*Un Miracle Eucharistique* : Mère Marie-Angélique de La Grave (1607-1689) : reçoit la communion de façon miraculeuse
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*Un Miracle Eucharistique* : Mère Marie-Angélique de La Grave (1607-1689) : reçoit la communion de façon miraculeuse
Mère Marie-Angélique de La Grave (1607-1689) :
reçoit la communion de façon miraculeuse
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Au XVIIe siècle, Marie-Angélique est une visitandine du monastère d’Albi (France, Tarn), communauté dont elle est la mère supérieure. Grande priante et mystique de premier plan, sous son autorité la Visitation d’Albi jouit d’un beau prestige. Il est fréquent d’y croiser l’élite sociale de l’époque, comme la princesse Marie Anne-Françoise de Hohenzollern et d’autres.
Marie-Angélique reste très discrète sur sa vie intérieure. Elle essaye de dissimuler les grâces extraordinaires que le Seigneur lui fait, comme, en particulier, ses stigmates.
La veille de Noël 1683, les religieuses assistent à la messe quotidienne et se préparent à communier chacune à leur tour, agenouillée, derrière une grille située sur l’un des côtés du chœur de l’église, comme la coutume le voulait.
Après que le prêtre ait prononcé le Domine, non sum dignus (« Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir »), l’hostie s’échappe de sa main et vient se placer « d’elle-même » sur les lèvres de Marie-Angélique.
La sœur qui suit la supérieure observe parfaitement le phénomène à un mètre d’elle et pousse un petit cri de surprise. Les deux moniales entourant Marie-Angélique voient également le prodige. Par ailleurs, des fidèles assis dans la nef sont évidemment témoins du fait.
La joie des uns et des autres prend vite le pas sur la confidentialité demandée par le prêtre. Bientôt Albi est informée. Clergé et laïcs accourent au monastère pour interroger sans discontinuer le célébrant du « miracle eucharistique ». Ce dernier explique avec force détails la réalité du prodige.
Après la messe, Marie-Angélique est rentrée en procession dans le cloître, comme de coutume, puis a regagné sa cellule comme si de rien n’était.
Mais, ce jour-là, elle ne se rend pas au réfectoire pour le déjeuner et personne ne l’aperçoit depuis la fin de la messe.
On frappe à la porte de sa cellule mais personne ne répond. Une religieuse ose tourner la poignée de la porte. On découvre la mère allongée sur son lit, le corps raide, les yeux fermés, plongée dans une profonde léthargie. Tombée ainsi en extase, elle est restée dans cet état trois jours complets, sans parler ni manger ni boire.
Au soir du troisième jour, elle recouvre l’usage de ses sens. On la questionne sur ce qui s’est passé. « Jésus-Christ aime l’abaissement. Dans l’eucharistie, il s’humilie et il n’a daigné venir à moi que parce que je suis la plus indigne des créatures », répond-t-elle avec calme.
Entre la Noël 1683 et sa mort, Marie-Angélique a connu cinq autres communions miraculeuses, suivies d’un « profond ravissement ».
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Source : d’après Docteur Antoine Imbert-Gourbeyre, La Stigmatisation, rééd., Grenoble, Jérôme Millon, 1996.
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
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