*Un Miracle Eucharistique* : La communion miraculeuse d’une stigmatisée bretonne : Madeleine Morice (1736-1769)
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*Un Miracle Eucharistique* : La communion miraculeuse d’une stigmatisée bretonne : Madeleine Morice (1736-1769)
Le tombeau où repose Madeleine Morice dans l'église de Porcaro. |
La communion miraculeuse d’une stigmatisée
bretonne : Madeleine Morice (1736-1769)
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Madeleine Morice est réputée dans son village natal de Porcaro (France, Morbihan) car chacun sait que Dieu lui fait don de grâces extraordinaires.
Stigmatisée, elle participe chaque vendredi à la Passion du Seigneur. Elle reste allongée, immobile, plongée dans un ravissement qui peut durer de longues heures. Seuls les traits de son visage expriment les sentiments qu’elle éprouve face à des scènes invisibles…
Le 12 mai 1766, sa fatigue est telle qu’elle renonce à aller à la messe dans l’église paroissiale. Incapable de se lever, elle n’a pas quitté la chambre.
Lorsqu’ils rentrent de la messe, les siens découvrent une scène inexplicable : Madeleine gît inconsciente sur son lit ; une hostie est suspendue devant ses lèvres.
Six personnes sont témoins oculaires de ce prodige. L’une d’entre elles donne quelques détails : « Nous examinâmes de près les uns et les autres, passant une lumière de tous côtés pour voir si l’hostie n’était point collée. Enfin, persuadé qu’une main supérieure pouvait seule la soutenir ainsi, je pris le parti d’envoyer chercher M. le recteur de Guer, ne sachant à quoi me déterminer. »
Mais le prêtre est occupé ailleurs. Les témoins restent auprès de Madeleine trois heures et demie durant. Rien ne se passe. La « sainte de Porcaro » est sans connaissance, « pâle et défigurée comme une personne morte, et ne donnant pour signe de vie qu’un léger souffle qui portait directement sur l’hostie, sans cependant la faire vaciller… »
Le silence règne dans la petite chambre. Tous les regards sont fixés sur le Saint-Sacrement mystérieusement suspendu en l’air.
Dans l’après-midi, le prêtre parvient au domicile de la famille Morice, vêtu d’un surplis et d’une étole. Après avoir prononcé une courte prière, il prit l’hostie entre ses doigts. Aussitôt, Madeleine revint à elle.
Il lui fallut un moment pour reprendre ses esprits. Le curé lui demanda si elle avait vu ou entendu quelque chose. « Faites ce que la prudence vous dictera », fut sa seule réponse. Interloqué, il la communia avec l’hostie miraculeuse.
Aussitôt, son teint se colora, son visage devint « brillant comme le soleil », en un court instant. L’entourage se risqua à la questionner. Mais Madeleine restait comme absorbée par quelque chose qu’elle seule connaissait. Elle resta trois heures dans cet état, « sans que personne pût la faire revenir de son extase ».
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Source : d’après Antoine Imbert-Gourbeyre, La Stigmatisation (1894), Grenoble, 1996.
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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