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Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel

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Message par MichelT Mar 5 Juil 2022 - 14:17

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Pays-Bas: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel

Radio France International - Publié le : 23/06/2022 - 10:25

Note : Les objectifs écologiques des multimilliardaires du Forum Économique de Davos et du Great Reset 2030? Combien d`avions et de navires voyagent entre la Chine et l`Amérique et l`Europe a chaque jour pour amener des produits qui étaient autrefois fait près de chez nous en Amérique et en Europe. Combien de gaz a effet de serre a chaque jour par les avions et navires qui traverse la planète pour les mondialistes et leur mutinationales? Mais ils disent que les agriculteurs produisent trop de gaz a effet de serre?

Aux Pays-Bas, des agriculteurs ont manifesté ce mercredi 22 juin contre le projet du gouvernement de réduire drastiquement le cheptel néerlandais. Plusieurs dizaines de milliers de personnes, 40 000 selon les organisateurs, sont venues de tout le pays pour demander au gouvernement de faire marche-arrière. Reportage dans le village de Stroe.
 
Avec notre envoyé spécial à Stroe, Antoine Mouteau

De la musique populaire, des baraques à frites et des milliers de personnes réunies dans un champ. Au premier abord, la manifestation de Stroe, un village du centre des Pays-Bas, ressemble de près à un festival. Mais derrière la convivialité, certains agriculteurs ont du mal à cacher leur émotion.

Hans van Soest, un chapeau de cowboy juché sur la tête, se dit atterré par la politique du gouvernement de Mark Rutte. « Je me sens assez menacé. Et ce qui est dur, c’est cette façon de faire. On nous dit tout simplement qu’on est superflus. Et on ne nous propose pas d’alternative », explique-t-il.  Selon ce producteur laitier, à terme, il sera obligé de se débarrasser de la moitié de ses vaches. Il y a quelques jours, comme le reste des Néerlandais, il a appris que les autorités veulent dans de nombreuses régions une diminution de 70% des émissions d’azote. Et cela, disent-elles, pour protéger les zones naturelles.

Gouvernement déconnecté des réalités

Les activités jugées polluantes des agriculteurs sont les premières visées. Beaucoup ici reprochent au gouvernement de centre-droit d’être complètement déconnectés de leur réalité.
« Je suis là pour montrer que la société n’est pas d’accord avec le petit groupe qui nous dirige depuis La Haye, avec ses projets qui ne sont basés sur rien, si ce n’est sur des idéaux qui sortent de nulle-part », estime Joop van ’t Water, 15ᵉ génération d’une famille de fermiers. Mais en réalité, même le gouvernement néerlandais traîne des pieds. S’il souhaite maintenant agir, c’est surtout parce qu’en 2019, un tribunal a condamné l’État à respecter ses engagements passés contre les gaz à effets de serre.


Dernière édition par MichelT le Mar 19 Juil 2022 - 14:15, édité 3 fois

MichelT

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Message par MichelT Mer 6 Juil 2022 - 12:41

Quand le Great Reset met la Hollande en situation pré-révolutionnaire,

par Eric Verhaeghe - 4 juillet 2022 - le courrier des stratèges

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Personne ou presque n'en parle en France, mais la très sage et très consensuelle Hollande se trouve désormais en situation pré-révolutionnaire, avec des centaines de kilomètres d'embouteillages dus aux blocages insaisissables des agriculteurs qui protestent contre la politique écologique du gouvernement. Mark Rutte, le Premier Ministre hollandais, applique fidèlement le Great Reset. Et cela ne plait pas aux paysans... ni à quelques autres.

Les Français ont bien tort de ne pas suivre avec attention les événements qui se déroulent en Hollande, tant ils constituent une répétition de ce qui pourrait se passer en France dans les prochains mois.

La Hollande frappée par le Great Reset ( Le Great Reset Économique Mondialiste 2030 du Forum Économique de Davos)

Ces derniers mois, le gouvernement du “radin” libéral Mark Rutte s’est lancé dans une politique 100% Great Reset possible, présentée comme telle par le Telegraaf à l’occasion du congrès du parti le 11 juin :

L’ancien conseiller municipal de Medemblik Mark Raat constate avec regret que son parti a récemment accepté de nombreux thèmes de gauche, comme l’augmentation du salaire minimum et de la retraite de l’État, au détriment des entrepreneurs qui peuvent s’attendre à des hausses d’impôts.

Ceux qui ont étudié le Great Reset savent que ces pans idéologiques sont totalement compatibles avec les idées de Klaus Schwab. Augmenter les salaires, augmenter les impôts… et surtout réduire les émissions de pesticides, d’azotes, et d’autres produits, au moment même où guette la crise alimentaire : voilà une stratégie du chaos qui permet d’accélérer les bascules idéologiques en crispant les populations, et donc en instaurant un état d’urgence au nom du sauvetage de la planète…

Donc, le “plan azote” de Mark Rutte prévoit de fortes réductions de capacités productives dans l’agriculture intensive hollandaise, particulièrement dans l’élevage. Les paysans ont compris le danger et ont annoncé qu’ils résisteraient à la casse sociale imposée par le dogme écologiste.

On retrouve ici l’anatomie du Great Reset : empêcher progressivement les citoyens de vivre de leur travail, et les réduire à un asservissement de consommateurs dépendants d’allocations versées par l’Etat.

Un blocage viral du pays

Assez rapidement, les paysans bataves ont commencé à se mobiliser contre le diktat mondialiste en procédant à des opérations escargot et des blocages. Aujourd’hui, par exemple, on a compté plus de 150 kilomètres de bouchons dans ce petit pays qui dépend fortement du libre-échange et des exportations pour survivre.

Le Telegraaf donne d’intéressants détails sur la situation :

En plus des autoroutes, il y a eu aussi des actions sur les routes provinciales lundi. Selon l’ANWB, c’était le cas, entre autres, au Rijnbrug près de Rhenen (N233) et à Grootegast à Groningen (N388). Selon un porte-parole, il y avait 154 kilomètres d’embouteillages au pic lundi après-midi. Selon lui, le fait que l’heure de pointe du soir ait été calme est probablement aussi dû au fait que de nombreuses personnes sont restées chez elles par précaution à cause des agissements des agriculteurs.

Les associations patronales ont appelé le gouvernement à ouvrir le dialogue avec les manifestants, pour éviter un naufrage économique.  Dans la pratique, la mise en place au forceps d’un programme économique mondialiste pourrait tourner au désastre et créer une situation politique de rupture. En l’état, les agriculteurs destinés à disparaître avec la mobilisation sont dans un dangereux face-à-face avec un pouvoir qui appelle les blindés et les forces spéciales pour rétablir l’ordre.

C’est cela, le Great Reset : l’application aveugle d’une politique qui promet les travailleurs indépendants à la disparition.  On verra, lorsque viendra le tour de la France d’appliquer le même plan, quelles seront les réactions populaires.

MichelT

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Message par MichelT Jeu 7 Juil 2022 - 13:50

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel Protest_farmers_holland

Hollande : La police ouvre le feu sur un conducteur de tracteur néerlandais qui proteste contre des politiques environnementales radicales

Police open fire on Dutch tractor driver protesting radical environmental policies

Note : politique écologique liée au Great Reset 2030 – Forum Économique de Davos mondialiste

6 Juillet 2022 – Traduction automatique

La police a allégué que les coups de feu avaient été tirés parce que les conducteurs de tracteurs avaient "tenté d`avancer sur des agents et des véhicules de service".

HEERENVEEN, Pays-Bas (LifeSiteNews) – Une enquête aurait été ouverte après que la police néerlandaise a ouvert le feu sur un conducteur de tracteur alors que des agriculteurs menaient une manifestation de plusieurs jours contre de nouvelles réglementations environnementales restrictives qui pourraient leur coûter leurs moyens de subsistance. Des séquences vidéo capturées mardi soir ont montré un officier néerlandais tirant à balles réelles sur un conducteur de tracteur alors qu'il passait devant des officiers pendant la manifestation de plusieurs jours. La police a allégué que les coups de feu avaient été tirés parce que les conducteurs de tracteurs avaient "tenté d`avancer sur des agents et des véhicules de service". « Vers 22 h 40, des conducteurs de tracteurs ont tenté d`avancer sur des officiers et des véhicules de service. Cela s'est passé à l'entrée Mercurius/A32 à [Heerenveen]. Une situation menaçante se présenta. Des coups de semonce ont été tirés et des coups ciblés ont été tirés », a déclaré la police néerlandaise dans un communiqué.

La fusillade n'aurait fait aucun blessé, mais les policiers ont arrêté trois personnes impliquées dans la manifestation. Dans un tweet du 6 juillet, l'écrivain néerlandais et ancien professeur d'université et avocat Sietske Bergsma a rapporté que la cible de la fusillade de la police était un garçon de 16 ans nommé Jouke. Bergsma, qui a écrit pour le site d'information et d'opinion néerlandais ThePostOnline et son propre site Web The Fire Online, a déclaré que Jouke "a été visé alors qu'il conduisait et est maintenant détenu à Leeuwarden".

La commentatrice politique néerlandaise Eva Vlaardingerbroek a également tweeté que "les impacts de balles sur son tracteur montrent qu'ils n'ont raté sa tête que de 2 cm". Des manifestants auraient encerclé le poste de police où le jeune de 16 ans était détenu, affirmant que le policier qui lui avait tiré dessus avait commis une tentative de meurtre. Le garçon a depuis été libéré. La fusillade aurait fait l'objet d'une enquête par une personne affiliée au gouvernement néerlandais.

Fox News a rapporté. Selon le rapport, "les gouvernements provinciaux ont eu un an pour formuler des plans pour atteindre l'objectif".

Les données du gouvernement néerlandais suggèrent que si elle est adoptée, la politique pourrait fermer jusqu'à 30% des fermes d'élevage du pays, a noté The Daily Wire. Le point de vente a également souligné qu'après avoir dévoilé le plan à la fin du mois dernier, le gouvernement avait reconnu dans un communiqué que le message honnête … est que tous les agriculteurs ne peuvent pas poursuivre leur activité". Des milliers d'agriculteurs néerlandais ont répondu à la proposition en bloquant les routes, les autoroutes et les centres de distribution des supermarchés avec leurs tracteurs. En solidarité avec les agriculteurs, les pêcheurs ont également bloqué les ports, a rapporté le média allemand Deutsche Welle.

Selon le gouvernement néerlandais, les objectifs de réduction de moitié des émissions d'ici 2030 et de 95 % en 2050 avaient été « établis dans la loi sur le climat du 28 mai 2019 ». "L'accord sur le climat est un élément essentiel du plan climatique et du plan national sur l'énergie et le climat (NECP) que les États membres de l'UE sont tenus de soumettre à la Commission européenne", déclare le gouvernement néerlandais sur son site Web public.

Les Pays-Bas ont également adopté comme «principes directeurs» les objectifs de développement durable de l'Agenda 2030 des Nations Unies. L'Agenda 2030 a suscité de nombreuses critiques de la part des conservateurs. Dans un article de 2018 pour The Epoch Times, l'écrivain Ileana Johnson a soutenu que le programme mondial approuvé par le Forum économique mondial (WEF) est un « projet de l'ONU. vision d’avenir aux accents communistes à laquelle tout « citoyen du monde » doit souscrire et adopter, sous le faux prétexte de protéger et de préserver la planète pour l’avenir ». Au cours des dernières années, le WEF a promu un changement majeur loin de l'agriculture traditionnelle, passant à des sources de protéines « alternatives » comme la viande cultivée ou les insectes. De même, Bill Gates, un éminent partisan des voies mondiales « durables » et le plus grand propriétaire privé de terres agricoles aux États-Unis, a ouvertement suggéré que « les pays riches devraient passer entièrement au bœuf synthétique ».

MichelT

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Message par MichelT Lun 18 Juil 2022 - 12:44

Je suis aux côtés des agriculteurs du monde qui protestent contre le programme alimentaire de la Grande Réinitialisation (Great Reset)

I stand with the farmers of the world protesting the Great Reset’s food agenda

LifeSite News - 14 juillet 2022 - (Traduction automatique)

Les signatures témoignent que de plus en plus de personnes ont réalisé que la santé et le bien-être de leurs familles dépendent du succès du défi courageux des agriculteurs à l'égard du programme de la Grande Réinitialisation des élites européennes.

(LifeSiteNews) — Une pétition de LifeSiteNews exprimant son soutien aux agriculteurs européens prenant position contre les réglementations environnementales néfastes a rapidement recueilli près de 18 000 signatures. Les signatures témoignent que de plus en plus de personnes ont réalisé que la santé et le bien-être de leurs familles dépendent du succès du défi courageux des agriculteurs à l'égard du programme de la Grande Réinitialisation des élites européennes. Les agriculteurs savent que non seulement les politiques vertes nuisent à leurs moyens de subsistance, mais que de telles politiques accéléreront une pénurie alimentaire mondiale. Il ne s'agit pas seulement d'une bataille aux Pays-Bas, en Italie, en Pologne et ailleurs dans l'UE pour sauver les agriculteurs : c'est une bataille pour la disponibilité future de nourriture dans le monde.

La menace n'est en aucun cas hypothétique. Moins de deux ans après que l'agriculture biologique a été rendue obligatoire au Sri Lanka, interdisant l'utilisation d'engrais synthétiques, le pays tout entier est désormais confronté à une pénurie alimentaire massive et à un effondrement économique catastrophique. Ces types de réglementations peuvent très certainement – et vont inévitablement – faire leur chemin dans tous les coins du globe. Les courageux agriculteurs européens constituent désormais la première ligne de défense du monde. L'impasse a commencé après que les législateurs néerlandais ont approuvé des propositions législatives visant à réduire considérablement les émissions de gaz à effet de serre d'ici la fin de la décennie, notamment en réprimant l'ammoniac et l'oxyde d'azote, qui sont courants dans l'agriculture.

Ce plan vise à dépasser l'accord mondialiste de l'UE entre les États membres pour réduire les émissions de gaz à effet de serre comme moyen de lutter contre le changement climatique d'au moins 40% d'ici 2030. En conséquence, il semblerait presque inévitable que des milliers d'exploitations agricoles se retrouvent en danger dans les années à venir, mais les agriculteurs néerlandais n'ont pas l'intention de se retirer. En fait, cette adhésion aux exigences environnementales de l'UE et du Forum économique mondial de Davos (WEF) est la principale force derrière les protestations en cours de pas moins de 40 000 agriculteurs, qui, en réponse, ont emmené leurs tracteurs sur les autoroutes des Pays-Bas à l'Italie, faisant une déclaration de résistance sans équivoque qui rappelle celle des camionneurs du Canadian Freedom Convoy afin de protéger leurs moyens de subsistance. De telles politiques sont un résultat de la Grande Réinitialisation, (Great Reset) poussées par des entités mondialistes du monde entier comme le Forum Économique de Davos -WEF.

Qu'il n'y ait aucun doute : on ne peut pas s'attendre à ce que ces politiques environnementales extrêmes et ces transgressions contre les travailleurs s'arrêtent de si tôt. Veuillez saisir cette occasion pour faire entendre votre voix en faveur des hommes et des femmes qui travaillent dur et qui souhaitent conserver la liberté de subvenir aux besoins de leurs familles sans ingérence excessive du gouvernement et des mondialistes.

MichelT

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Message par MichelT Mar 26 Juil 2022 - 14:28

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel No-Farmers-No-Food-7.25.22

Révolte des agriculteurs hollandais : les États-Unis sont les prochains, alors que les élites "vertes" de Davos visent le contrôle alimentaire mondial

Dutch Farmers’ Revolt: The U.S. Is Next, as “Green” Davos Elites Aim for Global Food Control

 by William F. Jasper July 25, 2022 – The New American – Traduction automatique

Les agriculteurs néerlandais se battent pour leurs fermes, leurs moyens de subsistance et leurs vies. Pendant des semaines, ils ont bloqué les autoroutes, les rues, les supermarchés et les bâtiments gouvernementaux avec leurs tracteurs. Le gouvernement néerlandais - suivant l'exemple des Nations Unies, du Forum économique mondial, de l'Union européenne et de la Fondation Bill & Melinda Gates - impose de nouvelles politiques «vertes» qui, selon le gouvernement, mettront de nombreux agriculteurs à la faillite. Sous prétexte de protéger l'environnement et la « biodiversité » mondiale, les agriculteurs sont passibles d'amendes et de restrictions strictes sur leur utilisation d'engrais, et beaucoup reçoivent l'ordre d'abattre drastiquement leurs troupeaux de bovins, jusqu'à 25 à 95 %.

Dans la foulée de l'impact dévastateur des fermetures de Covid, les nouveaux mandats agricoles menacent de détruire de nombreux agriculteurs hollandais, qui sont les agriculteurs les plus innovants et les plus productifs d'Europe et les plus grands exportateurs agricoles du continent. En fait, les minuscules Pays-Bas – dont la superficie n'est que légèrement supérieure à celle du Maryland – se classent juste derrière les États-Unis (qui sont 237 fois plus grands) pour les exportations agricoles.

Mais le gouvernement du Premier ministre Mark Rutte est déterminé à anéantir les agriculteurs indépendants des Pays-Bas et à les remplacer par des mégafermes d'entreprise opérant dans le cadre de la Food Action Alliance (FAA), un programme récemment lancé par le club mondialiste des milliardaires connu sous le nom de Forum économique mondial (WEF).

La nouvelle réglementation agricole draconienne annoncée par le gouvernement Rutte en juin a été mise en œuvre un an et demi plus tôt, en janvier 2021, lors de la soirée annuelle des célébrités du WEF à Davos, en Suisse. En tant que l'un des panélistes du WEF sur le programme intitulé "Transformer les systèmes alimentaires et l'utilisation des terres", le Premier ministre Rutte a fièrement révélé que la ville néerlandaise de Wageningen avait été sélectionnée par le WEF pour accueillir le nouveau Secrétariat mondial de coordination (GCS) du WEF pour les pôles d'innovation alimentaire de son FAA.

Comme le Premier ministre canadien Justin Trudeau, un jeune leader mondial du WEF qui a qualifié les camionneurs canadiens pacifiques de «racistes» et a brutalement attaqué leurs manifestations avec les forces militaires et policières, Rutte n'a pas hésité à mépriser les agriculteurs néerlandais comme des «révoltés» et à envoyer l'armée et la police contre eux. Rutte, qui en est à sa quatrième fois en tant que Premier ministre et chef d'un gouvernement de coalition, se considère clairement comme un serviteur du Forum Économique de Davos WEF, et non des citoyens et des contribuables néerlandais qui l'ont élu.

Mise en œuvre de l'Agenda 2030 des Nations Unies

En septembre 2021, neuf mois après l'apparition de Rutte dans le panel "systèmes alimentaires" du WEF, les Nations unies ont tenu leur sommet sur les systèmes alimentaires au siège des Nations unies à New York, sous la présidence du secrétaire général des Nations unies António Guterres et de la professeure Louise Fresco de l'université de Wageningen. en tant que vice-président du groupe scientifique du sommet. Comme cela devient rapidement évident, le Forum Économique de Davos (WEF) et l'ONU ont la même partition lorsqu'il s'agit de contrôler les «systèmes alimentaires» mondiaux. Et leurs plans de contrôle n'augurent rien de bon pour la vie humaine et la liberté sur cette planète. Guterres, qui a été président de l'Internationale socialiste d'ultra-gauche de 1999 à 2005, a participé régulièrement au WEF pendant des décennies à divers titres : en tant que Premier ministre du Portugal, président du Conseil européen, haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés et maintenant secrétaire général. En 2019, Guterres a officialisé la relation de longue date entre le WEF et l'ONU en signant un cadre de partenariat stratégique avec le fondateur et président exécutif du WEF, Klaus Schwab. Selon un communiqué de presse du WEF, l'accord décrit "des domaines de coopération pour approfondir l'engagement institutionnel et accélérer conjointement la mise en œuvre de l'Agenda 2030 pour le développement durable".

Et nous trouvons sur la page Web de l'Alliance pour l'action alimentaire du WEF que "le programme de développement durable à l'horizon 2030 informe l'ambition de la FAA de fournir une plate-forme durable et à long terme pour une action multipartite sur les systèmes alimentaires afin d'atteindre les ODD". Les ODD mentionnés ci-dessus sont, bien sûr, les 17 objectifs de développement durable de l'ONU. Ces objectifs remontent au Sommet de la Terre des Nations Unies de 1992 à Rio de Janeiro, au Brésil. Comme le dit le site Web des ODD de l'ONU : "Les ODD s'appuient sur des décennies de travail des pays et de l'ONU, y compris le Département des affaires économiques et sociales de l'ONU." Lors du Sommet de la Terre de 1992, plus de 178 pays ont adopté l'Agenda pour le 21e siècle - connu sous le nom d'Agenda 21 - un plan d'action global "pour construire un partenariat mondial pour le développement durable afin d'améliorer les vies humaines et de protéger l'environnement". C'est la version de l'ONU.

Cependant, comme nous l'avons abondamment rapporté au fil des ans, l'Agenda 21 (et maintenant son successeur, l'Agenda 2030) est un programme douteux a saveur totalitaire.

La Nouvelle vision pour l'agriculture » du Forum Économique de Davos (WEF)

La vision de l'Agenda 21 de l'ONU pour la réglementation planétaire, y compris la réglementation totale de la production alimentaire, a reçu un coup de pouce géant avec l'initiative Nouvelle vision pour l'agriculture (NVA) du WEF. En 2010, en collaboration avec McKinsey & Company, le plus grand groupe de gestion/conseil au monde, le WEF a publié son rapport NVA intitulé Realizing a New Vision for Agriculture: A Roadmap for Stakeholders. Une nouvelle vision de l'agriculture est nécessaire, disent les mondialistes du WEF, en raison du réchauffement climatique, de la croissance démographique et de la nécessité de protéger la biodiversité. Tout en prêtant un semblant d'éloges aux approches "basées sur le marché" et "orientées vers le marché", ainsi qu'une préoccupation supposée pour les "petites et moyennes entreprises" et les "petits exploitants" agricoles, il est manifestement clair que la "Nouvelle Vision" du WEF est la même vieille vision dystopique de l'organisation d'un monde dirigé par des oligarques d'entreprise sans âme. "L'initiative Nouvelle vision pour l'agriculture du Forum économique mondial est dirigée par 17 entreprises mondiales qui sont des partenaires industriels du Forum", admet le rapport WEF/McKinsey. Il continue:

Les 17 entreprises mondiales qui ont soutenu l'initiative sont: Archer Daniels Midland, BASF, Bunge, Cargill, The Coca-Cola Company, DuPont, General Mills, Kraft Foods, Metro, Monsanto Company, Nestlé, PepsiCo, SABMiller, Syngenta, Unilever, Wal- Mart Stores et Yara International.

Outre le soutien financier de ces corporatistes éveillés, la NVA du WEF a reçu un financement généreux de la Fondation Bill & Melinda Gates et de la Fondation Rockefeller, deux des plus grands moteurs du contrôle politique mondial sur la population et la production et la distribution alimentaires. (Nous avons déjà rendu compte des liens de longue date Rockefeller/WEF et du rapport de la Fondation Rockefeller intitulé Reset the Table: Meeting the Moment to Transform the U.S. Food System, publié en juillet 2020 pour coïncider avec la grande réinitialisation du WEF. Voir : Bill Gates, Les élites de Davos poussent le contrôle alimentaire mondial sous couvert de « sécurité alimentaire »

Natura 2000 de l'Union européenne : mise en œuvre de la grande réinitialisation du WEF.(Forum Économique de Davos)

Les Nations Unies et le WEF préparent ces programmes de contrôle alimentaire depuis de nombreuses années, mais les nouveaux mandats destructeurs imposés aux agriculteurs néerlandais passent par les programmes «verts» de l'Union européenne connus sous le nom de Natura 2000 et le Green Deal européen. Natura 2000 vise à protéger un réseau d'habitats et de cours d'eau sensibles dans toute l'Union européenne contre diverses formes et sources de pollution. C'est la mise en œuvre furtive par l'Union européenne de la Convention des Nations Unies sur la diversité biologique issue du Sommet de la Terre de 1992. Peu de résidents de l'UE sont même au courant du programme ou se rendent compte que les technocrates internationaux et les écologistes ont désigné leurs zones locales pour une «protection» stricte. Les agriculteurs néerlandais sont accusés de rejeter trop d'oxyde d'azote et d'ammoniac dans l'air et dans les eaux de ruissellement à proximité des sites Natura 2000. Si les politiciens et les bureaucrates de l'UE à Bruxelles réussissent, ils serreront encore plus la vis. La stratégie de l'UE en matière de biodiversité pour 2030 stipule que "l'UE élargira les zones Natura 2000 existantes, avec une protection stricte pour les zones à très haute biodiversité et valeur climatique".

Cependant, les agriculteurs hollandais protestent qu'ils ont réduit de manière spectaculaire l'oxyde d'azote et l'ammoniac pendant des décennies, tout en augmentant considérablement la production de viande. L'auteur Michael Shellenberger, fondateur de Environmental Progress, affirme que les agriculteurs ont la science de leur côté. Il cite des statistiques du gouvernement néerlandais montrant une baisse spectaculaire et constante de la pollution par les oxydes d'azote et l'ammoniac depuis les années 1990. "Les données montrent que la pollution par l'ammoniac provenant du fumier a déjà diminué de près de 70 % depuis 1990. Et les agriculteurs disent qu'ils continueront à réduire la pollution en mettant en place des solutions bon marché et de bon sens", déclare Shellenberger, un libéral qui se décrit comme un « écomoderniste ». Jan Cees Vogelaar, ancien président de l'association nationale des producteurs laitiers, affirme qu'il s'agit vraiment d'un faux problème fomenté par les militants végétariens/végétaliens dans leur guerre contre la viande. "Il y a un petit groupe de gens de gauche, dont beaucoup sont végétariens, qui ont pendant 35 ans avancé de nombreux arguments pour réduire le bétail", dit-il. Le Dr Jaap Hanekamp, ​​professeur agrégé de chimie à l'University College Roosevelt aux Pays-Bas, conteste la « science » utilisée pour attaquer les agriculteurs. "Les produits chimiques azotés sont des nutriments - vous en avez besoin pour faire pousser des plantes", a-t-il souligné dans une interview avec The Epoch Times. Hanekamp conteste également la désignation de «charge critique» d'azote utilisée pour justifier la réglementation punitive des agriculteurs et a co-écrit une étude examinant les expériences et les rapports qui ont été utilisés pour développer les critères de charge critique.

Le Green Deal de l'UE se concentre en grande partie sur la destruction des combustibles fossiles sous prétexte d'arrêter le réchauffement climatique. Son site Web explique que « la Commission européenne a adopté une série de propositions visant à rendre les politiques de l'UE en matière de climat, d'énergie, de transport et de fiscalité aptes à réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre d'au moins 55 % d'ici 2030, par rapport aux niveaux de 1990 ».

Oubliez la viande et les produits laitiers, mangez simplement des insectes

Ce que les agriculteurs néerlandais ressentent, ce sont les effets de la Grande Réinitialisation, le plan mégalomane du WEF pour « réinitialiser » (c'est-à-dire restructurer ou transformer) la planète entière et toute l'humanité politiquement, socialement, économiquement, moralement, spirituellement et biologiquement. Le WEF mobilise ses puissants réseaux de politiciens, d'universitaires, de scientifiques, de titans du monde des affaires, d'alliés des médias, de chefs religieux et d'activistes d'AstroTurf pour nous emmener vers l'avenir orwellien de l'Agenda 21 - et au-delà. Dans cet avenir envisagé par les élites de l'UN-EU-WEF, vous et moi (et d'autres comme nous) mangerons des mauvaises herbes et des insectes - et des aliments de laboratoire "ingénieux" à base de mauvaises herbes, d'insectes, d'algues et de bactéries. Mais ne vous inquiétez pas; il sera fait pour ressembler, sentir, sentir et goûter comme de la vraie viande - du moins nous l'assurent-ils. En attendant, ne pariez pas que leur menu comprendra le même chose. Les yachts, jets, penthouses et propriétés palatiales de l'ensemble de Davos continueront très certainement à servir la cuisine cinq étoiles à laquelle ils sont habitués et à laquelle ils croient avoir droit.

En janvier 2019, le WEF a publié son rapport Alternative Proteins, qui fait partie de sa série « Meat: the Future ». Selon ce rapport du WEF, un régime à base d'insectes a beaucoup à faire – pour le commun des mortels, c'est-à-dire : Les insectes ont également fait l'objet d'une attention considérable, notamment parce qu'ils peuvent être élevés avec des aliments inadaptés au bétail et qui, autrement, seraient gaspillés ou auraient une faible valeur économique, contribuant ainsi à une économie agricole plus « circulaire ». L'innovation dans ce domaine comprend la découverte et l'étude de nouvelles espèces d'insectes de valeur pour la production alimentaire, et les développements dans la façon dont elles peuvent être produites économiquement à grande échelle. Les insectes peuvent être consommés dans leur état naturel, bien que pour accroître l'acceptabilité dans les cultures où la consommation d'insectes n'est pas traditionnelle, des recherches sont également en cours pour développer de nouveaux produits contenant des insectes sous une forme différente, par exemple sous forme de farine.

La promo 2019 du WEF pour les bugs délicieux visait à populariser une notion qui existe depuis quelques années. En 2013, par exemple, The New American a écrit sur un nouveau rapport intitulé Insectes comestibles publié par l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) pour vendre aux populations carnivores du monde.. Fait intéressant, le rapport de la FAO a été créé en collaboration avec l'Université de Wageningen aux Pays-Bas. Oui, le même Wageningen qui est le site du nouveau secrétariat mondial de coordination (GCS) du WEF pour les pôles d'innovation alimentaire de sa Food Action Alliance (FAA).

Pas de fermiers, pas de nourriture

Peut-être commencez-vous à comprendre qu'il s'agit d'une chose mondiale et pas seulement pour les agriculteurs néerlandais. Les agriculteurs au Danemark, en Belgique, en Allemagne et en France sont confrontés au même sort, tout comme les agriculteurs au Canada, en Australie, au Japon, au Sri Lanka, au Ghana, au Brésil, en Éthiopie et aux États-Unis. En fait, les agriculteurs et les éleveurs du monde entier sont ciblés par les mondialistes pour être réduits et assimilés à des mégafermes « évolutives » de style chinois. Si les mondialistes sont autorisés à réussir, des millions de fermes familiales indépendantes à travers le monde seront anéanties et remplacées par quelques dizaines de corporatistes favoris du gouvernement. Ensuite, sur la base de quelque chose qui ressemble au système de « crédit social » de la Chine communiste, le bureau politique du gouvernement et des entreprises sera en mesure de déterminer si vous et votre famille obtenez de la nourriture, ainsi que quand vous l'obtenez, quels types de nourriture vous obtenez et dans quel quantités. C'est une recette pour une tyrannie absolue et quelque chose que tous les Américains devraient combattre avec chaque fibre de leur être.

MichelT

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Message par MichelT Sam 30 Juil 2022 - 17:20

Le Sri Lanka impose un système national de rationnement du carburant utilisant une identification numérique

Médias-Presse Info— 26 juillet 2022

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Sri Lanka – Le nouveau président du Sri Lanka, qui est un «contributeur à l’agenda» du Forum économique mondial, applique désormais un système d’identification numérique basé sur un code QR pour rationner le carburant aux citoyens.

« Après des problèmes techniques initiaux, le système FuelPass QR a été testé avec succès aujourd’hui. Le projet pilote se poursuivra avant de devenir national la semaine prochaine.», a annoncé le ministre sri-lankais de l’Énergie, Kanchana Wijesekera, sous la direction du nouveau président sri-lankais Ranil Wickremesinghe

«Je remercie les propriétaires de stations-service qui ont soutenu, le public qui a adopté et aidé, les forces et les bénévoles qui ont aidé à la mise en œuvre du programme. Certaines stations-service n’ont pas adopté le système, et certaines personnes ont manipulé et falsifié des codes QR, et ne voulaient pas que cela soit mis en œuvre. Cependant, il sera appliqué dans toute l’île », a déclaré le politicien.

Le nouveau programme de rationnement du carburant intervient moins de deux ans après que l’agriculture biologique a été rendue obligatoire au Sri Lanka, interdisant l’utilisation d’engrais synthétiques et entraînant la nation entière dans une crise de pénurie alimentaire massive et un effondrement économique catastrophique .

Ces politiques d’engrais inspirées par le Forum Économique de Davos (WEF) et les Nations Unies ont conduit à des manifestations massives dans tout le Sri Lanka, et des dizaines de politiciens sri-lankais ont vu leurs maisons incendiées par des citoyens de plus en plus désespérés. Au cours des manifestations tumultueuses, le président a fini par fuir le pays et a démissionné, ce qui a permis à Wickremesinghe, qui était alors Premier ministre, de devenir le nouveau président du pays.

Malgré l’impact dévastateur des politiques sur les engrais, qui font partie intégrante du Programme de développement durable à l’horizon 2030 des Nations Unies , le gouvernement sri-lankais n’a toujours pas indiqué qu’il prévoyait d’annuler ces politiques agricoles causant un tort immense à son peuple.


MichelT

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Message par MichelT Lun 1 Aoû 2022 - 12:59

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel 8f5eadcd-5634ee91-farmers-edited-2_850x460_acf_cropped
Sri Lanka - les fermiers frappés par le manque de fertilisants

Canada et USA : Un ancien ministre de l'Agriculture du Canada critique les plans du gouvernement Trudeau sur l`Agriculture sur "Tucker Carlson Tonight"

LifeSiteNews – 29 juillet 2022 – traduction automatique

« Vous avez mentionné le Sri Lanka, vous avez vu ce qui s'y passe. Ce sont des producteurs de la terre qui ont été poussés trop loin. Nous voyons la même chose maintenant en Hollande, en Italie et vous le verrez aussi au Canada s'il [Trudeau] continue sur cette voie très dangereuse », a déclaré Gerry Ritz à Tucker.

Ils veulent éliminer les fertilisants pour le réchauffement climatique selon les plans de l`Agenda 2030 du Forum Économique de Davos et des Nations-Unies.

Canada’s former agriculture minister tears into Trudeau’s fertilizer plans on ‘Tucker Carlson Tonight’


(LifeSiteNews) - L'ancien ministre canadien de l'Agriculture, Gerry Ritz, a averti l'animateur de Fox News, Tucker Carlson, qu'une manifestation similaire à celle des agriculteurs néerlandais ( notez a quel point vos gros médias globalistes parlent des manifesations des agriculteurs en Hollande – a peine un mot) est susceptible de se produire au Canada si le premier ministre Justin Trudeau "continue" sur la "voie très dangereuse" de la réduction des engrais. « Si Trudeau fait cela [limite sévèrement l'utilisation d'engrais au Canada], qu'arrivera-t-il à l'agriculture canadienne ? » Carlson a demandé à Ritz sur son émission aux heures de grande écoute Tucker Carlson Tonight mercredi.

« Vous avez mentionné le Sri Lanka, vous avez vu ce qui s'y passe. Ce sont des producteurs qui ont été poussés trop loin. Nous voyons la même chose maintenant en Hollande, en Italie, et vous le verrez aussi au Canada s'il [Trudeau] continue sur cette voie très dangereuse », a déclaré Ritz. Poursuivant, Ritz a mentionné la longueur de la frontière entre le Canada et les États-Unis, rappelant au public américain que les deux pays sont "synergiques en matière de production alimentaire" et que, par conséquent, le plan de Trudeau "va affecter cette situation précaire".

En réponse, Tucker a accusé la politique d'engrais de Trudeau d'équivaloir à "perturber l'approvisionnement alimentaire", comparant le dirigeant au communiste chinois Mao Tse-tung du XXe siècle, dont les propres politiques d'approvisionnement alimentaire ont conduit à une famine qui a coûté la vie à des millions de personnes. « Trudeau ne craint-il pas que lorsque vous jouez avec l'approvisionnement alimentaire, vous dérangez vraiment une structure de base dans n'importe quelle société ? a demandé l'hôte populaire. "Je ne pense pas qu'il réalise le terrier du lapin dans lequel il est descendu et qui il entraîne avec lui", a répondu Ritz. « En fin de compte, la production canadienne est déjà aussi respectueuse de l'environnement que possible...

Il n'y a aucune reconnaissance de cette gérance de l'environnement que nos agriculteurs font déjà », a poursuivi Ritz, ajoutant qu'il est déjà courant de limiter l'utilisation d'engrais, d'employer un régime d'engrais « d'utilisation du temps » et de passer à des éléments moins nocifs à mesure que la technologie se développe.

Nous cartographions nos champs chaque année en faisant des échantillons de sol », a expliqué Ritz. "Il y a très peu de superficies maintenant qui ne sont pas sous la gestion de professionnels de l'agronomie... Donc, nous sommes déjà aussi respectueux de l'environnement que possible avec la technologie d'aujourd'hui, et il y a plus à venir !" Tel que rapporté par LifeSiteNews, malgré la dévastation causée par les politiques de réduction des engrais au Sri Lanka qui ont entraîné des pénuries alimentaires, un effondrement économique et des troubles civils, Trudeau et d'autres dirigeants liés au Forum économique mondial comme le Premier ministre néerlandais Mark Rutte ont doublé avec le mise en œuvre de politiques similaires qui leur sont propres.

MichelT

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Message par MichelT Mar 9 Aoû 2022 - 14:23

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Canada : Les premiers ministres de l'Ouest canadien rejettent le plan du Premier Ministre Trudeau obligeant les agriculteurs à réduire les émissions d'engrais "

Notre réponse à la réduction de 30 % de l'utilisation des engrais par le gouvernement fédéral est" merci, mais non merci ".

Canada’s western premiers reject Trudeau’s plan forcing farmers to reduce fertilizer emissions


5 Aout 2022 – LifeSiteNews – Traduction automatique


(LifeSiteNews) – Les premiers ministres des trois provinces de l'Ouest du Canada, qui sont responsables de la culture de la majeure partie du blé canadien qui nourrit des millions de personnes, ont déclaré qu'ils rejetaient catégoriquement un plan du gouvernement fédéral du premier ministre Justin Trudeau visant à réduire l'utilisation d'engrais de 30 %. "Notre réponse à la réduction de 30% de l'utilisation d'engrais par le gouvernement fédéral est" merci, mais non merci pour la Saskatchewan ", a tweeté hier le premier ministre de la Saskatchewan, Scott Moe. Moe a tweeté fin juillet que "les producteurs de la Saskatchewan utilisent certaines des pratiques agricoles les plus durables au monde, et nous devons partager cette histoire au lieu de cibler la capacité des producteurs à mettre de la nourriture sur la table pour les familles au pays et à l'étranger".

La première ministre du Manitoba, Heather Stefanson, a écrit dans une lettre datée du 29 juillet à Trudeau et à Marie-Claude Bibeau, ministre de l'Agriculture et de l'Agroalimentaire, que son plan de réduction de l'utilisation d'engrais « aura un impact négatif sur les rendements des producteurs, ce qui signifiera des factures d'épicerie plus élevées et moins de nourriture » et de sécurité pour les familles. « Les objectifs nationaux de réduction des émissions de votre gouvernement sont présentés au pire moment possible », a écrit Stefanson. « D'autres conséquences négatives entraîneront des pertes d'emplois dans les secteurs de l'agriculture et de la transformation des aliments et nuiront aux moyens de subsistance des agriculteurs partout au Canada.

Stefanson a noté comment son gouvernement a été en « contact régulier avec les producteurs agricoles du Manitoba concernant la politique fédérale visant à réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre provenant de l'utilisation d'éléments nutritifs d'ici 2030 ». « Leurs préoccupations majeures sont unanimes. Cette politique réduirait leurs rendements agricoles et diminuerait leurs revenus. La compétitivité du Manitoba dans la production et la transformation des protéines sera réduite tout en réduisant la capacité de notre province à exporter les produits agricoles sur lesquels d'autres pays comptent pour transformer les aliments », a-t-elle écrit. Stefanson a déclaré que « les agriculteurs canadiens nourrissent non seulement notre pays, mais le monde » et qu'un « objectif arbitraire basé sur des hypothèses générales qui ne tiennent pas compte des améliorations de l'utilisation des éléments nutritifs déjà réalisées par les producteurs entraînera beaucoup plus de complications que les avantages que vous tentez d` atteindre." Quant au premier ministre sortant de l'Alberta, Jason Kenney, il a carrément rejeté le programme d'objectifs de réduction des engrais de Trudeau.


«Le gouvernement libéral Trudeau attaque depuis des années la plus grande industrie du Canada, le pétrole et le gaz, et maintenant il se dirige vers une nouvelle cible, les agriculteurs canadiens, avec sa proposition de réduire de 30% un élément clé des engrais utilisés par les agriculteurs du Canada et du monde entier pour obtenir les meilleurs rendements possibles », a déclaré Kenney dans une vidéo Twitter publiée le 26 juillet. "Et cela se produit juste au moment où le monde est confronté à une grave crise mondiale de la sécurité alimentaire... L'Europe a fermé environ 50% de sa production d'engrais." Kenney a noté qu '«il est temps d'arrêter l'idéologie et de commencer avec un peu de bon sens», ajoutant que l'Alberta «se joint à plusieurs autres provinces canadiennes pour se battre jusqu'au mur pour empêcher le plan du gouvernement Trudeau de réduire la production agricole du Canada en coupant nos utilisation d`engrais." L'attaque de Trudeau contre les agriculteurs réduirait à la fois leurs revenus et leurs stocks alimentaires pour les Canadiens. Trudeau va de l'avant avec une attaque contre les agriculteurs canadiens par le biais de son programme sur le changement climatique en mettant en avant un programme qui les forcerait à réduire la quantité d'engrais à base d'azote.

Le plan climatique de Trudeau, que les trois premiers ministres de l'Ouest ont rejeté, comprend des dispositions visant à réduire les émissions d'oxyde nitreux, qui, selon le gouvernement, proviennent principalement des agriculteurs, au Canada par rapport à leurs niveaux de 2020 de 30 % d'ici 2030. Si une réduction aussi radicale des engrais devenait réalité, Fertilisants Canada a déclaré qu'« on estime qu'une réduction absolue des émissions de 30 % pour un agriculteur possédant 1 000 acres de canola et 1 000 acres de blé entraînerait une réduction de ses bénéfices d'environ 38 000 $ - 40 500 $ / an. Selon les Western Canadian Wheat Growers, un véritable désastre pourrait survenir dans la production alimentaire agricole si les directives de Trudeau étaient appliquées. Le groupe a noté que la proposition de Trudeau est "contraire à l'objectif de l'ONU d'éliminer la faim dans le monde d'ici 2030", et a qualifié les exigences de "non réalisables". Ce ne sont pas seulement les politiciens provinciaux qui ont tiré la sonnette d'alarme sur l'attaque de Trudeau contre les agriculteurs. La députée du Parti conservateur du Canada et candidate à la direction, la Dre Leslyn Lewis, a récemment averti que le Canada ferait face à une «pénurie alimentaire» si le pays allait de l'avant avec les politiques vertes du Parti libéral qui attaquent les agriculteurs canadiens.

MichelT

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Message par MichelT Mer 17 Aoû 2022 - 16:18

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel Crickets-810x500

Canada : Une nouvelle vidéo met en lumière la ferme de grillons canadienne au milieu des efforts continus pour remplacer le bœuf par des insectes

"Nous sommes allés à l'intérieur des fermes Entomo du Canada pour voir comment ils transforment les grillons d'insectes en brunch", déclare le narrateur.

New video highlights Canadian cricket farm amid ongoing push to switch out beef for bugs

(LifeSiteNews - 12 Août 2022) - Une vidéo récente publiée par Business Insider a mis en évidence l'élevage de grillons pour la consommation humaine, faisant écho aux appels continus des écologistes qui espèrent sauver la planète en remplaçant le bœuf par des insectes dans l'alimentation américaine.

Publiée vendredi sur Twitter, la vidéo de sept minutes donne un aperçu du travail entrepris aux fermes canadiennes Entomo, qui, selon le point de vente, récoltent environ 50 millions de grillons par semaine pour les utiliser dans les aliments destinés à la consommation humaine. "Nous sommes allés à l'intérieur des fermes Entomo du Canada pour voir comment ils transforment les grillons d'insectes en brunch", déclare le narrateur. Selon le reportage vidéo, les grillons élevés à la ferme peuvent être broyés en une poudre qui peut être utilisée comme de la farine, ou les consommateurs peuvent « les grignoter entiers comme des chips ». "Bien que vous pensiez peut-être que c'est un choix étrange pour la nourriture, les grillons contiennent en fait plus de protéines que le bœuf sans aucun dommage environnemental", a déclaré le narrateur de la vidéo.

Les dirigeants d'Entomo Farms portant des masques COVID-19 ont déclaré à Business Insider que l'impulsion derrière l'élevage de cricket était liée à la «durabilité» environnementale et aux mesures prises pour faire face à la surpopulation présumée. "De nombreux fabricants et entrepreneurs recherchaient des sources de protéines plus sûres et plus durables à ajouter à leur produit", a déclaré Lauren Keegan, vice-présidente des ventes et du marketing chez Left Coast Naturals et ancienne PDG et conseillère chez Entomo Farms, à Business Insider. "Pour nous, cela a été une aubaine pour notre entreprise en conséquence."

Le co-fondateur d'Entomo Farms, Darren Goldin, a déclaré à Insider que son entreprise avait pour objectif de "réimaginer comment nous pouvons nourrir une population de 9 ou 10 milliards de personnes sur une planète surpeuplée. Les estimations démographiques actuelles des Nations Unies suggèrent que la population mondiale dépassera 10 milliards d'ici la fin du siècle. Cependant, ce nombre a été contesté par certains, dont le PDG de Tesla, Elon Musk, qui a souligné à plusieurs reprises que de nombreux pays connaissent des taux de population inférieurs au taux de remplacement. Quoi qu'il en soit, les dirigeants d'Entomo Farms ont déclaré à Insider qu'ils espéraient tripler la production d'insectes croquants au cours de l'année.

Les grignotines à base de grillons ont déjà fait leur apparition dans les rayons des supermarchés canadiens. Le mois dernier, LifeSiteNews a rapporté qu'Entomo Farms avait déjà commencé à vendre ses options basées sur les bogues sous le label "Actually Foods". Les Cheddar Jalapeno Puffs de la société, qui sont principalement à base de maïs, énumèrent la "farine de grillon biologique" sur sa liste d'ingrédients.

Pendant ce temps, Entomo Farms n'est pas la seule entreprise canadienne à produire en masse des grillons dans le but de nourrir la planète prétendument surpeuplée. Plus tôt cette année, la société ontarienne Aspire Food Group a terminé la construction de ce qui est devenu la plus grande usine de fabrication de «protéines alternatives» au monde, a rapporté The Daily Wire. Aspire Food Group vise à produire 10 tonnes de grillons par an pour la distribution au Canada et aux États-Unis, et déclare sur son site Web qu'il est « un pionnier d'un mouvement visant à produire des protéines d'une qualité exceptionnelle avec une faible empreinte environnementale ». Les mouvements visant à diaboliser l'agriculture traditionnelle et à normaliser la consommation de grillons et d'autres insectes se sont intensifiés ces dernières années. En 2021, le Forum économique mondial (WEF) de l'auteur de Great Reset, Klaus Schwab, a affirmé que "nous devons donner aux insectes le rôle qu'ils méritent dans nos systèmes alimentaires".

Le fondateur de Microsoft, Bill Gates, qui est considéré comme le plus grand propriétaire privé de terres agricoles aux États-Unis et a investi en 2019 100 000 dollars dans une start-up d'élevage d'insectes, a déclaré que « tous les pays riches devraient passer au bœuf 100 % synthétique ». De même, George Monbiot, écrivain britannique et militant écologiste, a déclaré le mois dernier au média financé par l'État irlandais RTE que l'agriculture détruit les "habitats", est l'une des principales causes de "dégradation climatique" et pollue l'air et l'eau. "Nous devons nous tourner vers d'autres sources de nourriture", a déclaré Monbiot, affirmant que "manger de la viande, du lait et des œufs est une indulgence que nous ne pouvons pas nous permettre".

MichelT

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Message par MichelT Ven 26 Aoû 2022 - 16:02

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Comment les manifestations en Hollande ont déclenché une réaction mondiale à la guerre «verte» contre les agriculteurs

Le soutien public aux protestations des agriculteurs s'est rapidement accru aux Pays-Bas, au Canada et dans le monde entier. (Traduction automatique et extraits)

How Dutch protests ignited a global backlash to the ‘green’ war on farmers

17 Août 2022 – LifeSite News - USA

ALMERE, Pays-Bas (RealClearInvestigations) – Les agriculteurs des Pays-Bas ont réduit la pollution par l'azote de près de 70 % grâce à un système volontaire. Mais le gouvernement dit que ce n'est pas suffisant et exige qu'ils réduisent la pollution de 50 % supplémentaires d'ici 2030. Selon les propres estimations du gouvernement néerlandais, 11 200 fermes sur les quelque 35 000 dédiées aux produits laitiers et à l'élevage devraient fermer dans le cadre de ses politiques ; 17 600 agriculteurs devraient réduire leur cheptel ; et le cheptel total devrait être réduit de moitié à un tiers.

Le gouvernement néerlandais a exigé l'arrêt complet de l'élevage dans de nombreux endroits. Sur les plus de 25,7 milliards de dollars que le gouvernement a mis de côté pour réduire la pollution, seulement 1 milliard de dollars est destiné à l'innovation technologique, la majeure partie du reste étant destinée à racheter les agriculteurs. Cet effort a déclenché une réaction féroce parmi les agriculteurs néerlandais, qui affirment que le gouvernement semble plus intéressé à réduire l'agriculture animale qu'à trouver des solutions qui protègent l'approvisionnement alimentaire et leurs moyens de subsistance.

Pourquoi rachèteriez-vous des agriculteurs ou réduiriez-vous le bétail alors que vous avez la possibilité d'investir dans l'innovation ? » a demandé Caroline van der Plas, fondatrice et unique députée du parti Farmer-Citizen Movement, ou BBB en néerlandais. « L'industrie automobile a innové au cours des 40 dernières années. Il n'y a pas moins de voitures et les voitures que nous avons sont plus propres. Nous avons même des voitures électriques. C'est ce que je trouve tellement fou. Pourquoi ne traitons-nous pas les agriculteurs comme l'industrie automobile ? Leur donner le temps de développer des solutions ou d'innover ? Nous pouvons produire de la nourriture de manière beaucoup plus efficace et plus propre si nous le faisons. Et c'est beaucoup moins cher aussi en rachetant les agriculteurs.

Les protestations des agriculteurs aux Pays-Bas surviennent à un moment d'insécurité alimentaire mondiale accrue créée par l'invasion de l'Ukraine par la Russie, un important exportateur de blé. Les Pays-Bas sont le plus grand exportateur de viande en Europe et le deuxième plus grand exportateur mondial de produits alimentaires en termes de valeur économique, après les États-Unis, un exploit remarquable pour une nation de la moitié de la taille de l'Indiana. Les exportations agricoles génèrent près de 100 milliards de dollars de revenus par an. Les experts attribuent le succès du pays à l'adoption de l'innovation technologique par ses agriculteurs. Les Pays-Bas ne sont que l'un des pays où les gouvernements font pression pour des limites strictes à l'agriculture. Le Canada, par exemple, cherche à réduire de 30 % la pollution par l'azote d'ici 2030. Bien que le gouvernement canadien affirme qu'il n'impose pas de réduction de l'utilisation des engrais, mais uniquement des réductions de la pollution, les experts s'accordent à dire qu'une baisse aussi radicale de la pollution en si peu de temps ne sera que possible en réduisant l'utilisation d'engrais, et donc la production alimentaire. Le coût pour les agriculteurs se situerait entre 10 et 48 milliards de dollars.

« Si vous poussez les agriculteurs contre le mur sans marge de manœuvre, je ne sais pas où cela finira », a déclaré Gunter Jochum, président de la Western Canadian Wheat Growers Association. « Il suffit de regarder ce qui se passe en Europe, aux Pays-Bas. Ils en ont assez. » Alors que les restrictions proposées aux Pays-Bas sont motivées par des problèmes de pollution du sol et de l'air, les restrictions canadiennes sont motivées par le désir d'une action énergique contre le changement climatique. Mais les émissions de gaz à effet de serre de l'agriculture sont faibles par rapport à celles de l'énergie. Alors que les émissions de carbone de l'agriculture au Canada ont augmenté de 87 % pour atteindre moins de 8 tonnes métriques entre 1990 et 2020, les émissions de la production de pétrole et de gaz ont triplé, ajoutant 69 tonnes métriques de dioxyde de carbone au cours de la même période. Avec la pollution, cependant, vint plus de nourriture. Les rendements du blé de printemps au Canada ont augmenté de plus de 40 % au cours de la période.

Les conséquences les plus dramatiques de l'intervention gouvernementale se sont produites au Sri Lanka, où une interdiction des engrais en 2021 a entraîné une réduction massive des rendements, provoquant la famine et une crise économique qui a renversé le gouvernement en juillet. Parce que l'agriculture est une source de gaz à effet de serre, les efforts des gouvernements et les contrecoups qu'ils fomentent peuvent être annonciateurs d'une crise mondiale.

Pourquoi les politiciens sont-ils si dogmatiques, de l'avis de leurs détracteurs, à une époque d'insécurité alimentaire croissante ? Après tout, il est évident que la stratégie ne fonctionne pas, même pas pour eux. Aux Pays-Bas, après que les agriculteurs ont bloqué les autoroutes, déversé du fumier sur les routes et déclenché des incendies lors de manifestations à travers le pays, ils ont gagné le soutien du grand public. Si des élections avaient lieu aujourd'hui, les partis au pouvoir perdraient un nombre important de membres au parlement tandis que le parti paysan-citoyen de Van der Plas pourrait en gagner suffisamment pour former un nouveau gouvernement, avec Van der Plas comme Premier ministre. Au Canada, le gouvernement fédéral a déclenché une réaction vigoureuse de la part des gouvernements régionaux de l'Alberta et de la Saskatchewan. Et maintenant, les agriculteurs néerlandais inspirent les protestations d'autres agriculteurs à travers l'Europe, notamment en Allemagne, en Pologne et en Italie.

Que se passe-t-il exactement ?

Pour mieux comprendre la situation, j'ai visité les Pays-Bas en juillet, interviewant des agriculteurs, des représentants du gouvernement et des experts agricoles. L'un de ces experts était le Dr Rudy Rabbinge, professeur émérite en développement durable et sécurité alimentaire à l'Université de Wageningen aux Pays-Bas. Rabbinge, 75 ans, a travaillé toute sa vie comme agriculteur, scientifique et cofondateur, avec le prix Nobel de la paix Norman Borlaug, de la Révolution verte, qui a apporté des technologies agricoles modernes aux pays pauvres et en développement à partir des années 1960. Parlant rapidement dans un excellent anglais, Rabbinge m'a raconté comment il avait converti sa propre ferme familiale en une réserve naturelle, qu'il a montrée à des centaines de dignitaires en visite au fil des décennies.

Rabbinge préconise des techniques agricoles "préservant la nature" pour augmenter les rendements, et ainsi réduire la quantité de terres nécessaires à l'agriculture, créant ainsi plus de terres disponibles pour la conservation de la nature grâce à l'utilisation d'engrais et d'autres intrants chimiques. « Mon voisin, un producteur laitier, fait très bien son travail », dit Rabbinge. « Et nous sommes côte à côte. J'invite les gens à venir le voir. Kofi Annan, l'ancien secrétaire général des Nations Unies, est venu nous rendre visite et ensemble nous avons lancé l'Alliance pour la révolution verte en Afrique. Mais aux Pays-Bas, nous avons des ministres qui disent qu'ils sont le patron et connaissent la meilleure politique, mais souvent ils n'ont aucune expérience et laissent le travail aux gens du ministère. Aucun n'était venu lui rendre visite, a-t-il dit, depuis le début de la controverse. Rabbinge fait remonter la crise actuelle à 2006, lorsque le gouvernement néerlandais a mis fin au système de «comptabilité minière» qu'il avait contribué à créer. Dans le cadre de ce système, les agriculteurs mesuraient les apports d'azote sous forme d'aliments pour animaux et d'engrais et mesuraient les rejets d'azote sous forme de lait et de viande. À partir de là, ils ont pu calculer la quantité qui s'échappait sous forme de pollution à l'azote.

Les agriculteurs ont pris diverses mesures pour réduire la pollution et ont payé des amendes pour avoir dépassé leurs limites. Entre 1995 et 2006, ce système, qui fixait des objectifs mais laissait les agriculteurs décider comment les atteindre, a réduit la pollution de 70 %.

Ce succès a pris fin lorsque les agriculteurs se sont révoltés contre les efforts du gouvernement pour aligner son système sur les réglementations plus prescriptives de l'Union européenne (UE). Effrayé par les agriculteurs radicalisés, le ministère de l'Agriculture a stoppé le système de comptabilité minière. En conséquence, la réduction continue des émissions d'azote a également pris fin. "Cela aurait été mieux s'ils s'en tenaient au système", a déclaré Rabbinge, qui a blâmé les extrêmes des deux côtés - les ministres du gouvernement à l'esprit vert et les agriculteurs radicaux antigouvernementaux. Il existe deux formes de pollution azotée nocive pour l'homme et l'environnement : l'oxyde d'azote, composé d'azote et d'oxygène, et l'ammoniac, composé d'azote et d'hydrogène.

L'oxyde d'azote a tendance à provenir des émissions industrielles, tandis que l'ammoniac provient principalement du fumier des animaux de ferme et des engrais synthétiques. Les données du gouvernement montrent que l'ammoniac a stagné après 2006. Un autre point tournant s'est produit une décennie plus tard. En 2015, le gouvernement néerlandais a introduit un système d'échange d'émissions, qui permettrait aux agriculteurs de s'acheter et de se vendre des droits de polluer dans le présent en échange de réductions dans le futur. En 2016, des groupes environnementaux ont poursuivi le gouvernement néerlandais. En 2018, la Cour de l'UE s'est prononcée contre le gouvernement néerlandais et a déclaré que le système national de permis de pollution était inadéquat, et en 2019, une haute cour néerlandaise s'est rangée du côté de l'UE.

En réponse, la chambre basse du parlement néerlandais a demandé à un comité externe d'experts, dont Rabbinge, de conseiller le gouvernement. Rabbinge et ses collègues ont proposé de relancer le système de comptabilité minérale. Le gouvernement l'a rejeté. "Nos recommandations n'ont jamais été sérieusement prises en compte", a-t-il déclaré. Le gouvernement le voit différemment. « Nous avons fait la promesse il y a 20 ans de prendre soin de nos réserves naturelles », m'a dit un haut responsable qui travaille pour la coalition gouvernementale au Parlement néerlandais. "Nous ne l'avons jamais fait parce qu'il était plus important d'avoir une économie forte." Mais Rabbinge a souligné que si l'agriculture est pratiquée efficacement, elle peut réduire considérablement les effets secondaires négatifs. « Par exemple, vous pourriez produire les mêmes 15 milliards de litres de lait que les Pays-Bas produisent actuellement tout en réduisant de 50 % la superficie des terres, en réduisant de 80 % la quantité de pesticides et de 70 % la quantité de pollution azotée. Les représentants du gouvernement se sont accrochés à des objectifs et à des réglementations difficiles. Rabbinge appelle cela le « sophisme du concret mal placé », selon lequel les bureaucrates, les avocats et les économistes, en particulier, ont tendance à vouloir voir des règles strictes et rapides plutôt que l'approche progressive et itérative de la comptabilité des minéraux et le programme similaire « 4R ». au Canada.

Considérez la carte publiée par le gouvernement néerlandais en juin. Les représentants du gouvernement voulaient sans aucun doute que cela soit utile. Il a montré quelles zones devaient réduire les émissions de quantités très spécifiques, qui variaient entre 12% et 95% selon l'emplacement. Mais il a alarmé les agriculteurs et, selon des scientifiques indépendants, était basé sur une fausse précision. Les scientifiques n'ont tout simplement pas une connaissance suffisante des sources de pollution par l'azote pour créer une carte aussi détaillée. L'une des personnes qui s'est inquiétée de l'exactitude des cartes gouvernementales de la pollution est un microbiologiste du nom de Han Lindeboom, membre du parti vert D66 qui avait fait pression pour des limites strictes de pollution. Lindeboom dit qu'il a réfuté les affirmations du gouvernement concernant l'une des sources de pollution. « Je savais qu'il n'y avait pas d'ammoniac provenant de la mer du Nord et qu'ils avaient simplement ajouté de l'ammoniac à leur modèle. Je suis allé dans les zones naturelles de la Hollande du Nord et n'ai trouvé aucun excès critique de pollution par l'azote.

Pourtant, [les scientifiques du gouvernement] ne voulaient pas céder. Lindeboom dit qu'il a rédigé un rapport et l'a présenté aux députés du parti D66, mais qu'ils l'ont ignoré. En d'autres termes, le gouvernement se concentre étroitement sur la fermeture des fermes à proximité des zones naturelles, même si les gisements minéraux d'azote polluants dans les zones naturelles peuvent provenir d'ailleurs. "Vous voyez cela très souvent avec les décideurs politiques et les économistes", a déclaré Rabbinge. «Ils croient très bien savoir comment fonctionne la société mais ne font pas d'expériences pour tester si les résultats de leurs modèles sont conformes à leurs simulations. En raison du sophisme du concret mal placé, vous pensez savoir des choses que vous ne savez pas. Si vous pensez que la pollution dans une zone naturelle provient d'une étable à proximité, vous vous trompez peut-être, car la pollution peut provenir de niveaux plus élevés dans l'air et se déposer ailleurs. Rabbinge poursuivit. « Les économistes et les décideurs politiques croient aux résultats de modèles qui n'ont jamais été vérifiés et qui sont repris par des personnes assises dans un bureau à La Haye. Ils ne savent pas ce qui se passe dans l'écurie ou sur le terrain.

"Les gens ne respectent plus vraiment les agriculteurs

" Jeroen van Maanen, 44 ans, adore les vaches. Le rebord de la fenêtre de sa cuisine dans la campagne néerlandaise est encombré de trophées qu'il a remportés pour ses vaches primées. "J'ai beaucoup plus que cela", a-t-il expliqué. "Ceux-ci ne datent que des dernières années, 2017, '18 et '19." Van Maanen est un éleveur laitier et bovin qui s'est radicalisé à cause de la proposition de répression de son gouvernement contre la pollution à l'azote. Nous traversons sa grange. « Nous trayons environ 130 vaches. Parfois, mes enfants m'aident, mais j'ai divorcé il y a cinq ans et ils vivent donc la plupart du temps au village.

"Ce n'est pas une vie facile. Dans le passé, vous cultiviez juste pour des résultats élevés. De retour dans la grange, Van Maanen a déclaré: «Maintenant, il y a des demandes pour l'environnement ou pour le gouvernement. Chaque année, il y en a plus. Et cela augmente vos coûts. Ils disent que le consommateur le veut, mais le consommateur ne paie pas pour cela. Les prix sur l'étagère sont du même montant. Les gens disent qu'ils veulent de petites fermes familiales. Ils disent : ‘Les fermes deviennent trop grandes.’ Eh bien, nous avions un […] système qui les a fait grossir. Il a poursuivi : « Vous savez, un agriculteur n'est pas un agriculteur pour l'argent. C'est un mode de vie. Tant qu'il y a des gens sur terre, ils ont besoin de nourriture. Nous avons besoin d'agriculteurs pour cela. C'est un travail très responsable. Et je pense que chaque agriculteur du monde entier fait de son mieux, mais ce n'est plus apprécié. Les gens ne comprennent plus ou ne respectent plus vraiment les agriculteurs. J'ai raconté à Rabbinge ce qu'a dit Van Maanen. "L'agriculture n'est pas qu'un travail", a souligné Rabbinge.

Le facteur Davos (Forum Économique de Davos)

Caroline van der Plas, chef du Parti paysan-citoyen, et d'autres défenseurs des droits des agriculteurs pensent que la volonté de sévir contre l'agriculture ne vient pas seulement des gouvernements nationaux. Elle a dit que beaucoup sont influencés par le Forum économique mondial (WEF), qui accueille une célèbre conférence annuelle à Davos, en Suisse, pour les chefs d'État, les chercheurs des groupes de réflexion et les écologistes. Les premiers ministres canadien et néerlandais entretiennent des liens étroits avec le Forum économique mondial. En 2017, le chef du WEF, Klaus Schwab, a déclaré : « Nous pénétrons dans les cabinets » des gouvernements, en particulier le Premier ministre canadien Justin Trudeau. "J'étais à une réception pour le premier ministre Trudeau et je sais que la moitié de son cabinet, voire plus de la moitié de son cabinet, sont en fait [WEF] Young Global Leaders." En 2021, le WEF a annoncé que les Pays-Bas accueilleraient le Secrétariat mondial de coordination des pôles d'innovation alimentaire du WEF. Mais ce n'est pas tant que le WEF est le marionnettiste derrière les répressions des gouvernements néerlandais et canadien et plus que tous les trois sont influencés par des groupes environnementaux opérant sous l'emprise du dogme pro-rareté, y compris l'agroécologie, une sorte d'agriculture biologique.

Dans le document fondateur du WEF, il cite comme source d'inspiration le rapport séminal de 1972 commandé par le Club de Rome, "Limits to Growth", qui affirmait que le monde manquerait d'argent, de mercure et de tungstène d'ici 2012, et verrait le revenu par habitant baisser. d'ici 2020. L'année dernière, le WEF a publié un article qui affirmait : « Grâce à des processus naturels et en évitant les produits chimiques tels que les pesticides et les engrais, l'agroécologie réduit les dommages environnementaux de la production alimentaire tout en stabilisant les rendements. J'ai demandé à Rabbinge si les experts étaient sous l'influence de l'économiste britannique du 18ème siècle Robert Thomas Malthus, qui avait prédit à tort que les humains étaient condamnés à une surpopulation et à une famine périodiques. "Malthus était l'un de ces économistes qui extrapolaient à ses modèles", a-t-il déclaré. « Il a négligé les rétroactions négatives [par exemple, des rendements plus faibles, de mauvaises récoltes] qui ont toujours lieu. Même chose avec le Club de Rome qui a publié le rapport «Limits to Growth» en 1972. Ils ont éliminé les rétroactions négatives. Mais ces rétroactions négatives existent et se traduisent par une innovation permettant des rendements plus élevés et moins d'intrants.

Rabbinge a qualifié l'agriculture biologique de "religion". Les partisans s'opposent aux engrais chimiques parce que, disent-ils, ils présentent un danger pour les systèmes vivants. C'est une philosophie de Rudolf Steiner qui a 100 ans. "En raison de l'interdiction des engrais synthétiques au Sri Lanka, il y a eu une réduction de rendement entre 30 et 50 pour cent, ce qui a créé une pénurie de nourriture", a déclaré Rabbinge. "Les gens disent que nous devrions nous passer des engrais chimiques, mais si nous le faisions à l'échelle mondiale, nous ne pourrions en supporter que deux ou trois [milliards], pas huit ou dix milliards comme nous l'attendons en 2050. Ils créent donc une situation de crise chronique de la faim." Conclusion mal placée et pessimisme malthusien sont donc les deux faces d'une même médaille. "Il y a des décennies, nous avons simulé des rendements de 11 à 12 tonnes de blé par hectare", a déclaré Rabbinge. « À l'époque, les gens disaient qu'atteindre des rendements aussi élevés était ridicule. Eh bien, aujourd'hui, ils sont entre 10 et 11. Un caractère concret mal placé oriente les décideurs vers ce qu'ils peuvent faire, réduire la pollution, et non vers ce que les agriculteurs peuvent faire, augmenter les rendements tout en réduisant les intrants. L'agroécologie, quant à elle, offre une couverture verte à ce qui est finalement une philosophie hostile à l'innovation et à la croissance. « Les défenseurs de l'agriculture biologique sont contre l'agriculture fondée sur la science, les intrants externes et l'agriculture à haute productivité », a déclaré Rabbinge.

"Ils disent qu'avec une faible productivité, vous pouvez nourrir le monde, ce qui est bien sûr impossible. Ils disent aussi qu'il y a trop de monde. L'idéologie malthusienne et le caractère concret mal placé ne sont rendus possibles que parce que les élites, des chefs d'État aux ministres du gouvernement, passent de nombreux jours chaque année à faire le tour du monde pour prendre la parole lors de conférences dans des endroits comme Davos et Aspen, et passent peu ou pas de temps à visiter avec agriculteurs comme Rabbinge et Van Maanen. S'ils le faisaient, ils gagneraient non seulement une plus grande empathie, mais ils verraient également qu'il y a de bonnes solutions juste devant eux. "Pour vous donner un exemple typique", a déclaré Rabbinge, "les agriculteurs qui souhaitent réduire la pollution par l'ammoniac savent que le composant fluide de la bouse peut être séparé du matériau de structure comme la paille. Si vous les séparez dans les deux heures, vous pouvez éviter la création d'ammoniac. Mais cela est interdit par la loi car l'engrais est d'origine animale et augmente le risque de maladie. Mais les agriculteurs peuvent prévenir ce risque. Et donc les décideurs politiques, détachés de la réalité, disent qu'ils savent mieux que les agriculteurs ce qu'il faut faire et les traitent comme des enfants. Le gouvernement n'a aucune empathie avec la communauté des agriculteurs.

Au-delà de l'idéologie

Quelques semaines après les protestations des agriculteurs, le soutien du public avait tourné en leur faveur. Les citoyens néerlandais ont montré leur solidarité avec les agriculteurs en arborant le drapeau national à l'envers et en agitant des foulards rouges comme ceux portés par les agricultrices néerlandaises dans le passé. Les sondages montrent que, si les élections se tenaient aujourd'hui, le Parti paysan-citoyen passerait de 1 à 20 sièges au Parlement tandis que le parti au pouvoir, le Parti libéral conservateur, ou VVD, passerait de 34 sièges à 21.», "Je n'aurais jamais pu imaginer l'année dernière, quand j'ai été élu au parlement, que cela arriverait si vite et si rapidement." J'ai demandé à Van Maanen comment il se sentait quand il a vu tant de soutien public pour les agriculteurs. "C'était génial", a-t-il déclaré. « Vous pouviez faire une randonnée, vous pouviez aller sur l'autoroute, vous pouviez aller sur la plage, et il y avait du soutien. Je ne suis pas nostalgique, mais j'avais l'impression d'être des soldats américains ou canadiens à la fin de la guerre, vous savez.

Il y avait des gens partout qui saluaient et levaient les pouces. Personne ne savait réellement pourquoi nous étions là. Mais ils pouvaient tous ressentir le sentiment. J'ai demandé à Van der Plas si elle sentait que son parti était prêt à gouverner. "Nous sommes prêts", a-t-elle déclaré. « Nous avons construit notre parti à partir du moment où nous avons été élus au parlement.

« J'aimerais que l'UE redevienne comme elle était au moment de sa formation. Coopération entre quelques pays dans les domaines du commerce, des transports et de l'économie. C'est trop grand maintenant. Nous sommes un pays souverain. Restons-en au commerce et à l'économie. Et, je dirais, quittez le Forum économique mondial. Nous avons l'UE. Nous avons déjà 27 pays avec lesquels nous pouvons coopérer. Pourquoi avons-nous besoin de tous ces PDG, leaders mondiaux et jeunes professionnels ? Les choix que nous faisons concernant le climat, l'azote ou l'immigration devraient être discutés au Parlement, et non au Forum économique mondial.

Fin juillet, des représentants du gouvernement et d'organisations paysannes ont demandé à un ancien ministre du gouvernement, Johan Remkes, de servir de médiateur pour les négociations. Vendredi dernier, ils se sont rencontrés pour la première fois. Le Premier ministre néerlandais Mark Rutte s'est excusé pour la publication de la carte désormais tristement célèbre en disant : « La communication doit être améliorée ». Mais il a refusé de bouger sur l'objectif du gouvernement de réduire la pollution par l'azote de 50% d'ici 2030. En réponse, les agriculteurs radicaux ont promis plus de protestations. "Vous pouvez vous préparer aux manifestations les plus dures que le FDF [Front de défense des agriculteurs] ait jamais menées", a averti le chef de l'organisation. "Nous allons certainement escalader." Le même jour, la police a arrêté un homme accusé d'avoir jeté des déchets contenant de l'amiante et d'y avoir mis le feu. Perdu dans le drame, le fait que les Pays-Bas restent un modèle pour le monde, non seulement en produisant une nourriture abondante, mais aussi en réduisant la pollution. Réimprimé avec la permission de RealClearInvestigations.

MichelT

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Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel Empty Re: Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel

Message par MichelT Mer 4 Jan 2023 - 16:03

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel Netherlands-82126_640
Terre agricole en Hollande

Qu’est-ce qui motive vraiment le plan des Pays-Bas de fermer 3 000 fermes ? Focus sur un plan mondialiste pour s’emparer des terres agricoles

Médias-Presse Info— 15 décembre 2022

Le gouvernement néerlandais a déclaré qu’il prévoyait d’acheter de gré ou de force jusqu’à 3 000 fermes qu’il considère comme des « pollueurs de pointe » afin de réduire les émissions d’ammoniac et d’oxyde nitreux, mais les critiques remettent en question les motivations réelles du gouvernement.

Le parlementaire Johan Remkes, qui a négocié avec les agriculteurs pour le gouvernement néerlandais, a déclaré que les agriculteurs avaient des options – ils peuvent radicalement innover les pratiques agricoles, passer à un autre type d’entreprise, déménager ou arrêter volontairement l’agriculture. La ministre Christianne van der Wal-Zeggelink a annoncé que le gouvernement néerlandais proposera d’acheter des fermes à plus de 100 % de leur valeur, mais si les efforts volontaires échouent, les agriculteurs seront confrontés à des rachats forcés.

L’annonce fait suite à des mois de protestations d’agriculteurs à travers le pays contre les politiques climatiques qui, selon eux, les forceront à tuer du bétail et les conduiront à la faillite – des politiques qui, selon certains, feront également grimper les prix des denrées alimentaires à la consommation et contribueront à la crise mondiale de la faim. Au cours des manifestations des mois précédents, les citoyens néerlandais ont exprimé leur soutien aux agriculteurs, ornant leurs maisons et leurs voitures de drapeaux néerlandais à l’envers. Les protestations se sont accompagnées d’un fort soutien à un nouveau parti pro-agriculteurs.

Les agriculteurs sont furieux que le gouvernement propose des réglementations plus clémentes aux autres principaux pollueurs industriels , notamment les entreprises Tata Steel, l’aéroport de Schiphol, les raffineries appartenant à Shell, BP et Esso, Dow Chemicals et des sociétés industrielles telles que Olam Cacoa et Cargill Cacoa.

« Pour les entrepreneurs agricoles, il y aura un régime d’arrêt qui sera aussi attractif que possible« , a déclaré la ministre Van der Wal-Zeggelink dans une série de briefings parlementaires. Mark van den Oever, chef d’une organisation politique d’agriculteurs néerlandais, Farmers Defence Force, a prévenu que si le gouvernement maintient sa décision d’imposer la fermeture de centaines de fermes que les propriétaires refusent de vendre à l’Etat,  les paysans installeront des barricades.

Les Pays-Bas représentent 1,1 % de toutes les terres agricoles de l’UE et produisent 6 % de la nourriture.La nouvelle politique néerlandaise découle d’une décision de justice de 2019 selon laquelle les Pays-Bas avaient enfreint les normes environnementales de l’UE, leur ordonnant de réduire sévèrement la pollution par les composés azotés.

En juin, les autorités ont annoncé d’autres plans de réduction des émissions. Le ministère néerlandais de l’agriculture, de la nature et de la qualité des aliments a publié une carte montrant quelles zones devaient réduire les émissions et de combien. Dans certaines régions, cela signifiait que 95 % de l’activité agricole devait cesser dans un délai d’un an.

Protection de la nature ? Ou contrôle des ressources alimentaires par l’oligarchie ?

Les médias grand public ont dépeint les agriculteurs comme des anti-écologistes et des complotistes. Mais les agriculteurs rétorquent que les nouvelles politiques ne visent pas simplement à protéger la nature.

L’agriculteur néerlandais Erik Luiten a expliqué :

Il y a des agriculteurs qui y vivent littéralement depuis des siècles… travaillant toujours avec la nature, et tout à coup maintenant ils doivent disparaître à cause de cet ammoniac. Les agriculteurs ne sont pas contre la nature, jamais contre LA nature. Ils doivent vivre dans la nature et ils… doivent travailler avec la nature. Mais c’est incroyable que… maintenant ils doivent s’éloigner de la nature et les agriculteurs ne sont pas convaincus que cela va aider la nature…

Les agriculteurs affirment que le rachat des fermes a un autre objectif.

Des organismes et des programmes mondiaux, tels que l’initiative Climate-Smart Agriculture and Protected Areas de la Banque mondiale, la Commission européenne et des ONG, comme le Fonds mondial pour la nature, qui soutiennent cette « transition agricole« , mettent en œuvre une politique globale ciblant les agriculteurs néerlandais, et des agriculteurs du monde entier, utilisant la protection de la « biodiversité » et du « climat » comme prétexte pour s’emparer des terres dans le cadre d’un projet plus vaste de refonte de l’agriculture, selon un récent rapport de The Grayzone .

Le gouvernement sri-lankais a mené une expérience similaire plus tôt cette année, éliminant les engrais à base d’azote, ce qui a conduit à une famine qui a renversé le gouvernement. Le gouvernement irlandais a également averti les agriculteurs qu’ils doivent réduire leurs émissions ou en subir les conséquences.

Le chercheur agricole, permaculteur et auteur Christian Westbrook – également connu sous le nom de « Ice Age Farmer » – a expliqué dans un épisode de « RFK Jr. The Defender Podcast », comment la Fondation Rockefeller et la Fondation Bill & Melinda Gates ont longtemps poussé l’idée d’une soi-disant révolution verte. (voir ici comment la Fondation Bill & Melinda Gates rachète massivement des terres agricoles)

Westbrook a averti que les récits conçus pour plaire aux «consommateurs verts» déguisent une intention plus néfaste de la part de l’élite mondiale qui, en fait, est en train de lancer une «prise de contrôle hostile» du système alimentaire mondial. Le Forum économique mondial (WEF) a proposé que les agriculteurs adoptent des méthodes « intelligentes face au climat » pour transformer complètement l’agriculture en « net-zero, des systèmes alimentaires positifs pour la nature » d’ici 2030. Sieta van Keimpema, porte-parole de la Farmers Defence Force, a évoqué les liens entre le WEF et les politiciens néerlandais avec The Grayzone :

Les partis de gauche comme Démocrates 66 [qui promettent] de travailler à réduire de moitié le cheptel bovin… sont très proches de Klaus Schwab [fondateur du WEF]… Ils vont à Davos et ne le nient pas. C’est un fait que le WEF pousse une législation qui n’est pas décidée de manière démocratique. Les agriculteurs ont vu ce qui se passe avec le Forum économique mondial, avec Bill Gates, etc… c’est pourquoi ils sont si actifs…
Ils savent que ce qu’ils combattent est un lobby très puissant de multinationales qui veulent vraiment contrôler la nourriture.

A quoi servira le terrain saisi ?

Commentant l’expropriation de la ferme, l’agriculteur régénérateur Will Harris a déclaré à The Defender :
J’ai longtemps été très préoccupé par le fait que Bill Gates et d’autres technocrates s’emparent de terres sans savoir quoi en faire [pour la gestion écologique], que des gouvernements s’emparent de terres sans savoir quoi en faire, que le gouvernement chinois rachète des terres dans ce pays. Il reste très peu de gens qui savent réellement comment gérer les terres et qui savent comment maintenir les cycles naturels.

L’activiste néerlandais Will Engel a fait valoir que les terres actuellement occupées par des fermes sont stratégiquement importantes pour l’industrie et le logement et que la « crise de l’azote » est utilisée pour mettre en œuvre des politiques qui rendront possible une réorganisation totale du paysage néerlandais, a rapporté OffGuardian .

Un rapport environnemental néerlandais indique que le terrain sera utilisé pour le logement des migrants et des personnes à revenu élevé qui souhaitent vivre plus près de la nature, a rapporté The Grayzone. Un autre plan possible propose de construire une nouvelle métropole qui englobe des parties de la Hollande, de l’Allemagne et de la Belgique appelée « Tristate-City », pour créer des zones urbaines vertes unifiées à travers l’Europe, «une métropole de réseau organiquement verte où l’espace urbain et rural reste en équilibre .”

La transition vers l’agriculture régénérative n’est «pas rapide et facile», mais cela peut être fait

Les mouvements populaires et les groupes de la société civile du monde entier ont fait valoir que l’agriculture industrielle génère de graves impacts environnementaux, mais la vision de l’ONU-WEF d’une « agriculture de précision », du génie génétique, d’un nombre réduit d’agriculteurs et de fermes et d’aliments synthétiques fabriqués en laboratoire – qui consolident tous le contrôle des entreprises sur l’alimentation et l’agriculture – ne devrait pas être l’alternative. Bien que l’agriculture industrielle utilise des ressources substantielles, les petits agriculteurs nourrissent la majeure partie du monde.

« La réponse scientifique et juste au problème de l’azote est de passer d’une agriculture chimique à base de combustibles fossiles à une agriculture écologique biodiversifiée et à une agriculture régénérative et de créer des stratégies de transition pour que les agriculteurs passent à une agriculture écologique, qui régénère l’azote du sol tout en libérant les agriculteurs de substances nocives et coûteuses. chimiques », selon Vandana Shiva.

« La réponse non scientifique, injuste et antidémocratique au problème de l’azote créé par l’industrie chimique est de réduire les agriculteurs au lieu de réduire la dépendance aux engrais chimiques comme cela se passe aux Pays-Bas« , a-t-elle écrit. Elle et d’autres soutiennent que des politiques devraient être créées pour réduire l’utilisation d’engrais chimiques et faire payer l’industrie chimique pour la pollution à l’azote, au lieu de criminaliser les agriculteurs piégés dans un tapis roulant chimique par le modèle d’agriculture industrielle.
Les gouvernements devraient investir dans les petits producteurs alimentaires et les travailleurs du secteur alimentaire. Ils doivent réorienter notre système agricole et alimentaire mondial pour mieux servir la santé des personnes, de notre planète et de nos économies.

Les agriculteurs néerlandais ont signalé leur volonté de transformer leurs pratiques agricoles. Entre 1990 et 2015, ils ont réduit la consommation d’engrais azotés de 50 % et l’excrétion animale a diminué de 40 %. « Nous avons un million de vaches de moins qu’en 1991, lorsque le traité environnemental mondial Natura 2000 est arrivé… Nous avons déjà réduit de 70 % les émissions », selon Sieta.


Pourquoi Bill Gates achète-t-il massivement des Terres Agricoles

Par Michel Janva le 3 décembre 2022

Comme l’indiquait le New York Post le 27 février 2021, Bill Gates est aujourd’hui le premier propriétaire de terres agricoles aux États-Unis. Le milliardaire détient 97 000 ha de terres agricoles et près de 11 000 ha d’autres terrains. Ces possessions se trouvent dans 19 États, dont près de 28 000 ha en Louisiane et plus de 19 000 ha dans l’Arkansas. Quand on lui demande pourquoi il achète autant de terres, sa réponse reste confuse.

MichelT

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Message par MichelT Lun 23 Jan 2023 - 14:49

La Commission européenne autorise que des grillons soient mélangés à vos aliments sans vous en avertir correctement

Médias Presse Info — 20 janvier 2023 - (Extraits)

En date du 3 janvier 2023, à la demande de la société Cricket One, la Commission européenne, sous la signature d’Ursula von der Leyen, a autorisé la mise sur le marché et l’introduction dans de très nombreux aliments d’une poudre de grillons domestiques. La poudre portera le nom très discret d’Acheta domesticus. Sous cette appellation, dès le 24 janvier 2023, des grillons domestiqués pourront être introduits dans « les pains et petits pains multicéréales, les biscuits secs et gressins, les barres de céréales, les prémélanges secs pour produits cuits au four, les biscuits, les produits secs à base de pâtes farcies ou non, les sauces, les produits transformés à base de pommes de terre, les plats à base de légumineuses et de légumes, les pizzas, les produits à base de pâte, le lactosérum en poudre, les substituts de viande, les soupes et concentrés ou poudres de soupe, les en-cas à base de farine de maïs, les boissons similaires à la bière, les confiseries au chocolat, les fruits à coque et oléagineux, les en-cas autres que les pommes de terre frites et les préparations de viande, produits destinés à l’ensemble de la population« .

Dans les préambules à sa décision, la Commission européenne affirme que cette poudre de grillons domestiqués ne présente pas de danger. Pourtant, dans les paragraphes suivants, la Commission note que les « données limitées publiées sur les allergies alimentaires liées aux insectes en général » lient de manière équivoque la consommation d’Acheta domesticus à un certain nombre de cas d’anaphylaxie et que cette poudre de grillons domestiques « contient plusieurs protéines potentiellement allergènes » qui peuvent provoquer des réactions allergiques, notamment chez les personnes allergiques aux crustacés, aux mollusques et aux acariens.

L’autorisation entre en vigueur ce 24 janvier 2023 et est applicable dans tout Etat membre de l’Union européenne.

Le site internet de la représentation en France de la Commission européenne précise que le grillon domestique est le troisième insecte autorisé à être introduit dans notre alimentation, après le ver de farine et le criquet migrateur.

Le site internet de la représentation en France de la Commission européenne rappelle que tout cela entre dans les recommandations de l’ONU pour l’alimentation et l’agriculture sous prétexte de « transition vers un système alimentaire plus durable».

Rappelons que le Dr Delépine a récemment signalé la toxicité de la chitine des insectes. « Les insectes contiennent de la chitine qui ne peut pas être traitée par nos intestins. Seuls les oiseaux peuvent traiter en toute sécurité la nourriture des insectes. Le système digestif des oiseaux est complètement différent du nôtre. Maintenant vous savez pourquoi ils veulent que nous mangions des insectes. »

MichelT

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Message par MichelT Mar 7 Fév 2023 - 17:28

La lutte des agriculteurs néerlandais pour la liberté est une bataille pour notre avenir collectif

6 février 2023 - traduction automatique

The Dutch farmers’ fight for freedom is a battle for our collective future

(LifeSiteNews) - Le mouvement Dutch Farmer Citizen, né de l'indignation suscitée par le projet de fermeture de 3 000 fermes aux Pays-Bas, a de nouveau fait la une des journaux cette semaine. Bien qu'ils aient atteint la quatrième place dans les sondages avec un nouveau parti politique, les agriculteurs néerlandais sont confrontés à un redoublement d'efforts pour fermer de force leurs fermes par le gouvernement libéral de Mark Rutte. L'un des rares dirigeants à participer au Forum économique mondial (WEF), le Premier ministre néerlandais a reçu un Global Citizen Award de Klaus Schwab en 2019, pour son dévouement à un programme de promotion de la pauvreté alimentaire.

L'argument environnemental pour la fermeture forcée des fermes repose sur le plan de réduction des émissions d'azote d'ici 2030. Selon Rutte et le WEF, (Forum Économique de Davos) le mieux est d'y parvenir en détruisant le secteur agricole d'un pays qui nourrit une grande partie du monde avec sa production. Juste derrière les États-Unis pour les exportations alimentaires, les Pays-Bas sont une formidable réussite dans la maximisation de la production tout en préservant le type de liens communautaires et à échelle humaine qui sont à la base de l'émergence soudaine d'une opposition politique organisée. Il y a plus en jeu que la sécurité alimentaire mondiale, qui est actuellement mise à rude épreuve par les sanctions économiques et la grave menace de sécheresse qui pèse sur l'approvisionnement en céréales des États-Unis. La hausse des prix alimentaires mondiaux a vu le secteur agricole néerlandais enregistrer des bénéfices record cette semaine. Ce n'est pas le moment de réduire l'abondante disponibilité de viande et de produits de haute qualité, à moins que le but ne soit la fabrication même de la crise.

La stimulation de la crise comme méthode de gestion est familière aux populations fortement propagandisées de l'Occident. Il n'est donc pas surprenant de constater que le premier ministre néerlandais Rutte est un ancien directeur des ressources humaines chez Unilever. Ayant été responsable du personnel de la filiale alimentaire Calve, il est peu probable qu'il ignore l'effet que ses mesures drastiques de réduction de l'approvisionnement alimentaire entraîneront. Rutte est un politicien sorti du moule managérial technocratique. Il est formé pour réduire la dimension humaine à la saisie de données sur un bilan, étant habitué aux remarques désinvoltes sur la façon dont l'Occident devra simplement s'habituer à être un peu plus pauvre - et affamé - à la suite de ses actions et de celles de ses compagnons « maîtres du futur ».

Parallèlement à une réduction programmée de l'approvisionnement en aliments de base – viande, poisson, œufs et produits d'origine animale – s'intensifie une campagne de promotion concernant les mérites de la consommation d'insectes. La ressemblance de ce nouveau régime proposé avec le modèle d'organisation humaine que ses partisans soutiennent est frappante. Au lieu des liens solides de parenté, de communauté et de nation, nous devons habiter la ruche mondiale du nowhereland international. Le futur post-humain imaginé par ces technocrates est celui qui ne valorise ni le patrimoine, ni les relations à l'échelle humaine. Elle considère l'humanité comme un problème d'arithmétique à résoudre, avec un maximum d'efficacité. C'est une vision du monde qui exclut tout ce qui est précieux dans la vie, une vie sans Dieu, anonymisant et adapté à une société à grande échelle patrouillée par des commissars politique numériques infatigables.

Comme le montre l'image frappante des protestations des agriculteurs en cours, cette question concerne le type d'avenir auquel nous pouvons nous attendre pour nous-mêmes - et pour nos enfants. Les fermiers hollandais sont le canari dans la mine de charbon. Leur mode de vie sédentaire disparaîtra, emportant avec lui leur culture et leur communauté. Les résultats de l'anéantissement communautaire à grande échelle peuvent être observés dans n'importe quelle ancienne ville minière ou de la ceinture de rouille. Quand le cœur économique est arraché d'un endroit, il meurt, et le salaire du péché est entièrement payé. Le crime, la toxicomanie, la fragmentation sociale suivent de près l'effondrement de la communauté. De telles mesures telles que proposées par le WEF (Forum Économique de Davos) sont conçues pour détruire les fondements sains de la société, qui ne sont que des extensions du socle des liens familiaux. Parenté, voisinage, une culture locale à l'échelle des gens qui l'ont faite. Tout cela disparaîtra non seulement pour les producteurs alimentaires de ce petit pays, mais pour nous tous.

C'est pour ces raisons, ainsi que pour lutter contre une urgence fabriquée, que l'appel au soutien d'Eva Vlaardingerbroek ne doit pas rester sans réponse. Lors de ses récentes apparitions, elle a beaucoup fait pour faire connaître la question du mouvement citoyen paysan néerlandais, avertissant que malgré leurs succès initiaux, le gouvernement néerlandais a redoublé d'efforts pour les maîtriser. La direction politique a avoué son projet d'expropriation des fermiers, dans une mesure glaçante qui évoque les pires excès de la collectivisation forcée sous Staline. Cela a bien sûr conduit à l'Holodomor - une famine dans laquelle des millions de personnes sont mortes.

Note : En URSS en 1929 - La dékoulakisation est une campagne de répression en Union soviétique dirigée contre les koulaks (paysans). Elle accompagna la collectivisation forcée des terres, pendant la dictature de Joseph Staline de 1929 à 1933. Cette politique se caractérisait par des emprisonnements, des confiscations, des exécutions et des déportations de masse. La combinaison de la dékoulakisation, de la collectivisation forcée, et d'autres mesures répressives a conduit dans de nombreuses régions d'Union soviétique, en particulier dans des régions traditionnellement excédentaires sur le plan de la production agricole, à un effondrement de l'économie agricole. Cet effondrement a été une des causes du Holodomor (1932-33), une catastrophe de la faim marquante, cause de 5 à 7 millions de morts.

Pas d'agriculteurs, pas de nourriture" est la simple conclusion du dernier appel de Vlaardingerbroek au nom de la raison. La cause des fermiers néerlandais a des ramifications mondiales à court et à long terme. Vlaardingerbroek appelle à un simple message de soutien pour contrer la campagne démoralisante de diffamation que subissent les agriculteurs de la part de leur gouvernement. La propagande fonctionne mieux sans réponse. Faites savoir aux agriculteurs que vous êtes derrière eux dans leur lutte pour notre avenir.

MichelT

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Message par MichelT Jeu 9 Mar 2023 - 16:28

Belgique : Les agriculteurs belges immobilisent Bruxelles pour protester massivement contre le Green New Deal de l'Union Européenne

Opinion

C'est une catastrophe économique et sociale... De nombreuses fermes devront limiter le nombre d'animaux qu'elles élèvent, ou tout simplement fermer."

Belgian farmers bring Brussels to a standstill in massive protest against EU’s Green New Deal

7 mars 2023 – LifeSite News – Traduction automatique

(LifeSiteNews) - Vendredi dernier, une manifestation massive a eu lieu à Bruxelles, capitale de la Belgique et de l'Union européenne. Environ 2700 tracteurs ont paralysé la ville dans une action organisée pour protester contre la ruine de leurs moyens de subsistance - et des nôtres - par le diktat Net Zero. Cette fois, la raison de la destruction de l'agriculture est la pollution par l'azote. Organisées par le Boerenbond, qui est "l'organisation professionnelle de tout entrepreneur agricole de Flandre et de l'Est de la Belgique", les manifestations visent à stopper les mesures débattues par le gouvernement régional flamand pour limiter la pollution par l'azote.

Ces politiques ont été initialement discutées l'été dernier. Pourtant, avec les discussions en cours, les agriculteurs sont descendus dans la rue pour protester contre les mesures qu'ils décrivent en termes crus : "C'est une catastrophe économique et sociale", a déclaré Nele Kempeneers, porte-parole de l'association des agriculteurs belges Boerenbond, l'un des syndicats qui ont organisé la manifestation. "Beaucoup de fermes devront limiter le nombre d'animaux qu'elles gardent, ou simplement fermer." C'est une question qui oppose les politiques de l'agenda vert à l'approvisionnement adéquat en nourriture. « Pas d'avenir sans agriculteurs », lit-on sur une banderole, rappelant parfaitement les slogans qui accompagnaient les récentes manifestations d'agriculteurs aux Pays-Bas.

Ces mesures gouvernementales ne sont qu'un facteur d'une crise agricole plus large, selon Marnix von Mello, un ancien producteur laitier belge, qui a déclaré : Chaque jour, en moyenne, deux agriculteurs jettent l'éponge. Parce que les jeunes ne sont pas aussi nombreux à se lancer dans le métier, le nombre d'exploitations diminue systématiquement d'année en année. Les raisons de rester à l'écart du secteur agricole ne manquent pas : réglementations environnementales strictes, prix bas, investissements incertains. "Aujourd'hui, il n'y a pas de cadre clair dans lequel les agriculteurs peuvent faire des affaires."

Le secteur agroalimentaire, représenté par les fédérations sectorielles BCZ (Confédération Belge de l'Industrie Laitière), BFA (Association Belge de l'Alimentation), FEBEV (Fédération de la Viande Belge) et FENAVIAN (Fédération de la Transformation de la Viande et autres Protéines), soutient la Action tracteur du vendredi 3 mars. Ces producteurs alimentaires n'exigent pas que le gouvernement belge renonce à ses objectifs de réduction de la pollution azotée. Ils prétendent rechercher un accord qui leur permette de se conformer - "... sans créer de carnage socio-économique, ni dans l'agriculture ni dans l'industrie agroalimentaire". C'est pourquoi BCZ, BFA, FEBEV et FENAVIAN, tout comme les organisations agricoles, demandent un cadre politique concret, réaliste et réalisable qui offre un avenir à notre production alimentaire locale et donne une sécurité juridique à nos agriculteurs.

Parce que nous avons désespérément besoin de nos agriculteurs. Le problème avec cette demande raisonnable est que le rythme de ces réformes de l'agenda vert semble conçu pour aggraver le déclin de la production alimentaire, tant en Belgique qu'ailleurs. En septembre 2022, une manifestation a eu lieu dans la capitale tchèque, Prague, contre l'impact du Green New Deal de l'Union européenne. Selon Martin Pýcha, président de l'Union agricole, les mesures entraîneront une pénurie alimentaire.

Si nous acceptons la nouvelle politique de distribution des aides agricoles telle que prévue par le gouvernement actuel et essayons à tout prix de mettre en œuvre les objectifs ambitieux du Green Deal pour l'Europe en si peu de temps jusqu'en 2030, l'alimentation européenne deviendra un luxe coûteux qui ne sera pas pour tout le monde. Aux Pays-Bas, une autre manifestation est prévue le 17 mars pour entretenir l'immense élan acquis par le mouvement paysan citoyen. Les agriculteurs néerlandais, indignés par la fermeture proposée et forcée de près d'un tiers des exploitations agricoles du pays, cherchent à protéger leur secteur agricole majoritairement exploité par leur propriétaire qui, jusqu'à présent, a vu les Pays-Bas devenir le deuxième exportateur mondial de produits alimentaires.

Leur parti politique Farmer Citizen Movement (BBB) est en tête des sondages avant les élections provinciales néerlandaises du 15 mars. Ce parti repose non seulement sur l'agriculture, mais sur la citoyenneté des « valeurs de voisinage ». Une communauté à taille humaine se bat une fois de plus contre une classe technocratique déterminée à les réduire – et nous – de l'autosuffisance à une misérable dépendance. Leur impact se fait déjà sentir dans la politique néerlandaise, le projet de loi sur l'azote proposé par le technocrate et favori du Forum économique mondial Mark Rutte perdant désormais son soutien. Leur exemple montre comment une riposte coordonnée, basée sur des liens communautaires solides, peut combattre et surmonter un programme post-humain (post-moderne) et à grande échelle cherchant à imposer un ordre social pour lequel personne n'a voté.

Ces protestations réussissent. Comme un article l'a averti l'année dernière, ils sont susceptibles d'être vus aux États-Unis et dans tous les pays qui poursuivent l'agenda déstabilisant et destructeur du Net Zero. Montrez votre soutien aux agriculteurs belges et néerlandais. Ils ne se battent pas seulement pour leurs moyens de subsistance, mais pour un avenir à visage humain. Ils nous ont montré comment tenir tête à la machine et gagner.


MichelT

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Message par MichelT Lun 5 Juin 2023 - 22:30

L'Irlande envisage l'abattage du troupeau de bovins pour atteindre les objectifs «climatiques»

par James Murphy - 5 juin 2023 - The New American - traduction automatique

Ireland Considers Culling Cattle Herd to Meet “Climate” Goals

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel Ireland

Un plan à l'étude par le gouvernement irlandais prévoit l'abattage de 200 000 vaches sur trois ans dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole pour faire face au soi-disant changement climatique. Le gouvernement irlandais estime que le plan coûterait 600 millions d'euros (641 millions de dollars) et représenterait une réduction substantielle du bétail sur l'île d'Émeraude.

Les 600 millions d'euros serviraient principalement à rembourser les agriculteurs pour la destruction de leurs vaches. Le ministère irlandais de l'Agriculture estime que 5 000 € par vache abattue constituerait une compensation équitable.

Comme le reste de l'Union européenne, l'Irlande s'efforce de devenir "neutre en carbone" ou "zéro net" d'ici 2050 dans le but d'empêcher les températures mondiales d'augmenter. Les hystériques du climat insistent sur le fait que l'élevage et les émissions de méthane associées sont les principaux responsables de la hausse des températures. Le numéro d'abattage a été glané dans les documents du ministère de l'Agriculture reçus par l'indépendant basé en Irlande. Le plan d'abattage du troupeau de vaches irlandais semblerait annuler les déclarations faites par le ministre irlandais de l'Agriculture Charlie McConalogue fin 2022.

"Toutes les mesures seront volontaires et viseront à aider nos agriculteurs à continuer de produire des aliments de classe mondiale tout en diversifiant les sources de revenus grâce au travail du sol, à la production d'énergie et à la foresterie", a déclaré McConalogue à propos des plans climatiques 2023.

L'abattage des vaches irlandaises a été un sujet brûlant à l'été 2022.

« En Irlande, les bovins sont plus nombreux que les habitants et l'agriculture représente plus de 37 % des émissions de CO2. L'Irlande a également les émissions de méthane par habitant les plus élevées de tous les États membres de l'UE, en grande partie dues à la production de bœuf », a noté EuroNews en août.

Pendant ce temps, les fanatiques du climat insistent sur le fait qu'il est plus que temps que le secteur agricole soit contraint de contribuer à la réduction des émissions. "Le temps des discussions est enfin terminé, il est temps de se concentrer sans relâche sur la livraison, la livraison, la livraison", a déclaré Oisín Coghlan, directeur des Amis de la Terre Irlande. Les initiés de l'industrie en Irlande reconnaissent rapidement la réalité du changement climatique, mais disent que davantage de recherches doivent être effectuées avant d'éviscérer les troupeaux de bovins.

« Nous devrions investir dans une infrastructure qui peut livrer d'un point de vue scientifique. Et nous savons que de faibles émissions sont meilleures, et nous devrions continuer à investir dans la science et la recherche, car c'est absolument essentiel à mesure que nous avançons », a déclaré Pat McCormack, président de l'Irish Creamery Milk Suppliers Association.

« S'il existe un régime, il faut que ce soit un régime volontaire. C'est absolument essentiel car il ne sert à rien d'éliminer les chiffres d'un individu qui a emprunté sur le dos d'un énorme engagement financier sur le dos de la réalisation d'un certain objectif qui lui a été enlevé », a ajouté McCormack.

En 2021, un rapport gouvernemental affirmait que pour traiter correctement les émissions des vaches irlandaises, le troupeau devrait être réduit d'environ 1,3 million de bovins. Ainsi, l'abattage annoncé de 200 000 n'est probablement qu'un début. Dans le cadre du plan climatique actuel du gouvernement, l'industrie agricole devrait réduire ses émissions de 25 % d'ici 2030. Les agriculteurs irlandais, comme ceux des Pays-Bas et d'autres zones agricoles de l'UE, ont été indignés par les objectifs d'émissions et affirment qu'ils seront mises à la faillite par les ambitions irréalistes de leurs gouvernements.

"C'est un coup potentiellement dévastateur pour l'agriculture irlandaise et l'économie rurale", a déclaré Tim Cullinan, président de l'Irish Farmers 'Association (IFA). Les agriculteurs irlandais sont également contrariés parce que la même Union européenne qui insiste maintenant pour qu'ils réduisent la production de lait et de viande bovine les poussait à augmenter la production jusqu'en 2015. La poussée antérieure pour plus de production a poussé de nombreux agriculteurs à investir massivement dans de nouveaux équipements et plus encore. vaches. Auparavant, les quotas de production avaient entravé la croissance de l'industrie agricole.

"Après plus de 30 ans de limitation de la production laitière, le changement de politique a entraîné une augmentation de la production des producteurs laitiers irlandais, qui ont investi massivement dans l'expansion", note un article d'EuroNews. Mais maintenant, après avoir été poussés à augmenter la production, ces mêmes agriculteurs se font dire que leurs vaches et leur production de lait sont mauvaises pour la planète et doivent être réduites.

Les tactiques employées contre les agriculteurs irlandais sont similaires à celles auxquelles les agriculteurs néerlandais sont confrontés depuis deux ans. Ces tactiques ont provoqué la colère du secteur agricole, cette colère ayant dégénéré en manifestations l'année dernière.

Alors que le gouvernement irlandais n'a pas encore officiellement annoncé l'abattage du troupeau de bovins dans le pays, ni si cet abattage serait volontaire ou forcé, les vents dominants du débat sur le climat dans l'Union européenne suggèrent que, qu'on le veuille ou non, il est sur le chemin, une continuation de la guerre mondialiste contre les agriculteurs.

MichelT

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Message par MichelT Lun 5 Juin 2023 - 22:42

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USA: Les agriculteurs du Dakota du Sud sont confrontés au vol de terres par capture de carbone

par Rebecca Terrell - 1 juin 2023 - The New American - Traduction automatique

South Dakota Farmers Face Carbon-capture Land Theft

Les agriculteurs du Dakota du Sud sont confrontés à des tactiques d'intimidation flagrantes de la part d'une entreprise privée qui veut utiliser un domaine éminent pour confisquer des terres agricoles précieuses pour des pipelines de capture de carbone.

Summit Carbon Solutions a demandé une ordonnance restrictive contre l'agriculteur du comté de Brown, Jerad Bossly. L'entreprise affirme qu'il a menacé de mort ses représentants qui se sont présentés à l'improviste pour inspecter sa propriété, une ferme qui appartient à sa famille depuis quatre générations.

Il a dit au New American que lorsqu'ils sont arrivés, il se trouvait à environ 20 km et travaillait dans un champ. Sa femme était à la maison, se remettait d'une opération de la vésicule biliaire et prenait une douche lorsque les enquêteurs du Sommet ont frappé à sa porte. Ils sont entrés dans la maison, mais n'y trouvant personne, ils se sont rendus dans une dépendance où l'un d'eux est entré.

Ensuite, le personnel du Summit est sorti sur la propriété de Bossly et a commencé à installer un trépied. À ce moment-là, Mme Bossly, avec Jerad au téléphone, les a confrontés et leur a demandé de partir. Jerad a déclaré que le shérif devrait être présent si la société voulait accéder à ses terres. Les géomètres sont donc partis.

Sa femme a rappelé Jerad plus tard dans la journée pour lui dire qu'un détective venait de quitter la ferme. Summit avait signalé Bossly pour avoir menacé de tuer les géomètres. Ils l'ont également accusé d'outrage au tribunal pour avoir entravé leurs activités d'enquête.

Bossly a passé devant le tribunal de comté avec la société mercredi. Le juge a statué en faveur du propriétaire foncier, mais il a averti les autres agriculteurs de ne pas interférer avec les géomètres, menaçant de sanctions s'ils le faisaient. Un autre agriculteur qui a assisté à l'audience a déclaré au New American que le juge avait également refusé d'entendre toute preuve contre Summit. Ce fermier s'est plaint qu '«ils semblent s'en tirer avec leurs mensonges».

Bossly est l'un des plus de 80 propriétaires fonciers du Dakota du Sud faisant l'objet de poursuites judiciaires de la part de Summit. En avril, le juge du Cinquième Circuit, Richard Sommers, a accepté la requête de la société visant à mener des enquêtes sur tous les terrains le long de leur corridor de pipeline prévu – même la propriété privée. Les contribuables qui avaient initialement refusé de signer des accords de servitude sont désormais obligés de rester les bras croisés pendant que l'entreprise cartographie et effectue des exercices sur leurs terres.

Un autre agriculteur du comté de Brown, Freddie Robinson, a parlé avant la réunion de la commission du comté de la semaine dernière de ses préoccupations en matière de sécurité aux mains des enquêteurs du Sommet. Voici une partie de son témoignage :

Pourquoi ont-ils des gens armés debout au milieu de la route avec des fusils pour que les gens ne puissent pas aller sur leur propre propriété ? J'ai servi 32 ans dans des pays étrangers pour que cela n'arrive pas en Amérique. Je comprends que lorsqu'une voiture arrive sur la route, ce groupe de mafieux, ou quoi qu'ils soient, avec des armes à feu, détachent leurs armes et mettent la main sur leurs armes. C'est l'Amérique! Cette merde ne devrait pas arriver ici. C'est presque comme si nous devenions un pays communiste.

La capture du carbone est un processus qui piège le dioxyde de carbone produit par les usines d'éthanol et le dirige vers des endroits éloignés pour le stockage souterrain. Deux entreprises prévoient des pipelines à travers la Corn Belt du Dakota du Sud : Summit Carbon Solutions veut construire le Midwest Carbon Express et Navigator CO2 Ventures propose le Heartland Greenway.

Ces entreprises sont des entreprises à but lucratif qui peuvent également bénéficier d'un crédit d'impôt fédéral de 50 $ par tonne de CO2 séquestrée. Navigator envisage à lui seul un crédit d'impôt de 750 millions de dollars pour les 15 millions de tonnes de CO2 qu'il prévoit de transporter.

Le gouvernement fédéral allègue que la capture de ce CO2 est nécessaire pour arrêter le changement climatique catastrophique causé par l'homme. Des agriculteurs tels que Bossly et Robinson voient à travers cet écran de fumée et l'appellent ce qu'il est : l'un des plus grands projets privés d'accaparement de terres de l'histoire américaine.

MichelT

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Message par MichelT Mer 24 Jan 2024 - 12:58

Opinion

Les médias traditionnels ignorent les manifestations massives des agriculteurs allemands contre leur gouvernement mondialiste

Note: Manifestations aussi des agriculteurs en France - 23 Janvier 2024 - traduction automatique

Mainstream media ignoring massive German farmers’ protests against their globalist gov’t

19 janvier 2024 - LifeSiteNews

(LifeSiteNews) - Les médias grand public n'en ont pas fait état, mais les agriculteurs allemands ont mis en place un "blocus stratégique" des entrepôts de distribution dans le cadre d'une escalade des manifestations qui ont débuté en novembre dernier et qui menacent désormais d'ébranler le gouvernement mondialiste de l'Allemagne.

D'immenses manifestations ont eu lieu dans tout le pays le Le 8 janvier, les frontières internationales ont été bloquées et le vice-chancelier allemand Robert Habeck a été pris au piège d'une manifestation éclair sur un ferry. Les manifestations se sont poursuivies, avec chants de "le gouvernement doit partir" résonnant dans la foule.

Après la grande manifestation qui a paralysé la capitale Berlin lundi, l'action est passée à un autre niveau : le blocage des centres de distribution des supermarchés et d'Amazon, des lignes d'approvisionnement, la coupure des lignes d'approvisionnement nationales et la pression sur un gouvernement embourbé dans une crise qu'il a lui-même provoquée.  D'après à La cabane des conservateurs, "Les médias occidentaux évitent de parler de ces événements car ils ne veulent pas sensibiliser l'opinion publique.

Recul systématique de l'ordre du jour mondialiste

L'analyse de l'article ci-dessus est simple : ces manifestations ne concernent pas les subventions au diesel, comme l'ont rapporté les médias grand public.  "Nous ne sommes pas ici aujourd'hui uniquement à cause de la réduction du diesel agricole", a déclaré Theresa Schmidt, responsable d'une association de jeunes agriculteurs, raconté le rassemblement de Berlin lundi.    "Au cours des dernières années et décennies, nous avons été battus sans cesse - de plus en plus d'exigences, de règles plus strictes et de restrictions".  Loin d'être un simple appel aux subventions, les manifestations sont le résultat d'un mécontentement généralisé à l'égard de la direction prise par l'Allemagne sous la coalition actuelle.

Ils sont symptomatiques d'un esprit de résistance grandissant, né de l'exaspération face à des années de politiques mondialistes. En tant que La cabane des conservateurs L'article stipule ce qui suit :

Si les manifestations agricoles allemandes aboutissent, il s'agira d'une victoire majeure pour les classes moyennes et populaires de l'Union européenne qui les soutiennent. L'ensemble des intérêts gouvernementaux représentés par l'Allemagne, Bruxelles et les entreprises du Forum économique mondial (le groupe Build Back Better) sont essentiellement les cibles de ces protestations, même si celles-ci se déroulent dans un seul pays.  

Il s'agit d'une réaction systémique contre l'ensemble de l'agenda mondialiste. Il s'agit d'une riposte qui bénéficie d'un large soutien de la part de l'Union européenne, un soutien populaire avec un pol récent montrant que 81 % du public est favorable aux agriculteurs. Malgré cela, des tentatives répétées ont été faites pour qualifier les manifestations d'"extrême droite" et d'"extrémistes".

Ce label n'a en rien entamé le soutien de l'opinion publique aux agriculteurs, qui n'ont pas souffert de voir les rayons se vider à cause de leur action.  La tentative de marginaliser et d'isoler un vaste mouvement de rébellion contre ce gouvernement profondément impopulaire est compréhensible.

Le rejet des "mauvaises politiques

Avec les récents sondages montrant L'Alternative pour l'Allemagne (AfD), qui compte 23 % de sympathisants, considère que cette manifestation est le résultat des "mauvaises politiques" menées depuis des années par le gouvernement de coalition allemand.   Les partis de gouvernement se sont effondrés dans les sondages, le plus proche - le SPD socialiste - accusant un retard de huit points. Les Verts s'en sortent encore plus mal, avec un retard de 13 %.  

Le chancelier allemand Olaf Scholz s'est montré réticent à se montrer en public alors que son gouvernement est confronté à des grèves nationales des chemins de fer et à une crise économique qui s'aggrave. Alors que Scholz s'est limité à une apparition vidéo - dans laquelle il a répétées l'injure "extrémiste", le ministre allemand des finances Christian Lindner raconté agriculteurs "il n'y a plus d'argent" pour eux.  La question posée par un politicien de l'AfD était simple : où est passé tout l'argent ?

Le vice-chancelier allemand Habeck a répondu, "La réponse réside dans le fait que nous avons décidé de soutenir l'Ukraine.  Dans une vidéo en allemand affichée Hier, Steffan Kotre, de l'AfD, a demandé à Habeck quand la crise causée par les "mauvaises politiques" du gouvernement Habeck prendrait fin.

Il n'y a pas eu d'autre réponse que le renouvellement de l'engagement à financer l'Ukraine a conclu M. Kotre en s'adressant à son auditoire, "Comme vous l'avez entendu vous-même, notre argent a tout simplement disparu dans l'un des États les plus corrompus". l ajoute, "Il est gaspillé sur les champs de bataille d'une guerre dont tout le monde sait qu'elle ne peut être gagnée.   "Cet argent serait mieux dépensé en Allemagne. Nous voulons nos agriculteurs, notre industrie locale, et c'est la politique de l'AfD", conclut-il.

L'héritage de l'enfermement - et d'autres projets mondialistes

Le coût financier du soutien apporté à l'Ukraine sous forme d'argent, de chars et d'autres armes n'est qu'une des dimensions de la catastrophe causée par un gouvernement dont les politiques s'apparentent à un suicide national.   Le gouvernement vert/rouge/jaune de Scholz et Habeck a emprunté massivement pour financer les fermetures Covid, laissant un trou énorme dans le budget allemand.  Ils ont emprunté 65 milliards d'euros en "financement d'urgence", ce qui leur a permis de contourner les lois allemandes interdisant d'ajouter des dettes massives à un budget.

Ils utilisé les fonds pour mettre en œuvre les objectifs de développement durable soutenus par le Forum Economique Mondial de Davos et promus par les Nations unies. Cette décision a été jugée illégale par la plus haute juridiction allemande en novembre 2023, et le budget de M. Habeck a été déclaré "inconstitutionnel", ce qui a entraîné une nouvelle crise.  Ces initiatives vertes comprenaient la fermeture de toutes les centrales nucléaires allemandes et d'autres générateurs bon marché, le financement de projets d'éoliennes et d'autres "objectifs de développement durable".

Cette situation s'est aggravée avec les sanctions imposées à la Russie et le sabotage de son approvisionnement stratégique en gaz par la destruction des gazoducs Nordstream.   Acte criminel, longtemps souhaité par le président américain Joe Biden et la sous-secrétaire d'État Victoria Nuland, la destruction des gazoducs allemands vers la Russie a été suggérée pour la première fois par l'actuel secrétaire d'État Antony Blinken en 1987.

En n'insistant pas pour qu'une enquête sérieuse soit menée, le chancelier allemand Olaf Scholz s'est rendu complice du sabotage terroriste de la prospérité de son propre pays. Si la Russie envahit le pays, il n'y aura plus de NordStream. Nous y mettrons fin", a déclaré M. Biden, aux côtés du chancelier allemand Olaf Scholz, le 7 février 2022.

L'industrie allemande ferme ses portes en raison d'une crise énergétique provoquée par les politiques "vertes" et mondialistes. Cette situation menace de détruire la "salle des machines" de l'économie européenne, comme l'industrie allemande a été décrite. C'est aujourd'hui la les moins performants la plus grande économie développée du monde.

Avec la montée en flèche de l'immigration de masse, le régime de gauche vert pro-LGBT et pro-avortement est sérieusement menacé - par son propre peuple. En qualifiant le mouvement le plus populaire apparu en Allemagne depuis des années de menace pour la démocratie et en tentant de criminaliser un parti d'opposition bénéficiant d'un soutien croissant, la chasse aux sorcières en Allemagne est menée par le gouvernement contre son propre peuple.  

Ce régime désespéré a recours à la propagande, au black-out médiatique et peut-être même à la répression pour maintenir son emprise ténue sur le pouvoir.    Si l'on en croit les chiffres, il semble que ce soit un échec. Les gens gagnent en Allemagne. Ils sont avec le mouvement des agriculteurs et contre les politiques que le gouvernement mondialiste pousse depuis des années. Avec une autre manifestation d'agriculteurs signalée dans l'Autriche voisine, il semble que l'habitude de la résistance soit en train de prendre, malgré tous les efforts des médias du régime pour l'étouffer.

MichelT

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Message par MichelT Lun 29 Jan 2024 - 14:37

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«Chez toutes les nations, l'agriculture est la source la plus pure de la prospérité publique.» Chaptal.

L'agriculture, qui est le fondement de la vie humaine, est la source de tous les vrais biens. Fénelon



Plan mondialiste : tuer l’agriculture pour « sauver la planète »?

Médias-Presse Info -  par Pierre-Alain Depauw — 5 décembre 2023 - Extraits

Il y a une attaque coordonnée à l’échelle mondiale contre l’agriculture. Le G20, la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et le Forum économique mondial de Davos font tous pression pour des réductions radicales de l’agriculture afin d’atteindre « zéro émissions nettes de gaz à effet de serre ».

La « durabilité » réclamée par les mondialistes n’est pas la durabilité de la population humaine. Ce à quoi ils font référence, c’est la croissance durable d’un nouveau système économique mondial basé sur l’allocation de ressources limitées aux « dirigeants » technocratiques. Nous, nous « ne posséderons rien », parce qu’ils ont l’intention de nous priver de nos droits de propriété.

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel WEF_marketing2030
Forum Économique de Davos - Vous ne posséderez rien et vous serez heureux

L’agriculture est soumise à une attaque coordonnée

Comme l’a rapporté William Engdahl de Global Research , il existe une « attaque totale » coordonnée à l’échelle mondiale contre l’agriculture. Engdahl passe ensuite en revue les ordres du jour du G20, de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et du WEF (Forum Économique Mondial) en ce qui concerne notre capacité continue à produire de la nourriture.


Plan du G20 : Changer le système alimentaire pour lutter contre le changement climatique

Le 13 novembre 2022, le G20 a adopté une déclaration finale dans laquelle il appelle à « une transformation accélérée » vers une agriculture, des systèmes alimentaires et des chaînes d’approvisionnement « durables et résilients » pour « garantir que les systèmes alimentaires contribuent mieux à l’adaptation et à l’atténuation du changement climatique ». … »

Il est important de noter que le G20 s’est engagé à atteindre « zéro émission nette mondiale de gaz à effet de serre/neutralité carbone d’ici le milieu du siècle ou vers cette période ». Comme le note Engdahl :

« Une agriculture durable » avec « zéro émission nette de gaz à effet de serre » est un double langage orwellien… Ce qui est en fait promu est la destruction la plus radicale de l’agriculture à l’échelle mondiale sous le nom d’« agriculture durable ».

Plan COP27 : tuer l’agriculture pour « sauver la planète ?»

Quelques jours après la réunion du G20, la réunion annuelle du Sommet climatique sur l’Agenda vert de la COP27 de l’ONU a eu lieu. Là-bas, les participants (qui comprenaient des États membres de l’ONU et des centaines d’ONG « vertes ») ont lancé une initiative appelée FAST, qui signifie Alimentation et Agriculture pour une Transformation Durable.

Tout comme la déclaration du G20, l’initiative FAST appelle à une transition rapide vers « une alimentation saine, durable et résiliente au climat » pour lutter contre le changement climatique. Mais qu’est-ce que cela implique exactement ? Comme l’a noté Engdahl, l’acronyme en dit long, vu à quel point « vite » signifie « s’abstenir de manger de la nourriture ». En lisant entre les lignes, il est clair que le plan mondialiste consiste à restreindre sévèrement la production et la consommation alimentaires traditionnelles. Engdahl écrit :

Selon l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture… d’ici un an, la FAO lancera un plan « de référence » pour la réduction des soi-disant gaz à effet de serre provenant de l’agriculture.

L’impulsion de cette guerre contre l’agriculture vient, sans surprise, des puissances d’argent, la FAIRR Initiative, une coalition basée au Royaume-Uni de gestionnaires d’investissements internationaux qui se concentre sur « les risques et opportunités ESG importants causés par la production animale intensive ».

Leurs membres comprennent les acteurs les plus influents de la finance mondiale, notamment BlackRock, JP Morgan Asset Management, Allianz AG d’Allemagne, Swiss Re, HSBC Bank, Fidelity Investments, Edmond de Rothschild Asset Management, Credit Suisse, Rockefeller Asset Management, UBS Bank et de nombreux autres. banques et fonds de pension avec un actif total sous gestion de 25 000 milliards de dollars.

Ils ouvrent désormais la guerre à l’agriculture autant qu’à l’énergie… Le FAIRR affirme, sans preuve, que « la production alimentaire représente environ un tiers des émissions mondiales de gaz à effet de serre et constitue la principale menace pour 86 % des espèces en péril dans le monde ». d’extinction, tandis que l’élevage de bétail est responsable des trois quarts de la perte de la forêt amazonienne.

La FAO envisage de proposer une réduction drastique de la production animale mondiale, en particulier du bétail, qui, selon la FAIRR, est responsable de « près d’un tiers des émissions mondiales de méthane liées à l’activité humaine, libérées sous forme de rots de bétail, de fumier et de cultures fourragères ». .’ Pour eux, la meilleure façon d’arrêter les rots et le fumier des vaches est d’éliminer le bétail.

Le fait que la FAO soit sur le point de publier une feuille de route visant à réduire drastiquement les soi-disant gaz à effet de serre issus de l’agriculture mondiale, sous le faux prétexte d’une « agriculture durable » menée par les plus grands gestionnaires de fortune du monde… en dit long sur le véritable programme.

Ces institutions financières comptent parmi les plus corrompues de la planète. Ils ne mettent jamais un centime là où on ne leur garantit pas d’énormes profits. La guerre contre l’agriculture est leur prochaine cible.

« Durable » pour qui ?

Engdahl souligne que le terme « durable » a été créé par le Club Malthusien de Rome de David Rockefeller. Dans son rapport de 1974, « L’humanité à un tournant », le Club de Rome affirmait que les nations deviendront interdépendantes et devront renoncer à leur indépendance.

Pour encourager cet abandon de l’indépendance, le Club a élaboré un plan directeur pour « une croissance durable et un développement mondial basé sur une allocation mondiale de toutes les ressources limitées et un nouveau système économique mondial ». Ce plan directeur a constitué la base de ce qui est finalement devenu l’Agenda 21 des Nations Unies, l’Agenda 2030 et la Grande Réinitialisation (Great Reset). Poursuivant en citant Engdahl :

L’ONU et le WEF de Davos se sont associés en 2019 pour faire avancer conjointement l’Agenda 2030 de l’ONU des ODD [objectifs de développement durable]. Sur le site Internet du WEF, il est ouvertement admis qu’il s’agit de se débarrasser des sources de protéines carnées, d’introduire la promotion de fausses viandes, de préconiser des protéines alternatives telles que des fourmis salées ou des grillons ou des vers moulus pour remplacer le poulet, le bœuf ou l’agneau.

Lors de la COP27, les discussions ont porté sur « les régimes alimentaires qui peuvent rester dans les limites planétaires, notamment en réduisant la consommation de viande, en développant des alternatives et en encourageant la transition vers davantage de plantes, de cultures et de céréales indigènes (réduisant ainsi la dépendance actuelle à l’égard du blé, du maïs, du riz et des pommes de terre). .’

Le WEF promeut le passage des régimes à base de protéines de viande aux régimes végétaliens, arguant que ce serait plus « durable ». Ils promeuvent également des alternatives à la viande cultivées en laboratoire ou à base de plantes, telles que Impossible Burgers, financé par Bill Gates, dont les propres tests de la FDA indiquent qu’il s’agit d’un cancérigène probable car il est produit avec du soja OGM et d’autres produits saturés de glyphosate.

Lisa Lyons, PDG d’Air Protein, une autre entreprise de fausse viande, est une conseillère spéciale du WEF (Forum Économique de Davos). Le WEF promeut également des alternatives à la viande à base de protéines d’insectes… La guerre contre l’élevage d’animaux pour la viande devient extrêmement sérieuse.

Le gouvernement des Pays-Bas, dont le Premier ministre Mark Rutte… est un contributeur à l’agenda du WEF… a annoncé qu’il fermerait de force 2 500 fermes d’élevage à travers les Pays-Bas. Leur objectif est de forcer 30 % des exploitations bovines à fermer sous peine d’expropriation.

En Allemagne, l’Association allemande de l’industrie de la viande (VDF) affirme que dans les quatre à six prochains mois, l’Allemagne sera confrontée à une pénurie de viande et que les prix vont monter en flèche… Les problèmes d’approvisionnement en viande sont dus au fait que Berlin insiste pour réduire le nombre de têtes de bétail de 50 % pour réduire les émissions liées au réchauffement climatique.

Au Canada, le gouvernement Trudeau, un autre produit du WEF de Davos… ( la vice-première ministre Freeland - mondialiste et bourse Lord Cecil Rhodes - était présente au Forum Économique de Davos 2024)) prévoit de réduire les émissions provenant des engrais de 30 % d’ici 2030 dans le cadre d’un plan visant à atteindre zéro émission nette au cours des trois prochaines décennies. Mais les producteurs affirment que pour y parvenir, ils devront peut-être réduire considérablement leur production de céréales.

Lorsque le président autocratique du Sri Lanka a interdit toute importation d’engrais azotés en avril 2021 dans un effort brutal pour revenir à un passé d’agriculture « durable », les récoltes se sont effondrées en sept mois et la famine, la ruine des agriculteurs et les manifestations de masse l’ont contraint à fuir le pays. Il a ordonné que tout le pays passe immédiatement à l’agriculture biologique, mais n’a fourni aucune formation de ce type aux agriculteurs.

Combinez tout cela avec la décision politique catastrophique de l’UE d’interdire le gaz naturel russe utilisé pour fabriquer des engrais à base d’azote, forçant ainsi la fermeture d’usines d’engrais dans toute l’UE, ce qui entraînera une réduction mondiale des rendements agricoles.  Tout pour le changement climatique ?

Comprendre les enjeux

En effet, les forces en jeu sur la scène mondiale nous conduisent ils vers la famine mondiale sous le couvert de la sauvegarde de la planète?  Il faudrait être idiot pour ne pas se rendre compte que les alternatives à la viande et les insectes cultivés en laboratoire ne fourniront pas la même nutrition que la vraie viande, et que la malnutrition est presque aussi grave que l’absence de nutrition.

La durabilité à laquelle ils font référence est la croissance durable de leur nouveau système économique mondial, basé sur l’allocation de toutes les ressources limitées. Et à qui seront allouées toutes ces ressources mondiales ? Cela reviendra à eux-mêmes – à l’échelon technocratique, qui comprend les plus riches parmi les riches – bien sûr. Nous, nous « ne posséderons rien », car ils ont possiblement l’intention de nous priver de nos droits de propriété et de saisir nos actifs. C’est à cela que servent les monnaies numériques programmables des banques centrales. La promesse que nous serons « heureux » relève du pur mensonge.

Il est universellement reconnu que la propriété privée est la clé de la liberté et de la prospérité, qui à leur tour tendent à favoriser le contentement et une certaine mesure de bonheur.

Pierre-Alain Depauw

MichelT

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Message par MichelT Sam 10 Fév 2024 - 14:07

Paysans polonais en colère, eux-aussi

Médias-Presse Info — par Léo Kersauzie — 9 février 2024

La colère paysanne s’étend dans toute l’Europe (France-Allemagne-Espagne). Les paysans polonais bloquent les routes et la totalité des points de passage à la frontière ukrainienne pour protester contre la concurrence déloyale des produits ukrainiens, mais plus largement contre la hausse des coûts de production et la crise du secteur.

Bloquer la concurrence déloyale des produits ukrainiens

Plus de 250 points de blocages et manifestations sont recensés à travers le pays. Des blocages à la frontière pourraient durer au moins 30 jours, annoncent les associations paysannes polonaises.

MichelT

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Message par MichelT Mar 16 Avr 2024 - 14:51

Opinion

Les agriculteurs européens continuent de protester contre le programme anti-alimentaire du Nouvel Ordre Mondial

27 février 2024 - LifeSite News - Extrait - traduction automatique

European farmers continue to protest New World Order’s anti-food agenda

(LifeSiteNews) - Les manifestations d'agriculteurs en Europe continuent de s'intensifier. Hier, lundi 26 février, les agriculteurs belges ont bloqué la capitale, avec 900 tracteurs et en franchissant des barrages de police. Les Agriculteurs belges ont pulvérisé du fumier sur les barrages de polices et allumé des feux de joie avec des pneus lors d'une journée d'action qui a vu des barbelés et des obstacles antichars placés devant les institutions de l'Union européenne, et la police qui arrose la foule avec des canons à eau.  Cette action intervient quelques jours après qu'un convoi d'agriculteurs espagnols a conduit quelque 20 000 personnes à manifester devant le ministère espagnol de l'agriculture.  

Le plaidoyer d'un agriculteur espagnol lors de l'audience du 21 février: La protestation a été brutale. Silvia Ruiz, 46 ans, éleveuse de bétail dans la région de Burgos (centre-nord) raconté l'Associated Press. «Il est impossible de vivre de l'industrie rurale, alors que c'est ce que nous voulons, vivre de notre travail. C'est tout ce que nous demandons.»

Les agriculteurs espagnols ont mené une nouvelle action nationale de quatre jours au début du mois de février, leurs plaintes faisant écho à celles de l'Union européenne.  Une éruption de protestations d'agriculteurs aux Pays-Bas, en France, en Belgique, en Allemagne, en Pologne, en Grèce, en Italie et en Espagne au cours des derniers mois". Des protestations ont également vu le jour au Royaume-Uni et au Pays de Galles.

Les Raisons

Les raisons invoquées par les agriculteurs pour justifier leur action à l'échelle européenne constituent un défi direct aux politiques des gouvernements européens qui, selon eux, exercent une pression extrême sur les petits exploitants. En septembre dernier, les agriculteurs britanniques ont lancé un appel désespéré, déclarant qu'eux aussi "luttent pour survivre". Quels sont donc les problèmes auxquels sont confrontés les agriculteurs européens ? Ce rapport examine les politiques et les pratiques qui se sont combinées pour créer un environnement hostile aux petits agriculteurs européens.


Agenda 21 - un effort coordonné ?

Bien que les protestations aient de nombreuses dimensions, notamment l'imposition de mesures liées au carbone "Net Zero", avec la suppression des subventions et la menace d'importations bon marché, certains critiques affirment que les petites exploitations agricoles à travers l'Europe sont confrontées à une tentative systématique et coordonnée de les remplacer - par une agriculture à grande échelle contrôlée par l'État.   Un documentaire publié par le Epoch Times en septembre 2023, affirme que la flambée des prix des denrées alimentaires et les pénuries alimentaires "n'ont pas grand-chose à voir avec le changement climatique, mais sont le résultat direct d'une politique environnementale conçue il y a plus de 30 ans". La référence dans le documentaire, titré "Pas d'agriculteurs : Pas de nourriture est l'"Agenda 21", des Nations Unies pour le 21 siècle. Aujourd'hui rebaptisé Agenda 2030, cette année étant donnée comme l'objectif de la mise en œuvre de l'agenda, il s'agit d'un programme qui remonte à... 1989.  Les objectifs apparemment louables de l'agenda, à savoir "éradiquer la pauvreté dans le monde", réduire les déchets de consommation et lutter contre la dégradation du monde naturel tout en promouvant la prospérité, peuvent être perçus dans une autre dimension.

Un "prétexte pour le gouvernement de faire ce qu'il veut".

Le journaliste chrétien Alex Newman déclare dans le documentaire que ce programme à l'apparence noble ne fait que "donne au gouvernement une excuse pour faire ce qu'il veut, sous prétexte d'atteindre ces objectifs". Dès le départ, le "plan directeur" a exigé accrue La "libéralisation du commerce", le renforcement des "institutions internationales" soutenues par une série de "banques de développement" issues de financements publics et privés, afin d'accélérer la coordination au niveau mondial.  Pourtant, la "libéralisation du commerce" et un environnement réglementaire punitif sont deux facteurs cités par les agriculteurs européens qui, selon eux, menacent leur existence même.  

Les agriculteurs "verts" protestent également

Les agriculteurs qui soutiennent les mesures visant à limiter l'utilisation des pesticides et le passage à des moyens de production moins polluants ont également mobilisé pour protester contre "les politiques agricoles néolibérales que l'OMC promeut depuis des décennies et qui ont conduit à l'appauvrissement systématique des agriculteurs".  Un groupe appelé Coordination européenne Via Campesina (ECVC), qui représente les petits exploitants agricoles dans 21 pays européens, souligne l'aggravation de la lutte pour la survie à laquelle sont confrontés les petits exploitants agricoles. Dans un communiqué du 25 février rapport, les agriculteurs Morgan Ody et Vincent Delobel s'est exprimé avant la 13e conférence ministérielle de l'Organisation mondiale du commerce à Abou Dhabi.   Ce sont les personnes qui produisent les denrées alimentaires de l'Europe, que ce soit de manière conventionnelle ou biologique, à petite ou moyenne échelle. Ils sont unis par une même réalité : Ils en ont assez de passer leur vie à travailler sans cesse sans jamais obtenir un revenu décent. Nous en sommes arrivés là après des décennies de politiques agricoles néolibérales et d'accords de libre-échange. Les coûts de production n'ont cessé d'augmenter ces dernières années, tandis que les prix payés aux agriculteurs ont stagné, voire baissé. L'effet sur les petits agriculteurs a été dévastateur, mais bénéfique pour les entreprises.   "Pendant ce temps, par le biais de fusions et de spéculations, les grands groupes agro-industriels sont devenus plus grands et plus forts, exerçant une pression accrue sur les prix et les pratiques des agriculteurs.  


Comme l'Union soviétique

Cet argument, émanant d'agriculteurs favorables à des mesures raisonnables de "développement durable", fait écho à un avertissement lancé par l'universitaire conservateur américain Victor Davis Hanson.  Le segment de Hanson dans "No Farmers : No Food" traite cette question comme une question de concentration de la production alimentaire entre les mains de l'État - ou sous sa direction.  Ils estiment que l'homme n'a pas besoin de protéines à base de viande. Ils veulent soit forcer les gens à suivre leurs paradigmes, soit acheter ou accumuler des terres agricoles et c'est ainsi qu'ils vont les cultiver. C'est un peu comme la révolution culturelle de Mao ou l'Union soviétique, et cela aboutit à des désastres. Selon M. Hanson, cet exemple ne décourage pas "l'esprit universitaire", qui "a toujours les réponses, mais jamais dans le monde réel". Selon Hanson, ce qui se passe dans le monde réel, c'est la consolidation systématique de l'agriculture au niveau mondial entre les mains de l'État et des entreprises.  "Ils veulent que de grands blocs [d'agriculture] soient gérés par le gouvernement - ou par des consortiums privés" où la viande peut être largement éradiquée par le contrôle de la production agricole.

La pression qui pousse les agriculteurs au désespoir est liée à un modèle inspiré, comme l'affirme Alex Newman, de celui adopté en Chine.  "Nous le constatons actuellement en Chine, où ces méga-fermes géantes, mécanisées, contrôlées par les grandes entreprises et les gouvernements, supplantent toutes ces petites exploitations familiales", explique-t-il. Les objectifs déclarés de l'Agenda 2030 peuvent être un exemple de la "réponse académique" de Hanson, qui est contredite par les effets réels qu'elle a produits.

Note: La Chine construit la plus grande « ferme » du monde… 9.1 millions d’hectares !

10 Novembre 2017

Pays-Bas et Great Reset: manifestation des agriculteurs en colère contre la réduction du cheptel 28a9b02a969d9b1b7be360f6052e09dd9238ac59

LA MEGA FARM DE MUDANJIANG

Lieu: Heilongjiang, Chine
Superficie: 9.105.000 hectares
Type: Ferme laitière
Tête de bétail: 70 000 vaches bientôt 100000 vaches
Produit: 800 millions de litres de lait / an
Propriétaires: Zhongding Dairy Farming et Severny Bur
 

Allié contre allié ?

Des tensions diplomatiques accompagnent désormais les protestations des agriculteurs et se sont propagées à l'Ouest, au-delà de l'Europe de l'Est.  Le Premier ministre français Gabriel Attal a réagi aux récentes manifestations en France en reconnaissant une autre dimension de la menace qui pèse sur les moyens de subsistance des petits agriculteurs : bon marché. importations de l'Ukraine.   M. Attal a déclaré que son gouvernement s'efforçait de protéger les agriculteurs français contre les importations de poulets, d'œufs, de sucre et de céréales en provenance d'Ukraine.

La Pologne continue de bloquer les céréales ukrainiennes

Les agriculteurs ont tenté de bloquer les importations de céréales ukrainiennes, deux actes de destruction de céréales ayant été signalés au cours du mois dernier. Le média ukrainien Pravda européenne rapporté l'incident suivant   Dans la nuit du 24 au 25 février, en Pologne, les exportations de céréales ukrainiennes ont subi les dégâts les plus importants depuis le début des manifestations d'agriculteurs, les assaillants ayant endommagé 160 tonnes de céréales ukrainiennes. "La Slovaquie, la Pologne et la Hongrie ont imposé des restrictions nationales sur les importations de céréales ukrainiennes après que l'exécutif de l'Union européenne a décidé de ne pas étendre son interdiction sur les importations dans ces pays et dans les autres membres de l'UE, la Bulgarie et la Roumanie.  La raison invoquée était de protéger les agriculteurs nationaux contre les importations à bas prix.   "Les pays ont fait valoir que les produits agricoles ukrainiens bon marché - destinés principalement à transiter plus à l'ouest et vers les ports - sont vendus localement, ce qui nuit à leurs propres agriculteurs.

MichelT

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Message par MichelT Mar 21 Mai 2024 - 13:43

Soutenons nos agriculteurs!


L’agriculture à petite échelle plus menacée que jamais dans le monde

Article de Ximena Sampson - Radio-Canada - mai 2024

Alors que les gens sont de plus en plus sensibilisés aux enjeux de la souveraineté alimentaire, de la production locale et de l'agriculture de proximité, dans la pratique, on s’en éloigne. Les petits et moyens agriculteurs ont des difficultés croissantes à se financer, notamment en raison de l’augmentation en flèche du prix des terres cultivables. Depuis 2008, le prix des terres a doublé à l’échelle mondiale; en Europe centrale, il a même triplé, selon les données rendues publiques lundi par le Groupe international d'experts sur les systèmes alimentaires durables (IPES-Food), un groupe de réflexion international à but non lucratif basé à Bruxelles. Cette hausse s’explique, du moins en partie, par l’accaparement de terres, sous diverses formes, qui s'intensifie un peu partout dans le monde. De nouveaux acteurs sont entrés en jeu, tels que des fonds d'investissement, des fonds de pension et des compagnies d'assurance, qui investissent dans les terres comme placement, précise au téléphone Émile Frison, membre et fondateur d'IPES, expert en agroécologie et en biodiversité agricole. C'est de la spéculation, constate-t-il.

La crise alimentaire mondiale de 2007-2008 a entraîné une ruée vers la terre. Les investisseurs, les entreprises agroalimentaires et les fonds souverains se sont approprié d’importantes étendues de terres agricoles partout dans le monde. Si le phénomène s’est atténué depuis ce temps-là, la tendance semble être là pour de bon, souligne l’IPES. La terre est ainsi transformée en un actif financier, au détriment de l’agriculture à petite et moyenne échelle, dénonce le groupe d’experts. Les terres agricoles sont un investissement sûr et la volatilité est généralement inférieure à celle des principaux investissements cotés en bourse, note la société britannique immobilière et de courtage Savills, dans son rapport de septembre 2023 sur les terres agricoles. Entre 2005 et 2017, les fonds de pension, les compagnies d'assurance et autres fonds d'investissement ont injecté plus de 45 milliards de dollars américains en achat de terres agricoles. Des terres environ deux fois plus grandes que l'Allemagne ont été accaparées dans le cadre d'accords transnationaux dans le monde entier depuis 2000, et 87 % des accaparements de terres ont lieu dans des régions à forte biodiversité.

L’accaparement vert

À cela s’ajoute un phénomène récent, l’accaparement à des fins environnementales, qui a représenté ces dernières années environ 20 % des transactions foncières à grande échelle, selon l’IPES. Il peut s’agir de projets de compensation carbone et de biodiversité, ainsi que des initiatives de conservation ou de production de carburants propres. C’est quelque chose qui croît très rapidement et on craint que ça ne continue de s'accélérer, note M. Frison.

Les engagements des gouvernements en matière d'élimination du carbone d'origine terrestre totalisent près de 1,2 milliard d'hectares, soit l'équivalent de la totalité des terres cultivées dans le monde, souligne l’IPES, qui prévoit que les marchés de compensation carbone vont quadrupler au cours des sept prochaines années. La situation est particulièrement catastrophique en Afrique subsaharienne et en Amérique latine.

Ainsi, la société émiratie ( Émirats arabes unis) Carbone bleu a signé des ententes pour mener des projets carbone sur 25 millions d’hectares dans cinq pays africains, le Zimbabwe, la Zambie, le Kenya, le Liberia et la Tanzanie. Les terres achetées par l’entreprise, qui correspondent à 20 % du Zimbabwe et à 10 % de la Zambie, équivalent à la superficie du Royaume-Uni, rapporte CNN. La société compte commercialiser ces crédits carbone, les vendant aux entreprises et aux gouvernements afin de compenser la pollution climatique qu’ils génèrent. Mais ces forêts sont souvent habitées par des propriétaires fonciers autochtones et coutumiers, qui ne possèdent pas de titres de propriété et sont expulsés pour ouvrir la voie aux projets. Les développements immobiliers et les projets miniers empiètent également sur les terres agricoles.

L’accès à la terre menacé

Ces pressions s’ajoutent les unes aux autres de telle sorte que le prix des terres augmente au point d’en devenir prohibitif. Il devient quasiment impossible d'acheter des terres, à cause des prix exorbitants, estime M. Frison. Cela empêche le renouvellement des jeunes agriculteurs, qui ne peuvent plus rentrer dans la vie agricole.

Le problème ne se limite pas qu'aux pays du Sud.

Au Canada, le prix moyen des terres cultivables a augmenté de 11,5 % en 2023. Au cours de la dernière décennie (2014 à  2023), la hausse moyenne annuelle a été de 9,1 %. Financement agricole Canada (FAC) dans son dernier rapport. Entre 2010 et 2022, la valeur des terres agricoles a presque quadruplé au Québec et en Ontario, et elle a plus que triplé à l’échelle du Canada. Au Québec, l’augmentation a été de 13,3 % entre 2022 et 2023. En Montérégie, la valeur de l’acre (une mesure de surface équivalant à 0,404686 hectare) est passée de 2931 $ en 2003 à 22 100 $ en 2023. Une situation qui inquiète le président de l’Union des producteurs agricoles (UPA), Martin Caron. De plus en plus de non-producteurs acquièrent des terres, alors que les agriculteurs, eux, n’ont plus les moyens de le faire, constate-t-il. Le coût des terres est présentement beaucoup plus élevé que leur valeur agronomique, explique-t-il. Qui sont ces acheteurs? Impossible de le savoir, puisque le Québec n’a pas de registre public des transactions foncières. C’est pourtant un besoin pressant pour quantifier l’ampleur des ventes, estime l’UPA.

Même s’il n’existe pas de base de données complète, en observant la situation sur le terrain, l'UPA constate que la proportion d’entreprises non agricoles qui acquièrent des propriétés en zone agricole grimpe constamment depuis 2009. En Estrie, cette proportion est passée de 9 % en 2010 à 54 % en 2021. L’organisme remarque également une augmentation des acheteurs issus du secteur de la gestion.

Concentration des terres

Il n’y a pas que l’accaparement qui représente une menace pour les petits exploitants. Le regroupement des entreprises agricoles est également un problème.

Il y a une concentration de plus en plus forte vers de très grandes exploitations au détriment des petits agriculteurs, précise Émile Frison. Environ 70 % des terres agricoles de la planète sont contrôlées par seulement 1 % des plus grandes exploitations agricoles. En Amérique du Nord et en Europe, on observe une tendance vers des exploitations de plus grande étendue et vers la disparition des petites exploitations, note l’IPES. Les fermes qui auparavant étaient qualifiées de taille moyenne sont maintenant considérées comme petites.

Cette tendance est bien présente chez nous.

Au Canada, entre 2001 et 2021, ce sont 57 000 exploitations qui ont disparu, soit plus de sept par jour. En même temps, la superficie moyenne des fermes a augmenté, passant de 676 à 809 acres (de 273,6 à 327,4 hectares). Au Québec, la surface totale que possèdent les 350 plus grands propriétaires est passée de 9 % à 13 % de la superficie cultivable entre 2007 et 2023, selon les données du MAPAQ.

La superficie minimale détenue par les 20 plus grands propriétaires terriens a, quant à elle, plus que doublé, passant de 1299 ha à 2637 ha entre 2007 et 2023. Il est temps d’agir pour permettre aux agriculteurs de la relève de démarrer leur entreprise, soutient Martin Caron. Outre le registre foncier des acquisitions agricoles, son organisme réclame un plafonnement du nombre d'acres qui peuvent être achetés, la mise en place d’une fiducie foncière pour aider les jeunes agriculteurs, ainsi que des outils pour éviter l’achat par des fonds d’investissement.

Une situation dénoncée par la commissaire au développement durable dans son dernier rapport, le 25 avril dernier. Janique Lambert y blâmait le MAPAQ pour son inaction concernant la protection du territoire agricole du Québec, bien qu’il soit au courant des menaces qui planent sur sa pérennité.

MichelT

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Message par MichelT Mar 23 Juil 2024 - 12:55

Canada: Une ferme d’insectes pour la création d’aliments pour le bétail ouvrira ses portes dans une ville canadienne plus tard ce mois-ci

Le 18 juillet, NRGene Canada, une entreprise de technologie agricole, a annoncé l’ouverture le 30 juin de son North American Insect Centre à Saskatoon, qui se concentrera sur l’utilisation de protéines d’insectes pour créer des aliments pour le bétail à partir de mouches soldats noires.

10 juil. 2024 - LifeSite News - Traduction automatique

Insect farm for livestock feed creation to open in Canadian city later this month

SASKATOON, Saskatchewan (LifeSiteNews) — Une ferme d’insectes cherchant à créer des aliments pour bétail « durables » devrait ouvrir ses portes dans la ville de Saskatoon, en Saskatchewan, ce mois-ci.  

NRGene Canada, une entreprise de technologie agricole, a annoncé l’ouverture le 30 juin de son Centre nord-américain des insectes, qui se concentrera sur l’utilisation de protéines d’insectes pour créer des aliments pour le bétail à partir de mouches soldats noires.  « NRGene Canada, la filiale canadienne de NRGene, est fière d’annoncer l’ouverture du North American Insect Center (NAIC) », a déclaré la société dans un communiqué de presse du 18 juin.  

« Ce centre de recherche pour l’innovation collaborative a été créé avec le groupe technologique suisse Bühler, marquant une étape importante dans l’avancement de la production de protéines d’insectes en Amérique du Nord », a-t-il poursuivi.   Selon un communiqué de presse ultérieur, les insectes sont idéaux pour l’alimentation du bétail car les mouches peuvent « convertir les déchets alimentaires et agricoles en protéines, huiles et engrais de haute qualité à une vitesse record ».  NRGene affirme en outre que les « larves sont une riche source d’acides aminés essentiels, de vitamines et de minéraux ».  

Le Dr Masood Rizvi, directeur général de NRGene Canada, a célébré cette décision en déclarant : « L’établissement de la NAIC en Saskatchewan témoigne de notre engagement à stimuler l’innovation dans l’industrie des protéines d’insectes. »  

« Cette installation positionnera la Saskatchewan comme un centre mondial de production de protéines d’insectes, a-t-il poursuivi. « En tirant parti de nos capacités de recherche avancées, nous visons à soutenir les économies locales et régionales tout en établissant une nouvelle norme pour la production durable de protéines. » La société prévoit que le marché atteindra 3,96 milliards USD d’ici 2033, avec un taux de croissance annuel composé de 31 % d’ici 2033.  La ferme de Saskatoon n’est que la dernière ferme d’insectes à commencer la production.

Ces dernières années, les grillons et les vers de farine ont été promus par les élites mondiales comme une source de protéines qui, selon eux, pourrait remplacer le bœuf ou le porc, et qui peut également être utilisée dans une variété d’aliments. Alors que la prochaine ferme de Saskatoon se concentre sur l’alimentation du bétail, des groupes mondialistes comme le Forum économique mondial de Klaus Schwab et son plan Great Reset font depuis longtemps la promotion de la consommation d’insectes pour remplacer le bœuf, le porc et d’autres viandes qui, selon eux, ont une empreinte carbone élevée.

Le gouvernement Trudeau a mis en œuvre de nombreuses politiques qui s’alignent sur le soi-disant programme de lutte contre les changements climatiques du FEM, notamment une taxe sur le carbone punitive et des restrictions sur les industries pétrolières et gazières du pays.

Comme LifeSiteNews l’a déjà signalé, depuis 2018, un total de 420 023 $ a été dépensé pour aider plusieurs entreprises alimentaires qui fabriquent de la nourriture pour insectes humains.  Parmi les entreprises de fabrication d’aliments pour grillons, citons NAAK Inc., une entreprise basée à Montréal qui a reçu la somme stupéfiante de 171 695 $ du gouvernement au cours des cinq dernières années.  Une autre entreprise, Casa Bonita Foods, prévoit de fabriquer des « collations riches en protéines à base de farine de grillon ».

La promotion de la consommation de protéines d’insectes a le soutien du gouvernement fédéral du Canada sous Trudeau. Son gouvernement a versé 8,5 millions de dollars à une ferme de grillons de London, en Ontario, gérée par Aspire Food Group.  La ferme de grillons peut produire 13 millions de kilogrammes de grillons pour « la consommation humaine et animale ».  En même temps, le gouvernement Trudeau a commencé à attaquer les agriculteurs canadiens en mettant de l’avant un programme qui les obligerait à réduire la quantité d’engrais à base d’azote. Cela pourrait avoir un impact négatif important sur la culture d’aliments pour le bétail ainsi que sur les aliments destinés à la consommation humaine.

MichelT

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Message par MichelT Mar 23 Juil 2024 - 13:05

Le Danemark taxera les flatulences du bétail pour combattre le réchauffement

Article de Jan M. Olsen • Juin 2024 - La Presse Canadienne

Le Danemark va taxer les éleveurs pour les gaz à effet de serre émis par leurs vaches, moutons et porcs à partir de 2030. Il s'agit du premier pays au monde à le faire, car il s'attaque à une source importante d'émissions de méthane, l'un des gaz les plus puissants contribuant au réchauffement de la planète.

L'objectif est de réduire les émissions danoises de gaz à effet de serre de 70 % par rapport aux niveaux de 1990 d'ici à 2030, a expliqué le ministre de la Fiscalité, Jeppe Bruus.

À partir de 2030, les éleveurs danois seront taxés à hauteur de 300 couronnes (43 $ US) par tonne d'équivalent dioxyde de carbone en 2030. Cette taxe passera à 750 couronnes (108 $ US) en 2035. Toutefois, en raison d'une déduction fiscale de 60 %, le coût réel par tonne commencera à 120 couronnes (17,3 $ US) et passera à 300 couronnes en 2035.
Bien que le dioxyde de carbone retienne généralement l'attention pour son rôle dans le changement climatique, le méthane piège environ 87 fois plus de chaleur sur une période de 20 ans, selon l'Administration nationale des océans et de l'atmosphère des États-Unis.

Les niveaux de méthane, qui est émis par des sources telles que les décharges, les systèmes de pétrole et de gaz naturel et le bétail, ont augmenté particulièrement rapidement depuis 2020. Selon le Programme des Nations unies pour l'environnement, l'élevage est responsable d'environ 32 % des émissions de méthane d'origine humaine.

«Nous ferons un grand pas vers la neutralité climatique en 2045», a déclaré M. Bruus, ajoutant que le Danemark «sera le premier pays au monde à introduire une véritable taxe sur le CO2 dans l'agriculture» et espérant que d'autres pays suivront son exemple.

La Nouvelle-Zélande avait adopté une loi similaire qui devait entrer en vigueur en 2025. Toutefois, la législation a été retirée du livre des lois mercredi après de vives critiques de la part des agriculteurs et un changement de gouvernement lors des élections de 2023, d'un bloc de centre-gauche à un bloc de centre-droit. La Nouvelle-Zélande a déclaré qu'elle exclurait l'agriculture de son système d'échange de quotas d'émission afin d'explorer d'autres moyens de réduire le méthane.

La quasi-totalité du méthane issu de l'élevage, soit environ 90 %, provient de la digestion des animaux, par fermentation, et est libéré sous forme d'éructions par la bouche. Les vaches représentent la majeure partie de ce méthane éructé. Les 10 % restants proviennent des bassins à lisier des exploitations porcines et bovines.

Au Danemark, l'accord a été conclu lundi en fin de journée entre le gouvernement de centre-droit et les représentants des agriculteurs, de l'industrie et des syndicats, entre autres, et a été présenté mardi.

La décision du Danemark intervient après des mois de protestations des agriculteurs européens contre les mesures d'atténuation du changement climatique et les réglementations qui, selon eux, les conduisent à la faillite.

La Société danoise pour la conservation de la nature, la plus grande organisation de protection de la nature et de l'environnement au Danemark, a qualifié l'accord fiscal de «compromis historique». «Nous sommes parvenus à un compromis sur la taxe sur le CO2, qui jette les bases d'une industrie alimentaire restructurée, y compris de l'autre côté de 2030», a déclaré Maria Reumert Gjerding, présidente de la société, à l'issue des négociations auxquelles elle a pris part.

Une vache danoise typique produit 6 tonnes métriques d'équivalent CO2 par an. Le Danemark, qui est un grand exportateur de produits laitiers et de viande de porc, taxera également les porcs, bien que les vaches produisent des émissions beaucoup plus importantes que les porcs.

La taxe doit être approuvée par le Folketing (parlement), qui compte 179 sièges, mais le projet de loi devrait être adopté à l'issue d'un large consensus. Selon les statistiques danoises, le pays scandinave comptait, au 30 juin 2022, 1 484 377 vaches, soit une légère baisse par rapport à l'année précédente.

Jan M. Olsen, The Associated Press

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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