Dieu décuplait son énergie.
Dans sa nouvelle maison de Pontevedra, en Galice, où elle est placée, comme sœur converse, la Mère Supérieure continue d’assouplir sa nature. Pour exercer la patience de la Sœur et former sa volonté, la Supérieure semble prendre un malin plaisir à contrecarrer Lucie dans ses goûts, mais celle-ci garde toujours son vertueux sourire et la plus complète égalité d’humeur. Elle est entrée complètement dans l'esprit de sacrifice et elle accepte tout, car elle a compris que le chemin de la sainteté est rude, montant et malaisé. Avant d’arriver à l'éternel Thabor de l’extase sans fin, il faut passer par le chemin ensanglanté du Calvaire. Saint Vincent de Paul nous le dit : « La perfection de l’amour ne consiste pas dans les extases mais dans la conformité de notre volonté avec la volonté de Dieu ; à n’avoir avec lui qu’un même vouloir et un même non-vouloir ». La jeune sœur, Marie des Douleurs, puisqu'il faut l’appeler par son nom de Religieuse, sait que la volonté de Dieu se manifeste par la volonté des Supérieures. En obéissant à sa Supérieure elle obéit à Dieu lui-même.
Un jour, sa Supérieure, ayant remarqué sur son visage une expression quelque peu étrange, lui demanda brusquement :
« Qu’avez-vous donc, ma sœur ? Qu'est-ce qui vous est arrivé ? La jeune sœur, un peu surprise et comme sortant d’un songe, lui répondit : Il me semblait que Notre Dame me parlait. - Voulez-vous vous taire, ma Sœur, et vous dépêcher d'aller au travail ». Et pour achever de dissiper son rêve elle secoua assez fort le bras de la sœur. Celle-ci, obéissant aussitôt, s’arracha à sa contemplation et se remit au travail, pour faire la volonté de Dieu, puisque c’est la marque la plus sûre de notre amour pour Dieu. L’extase, Dieu nous la promet dans l’Eternité, si nous sommes fidèles à accomplir sa volonté sainte, chaque jour ici-bas.
Sœur Marie des Douleurs a connu, à la Cova d’Iria, les incomparables splendeurs de l’Apparition de Notre Dame, mais à son tour, elle doit gagner le ciel, comme chacun des mortels de ce bas monde, La voyante de Lourdes fit un jour cette réponse à une personne la félicitant d’avoir vu la Sainte Vierge et par conséquent d'être sûre d’aller au ciel : « Oui, répondit Bernadette, j'irai au ciel, à condition que j'aille droit mon chemin, tout comme vous. Il faut que je me le gagne ».
Sœur Marie des Douleurs, même après avoir joui de la vision de Notre Dame, doit opérer son salut avec « crainte et tremblement » et elle aussi, se dépouillant de toute pensée de présomption, doit reprendre à son compte l’expression pittoresque du dialecte bigourdan : « Le ciel, il faut que je me le gagne ! »
Elle est retournée au Portugal en 1946 (où elle a fait une visite incognito à Fátima) et en mars 1948, après réception de l'autorisation spéciale du pape à être relevée de ses vœux perpétuels, elle entra aux Carmel de Sainte Thérèse à Coïmbra, où elle résida jusqu'à sa mort. Elle a fait sa profession en tant que Carmélite déchaussée, le 31 mai 1949, prenant le nom de Sœur Maria Lucia de Jésus et du Cœur Immaculé.
En raison des Constitutions de la communauté, Lucia ne devait « converser aussi peu que possible avec des personnes venant de l'extérieur, même avec leurs plus proches parents, à moins que leur conversation soit spirituelle, et même alors, il devrait être très rare et aussi brève que possible » et « n'avoir aucune discussion sur les affaires de ce monde, ni même parler de celles-ci… ». Cela a conduit certaines personnes, comme le Père Gruner des Croisés Fátima, à croire en une conspiration pour cacher le message de Fátima et contraindre Lúcia au silence.
Elle est revenue à Fátima, à l'occasion de quatre pèlerinages réalisés par un pape, toujours un 13 mai. Tout d'abord Paul VI en 1967, puis Jean-Paul II en 1982 (en action de grâces pour avoir échappé à la tentative d'assassinat l'année précédente), puis en 1991, et enfin en 2000, quand ses cousins Jacinta et Francisco ont été béatifiés. Le 16 mai 2000, elle est retournée à Fatima pour visiter l'église paroissiale.
Lucia est morte à l'âge de 97 ans le 13 février 2005, de problèmes cardio-respiratoires, en raison de son âge avancé. Sa Cause de béatification est en cours d’instruction.
Réflexions
Nous voguons, tous, sur l’océan du monde. Notre frêle esquif est porté sur les flots agités parfois par la tempête des tentations. Nous devons le bien conduire, afin d'éviter les écueils dangereux sur lesquels il pourrait se briser et ne pas l’exposer à le voir s’enliser dans les bancs de sable sournoisement cachés sous les flots.
On compare ainsi, souvent, la vie du chrétien à un voyage sur le vaste océan du monde. Nous allons examiner les conditions qu’il faut remplir pour que notre bateau arrive au port éternel sain et sauf.
Pour bien tenir la mer, la première condition est que le bateau soit parfaitement étanche, sans quoi il ne tarderait pas à faire eau et à s’enfoncer dans les flots. Le chrétien doit de même garder son âme étanche et close, fermée aux invasions du mal. Il la défendra contre toutes les curiosités malsaines des yeux, des oreilles. Il veillera particulièrement sur le sens du toucher répandu sur tout le corps et par là même si dangereux. C’est par les sens que l’âme est submergée.
Le bateau est muni d’une boussole, petit cadran dont l'aiguille aimantée s’oriente toujours vers le nord. C’est ce point de repère qui aide le pilote à suivre sa route sûrement. Le chrétien possède cette boussole incomparable qui s’appelle la Foi. C’est par la foi que s'oriente la vie chrétienne vers l’Eternité qu’il faut gagner. C’est la grande et importante affaire, comme nous le recommande le Christ dans l'Evangile : « Que sert à l’homme de gagner l’univers s’il vient à perdre son âme ? » (Mt., 16, 26). Vivons de la foi « comme le juste en vit » (Rm. 1, 17). Que cet esprit de foi pénètre toutes nos pensées, nos paroles, nos actes, nos désirs, pour ne jamais perdre de vue le Ciel. Dans tout ce que nous faisons, « mettons un peu d’éternité » (P. Corneille).
Le bateau doit être muni d’un gouvernail, organe indispensable pour guider sa marche et garder la bonne direction vers le port.
Le gouvernail du chrétien c’est l’obéissance aux Commandements, à la Morale, aux Devoirs d'état, aux Règlements particuliers des Institutions religieuses, pour les membres de ces Communautés. Saint Vincent de Paul dit que l’obéissance est « le gouvernail des communautés ».
Pour pouvoir naviguer sur l’océan et gagner le port, le bateau doit être muni de voiles sur lesquelles souffle la brise, ou bien posséder un moyen mécanique de propulsion qui agit sur les hélices et fait marcher le bateau. Ainsi notre âme possède la mystique propulsion de l'Esprit Saint qui souffle sur elle, pour la faire avancer. Ne contrarions pas les inspirations de la grâce, non seulement ne résistons pas, mais ouvrons largement notre âme à ces motions surnaturelles de l'Esprit de Dieu. Ainsi nous collaborerons avec lui généreusement pour nous élancer vers le port éternel.
Chrétiens, nous avons, à la portée de notre main, les provisions de voyage qui entretiendront nos forces, le viatique de l’Eucharistie, le « Pain vivant descendu du Ciel » (Jn. 6, 41). Jésus lui-même, avec son corps, son sang, son Âme et sa Divinité, sous les voiles de l’hostie. C’est à nous de nous en nourrir le plus souvent possible, pendant la vie, et de recevoir le « saint Viatique » pour la dernière escale.
Chaque jour, l'officier de quart fait le point. Au moyen de calculs, il détermine la position du bateau. C’est la vérification journalière, nécessaire pour surveiller si la marche s’effectue dans la bonne direction. Le chrétien doit aussi faire le point, dans un examen de conscience attentif, aussi fréquent que possible, et se demander : « Où en suis-je de mes résolutions, de mon progrès dans la vertu ? N’ai-je pas dévié de la route ? » S'il constate qu’il a quelque peu dévié de sa route il se remettra sans délai sur la bonne voie.
Sur tous les bateaux, un appareil de télégraphie sans fil permet de se tenir en communication constante avec la patrie, avec ceux qui nous sont chers pour leur envoyer des messages et en recevoir. Ainsi nous avons à notre disposition, sur le plan surnaturel, des ondes qui nous relient à la Patrie Céleste, ce sont les ondes mystérieuses de la prière, qui nous font communiquer avec Dieu, avec la Vierge Marie, avec les Saints, avec les nôtres qui nous ont précédé dans la maison du Père.
La nuit, il y a l'étoile qui sert de guide pour l’orientation du bateau. Le chrétien a aussi et surtout Marie, l’« Etoile de la mer ». S. Bernard écrit : « Vous qui flottez au milieu des orages et des tempêtes, tenez les yeux fixés sur cette étoile, pour ne point périr dans la tourmente, regardez l'étoile appelée Marie. En la suivant vous ne vous égarez pas ; en la priant vous ne désespérez pas; en la contemplant vous n’errez pas… Si Elle vous est propice, vous parvenez au port » (Homélie de l'Evangile : Missus est).
Un jour, après avoir vogué plus ou moins longtemps sur cette mer du monde, après avoir prié Marie, avec notre rosaire, et dit avec piété des milliers de fois : « Sainte Marie, priez pour nous, pauvres pécheurs,… à l'heure de notre mort », quand cette heure aura sonné, nous serons déjà entrés dans le port de l’éternité, guidés par l’« Etoile de la mer », Marie toute puissante et toute bonne.
Notre Dame de Fatima, douce et lumineuse Etoile de la Mer, guidez notre frêle esquif sur le vaste océan du monde et conduisez-le au port du salut éternel. Amen !
Litanies de Notre Dame de Fatima
Seigneur, ayez pitié de nous.
Christ, ayez pitié de nous.
Seigneur, ayez pitié de nous.
Jésus, écoutez-nous.
Jésus, exaucez-nous.
Père céleste qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Fils Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
Esprit Saint qui êtes Dieu, ayez pitié de nous.
Sainte Trinité qui êtes un seul Dieu, ayez pitié de nous.
Notre Dame de Fatima, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, sanctifiez le clergé, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, rendez fervents les catholiques, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, inspirez ceux qui nous dirigent, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, guérissez les malades qui ont recours à vous, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, consolez les affligés qui se confient à vous, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, exaucez ceux qui implorent votre secours, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, délivrez-nous de tout mal, priez pour nous. .
Notre Dame de Fatima, donnez-nous la grâce de résister aux tentations, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, accordez-nous les faveurs que nous vous demandons, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, bénissez ceux qui nous sont chers, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, remettez sur le bon chemin ceux qui s’égarent, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, ayez compassion de nos chers défunts, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, faites revivre en notre patrie son ancienne ferveur, priez pour nous.
Notre Dame de Fatima, obtenez-nous le pardon de tous les sacrilèges qui pèsent sur nous, priez pour nous.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, écoutez-nous, Seigneur.
Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous, Seigneur.
V. Priez pour nous, Sainte Mère de Dieu,
R. Afin que nous devenions dignes des promesses du Seigneur.
Prions
Ô Dieu d’infinie bonté et miséricorde, daignez graver dans nos cœurs une grande confiance en votre Très Sainte Mère, sous le vocable de Notre Dame de Fatima. Accordez-nous, par son intercession, toutes les grâces spirituelles et temporelles dont nous avons besoin. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur.
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