LA FÊTE-DIEU avec SAINT PIERRE-JULIEN EYMARD - Prophète de l'EUCHARISTIE
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LA FÊTE-DIEU avec SAINT PIERRE-JULIEN EYMARD - Prophète de l'EUCHARISTIE
La Fête-Dieu - Une relation de corps à Corps - 1/3
Parterre de fleurs pour la Fête-Dieu au séminaire de Zaitzkofen - Compte Twitter
de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) - Juin 2018.
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de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie X (FSSPX) - Juin 2018.
La Fête-Dieu
Prédication publique dans la chapelle des Religieux du Saint Sacrement de Paris
du jeudi 20 juin 1867.
Notes prises par le Père Tesnière.
Publié dans Pierre-Julien Eymard, La sainte Eucharistie. Fêtes et mystères, vol. I, Paris, Montréal, Bruxelles, Librairie eucharistique, 1951, p. 283 (adaptation libre).
La Fête-Dieu - Une relation de corps à Corps
Hæc [est] dies quam fecit Dominus, exultemus et lætemur in ea – Voici le jour que fit le Seigneur, pour nous allégresse et joie [Ps 117,24].
Tous les jours viennent de Dieu. Cependant Dieu en donna six à l'homme et s'en réserva un. Dans la loi nouvelle, c'est le dimanche. Mais il est un jour qui est bien plus spécialement le jour de Dieu. Son nom le proclame assez haut : Fête-Dieu. Jour de joie et de fête.
1° Pour Dieu, pour Notre Seigneur. C'est le seul jour qui soit consacré à sa personne. Les autres fêtes célèbrent un mystère passé. Elles sont belles, honorables pour Dieu, fécondes en grâces pour nous. Mais enfin elles sont au passé. Dieu n'y est plus dans ces mystères, si ce n'est par notre piété. Ici au contraire, tout est actuel parce que l'on s'adresse à la personnalité vivante et présente au milieu de nous de Notre Seigneur. Elle a pour cela un caractère de célébration particulier. On n'y expose pas des reliques ou des emblèmes mais on y expose l'objet même de la fête, tout vivant. Aussi dans les pays où Dieu est libre, voyez comme tout le monde proclame sa présence, comme on se prosterne devant lui. Les impies mêmes tremblent et s'inclinent. Il est là. C'est l'image de ce qui se fait au ciel tous les jours. Seulement l'amour qui l'opère sur notre terre d'exil est plus grand.
Cette fête outre qu'elle est plus glorieuse, est aussi la plus aimable. Nous n'étions pas dans tous ces mystères que l'on célèbre. Nous nous réjouissons parce que des grâces en découlent sur nous. Tandis qu'ici nous participons au mystère. C'est nous qui sommes les auteurs de la fête.
Il y a entre nous et l'objet de cette fête une relation d'existence, de corps à corps. Aussi son nom démontre cette pensée : ce n'est pas la fête de Notre Seigneur mais du corps de Notre Seigneur. On aurait pu l'appeler la fête du roi, de Dieu ; non, le nom que lui donne l'Église devant servir à attiser votre dévotion, est celui qui vous touche de plus près, c'est la fête du corps de Notre Seigneur. C'est par ce corps que nous le touchons, qu'il est devenu notre frère, notre convive et notre nourriture. Que ce nom a d'amour parce qu'il est humble et près de notre misère ! Notre Seigneur a voulu cette fête personnelle afin de se rapprocher encore davantage de nous, comme un père tient à ce que son enfant lui souhaite sa fête pour pouvoir lui témoigner tout son amour paternel, et lui faire quelque faveur particulière. Faisons-en donc une fête de joie et attendons-en de plus amples faveurs. Tous les chants de ce jour expriment cette pensée que Notre Seigneur se montrera plus favorable en ce jour que jamais.
L'Église aurait pu faire cette fête le jeudi saint, jour de l'institution de l'Eucharistie. Mais cette fête n'est pas assez joyeuse à cause de la pensée de mort qui suit. Au jeudi saint, elle a adoré le mystère mais ne l'a pas célébré. Elle l'a retardé jusqu'après l'Ascension parce qu'il y a encore des adieux tristes à subir en ce jour. Après la Pentecôte parce que, le Saint-Esprit n'étant pas encore venu, la plénitude de la grâce n'a pas encore pris possession des âmes. Aujourd'hui, tout est prêt. L'Église a été fondée au jour de la Pentecôte. Elle est entrée dans sa vie active. Elle peut célébrer avec tout éclat la fête de son époux. Aussi, voyez comme elle prodigue tout sur son passage.
Saint Pierre-Julien Eymard (PP 32,1)
En ce mois du Sacré Cœur et du Saint Sacrement,
avec la solennité de la Sainte Trinité de Dimanche prochain,
voici ce lien au chant découvert il y a peu :
L’amour de la Croix
Dans l’auguste mystère
1- Dans l’auguste Mystère de ton Eucharistie,
C’est l’Amour de la Croix,
C’est l’Amour qui s’épand sur la mort.
Un torrent qui transforme et guérit,
Un torrent qui ramène à la vie. (bis)
R/ Quand s’élève la Croix, quand s’élève l’hostie,
C’est l’Amour de Jésus,
Qui vient nous relever du péché.
Un Amour qui brûle et sanctifie,
Un Amour qui ramène à la Vie.
Contrechants :
Ton corps et Ton sang sont les armes de la vie en Dieu,
Qui relèvent pour entrer dans Sa Gloire,
Des hommes devenus libres.
Croix de Gloire d’où coule la vie.
La Source s’écoule, elle se déploie en son cœur brûlant,
Elle ravive, elle est ce divin feu,
Qui donne la vraie vie.
Croix d’amour d’où coule la vie.
P & M : Tanguy Dionis du Séjour
ÂME DU CHRIST
Âme du Christ, sanctifie-moi
Corps du Christ, sauve-moi
Sang du Christ, enivre-moi
Eau du côté du Christ, lave-moi
Passion du Christ, fortifie-moi
Ô bon Jésus, exauce-moi
Dans tes blessures, cache-moi
Ne permets pas que je sois séparé de Toi
De l'ennemi, défends-moi
À ma mort, appelle-moi
Ordonne-moi de venir à Toi
Pour qu'avec tes saints je Te loue
dans les siècles, des siècles,
Amen
https://hozana.org/publication/161429-la-fete-dieu-une-relation-de-corps-a-corps-1-3
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: LA FÊTE-DIEU avec SAINT PIERRE-JULIEN EYMARD - Prophète de l'EUCHARISTIE
La Fête-Dieu - Fête de l'Église 2/3
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La Fête-Dieu
Prédication publique dans la chapelle des Religieux du Saint Sacrement de Paris
du jeudi 20 juin 1867.
Notes prises par le Père Tesnière.
Publié dans Pierre-Julien Eymard, La sainte Eucharistie. Fêtes et mystères, vol. I, Paris, Montréal, Bruxelles, Librairie eucharistique, 1951, p. 283 (adaptation libre).
Fête de l'Église
C'est en second lieu, la grande fête de l'Église. L'Église, c'est l'épouse de Notre Seigneur glorieux, de Notre Seigneur ressuscité, non pas de Notre Seigneur naissant ou mourant. Lorsque ces mystères s'accomplissent, l'Église n'existait pas encore. Elle sort, il est vrai, du côté de Notre Seigneur entrouvert sur la croix, c'est son germe, mais elle n'est pas formée. Sans doute elle voudra dans ces mystères suivre son époux sur la croix et dans ses souffrances.
Mais elle n'aura de ces mystères que des reliques et rien de vivant. La croix est passée. Notre Seigneur est encore avec son Église qui ne peut demeurer veuve. Il y est dans le très saint Sacrement. Il se cache pour laisser à l'Église la gloire et les travaux de sa mission. Tous les honneurs extérieurs seront pour elle. Ne voyez-vous pas que le prêtre est plus honoré que Notre Seigneur ? Jésus-Christ lui obéit même. Il s'est éclipsé. Et le pape reçoit autant d'honneurs que Notre Seigneur. Il représente Jésus-Christ et l'Église, et tous les honneurs dus à l'Église et à Jésus-Christ, il les reçoit dans sa personne. À Saint-Pierre, n'y a-t-il pas 100 lampes devant le corps de l'apôtre ? Notre Seigneur en a-t-il autant quelque part ?
Jésus-Christ a les adorations, a la gloire du ciel, l'Église les honneurs de la terre. Ceux qui ne sont jamais entrés dans une église la regardent comme une veuve, comme un cadavre où l'on ne sent et ne parle que de la mort et de la souffrance. Mais aujourd'hui ceux-là mêmes qui ne vont pas à ses solennités la verront belle et riche. Belle de sa beauté naturelle à laquelle Dieu ajoutera encore par sa présence. Quel riche cortège se déroule, comme les fidèles se prosternent !
Elle montre à tous son époux dans le rayonnant ostensoir. Ah ! qui la dira veuve en ce jour ? Ses amis l'adorent, ses ennemis tremblent. Jésus se montre à tous, bénit les bons et regarde les pécheurs avec compassion, il les appelle et les attire à lui. Le Concile de Trente appelle cette fête le triomphe de la foi. Je le crois bien, et le triomphe de l'Église dans son époux !
Saint Pierre-Julien Eymard (PP 32,2)
En ce mois du Sacré Cœur et du Saint Sacrement,
avec la solennité de la Sainte Trinité de Dimanche prochain,
voici ce lien au chant découvert il y a peu :
L’amour de la Croix
Dans l’auguste mystère
1- Dans l’auguste Mystère de ton Eucharistie,
C’est l’Amour de la Croix,
C’est l’Amour qui s’épand sur la mort.
Un torrent qui transforme et guérit,
Un torrent qui ramène à la vie. (bis)
R/ Quand s’élève la Croix, quand s’élève l’hostie,
C’est l’Amour de Jésus,
Qui vient nous relever du péché.
Un Amour qui brûle et sanctifie,
Un Amour qui ramène à la Vie.
Contrechants :
Ton corps et Ton sang sont les armes de la vie en Dieu,
Qui relèvent pour entrer dans Sa Gloire,
Des hommes devenus libres.
Croix de Gloire d’où coule la vie.
La Source s’écoule, elle se déploie en son cœur brûlant,
Elle ravive, elle est ce divin feu,
Qui donne la vraie vie.
Croix d’amour d’où coule la vie.
P & M : Tanguy Dionis du Séjour
ÂME DU CHRIST
Âme du Christ, sanctifie-moi
Corps du Christ, sauve-moi
Sang du Christ, enivre-moi
Eau du côté du Christ, lave-moi
Passion du Christ, fortifie-moi
Ô bon Jésus, exauce-moi
Dans tes blessures, cache-moi
Ne permets pas que je sois séparé de Toi
De l'ennemi, défends-moi
À ma mort, appelle-moi
Ordonne-moi de venir à Toi
Pour qu'avec tes saints je Te loue
dans les siècles, des siècles,
Amen
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Re: LA FÊTE-DIEU avec SAINT PIERRE-JULIEN EYMARD - Prophète de l'EUCHARISTIE
La Fête-Dieu - Votre Fête et notre Fête 3/3
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La Fête-Dieu
Prédication publique dans la chapelle des Religieux du Saint Sacrement de Paris
du jeudi 20 juin 1867.
Notes prises par le Père Tesnière.
Publié dans Pierre-Julien Eymard, La sainte Eucharistie. Fêtes et mystères, vol. I, Paris, Montréal, Bruxelles, Librairie eucharistique, 1951, p. 283 (adaptation libre).
Votre fête et notre fête
Enfin cette fête, c'est la vôtre et c'est la nôtre. La nôtre, la Société du Saint-Sacrement n'a d'existence que par et pour la Fête-Dieu. Le culte de cette fête prolongée, voilà la loi de notre vie et de notre bonheur. Nous laissons à d'autres enfants de l'Église de soigner, de guérir la pauvre humanité, d'administrer les sacrements. Nous ne sommes pas appelés à cela. Nous devons perpétuer la Fête-Dieu aujourd'hui. Je le sais, notre chapelle toute petite n'est guère belle. Dans les autres maisons, c'est splendide. Que voulez-vous, la maison mère a pensé à ses filles avant de penser à elle. Cette abnégation est un gage de gloire future, elle grandira d'autant plus qu'elle aura été plus longtemps petite et cachée.
C'est votre fête à vous mes frères. Vous êtes constamment mis à notre service. Je sais que la nuit vous vous retirez. Les convenances le veulent. Mais vous laissez votre cœur et on peut dire que votre vie se passe ici. Et quand vous communiez, ne faites-vous pas en vos cœurs une véritable Fête-Dieu ! Oh ! vous savez quelles joies, quel bonheur mène avec lui Jésus. Et même je dirai que pour les âmes qui savent communier, il n'y a qu'une fête : communier. Elles trouvent là l'objet des mystères tandis que les autres n'en ont qu'un souvenir. Bien plus, je dis que si Notre Seigneur ne vivait pas dans ce sacrement, toutes les fêtes chrétiennes ne seraient que des funérailles renouvelées. Mais le saint Sacrement est le soleil des fêtes de l'Église, il les éclaire et les fait joyeuses. Et l'âme qui communie souvent, on a eu raison de l'appeler : juge convivium, un festin perpétuel [Pr 15,15]. Vivre avec Jésus en soi, de Jésus et par Jésus, c'est être un ciboire et un temple précieux. Oh ! quelle n'est pas la joie de ces âmes, joie pure et inaltérable !
Allons, mes frères, sachez distinguer ces jours de tous les autres. Notre Seigneur a ses jours de royauté. C'en est un aujourd'hui et le plus grand. Un roi ne sait que répandre des largesses. Rendez-lui vos hommages, en retour, il vous donnera tout, il se donnera lui-même avec une plus grande effusion de grâces. L'amitié a des degrés ! Ce que je désire pour vous, ce n'est pas que vous soyez des saints. Quand le serez-vous ? Ceux qui vous diraient que vous êtes saints, vous insulteraient. Ce que je vous souhaite, c'est d'être très heureux dans le service de Dieu, c'est que Notre Seigneur se communique à vous plus tendre, plus affectueux. Vous sentant plus aimé, vous vous donnerez plus entièrement et la conclusion de ces deux amours tendres sera l'amour parfait. Là est la sainteté et la perfection. Demandez avec confiance d'y arriver. Donnez votre cœur tout entier. Jésus est un père. Soyez-lui un fils aimant. Il est un tendre ami. Goûtez son amour. Celui qui n'a jamais goûté la beauté de Dieu, je tremble pour son salut. Oh ! entrez dans cette bonté immense et toujours adorable. Sentite de Domino in bonitate. Ayez sur le Seigneur des sentiments de bonté [Sg 1,1].
Saint Pierre-Julien Eymard (PP 32,3 – Fin de la prédication)
En ce mois du Sacré Cœur et du Saint Sacrement,
avec la solennité de la Sainte Trinité de Dimanche prochain,
voici ce lien au chant découvert il y a peu :
L’amour de la Croix
Dans l’auguste mystère
1- Dans l’auguste Mystère de ton Eucharistie,
C’est l’Amour de la Croix,
C’est l’Amour qui s’épand sur la mort.
Un torrent qui transforme et guérit,
Un torrent qui ramène à la vie. (bis)
R/ Quand s’élève la Croix, quand s’élève l’hostie,
C’est l’Amour de Jésus,
Qui vient nous relever du péché.
Un Amour qui brûle et sanctifie,
Un Amour qui ramène à la Vie.
Contrechants :
Ton corps et Ton sang sont les armes de la vie en Dieu,
Qui relèvent pour entrer dans Sa Gloire,
Des hommes devenus libres.
Croix de Gloire d’où coule la vie.
La Source s’écoule, elle se déploie en son cœur brûlant,
Elle ravive, elle est ce divin feu,
Qui donne la vraie vie.
Croix d’amour d’où coule la vie.
P & M : Tanguy Dionis du Séjour
ÂME DU CHRIST
Âme du Christ, sanctifie-moi
Corps du Christ, sauve-moi
Sang du Christ, enivre-moi
Eau du côté du Christ, lave-moi
Passion du Christ, fortifie-moi
Ô bon Jésus, exauce-moi
Dans tes blessures, cache-moi
Ne permets pas que je sois séparé de Toi
De l'ennemi, défends-moi
À ma mort, appelle-moi
Ordonne-moi de venir à Toi
Pour qu'avec tes saints je Te loue
dans les siècles, des siècles,
Amen
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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