Le Mois du Cœur de Marie
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Le Mois du Cœur de Marie
Rappel du premier message :
La Dévotion au Cœur de Marie est une suite naturelle et une conséquence naturelle de la Dévotion au Cœur de Jésus. Comme Marie est intimement unie à Jésus, soit dans l'ordre de la grâce soit dans l'ordre de la nature, les fidèles qui sont dévots au Cœur de Jésus doivent l'être aussi au Cœur de Marie. C'est ce qui semble nous être insinué et recommandé par la conduite merveilleuse de la Providence envers Marie, et par l'ordre que suit l'Église dans le culte qu'elle lui rend. Sans entrer dans le détail de ce que Dieu a fait pour Marie, de toute éternité, remarquons l'union très intime de Marie avec Jésus, dans les Mystères de la Vie, de la Mort et de la Résurrection de son divin Fils.
Dans l'Incarnation, le Verbe éternel, renfermé pendant neuf mois dans lé sein de Marie, ne fut-il pas comme une seule et même chose avec elle ? A sa naissance il fut reçu dans ses bras; et pendant son enfance, reposant sur son sein virginal, il en suça le lait, de sorte que la substance de la Mère devint la substance même du Fils. C'est avec elle qu'il vécut, jusqu'à l'âge de trente ans, dans la même maison, à la même table. Tout leur fut commun, les biens, la fortune, les occupations, les inclinations, les sentiments. Quelle union plus intime et plus continue! Les Bergers et les Mages vont à la crèche, ils y trouvent Jésus avec Marie. Jésus est présenté au Temple, et les cérémonies de la Loi se rapportent à Marie comme à Jésus. L'ordre que reçoit Joseph, pour la fuite en Égypte concerne Jésus et Marie.
Et ce n'est pas seulement dans la vie privée que Marie et Jésus furent unis; dans la vie publique ils ne furent pas séparés. Marie fut avec lui aux noces de Cana; elle fut avec lui à Capharnaüm; et il résulte du texte de l'Évangile, que Marie suivait Jésus partout où il exerçait son ministère apostolique. Elle fut enfin sa compagne inséparable dans tout le cours de sa vie; elle participa à toutes ses fatigues, à toutes ses douleurs, à tous ses travaux, à tous ses opprobres. Elle fut à Jérusalem dans le temps de sa Passion, et ne se sépara pas de lui sur le Calvaire; au contraire, au pied de la Croix, elle y souffrit avec son Fils d'immenses douleurs, dans le même esprit et pour la même fin qu'il souffrait lui-même. La sainte Église, que l'Esprit-Saint assiste et instruit, donne à Marie les titres qui sont propres de son divin Fils. Jésus est notre Roi, Marie est notre Reine. Jésus est notre Avocat et notre Médiateur, Marie est aussi notre Avocate et notre Médiatrice. Jésus est notre Espérance, notre Secours , notre Refuge, notre Consolation; il en est de même de Marie. Jésus est la Voie pour aller au Ciel, Marie est la Porte du Ciel. Dans cette Voie, Jésus est notre Guide et notre Lumière, et Marie est l'Étoile qui nous guide et nous dirige au port du salut. Jésus est l'Auteur de la grâce, Marie est la Mère de la grâce. En un mot, Marie participe par grâce à tous ces titres glorieux que Jésus possède par nature. Mais ce qui est encore plus décisif, l'Église unit Jésus et Marie dans les honneurs qu'elle leur rend aux jours de leurs solennités. Lorsqu'il s'est introduit une Fête, une cérémonie, une pratique de dévotion à la gloire de Jésus-Christ, aussitôt il s'en est établi une semblable à l'honneur de Marie; et l'Église, qui célèbre par des fêtes particulières les Mystères du Fils depuis l'Incarnation jusqu'à l'Ascension, solennise également les Mystères de la Mère depuis sa Conception jusqu'à son Assomption dans le Ciel. La Dévotion au Cœur de Marie est donc naturellement liée à la Dévotion au Cœur de Jésus, Cette dévotion au Cœur de Jésus étant établie dans l'Église, celle au Cœur de Marie ne pouvait manquer de s'y établir. Et de fait, les dévots à ces divins Cœurs ont la douce satisfaction de voir maintenant introduits dans l'Église la Fête, l'Office, la Dévotion, les Congrégations du Cœur de Marie, comme du Cœur de Jésus.
Mais ce qui est bien remarquable, la divine Providence a voulu que la première Église dédiée au Cœur de Jésus (celle du Séminaire de Coutances en Normandie), fût aussi et en même temps consacrée au Cœur de Marie. En 1688, on y célébra la Fête des sacrés Cœurs solennellement et avec Octave; et on y érigea sous leurs titres une Confrérie à laquelle le Pape Clément X accorda un Bref d'indulgence, en 167, l'an 5 de son Pontificat. Le Souverain Pontife Pie VII daigna accorder la grâce de l'extension de la Fête, de l'Office, et de la Messe, par le Décret ci-dessous indiqué, émané de la sacrée Congrégation des Rites. Le même Souverain Pontife, par son Bref du 5 Septembre 1807, a accordé un grand nombre d'Indulgences aux fidèles Associés à la Pieuse Union du Sacré Cœur de Marie canoniquement érigée à Rome dans l'insigne Église collégiale et paroissiale de Saint-Eustache. Cette Congrégation a le pouvoir de recevoir dans la Dévotion du très saint Cœur de Marie, de s'agréger toutes les autres Congrégations canoniquement érigées, et de les rendre participantes des indulgences qui lui ont été accordées. On se fait recevoir dans cette Pieuse Union, et l'on y agrège les autres Congrégations, comme dans celle du Sacré Cœur de Jésus; on s'adresse pour cela au Secrétaire de l'Union du Sacré Cœur de Marie, à l'Église de Saint-Eustache, à Rome.
Il y a plusieurs manières de mettre. en pratique la Dévotion au Sacré Cœur de Marie :
1° Se faire recevoir de la Pieuse Union du Sacré Cœur de Marie, et tâcher de gagner les Indulgences qui ont été accordées par le Souverain Pontife, aux fidèles Associés à cette Pieuse Union. Le Précis de ces Indulgences se trouve à la fin de ce Volume.
2° Prier sans cesse la très-sainte Vierge de charger son Cœur si chaste et si pur de nous diriger et nous animer dans la sincère imitation des vertus de son divin Fils.
3° Invoquer fréquemment cette divine Mère, la saluer, la visiter dans ses Images, la glorifier dans ses Fêtes , prendre part à ses douleurs, et réciter l'Oraison : O Cœur de Marie, Mère de Dieu, etc. que l'on trouvera à la suite de cette Introduction, avec l'indication des Indulgences que le Souverain Pontife Pie VII a accordées, à ceux qui réciteront cette Oraison.
4° Faire des Neuvaines ferventes aux approches des Fêtes de la Sainte Vierge.
5° Enfin, et conformément à ce qui se pratique dans l'Église de Saint Eustache, à Rome, consacrer tout le mois d'Août au Sacré Cœur de Marie, en faisant chaque jour une Méditation à son honneur, afin de se préparer à célébrer dignement sa Fête, qui est fixée au dernier jour de ce mois. On pourrait faire en même temps la Neuvaine pour la Fête de l'Assomption, laquelle Neuvaine commence le 6 Août.
En conséquence on a réuni dans ce livre, et les Méditations pour tous les jours du mois d'Août, en l'honneur du Sacré Cœur de Marie; et les Méditations pour la Neuvaine de la Fête de l'Assomption. Ces dernières Méditations, qui peuvent servir pour toutes les Neuvaines des principales Fêtes de Marie, sont de Saint Alphonse de Liguori. Il en a tiré le sujet des Litanies de la Sainte Vierge, qu'il a paraphrasées dans le cours des neuf Méditations.
Ô Cœur de Marie, Mère de Dieu, et notre Mère; Cœur très aimable, objet des complaisances de l'adorable Trinité, digne de toute la vénération et de l'amour des Anges et des hommes; Cœur le plus ressemblant à celui de Jésus, dont vous êtes la plus parfaite image; Cœur plein de bonté, et si compatissant à nos misères, ah! daignez fondre la glace de nos cœurs, et faites qu'ils se convertissent entièrement à celui de notre divin Sauveur. Remplissez-les de l'amour de vos vertus, enflammez-les de ce feu céleste dont vous brûlez sans cesse.
Ô divin Cœur, prenez la sainte Église sous votre protection; ou plutôt recevez-la, renfermez-la en vous-même; soyez ainsi toujours son doux asile, et sa forteresse inexpugnable à toutes les tentations, à tous les assauts de ses ennemis. Soyez notre voie pour aller à Jésus, et le canal qui nous transmette toutes les grâces nécessaires à notre salut.
Soyez notre aide dans nos besoins, notre soulagement dans nos afflictions, notre force dans les tentations, notre refuge dans les persécutions, notre secours dans tous les périls, mais surtout dans les derniers combats que nous aurons à soutenir à la fin de la vie, aux approches de la mort. quand tout l'enfer se déchaînera contre nous pour ravir nos âmes, dans ce moment formidable, dans cet instant terrible dont notre éternité dépend. Ah ! Vierge tendre, miséricordieuse et secourable, c'est alors qu'il faut nous faire goûter la douceur de votre Cœur maternel, et nous faire connaître combien il est grand le pouvoir que vous avez sur le Cœur de votre divin Fils, en nous ouvrant à la source même de la miséricorde un refuge assuré d'où nous puissions parvenir à le bénir avec vous dans le Paradis, pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Que le très-divin Cœur de Jésus et le très-immaculé Cœur de Marie soient connus, loués et bénis, aimés, servis et glorifiés, toujours et en tout lieu. Ainsi soit-il.
A la sollicitation de plusieurs Évêques et Prêtres dévots au saint Cœur de Marie, Sa Sainteté Pie VII, par son Rescrit du 18 Août 1807, a accordé l.° a quiconque récitera dévotement chaque jour l'Oraison et la Louange précédentes, une Indulgence de soixante jours; à ceux qui la réciteront journellement et pendant le cours d'une année entière, une Indulgence plénière aux trois Fêtes de la Nativité, de l'Assomption, et du Très Saint Cœur de Marie, pourvu qu'outre les conditions ordinaires des Sacrements de Pénitence et de la Sainte Eucharistie, ils visitent une Église quelconque dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie, et qu'ils y prient suivant les intentions de Sa Sainteté; 3.° à qui n'aura pas manqué de pratiquer ce pieux exercice tous les jours de sa vie, Indulgence Plénière au moment de la mort. Toutes ces Indulgences sont applicables par voie du suffrage aux saintes Âmes du Purgatoire.
Le Mois du Cœur de Marie
Abrégé historique et pratique sur la Dévotion au Sacré Cœur de Marie
Abrégé historique et pratique sur la Dévotion au Sacré Cœur de Marie
La Dévotion au Cœur de Marie est une suite naturelle et une conséquence naturelle de la Dévotion au Cœur de Jésus. Comme Marie est intimement unie à Jésus, soit dans l'ordre de la grâce soit dans l'ordre de la nature, les fidèles qui sont dévots au Cœur de Jésus doivent l'être aussi au Cœur de Marie. C'est ce qui semble nous être insinué et recommandé par la conduite merveilleuse de la Providence envers Marie, et par l'ordre que suit l'Église dans le culte qu'elle lui rend. Sans entrer dans le détail de ce que Dieu a fait pour Marie, de toute éternité, remarquons l'union très intime de Marie avec Jésus, dans les Mystères de la Vie, de la Mort et de la Résurrection de son divin Fils.
Dans l'Incarnation, le Verbe éternel, renfermé pendant neuf mois dans lé sein de Marie, ne fut-il pas comme une seule et même chose avec elle ? A sa naissance il fut reçu dans ses bras; et pendant son enfance, reposant sur son sein virginal, il en suça le lait, de sorte que la substance de la Mère devint la substance même du Fils. C'est avec elle qu'il vécut, jusqu'à l'âge de trente ans, dans la même maison, à la même table. Tout leur fut commun, les biens, la fortune, les occupations, les inclinations, les sentiments. Quelle union plus intime et plus continue! Les Bergers et les Mages vont à la crèche, ils y trouvent Jésus avec Marie. Jésus est présenté au Temple, et les cérémonies de la Loi se rapportent à Marie comme à Jésus. L'ordre que reçoit Joseph, pour la fuite en Égypte concerne Jésus et Marie.
Et ce n'est pas seulement dans la vie privée que Marie et Jésus furent unis; dans la vie publique ils ne furent pas séparés. Marie fut avec lui aux noces de Cana; elle fut avec lui à Capharnaüm; et il résulte du texte de l'Évangile, que Marie suivait Jésus partout où il exerçait son ministère apostolique. Elle fut enfin sa compagne inséparable dans tout le cours de sa vie; elle participa à toutes ses fatigues, à toutes ses douleurs, à tous ses travaux, à tous ses opprobres. Elle fut à Jérusalem dans le temps de sa Passion, et ne se sépara pas de lui sur le Calvaire; au contraire, au pied de la Croix, elle y souffrit avec son Fils d'immenses douleurs, dans le même esprit et pour la même fin qu'il souffrait lui-même. La sainte Église, que l'Esprit-Saint assiste et instruit, donne à Marie les titres qui sont propres de son divin Fils. Jésus est notre Roi, Marie est notre Reine. Jésus est notre Avocat et notre Médiateur, Marie est aussi notre Avocate et notre Médiatrice. Jésus est notre Espérance, notre Secours , notre Refuge, notre Consolation; il en est de même de Marie. Jésus est la Voie pour aller au Ciel, Marie est la Porte du Ciel. Dans cette Voie, Jésus est notre Guide et notre Lumière, et Marie est l'Étoile qui nous guide et nous dirige au port du salut. Jésus est l'Auteur de la grâce, Marie est la Mère de la grâce. En un mot, Marie participe par grâce à tous ces titres glorieux que Jésus possède par nature. Mais ce qui est encore plus décisif, l'Église unit Jésus et Marie dans les honneurs qu'elle leur rend aux jours de leurs solennités. Lorsqu'il s'est introduit une Fête, une cérémonie, une pratique de dévotion à la gloire de Jésus-Christ, aussitôt il s'en est établi une semblable à l'honneur de Marie; et l'Église, qui célèbre par des fêtes particulières les Mystères du Fils depuis l'Incarnation jusqu'à l'Ascension, solennise également les Mystères de la Mère depuis sa Conception jusqu'à son Assomption dans le Ciel. La Dévotion au Cœur de Marie est donc naturellement liée à la Dévotion au Cœur de Jésus, Cette dévotion au Cœur de Jésus étant établie dans l'Église, celle au Cœur de Marie ne pouvait manquer de s'y établir. Et de fait, les dévots à ces divins Cœurs ont la douce satisfaction de voir maintenant introduits dans l'Église la Fête, l'Office, la Dévotion, les Congrégations du Cœur de Marie, comme du Cœur de Jésus.
Mais ce qui est bien remarquable, la divine Providence a voulu que la première Église dédiée au Cœur de Jésus (celle du Séminaire de Coutances en Normandie), fût aussi et en même temps consacrée au Cœur de Marie. En 1688, on y célébra la Fête des sacrés Cœurs solennellement et avec Octave; et on y érigea sous leurs titres une Confrérie à laquelle le Pape Clément X accorda un Bref d'indulgence, en 167, l'an 5 de son Pontificat. Le Souverain Pontife Pie VII daigna accorder la grâce de l'extension de la Fête, de l'Office, et de la Messe, par le Décret ci-dessous indiqué, émané de la sacrée Congrégation des Rites. Le même Souverain Pontife, par son Bref du 5 Septembre 1807, a accordé un grand nombre d'Indulgences aux fidèles Associés à la Pieuse Union du Sacré Cœur de Marie canoniquement érigée à Rome dans l'insigne Église collégiale et paroissiale de Saint-Eustache. Cette Congrégation a le pouvoir de recevoir dans la Dévotion du très saint Cœur de Marie, de s'agréger toutes les autres Congrégations canoniquement érigées, et de les rendre participantes des indulgences qui lui ont été accordées. On se fait recevoir dans cette Pieuse Union, et l'on y agrège les autres Congrégations, comme dans celle du Sacré Cœur de Jésus; on s'adresse pour cela au Secrétaire de l'Union du Sacré Cœur de Marie, à l'Église de Saint-Eustache, à Rome.
Il y a plusieurs manières de mettre. en pratique la Dévotion au Sacré Cœur de Marie :
1° Se faire recevoir de la Pieuse Union du Sacré Cœur de Marie, et tâcher de gagner les Indulgences qui ont été accordées par le Souverain Pontife, aux fidèles Associés à cette Pieuse Union. Le Précis de ces Indulgences se trouve à la fin de ce Volume.
2° Prier sans cesse la très-sainte Vierge de charger son Cœur si chaste et si pur de nous diriger et nous animer dans la sincère imitation des vertus de son divin Fils.
3° Invoquer fréquemment cette divine Mère, la saluer, la visiter dans ses Images, la glorifier dans ses Fêtes , prendre part à ses douleurs, et réciter l'Oraison : O Cœur de Marie, Mère de Dieu, etc. que l'on trouvera à la suite de cette Introduction, avec l'indication des Indulgences que le Souverain Pontife Pie VII a accordées, à ceux qui réciteront cette Oraison.
4° Faire des Neuvaines ferventes aux approches des Fêtes de la Sainte Vierge.
5° Enfin, et conformément à ce qui se pratique dans l'Église de Saint Eustache, à Rome, consacrer tout le mois d'Août au Sacré Cœur de Marie, en faisant chaque jour une Méditation à son honneur, afin de se préparer à célébrer dignement sa Fête, qui est fixée au dernier jour de ce mois. On pourrait faire en même temps la Neuvaine pour la Fête de l'Assomption, laquelle Neuvaine commence le 6 Août.
En conséquence on a réuni dans ce livre, et les Méditations pour tous les jours du mois d'Août, en l'honneur du Sacré Cœur de Marie; et les Méditations pour la Neuvaine de la Fête de l'Assomption. Ces dernières Méditations, qui peuvent servir pour toutes les Neuvaines des principales Fêtes de Marie, sont de Saint Alphonse de Liguori. Il en a tiré le sujet des Litanies de la Sainte Vierge, qu'il a paraphrasées dans le cours des neuf Méditations.
Oraison au Très Saint Cœur de Marie
Ô Cœur de Marie, Mère de Dieu, et notre Mère; Cœur très aimable, objet des complaisances de l'adorable Trinité, digne de toute la vénération et de l'amour des Anges et des hommes; Cœur le plus ressemblant à celui de Jésus, dont vous êtes la plus parfaite image; Cœur plein de bonté, et si compatissant à nos misères, ah! daignez fondre la glace de nos cœurs, et faites qu'ils se convertissent entièrement à celui de notre divin Sauveur. Remplissez-les de l'amour de vos vertus, enflammez-les de ce feu céleste dont vous brûlez sans cesse.
Ô divin Cœur, prenez la sainte Église sous votre protection; ou plutôt recevez-la, renfermez-la en vous-même; soyez ainsi toujours son doux asile, et sa forteresse inexpugnable à toutes les tentations, à tous les assauts de ses ennemis. Soyez notre voie pour aller à Jésus, et le canal qui nous transmette toutes les grâces nécessaires à notre salut.
Soyez notre aide dans nos besoins, notre soulagement dans nos afflictions, notre force dans les tentations, notre refuge dans les persécutions, notre secours dans tous les périls, mais surtout dans les derniers combats que nous aurons à soutenir à la fin de la vie, aux approches de la mort. quand tout l'enfer se déchaînera contre nous pour ravir nos âmes, dans ce moment formidable, dans cet instant terrible dont notre éternité dépend. Ah ! Vierge tendre, miséricordieuse et secourable, c'est alors qu'il faut nous faire goûter la douceur de votre Cœur maternel, et nous faire connaître combien il est grand le pouvoir que vous avez sur le Cœur de votre divin Fils, en nous ouvrant à la source même de la miséricorde un refuge assuré d'où nous puissions parvenir à le bénir avec vous dans le Paradis, pendant tous les siècles des siècles. Ainsi soit-il.
Louange aux Sacrés Cœur de Jésus et de Marie
Que le très-divin Cœur de Jésus et le très-immaculé Cœur de Marie soient connus, loués et bénis, aimés, servis et glorifiés, toujours et en tout lieu. Ainsi soit-il.
Indulgences accordées a ceux qui réciteront l'Oraison et la Louange précédentes
A la sollicitation de plusieurs Évêques et Prêtres dévots au saint Cœur de Marie, Sa Sainteté Pie VII, par son Rescrit du 18 Août 1807, a accordé l.° a quiconque récitera dévotement chaque jour l'Oraison et la Louange précédentes, une Indulgence de soixante jours; à ceux qui la réciteront journellement et pendant le cours d'une année entière, une Indulgence plénière aux trois Fêtes de la Nativité, de l'Assomption, et du Très Saint Cœur de Marie, pourvu qu'outre les conditions ordinaires des Sacrements de Pénitence et de la Sainte Eucharistie, ils visitent une Église quelconque dédiée à la Bienheureuse Vierge Marie, et qu'ils y prient suivant les intentions de Sa Sainteté; 3.° à qui n'aura pas manqué de pratiquer ce pieux exercice tous les jours de sa vie, Indulgence Plénière au moment de la mort. Toutes ces Indulgences sont applicables par voie du suffrage aux saintes Âmes du Purgatoire.
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Le Mois du Cœur de Marie
Le Mois du Cœur de Marie
Trentième jour
Le Cœur de Marie devenu Océan de grâce à
la descente du Saint-Esprit
Trentième jour
Le Cœur de Marie devenu Océan de grâce à
la descente du Saint-Esprit
Considérez avec quelle profusion le Saint-Esprit se communiqua à la Vierge son Epouse, préférablement à tous ceux qui se trouvaient avec elle dans le Cénacle. L'Ange l'avait déjà saluée pleine de grâce: Ave gratia plena. Elle avait été remplie de grâce avec une nouvelle abondance, dès le moment qu'elle conçut le Divin Verbe par l'opération du Saint Esprit : Spiritus Sanctus superveniet in te. Elle était donc alors remplie avec une extrême abondance, et c'est sur cette abondance extrême que le Saint-Esprit survint de nouveau avec un surcroît d'abondance; car l'Ange n'avait pas dit : Le Saint-Esprit viendra; mais, Il surviendra; Superveniet. Chercherait-on à comprendre jusqu'à quel degré cet Amour incréé communiqua ses dons à sa sublime Epouse déjà remplie et surabondamment remplie de lui ? On n'y parviendrait pas; c'est impossible. Imaginez un immense océan de grâce, sur lequel tombe du ciel un déluge plus grand encore que cet océan; comme lors du déluge universel qui fit dépasser à la mer ses limites, couvrir ses rivages et inonder toute la terre. C'est ce qui arriva à Marie, disent les saints Pères qui lui attribuent même la descente du Saint-Esprit sur les âmes de tous les fidèles, sans en excepter les Apôtres. Saint Epiphane dit : « Elle fit tomber en torrents la pluie du Saint-Esprit sur toute la terre, pour y produire le fruit de la Foi ».
Notre âme a été arrosée de cette pluie, dans le Sacrement du Baptême, dans celui de la Confirmation, et dans les autres Sacrements. Mais quels sont les fruits qu'a produits notre Foi ? Pouvons-nous dire avec l'Apôtre : La grâce de Dieu n'a pas été stérile en moi ? » « Ô Femme pleine de grâce, comblée de grâce avec une telle surabondance, qu'elle suffirait pour faire revivre toutes les créatures, si elles en étaient arrosées »; ah ! faites qu'aujourd'hui la grâce qui me fut autrefois donnée dans le saint Baptême, soit en moi revivifiée, et que j'en sois ressuscité.
Fleur : Réciter souvent l'oraison jaculatoire : « Mère de la grâce divine, priez pour moi
Fruit : Pratiquer les bonnes œuvres, et faire valoir le talent de la grâce reçu de Dieu.
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Le Mois du Cœur de Marie
Le Mois du Cœur de Marie
Trente-et-unième jour
Le Cœur de Marie Reine et Mère de miséricorde
Trente-et-unième jour
Le Cœur de Marie Reine et Mère de miséricorde
En ce dernier jour, ô âme dévote, considérez avec une confiance et un amour filial, le Cœur envers nous si compatissant de la Reine et Mère de miséricorde. Le Père éternel a assigné à Jésus-Christ le Règne de la justice, et à Marie le Règne de la miséricorde, dit saint Bonaventure. Saint Bernard se demande pourquoi l'Eglise appelle Marie, Reine de miséricorde, et répond : « Afin que nous croyions que Marie ouvre l'abîme de la miséricorde a qui elle veut, quand elle veut, et comme elle veut; de sorte qu'il n'est point de si grand pécheur qui ne se sauve, si la Sainte Reine de tous les Saints le prend sous sa puissante protection ». A l'occasion d'un pécheur supplicié, et sauvé ensuite par Marie, que ce pécheur avait honorée de son vivant, Notre Seigneur révéla à sainte Catherine de Sienne, que par un des privilèges de cette divine Mère, quiconque lui avait été dévot pendant la vie , ne périssait pas. « Ah! s'écrie saint Antonin, quel soin la Vierge Marie ne prend-elle pas de nous ? » Sainte Madeleine de Pazzi, dans un de ses ravissements, nous adresse cette exhortation : « Vous qui ne trouvez pas de miséricorde, recourez à Marie qui est toute bonne et toute-puissante; vous qui êtes sans cesse agité, recourez à Marie qui est une mer pacifique; vous à qui les plaisirs du monde sont devenus insipides, recourez à Marie qui est une mer amère; vous qui êtes sous l'empire du démon, recourez à Marie, qui est la Mère de l'humilité, car rien ne chasse plus le démon que l'humilité. Recourez donc tous à Marie ».
Recourons donc à Marie. Mais, dit saint Bernard, pour cela nous devons diriger vers elle toutes les puissances de notre âme. « Elle reconnaît, elle aime ceux qui l'aiment; elle assiste ceux qui l'invoquent avec sincérité, ceux surtout qui s'efforcent de se rendre semblables à elle en chasteté et en humilité, pourvu toutefois qu'ils aient en même temps la charité, qu'ils mettent en elle, après son Fils, toute leur espérance, et qu'ils la cherchent de tout leur cœur ». Mais nous, sommes-nous de ces vrais dévots, de ces enfants chéris de la Reine de miséricorde? O glorieuse Reine, recevez-moi au nombre de vos fidèles serviteurs. « Puisque vous êtes la Reine de miséricorde, vous dirai-je avec saint Bernard, vos véritables sujets sont les misérables. Vous êtes la Reine de miséricorde; et moi je suis des pécheurs le plus misérable, le plus abject de vos sujets; exercez donc sur moi votre empire, gouvernez-moi, dirigez-moi, ô Reine de miséricorde. Ne me rebutez donc pas, ô Marie, car je veux être tout vôtre : je veux avoir pour vous un cœur de fils, comme vous avez pour moi un cœur de mère. Que mon cœur puisse ainsi parvenir à s'unir au vôtre, pour aimer, dans cette sainte union et pendant la bienheureuse éternité, votre Fils, à qui soit honneur et gloire dans tous les siècles des siècles. Amen.
Fleur : Réciter avec dévotion, les bras ouverts, le Salve Regina.
Fruit : En toute occasion, montrer un cœur de fils à Marie, et conseiller de faire pendant un mois de l'année de saints exercices de dévotion au sacré Cœur de Marie.
« A la fin, mon Cœur Immaculé triomphera »
(La très Sainte Vierge Marie aux petits bergers de Fatima, en 1917)
Fin du Mois du Cœur Immaculé de Marie
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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