ROSAIRE à NOTRE DAME de PONTMAIN Avec Etoile Notre Dame

par Lumen Mar 17 Jan 2023 - 21:05

ROSAIRE à NOTRE DAME de PONTMAIN Avec Etoile NOTRE Dame

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Pendant les jours les plus sombres de la guerre contre les Prussiens, le 17 janvier 1871, à Pontmain, un hameau d’environ cinq cents habitants, Eugène, 12 ans et Joseph, 10 ans, Barbedette travaillaient dans la grange avec leur père. Eugène alla à la porte de la grange pour voir le temps. Il fut le premier à voir une belle dame sur le toit de la maison voisine. Son frère et quelques autres enfants la virent aussi.
Elle était habillée d’une robe bleu marine, constellée d’étoiles. Elle avait une couronne sur la tête par-dessus un voile bleu sombre. Elle était environnée par une mandorle ovale de couleur bleue. La foule se rassembla à la grange et pria. De temps en temps la Dame paraît triste à cause des jurons, provenant de personnes rustres, mais elle sourit surtout quand elle entend les prières et les hymnes, la récitation du Rosaire et les chants marials que le Père Guérin et deux sœurs conduisent. Les étoiles se rassemblent deux par deux sur sa robe.
Puis une grande banderole se déroule sous les pieds de la dame, formant ainsi un rectangle parfait. Elle épelle là son message : « Mais priez mes enfants Dieu vous exaucera en peu de temps. Mon Fils se laisse toucher ». Puis une grande croix apparaît dans les mains de la Sainte Vierge, avec un Christ tout couvert de sang. Et au sommet de la croix, une deuxième traverse blanche sur laquelle est écrit en lettres rouges « Jésus-Christ ». De ses deux mains, la Vierge tient la croix un peu inclinée vers les voyants. Puis comme les prières se terminaient, l’apparition aussi se termina après avoir duré environ trois heures.
Ce soir-là, les Prussiens allaient franchir le fleuve de Laval. Les troupes prussiennes s’arrêtèrent à cinq heures et demi, à l’heure où débutait l’apparition à Pontmain. Le Général Schmidt raconta le matin du 18 : « Nous ne pouvons pas aller plus loin, vers la Bretagne, il y a une Dame invisible qui nous barre le chemin. » Cet arrêt soudain et incompréhensible des forces allemandes, devant Laval, de même que leur retrait, également inexpliqué le lendemain matin, signifiait le salut de la Bretagne. Douze jours plus tard, l’armistice était signée à Versailles.
Après cela la dévotion à la Sainte Vierge sous le vocable « Notre Dame de l’espérance » fut autorisée par les autorités ecclésiastiques. De grandes grâces spirituelles et temporelles ont été obtenues par son intercession.
Ce rosaire nous apportera, à nous-aussi des grâces en surabondance.

MYSTERES JOYEUX

Il avait neigé depuis le matin mais, maintenant, le ciel totalement dégagé scintillait d'étoiles. Les toits encapuchonnés frissonnaient sous le froid piquant.
Les piloches viennent de s'arrêter. Dans la grange, on n'entend plus que la conversation de César Barbedette avec Jeanne Détais venue apporter quelques nouvelles des soldats glanées à Saint-Ellier où elle est allée ensevelir un mort. Eugène est sorti « voir le temps».
Le jeune garçon, machinalement, leva les yeux en face de lui vers la demeure voisine, habitée par Augustin Guidecoq, buraliste, et Adrien Boitin, sabotier. Voilà que soudain il aperçoit en plein ciel - au-dessus et en arrière de la maison d'Augustin Guidecoq une belle Dame.

Premier mystère joyeux :
L’ANNONCIATION
Fruit du mystère : Demandons une grande humilité

1ère phase de l'apparition : une belle Dame
Elle a une robe bleue et puis des étoiles dorées dessus et puis des chaussons bleus avec des boucles d'or, une couronne dorée qui va en s'agrandissant et puis un fil rouge au milieu de la couronne et puis un voile noir.
La belle Dame sourit aux deux garçons. C'est peut-être bien la Sainte Vierge dira Victoire, leur mère.
Pendant cette première phase, tout se met en place pour ce qui va suivre : Victoire est allée chercher Sœur Vitaline, qui a son tour ira chercher Françoise Richer et Jeanne-Marie, deux petites pensionnaires et Sœur Marie-Edouard qui préviendra Monsieur le Curé. La population est accourue devant la grange et commence à prier avec Sœur Vitaline.

Merci Jésus de nous envoyer ta mère, si belle. Ce n’est plus l’archange Gabriel mais bien notre maman du ciel qui vient faire une annonciation pleine d’espoir, pour redonner la joie à ton peuple éploré.

Jésus, envoie-nous ta Mère, cette belle Dame qui vient du ciel, nous apporter l’espérance.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô mon Jésus, pardonnez-nous…, ô Marie conçue sans péché

Notre-Dame de Pontmain, Reine de la Paix, daignez ranimer notre espérance en mettant votre paix en nos cœurs et en nos esprits.
Obtenez-nous la grâce de nous faire renoncer à notre nonchalance ou à notre indifférence à l’égard du prochain, ce prochain si cher aux yeux du Seigneur !
O Marie, faites que nous sachions panser, par beaucoup d’amour, l’humanité que meurtrissent la haine et la vengeance.
Faites de nous des fils dignes du Saint Nom de Chrétien ! Amen

MYSTERES DOULOUREUX

Il y a de nombreuses croix dans l’apparition de Pontmain. Marie a une petite croix rouge sur sa robe, puis elle présente une croix sanglante devant elle ou se laisse encadrer par des croix blanches qui sont sans le Christ. Ces dernières sont de la même couleur que le croisillon blanc de la croix de Pontmain. C’est l’emblème des membres du Christ, martyrs de la foi. Ces deux croix qui sont sur les épaules de Marie, symbolisent la gloire de leur sacrifice. Elles sont aussi le symbole de la force qui leur fut donnée par la Croix même du Sauveur dont elles sont issues.

Premier mystère douloureux :
L’AGONIE DE JESUS A GETHSEMANI
Fruit du mystère : Demandons la contrition de nos péchés

Aussitôt, une croix de cinquante centimètres parut en avant de la Très Sainte Vierge qui abaissa les mains pour la prendre et la tenir devant Elle. Cette croix d’un rouge vif portait un Christ d’un rouge sombre. Le sang du Christ ne coulait pas. Au-dessus de la tête du Divin Crucifié, à l’extrémité du bâton de la croix, était un second croisillon large de Sept centimètres, blanc qui portait en lettres d’un rouge vif l’inscription en majuscules : JESUS-CHRIST.
Or, le vœu national d’édifier une basilique au Sacré-Cœur de Jésus venait d’être prononcé. Cette petite croix rouge incitera le prêtre à faire, aux pieds de Notre-Dame, un exercice de réparation envers le Seigneur, si profondément offensé. C’est là, dans ce coin béni de France, que Marie inspirera les prémices de la Réparation qui ne cessera de s’effectuer à Montmartre. Cette petite croix rouge est semblable à celle qui surmonte le Cœur Sacré de Jésus.

A Gethsémani, tu étais tout seul, pour prier le Père de t’éviter, s’il était possible d’aller jusqu’à la mort sur la croix. A Pontmain, Marie vient nous associer à ta prière, et nous donner le goût de te rendre grâce pour la croix qui nous sauve de tout péché.

Jésus, Nous voulons te tenir compagnie à l’heure de ta mort. Apprends-nous à être des âmes adoratrices.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô Marie conçue sans péché

Marie, élevez nos cœurs aux dimensions du Vôtre et de celui de votre Fils bien aimé. A vos cœurs réunis, nous demandons pardon, pour les divisions du peuple français.
Si le Sacré-Cœur a choisi notre pays pour que lui soit rendu un culte tout particulier, n’est-ce pas d’abord pour que la France fasse réparation de ses ingratitudes à Dieu qui l’a comblée de ses bienfaits ? Notre Dame de Pontmain, priez pour nous.

Deuxième mystère douloureux :
LA FLAGELLATION
Fruit du mystère : Demandons le pardon de nos sensualités et la mortification

Dans le Salve Regina, les fidèles disent : « O Vous, notre Avocate, tournez vers nous vos regards miséricordieux ! » Avocate, c’est bien ce qu’indique son costume, qui ne ressemble à aucun autre des vêtements de Notre Dame.
Sa couronne est semblable à celle d’une Vierge honorée autrefois, dans une bourgade voisine qui fut profanée sous la Terreur en 1793. Cette statue, traînée à travers le village, heurta une grosse pierre qui détacha la tête du tronc. Les débris furent recueillis par le sacristain qui la cacha et la remit plus tard au curé qui la reçut comme une sainte relique. La seule différence qui existe entre le diadème de Pontmain et celui de la statue est leur couleur. Celui-ci est jaune, coupé d’un liseré noir, tandis que la couronne de Pontmain est d’or, coupé d’un liseré rouge. Il est l’emblème de la Reine des Martyrs.
Cette couronne est posée sur un voile noir, de deuil. Dans le Salve Regina, nous chantons : « Vers vous, nous soupirons, gémissant et pleurant dans cette Vallée de larmes ! » Si Pontmain n’eut à pleurer, en 1871, aucun de ses enfants appelés au service de la patrie en guerre, c’est bien par une grâce spéciale de Marie .

Jésus fut humilié, maltraité d’horribles outrages. La statue de Marie le fut aussi, dans le village voisin de Pontmain. Mais elle fut recueillie et restaurée. Voilà pourquoi, Marie apparaît avec une couronne semblable.

Jésus, nous te bénissons pour toute les souffrances que tu as endurées, pour nous prouver ton amour. Pardon et miséricorde pour ce monde pécheur que nous te consacrons et qui te fait tant souffrir aujourd’hui.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô Marie conçue sans péché

Mère-Reine, à Pontmain tu nous montres la croix de notre Sauveur pour nous guider vers le Royaume de Dieu. Tu te montres avec une couronne d’or. Conduis-nous Marie sur ce chemin d’éternité. Notre Dame de Pontmain, priez pour nous.
...

MYSTERES GLORIEUX

Un diadème d'or agrémenté d'un liseré rouge surmontait le voile. Le visage de la Dame exprimait une ineffable tendresse. La robe était parsemée d'étoiles à cinq branches, d'étoiles à faire pâlir leurs sœurs du firmament.

Premier mystère glorieux :
LA RESURRECTION
Fruit du mystère : Demandons une grande foi

Le repas expédié, permission fut donnée à Eugène et Joseph, de retourner à la grange, à condition de réciter encore cinq Pater et cinq Ave. La Dame drapée d'étoiles les attendait. Se laissant tomber à genoux dans la neige glacée, les enfants prièrent en dévorant la Vision du regard. Puis ils coururent à la maison, le cœur battant. « C'est toujours pareil ! Oh, que c'est beau ! »

La beauté du ciel se reflète à Pontmain, ce soir-là en Marie. Jésus aussi le matin de Pâques s’est donné à voir à certains témoins. Il était glorieux.

Jésus, Tu nous donnes de ressusciter avec toi, avec l’aide de Marie. Nous te confions nos vies. Puissent-elles rayonner de la joie de ce matin de Pâques.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô Marie conçue sans péché

Marie, Servante du Seigneur, douce Dame, humble Reine, nous Te saluons Mère de Jésus, notre Sauveur et notre Frère, nous T’aimons. Nous sommes Tes enfants. Apprends-nous à prier, viens préparer en nous une demeure agréable à Dieu, notre Créateur. Maître des univers, qui fait danser les astres et voler des étoiles sur Ta belle robe. Mère, tendre et pure, attentive à nos besoins comme aux désirs de Saint-Esprit, garde-nous dans l’Amour. Amen. Notre Dame de Pontmain, priez pour nous.

Deuxième mystère glorieux :
L’ASCENSION DE JESUS AU CIEL
Fruit du mystère : Demandons le détachement de la terre et le désir du ciel

Sur le désir de Monsieur le Curé, un autre cantique est chanté, un chant de pénitence et de réparation : « Mon Doux Jésus, enfin voici le temps de pardonner à nos cœurs pénitents. Nous n’offenserons jamais plus Votre bonté suprême ô doux Jésus. »

Lors de son Ascension, les disciples sont tristes de ne plus voir Jésus. Mais Marie demeure avec eux. Marie, à Pontmain, parle de son Fils pour faire retrouver la joie, l’espérance.

Jésus, merci de nous laisser ta Mère encore et toujours. Qu’elle nous amène au ciel.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô Marie conçue sans péché

Sainte Vierge Marie, douce Maman du ciel, Tu as souri aux enfants de Pontmain. Tu leur as présenté sur la Croix ton Fils, Jésus Notre Seigneur, le plus beau cadeau du Père des cieux. Veux-Tu nous apprendre à L’accueillir, à L’aimer, à Le prier, à Lui faire plaisir ? Veux-Tu nous aider à répandre la joie autour de nous ? Tu es belle, ô Marie, au milieu des étoiles ! Nous T’aimons. Dans notre cœur nous Te prions et nous Te chantons.
Notre-Dame de Pontmain, inlassable visiteuse d'une terre qui ne saurait se passer de Dieu, donnez-nous votre Fils. Amen.
...

MYSTERES LUMINEUX

Après la tourmente révolutionnaire, les paroisses de France se trouvent en face de nombreuses difficultés : églises ruinées, mobilier détruit ou délabré. Telle est la situation de la petite chapelle rurale de Pontmain qui deviendra l'église : la toiture laisse passer l'eau, l'autel et les bancs sont vermoulus, il n'y a plus ni linges, ni ornements, ni vases sacrés. Mais à Pontmain, Dieu va envoyer un saint prêtre, plein de zèle.

Premier mystère lumineux :
LE BAPTEME DE JESUS
Fruit du mystère : Demandons de devenir enfant de Dieu à l’exemple de Jésus

Au soir du 24 novembre 1836, l'abbé Michel Guérin, vicaire à Saint-Ellier du Maine arrive à Pontmain. Il connaît la misère de ce petit hameau perdu au milieu des champs. Il est allé au Mans, supplier son évêque de le lui confier. N'ayant pas de presbytère, il va se contenter d'une chambre meublée dans une modeste chaumière. Voilà ce qu'il écrira de ses débuts à son évêque : « Oui ! Monseigneur, j'ai dit la messe sur une pierre sacrée posée sur des planches rapprochées les unes des autres ; mes confrères et moi avons prêché de dessus un établi » (lettre du 15 octobre 1844).
Les jours qui suivent son arrivée, il se met au travail. Avec ses nouveaux paroissiens, il restaure la toiture, refait des bancs neufs. Les femmes préparent du linge d'autel et des ornements. Il a le sens du pratique. Il se donne à tous : en s'occupant des intérêts matériels de son petit peuple, il le gagne à Jésus-Christ. Très vite il fait de Pontmain une paroisse vivante et priante.

C’est grâce à un prêtre que nous avons été baptisés. A Pontmain, c’est grâce à l’abbé Guérin que la paroisse redevient chrétienne.

Jésus, rends-nous fidèles aux promesses de notre baptême.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô Marie conçue sans péché

Jean-Baptiste est ton premier témoin. A Pontmain, l’abbé Guérin va redonner vie à la paroisse. Merci Seigneur de répondre à nos prières et de nous envoyer de bons bergers.
Merci « Belle Grande Dame » de venir ravir les cœurs des enfants dans cette nuit glaciale. Remplissez nos cœurs de cette joie céleste, particulièrement lorsque nous sommes dans des obscurités angoissantes. Notre Dame de Pontmain, priez pour nous.

Deuxième mystère lumineux :
LES NOCES DE CANA
Fruit du mystère : Demandons la confiance en Dieu

Le ministère de l’abbé Guérin repose sur la prière et une grande piété mariale, il intronise une statuette de la Sainte Vierge dans tous les foyers. C'est à partir de ce moment-là que dans chaque famille, on prie le chapelet tous les jours. Il fait ériger et bénit de nombreuses croix au bord des chemins. Il fait placer la statue de Marie dans le clocher. A partir du 8 décembre 1854 (définition du Dogme de l'Immaculée Conception), quatre bougies sont allumées sur l'autel de la Vierge à tous les offices de la paroisse. En 1860, il fait peindre la voûte de l'église en bleu ciel avec un semis d'étoiles d'or.

Parce que Marie était invitée à la noce de Cana, tu es venue aussi Jésus. Parce que l’abbé Guérin a invité Marie dans toutes les maisons de la paroisse, Jésus va venir donner son message d’espoir.

Jésus, fais de nous des évangélisateurs. Que nous comprenions comment mettre les talents que tu nous donnes à ton service.

Notre Père, 10 Je vous salue Marie, Gloire au Père, ô Marie conçue sans péché

Aux heures de détresse et d’angoisse, tu as permis Seigneur, que Marie, Mère du Christ et Mère des hommes, redonne à tes enfants l’espérance et la joie.A sa prière, fais-nous reconnaître, aujourd’hui la présence de l’Emmanuel, la vraie lumière qui éclaire notre nuit, Jésus-Christ, ton Fils, notre Seigneur et notre Dieu qui règne avec le Père et le Saint Esprit, maintenant et dans les siècles des siècles. Amen.
Notre Dame de Pontmain, priez pour nous.
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