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DANS L'ATTENTE DU GRAND MONARQUE : LA PHALANGE - CONTRE L'UNIVERSALISME DE JACQUES MARITAIN

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Message par Hervé J. VOLTO Mer 29 Juin 2022 - 0:57

DANS L'ATTENTE DU GRAND MONARQUE : CONTRE L'UNIVERSALISME DE JACQUES MARITAIN





L’Abbé Georges de Nantes, fondateur de la Contre-Réforme Catholique au XXI° siècle, avait écrit en 1969 :

Un jour se lèveront des phalanges de toute nations, de toute classe, pour la renaissance de l’Eglise et le salut du monde. Leur action s’inspirera nécessairement du patrimoine de sagesse que récapitulent nos 150 Points de religion Catholique, d’Action Française, de vie communautaire. On aura beau voir et dire, on ne reconstruira rien en dehors ou au rebours de ces principes que nous tenons de nos pères.

L'Abbé Georges de Nantes était donc Maurrassien sans être Orléaniste, et appelait à une grande conversion !

Dans le même N° de Juillet 1987 de Il est ressuscité, un disciple de l’Abbé de Nantes précisait:

Le Père de Nantes ne choisi pas son Roi : discuter du Princechoisir son Prince, c’est déjà  être républicain ! Il dépasse le clivage Orléaniste/Légitimiste. Sa conviction morale repose sur une croyance sincère en une Survivance possible de Louis XVII. Qu’un descendant de Louis XVI s’avance et l’unanimité des Français se fera ! Quoi qu’il en soit et qui que soit le Roi, Dieu nous le montrera !

Que faire, dans l'attente du Grand Monarque Henri V de La Croix, qui sera le Roi du Sacré-Coeur ? nous pourrions commencer par de bons Soldats de la Croix : pour applanir les chemins du Roi, prenons donc l'exemple du Phalangiste, Catholique, Royal, communautaire.

-Avant d'être Royaliste, je suis Catholique et Français ; je dirai même que je ne suis Royaliste que parce que je suis Catholique et Français (Comte Maurice d'Andigné).

Chaque semaine, votre serviteur voudrait vous faire connaître les 150 Point de la Phalange.

Aujourd'hui, si vous le voulez bien, nous traiterons du Point 23
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Point 23. Contre l’universalisme de Jacques Maritain.

L’impatience des divisions religieuses du monde et des trop étroites limites de l’Église Catholique Romaine produit des méfaits comparables à l’impatience des progressistes pour les lenteurs de l’histoire et les imperfections séculaires de l’Église.

1. À certains grands cœurs modernes, dont le type est Jacques Maritain, l’unité et la Catholicité de la Chrétienté médiévale et classique, encore offusquées et abîmées par la Réforme protestante, ont paru prisonnières de limites trop étroites, dues à trop d’intolérance, indignes enfin de l’Esprit-Saint qui, lui, ne se tient point en un ghetto et que nulle barrière n’arrête ! Ils préconisèrent donc « une nouvelle Chrétienté » qui, pour être plus large, plus ouverte, enfin réellement universelle, de « sacrale » se ferait « profane ».

Au lieu d’en être le Roi des rois, le Seigneur glorieux, Jésus-Christ y serait serviteur du monde, incognito. Au lieu d’y présider en « mère et maîtresse », l’Église s’en ferait la servante, proposant son Évangile comme un levain discret, anonyme, invisible, dans la pâte d’un monde païen.

2. La grande tentation des Chrétiens de ce temps, tentation que le judaïsme leur présente mais qui invertit le mouvement de la révélation biblique, la faisant régresser vers ses sources charnelles et ses temps d’imperfection, est celle du sécularisme. Cet humanisme, qui se dit volontiers postchrétien, naturalise le surnaturel, pour réduire nos dogmes, nos sacrements, nos liturgies à une mythologie, à un trésor de symboles profondément et seulement humains, manifestant la valeur suprême des choses charnelles, terrestres, humaines. Puis, par un mouvement complémentaire, il surnaturalise le naturel, exaltant les réalités du monde présent jusqu’à en faire l’absolu, le Divin de l’histoire humaine, rejetant totalement de nos horizons le Christ, Dieu descendu du Ciel, et son Église, notre Mère qui nous reconduit sur ses traces vers ce Ciel où Il est retourné.

3. Par une « révolution tranquille » s’accomplirait cette immense mutation voulue par l’Esprit, annoncée par les signes des temps, exigée par le monde moderne. Au lieu d’être fondée sur la foi en Dieu et soumise à l’Église romaine, la nouvelle Chrétienté serait fondée sur la foi en l’homme, base de la civilisation moderne, et gouvernée par une assemblée démocratique mondiale. L’Évangile du Christ, transposé en termes neutres, correspondrait au dénominateur commun de toutes les idéologies et croyances jadis concurrentes, désormais convergentes : la Déclaration des droits de l’homme. Décléricalisée, sécularisée, la Chrétienté deviendra l’Organisation universelle des peuples : SDN hier, aujourd’hui ONU, galvanisant les énergies et le sentiment de la solidarité par l’idéal d’une démocratie mondiale respectueuse de la dignité, de la liberté et de l’égalité de tous les hommes.

4. Le Phalangiste refuse d’emblée cette chimère. Il sent le blasphème, il voit l’apostasie à peine déguisée dans cette substitution audacieuse du culte de l’Homme au culte de Dieu au centre et au sommet de cette prétendue Chrétienté nouvelle. Car enfin cette religion, c’est le culte de l’homme, de tout l’homme, de tous les hommes, sauf d’un seul, du Seul qui vraiment mérite ce culte : Jésus-Christ !

Or « [i]sans moi, vous ne pouvez rien faire[/i] » ! L’Église est entraînée dans la déchéance de son Époux : âme de la Chrétienté sacrale, la voilà violemment dépouillée de son corps social historique et prostituée à de nouveaux maîtres au premier rang desquels on reconnaît la judéo-maçonnerie internationale. Cet humanisme intégral de Maritain est, avec le réformisme du Père Congar, le second moteur de la subversion conciliaire de Vatican II.

Mon humble conclusion : Le Phalangiste refuse d’emblée cette chimère de la substitution audacieuse du culte de l’Homme au culte de Dieu au centre et au sommet de cette prétendue Chrétienté nouvelle. Il sent le blasphème, il voit l’apostasie à peine déguisée dans cette substitution. Car Soldat de la Croix, fils des Coeurs Unis de Jésus et de Marie, le Phalangiste place le culte de Dieu au centre de sa Foi et reconnaît la Royauté du Christ.

Catholique et Français, toujours ! Et Royaliste parce que Catholique et Français...




Hervé J. VOLTO

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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