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*Un Miracle Eucharistique* : Dans les Pyrénées, des hosties échappent pendant 7 ans à toutes formes de dégradation

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Message par Lumen Dim 28 Aoû 2022 - 11:49

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Dans les Pyrénées orientales, des hosties
échappent pendant des décennies à toutes
formes de dégradation

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En septembre 1793, lors de la Terreur révolutionnaire, l’abbé Jacques Pérone, curé de Pézilla-la-Rivière (France, Pyrénées-Orientales), et son vicaire, l’abbé Honoré Siuroles, fuient en Espagne pour ne pas être arrêtés.

A ses risques et périls, le curé revient cependant au bourg pour célébrer la messe dominicale du 15 septembre. Mais le surlendemain, il doit reprendre la route de l’exil tant sa vie est menacée.

Avant de partir, il n’a pas le temps de consommer les hosties restées dans le tabernacle de l’église. Parvenu à la frontière espagnole, le curé songe en lui-même : « Ah ! Que ne donnerais-je pas pour pouvoir revenir à Pézilla ». Il est inquiet : les objets du culte ont été inventoriées par la force publique et ils sont menacés d’être fondus.

A cet instant, il aperçoit Rose Llorens, une jeune fille de Pézilla qu’il connaît bien et dont il sait l’attachement à la foi.

La conversation s’engage. Par prudence, le curé décide de poursuivre son exil et prie Rose d’essayer de l’informer de la situation à Pézilla quand elle le pourra.

Après le départ contraint de l’abbé Pérone, l’église paroissiale a été fermée et la clé est dorénavant entre les mains du maire, Marc Estrade, surveillé de près par les révolutionnaires pour avoir laissé le curé célébrer la messe du 15 septembre.

Mais le 26 décembre, une nouvelle équipe municipale est élue. Jean Bonafos devient le nouveau maire. Celui-ci est très croyant.

Rose se rend alors chez lui et, le 7 février 1794, Bonafos décide d’ouvrir l’église et le tabernacle.

Celui-ci contient cinq hosties : une grande dans l’ostensoir et quatre petites, dont une divisée en deux moitiés, dans le ciboire.

Bonafos conserve chez lui la grande hostie, qu’il dépose dans un coffre en bois, fermé à clé, qu’il cache sous le plancher de sa maison. Il confie les quatre petites hosties à Rose. La mère de celle-ci les enferme dans un placard creusé dans un mur de son habitation. Plus tard, sur conseil d’une religieuse de Perpignan (France, Pyrénées-Orientales), rentrée à Pézilla durant la Terreur, ces quatre hosties sont déposées dans un compotier de verre fermé d’un couvercle, enveloppé d’un sac de soie rouge.

Enfin, le maire et Rose parviennent à informer le curé de ces événements.

Le Consulat autorise le clergé à rentrer d’exil. Le 5 décembre 1800, le vicaire de Pézilla, premier revenu, s’empare des quatre hosties cachées dans le placard de Rose. La surprise est totale : la coupe du vase et le rebord intérieur du couvercle ont changé de teinte, passant du blanc translucide au brun foncé ! De surcroît, aucune des hosties n’a subi la moindre altération !

Quatre jours plus tard, l’abbé Pérone, lui aussi rentré, retire la grande hostie enfermée dans l’ostensoir. Il lève les yeux au ciel en constatant que le Saint-Sacrement n’a connu aucune dégradation ni aucun signe de décomposition, pendant ces sept années !

Plusieurs enquêtes sont menées par les autorités diocésaines. Toutes confirment la vérité du miracle.

L’évêque de Perpignan sollicite ensuite toutes les paroisses de son diocèse pour se rendre en pèlerinage à Pézilla. Mgr de Saunhac-Belcastel autorise une fête en l’honneur des hosties sauvegardées et son successeur, Mgr Gerbet, en institue une autre, le troisième dimanche de septembre.

Quant à Mgr de La Bouillerie, évêque de Carcassonne (France, Aude), il compose un cantique en l’honneur du prodige.

En 1893, la nouvelle église de Pézilla est inaugurée avec solennité. Un nouvel ostensoir finement ciselé abrite la grande hostie, et les quatre petites, tout autour, en forme de croix.

Le compotier de verre, devenu doré « par Jésus-Christ », est placé dans un reliquaire, offert par l’association réparatrice de Paray-le-Monial (France, Saône-et-Loire).

Malheureusement, peu après 1930, les hosties ont été déplacées dans un nouveau tabernacle situé près du maître-autel. Mais ce lieu humide a entraîné l’altération rapide des reliques eucharistiques. Quant au compotier, un prêtre âgé l’a laissé tomber par terre. Seul le couvercle est resté intact. Les morceaux épars ont été pieusement recueillis.




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Source : Source : d’après abbé Jean Ladame, Prodiges eucharistiques, du VIIIe siècle à nos jours, Familles et Eucharistie, 1981, p. 166-169.
Lumen
Lumen

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