12JANVIER : FETE DE SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS
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12JANVIER : FETE DE SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS
12 janvier : fête de Sainte Marguerite Bourgeoys, Fondatrice de la congrégation de Notre-Dame (+ 1700)
Née à Troyes le 17 avril 1620, Marguerite est la sixième d'une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Rosaire et s'inscrit à la Congrégation externe de Troyes. En 1642 elle apprend la fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d'une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit "Va, je ne t'abandonnerai pas". Marguerite BourgeoysElle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l'âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école. Par la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l'éducation religieuse des femmes et jeunes filles. Peu à peu naît un système scolaire et d'action sociale qui s'étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de cofondatrice de l'Église du Canada. Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698. La fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 janvier 1700 laissant 40 religieuses pour poursuivre son œuvre. Actuellement la congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 sœurs, Marguerite Bourgeoys a été béatifiée en 1950 par Pie XII et canonisée en 1982 par Jean-Paul II.
Saint Bernard de Corleone, Frère lai capucin (+ 1667)
À Palerme en Sicile, l'an 1667, saint Bernard de Corleone, religieux de l'Ordre des Mineurs Capucins. Querelleur et violent dans sa jeunesse, une fois converti, il se fit remarquer par son admirable charité et sa pénitence.
Dans l'imaginaire collectif, la figure de Bernard de Corleone est celle d'un bagarreur de foire à la manière de Ludovico, le ferrailleur du roman de Manzoni. Mais cette image déformée, issue d'une vieille et banale biographie ne correspond pas à la personnalité de Filippo Latino ainsi que s'appelait Bernard avant de devenir capucin.
Il est né à Corleone, en Siciles, le 6 février 1605. Sa maison, au dire des gens, était une "maison de saints". C'est que le père, Leonardo, habile cordonnier et artisan du cuir, se dépensait en bonté envers les miséreux jusqu'à les amener chez lui pour les layer, les habiller de neuf et les restaurer avec une exquise charité. Les frères et les sÂœurs de Filippo aussi étaient gens de grande vertu. Il était donc à bonne école pour apprendre jeune à pratiquer la charité et à prier le Christ et la Vierge. Gérant d'une boutique de cordonnier, il savait bien traiter ses employés et il ne lui rebutait pas de solliciter les aumônes "par la ville, durant l'hiver, au profit des pauvres prisonniers".
Il n'avait qu'un seul défaut évident, au dire de deux des témoins de son procès de béatification: "certe promptitude à prendre l'épée en main à la moindre provocation" . Sa "promptitude" ne manquait pas d'effrayer ses parents. Spécialement après un incident au cours duquel Filippo avait blessé à la main un provocateur arrogant. C'était en 1624, alors que Filippo avait 19 ans. La scène avait eu beaucoup de témoins et avait fait grand bruit. Ce tueur à gages y avait laissé le bras mais Filippo, promu "meilleure lame de Sicile" en était resté profondément ébranlé, jusqu'à demander le pardon du blessé qui deviendra ensuite son ami. Cela contribua certainement à mûrir sa vocation. À 27 ans, le 13 décembre 1631, au noviciat de Caltanissetta, il reçut l'habit des capucins, les frères les plus intimement liés aux classes populaires. Désormais, il s'appellerait frère Bernard.
Il a mené une vie simple, passée dans les divers couvents de la province: Bisacquino, Bivona, Castelvetrano, Burgio, Partinico, Agrigento, Chiusa, Caltabellotta, Polizzi et aussi, peut-être, Salemi et Monreale. Il n'est pourtant pas possible d'en établir la chronologie exacte. On sait qu'il a passé les 15 dernières années de sa vie à Palerme où il accueillit "sœur la mort" le 12 janvier 1667. Son emploi a toujours été celui de cuisinier ou d'aide-cuisinier. À cela, cependant, il ajoutait le soin des malades et une foule de tâches supplémentaires qui lui donnaient la satisfaction d'être utile à tout le monde, aux confrères surchargés de travail et aux prêtres dont il lavait les habits. Avec le temps, il était devenu le buandier de presque tous ses confrères. Son impressionnante physionomie spirituelle ressort d'un mosaique de faits et de dits assaisonnés de pénitences et de mortifications héroïques, pour ne pas dire incroyables.
Les témoignages des procès qui ont conduit à sa canonisation forment un splendide recueil de traits de sa personnalité à la fois douce et forte, comme sa patrie sicilienne. "Il nous exhortait toujours à aimer Dieu et à faire penitence pour nos péchés". "Il était constamment absorbé dans la prière... Pour lui, aller à l'église, c'était participer à un copieux festin dans l'oraison et l'union à Dieu". En ces moments, le temps s'arrêtait, il vivait en extase. Il venait volontiers à l'église durant la nuit et s'en expliquait disant "qu'il n'est pas bon de laisser le Saint Sacrement tout seul et qu'il lui tiendrait compagnie en attendant l'arrivée des autres frères". Il trouvait le temps d'aider le sacristain puisque cela lui permettait de rester tout près du tabernacle. À l'encontre de la coutume de son époque, il recevait la communion chaque jour. À tel point que durant les dernières années de sa vie, ses supérieurs qui le voyaient accablé par ses pénitences constantes, ne lui confièrent plus d'autre emploi que le service de l'autel.
Sa solidarité avec ses confrères s'ouvrait aussi sur une dimension sociale. À Palerme, en temps de calamité naturelle, tremblements de terres ou ouragans, il se faisait médiateur devant le tabernacle et combattait comme Moïse: "Doucement, Seigneur, doucement! Use envers nous de ta misériconde! Je veux certe grâce, Seigneur, je la veux!". Et le fléau cessait, la catastrophe s'atténuait.
Sur son lit de mort, recevant avec joie une dernière bénédiction avant d'expirer, il répétait: "Allons-y, allons-y"! C'était le mercredi 12 janvier 1667, à 14 heures. Fr. Antonino da Partanna, un confrère qui lui était très proche, l'a vu en esprit, tout entouré de lumière et proclamant dans une joie ineffable: "Le paradis! Le paradis! Le paradis! Bénies soient les disciplines! Bénies soient les veilles! Bénis les pénitences, les renoncements à la volonté propre et les gestes d'obéissance! Bénis les jeûnes! Béni le désir de pratiquer une vie religieuse parfaite! ".
Martyrologe romain
12 janvier : 7ème jour dans l'octave de l'Epiphanie
Les commentaires de Saint Augustin sur les versets du psaume LXXI utilisés par la liturgie de l'Epiphanie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/01/10/2023-9-tous-les-rois-de-la-terre-ladoreront-toutes-les-nations-lui-seront-assujetties/
Née à Troyes le 17 avril 1620, Marguerite est la sixième d'une famille de douze enfants. Elle a 19 ans à la mort de sa mère, un an plus tard elle est touchée par la grâce lors d'une procession en l'honneur de Notre Dame du Rosaire et s'inscrit à la Congrégation externe de Troyes. En 1642 elle apprend la fondation de Ville-Marie (Montréal) au Canada et ressent le désir d'une vie missionnaire, quelques années plus tard la Vierge elle même lui apparaît et lui dit "Va, je ne t'abandonnerai pas". Marguerite BourgeoysElle part pour Montréal en 1653 et devient dès lors l'âme de la colonie, elle commence par construire une chapelle dédiée à Notre-Dame du Bon Secours puis ouvre la première école. Par la suite elle fondera une Congrégation externe pour parfaire l'éducation religieuse des femmes et jeunes filles. Peu à peu naît un système scolaire et d'action sociale qui s'étend à tout le pays, ses œuvres lui vaudront le titre de cofondatrice de l'Église du Canada. Après être allée chercher du renfort en France, la Congrégation Notre Dame reçoit l'approbation de ses Constitutions religieuses en 1698. La fondation achevée, Sœur Marguerite meurt le 12 janvier 1700 laissant 40 religieuses pour poursuivre son œuvre. Actuellement la congrégation Notre Dame compte plus de 2.600 sœurs, Marguerite Bourgeoys a été béatifiée en 1950 par Pie XII et canonisée en 1982 par Jean-Paul II.
Saint Bernard de Corleone, Frère lai capucin (+ 1667)
À Palerme en Sicile, l'an 1667, saint Bernard de Corleone, religieux de l'Ordre des Mineurs Capucins. Querelleur et violent dans sa jeunesse, une fois converti, il se fit remarquer par son admirable charité et sa pénitence.
Dans l'imaginaire collectif, la figure de Bernard de Corleone est celle d'un bagarreur de foire à la manière de Ludovico, le ferrailleur du roman de Manzoni. Mais cette image déformée, issue d'une vieille et banale biographie ne correspond pas à la personnalité de Filippo Latino ainsi que s'appelait Bernard avant de devenir capucin.
Il est né à Corleone, en Siciles, le 6 février 1605. Sa maison, au dire des gens, était une "maison de saints". C'est que le père, Leonardo, habile cordonnier et artisan du cuir, se dépensait en bonté envers les miséreux jusqu'à les amener chez lui pour les layer, les habiller de neuf et les restaurer avec une exquise charité. Les frères et les sÂœurs de Filippo aussi étaient gens de grande vertu. Il était donc à bonne école pour apprendre jeune à pratiquer la charité et à prier le Christ et la Vierge. Gérant d'une boutique de cordonnier, il savait bien traiter ses employés et il ne lui rebutait pas de solliciter les aumônes "par la ville, durant l'hiver, au profit des pauvres prisonniers".
Il n'avait qu'un seul défaut évident, au dire de deux des témoins de son procès de béatification: "certe promptitude à prendre l'épée en main à la moindre provocation" . Sa "promptitude" ne manquait pas d'effrayer ses parents. Spécialement après un incident au cours duquel Filippo avait blessé à la main un provocateur arrogant. C'était en 1624, alors que Filippo avait 19 ans. La scène avait eu beaucoup de témoins et avait fait grand bruit. Ce tueur à gages y avait laissé le bras mais Filippo, promu "meilleure lame de Sicile" en était resté profondément ébranlé, jusqu'à demander le pardon du blessé qui deviendra ensuite son ami. Cela contribua certainement à mûrir sa vocation. À 27 ans, le 13 décembre 1631, au noviciat de Caltanissetta, il reçut l'habit des capucins, les frères les plus intimement liés aux classes populaires. Désormais, il s'appellerait frère Bernard.
Il a mené une vie simple, passée dans les divers couvents de la province: Bisacquino, Bivona, Castelvetrano, Burgio, Partinico, Agrigento, Chiusa, Caltabellotta, Polizzi et aussi, peut-être, Salemi et Monreale. Il n'est pourtant pas possible d'en établir la chronologie exacte. On sait qu'il a passé les 15 dernières années de sa vie à Palerme où il accueillit "sœur la mort" le 12 janvier 1667. Son emploi a toujours été celui de cuisinier ou d'aide-cuisinier. À cela, cependant, il ajoutait le soin des malades et une foule de tâches supplémentaires qui lui donnaient la satisfaction d'être utile à tout le monde, aux confrères surchargés de travail et aux prêtres dont il lavait les habits. Avec le temps, il était devenu le buandier de presque tous ses confrères. Son impressionnante physionomie spirituelle ressort d'un mosaique de faits et de dits assaisonnés de pénitences et de mortifications héroïques, pour ne pas dire incroyables.
Les témoignages des procès qui ont conduit à sa canonisation forment un splendide recueil de traits de sa personnalité à la fois douce et forte, comme sa patrie sicilienne. "Il nous exhortait toujours à aimer Dieu et à faire penitence pour nos péchés". "Il était constamment absorbé dans la prière... Pour lui, aller à l'église, c'était participer à un copieux festin dans l'oraison et l'union à Dieu". En ces moments, le temps s'arrêtait, il vivait en extase. Il venait volontiers à l'église durant la nuit et s'en expliquait disant "qu'il n'est pas bon de laisser le Saint Sacrement tout seul et qu'il lui tiendrait compagnie en attendant l'arrivée des autres frères". Il trouvait le temps d'aider le sacristain puisque cela lui permettait de rester tout près du tabernacle. À l'encontre de la coutume de son époque, il recevait la communion chaque jour. À tel point que durant les dernières années de sa vie, ses supérieurs qui le voyaient accablé par ses pénitences constantes, ne lui confièrent plus d'autre emploi que le service de l'autel.
Sa solidarité avec ses confrères s'ouvrait aussi sur une dimension sociale. À Palerme, en temps de calamité naturelle, tremblements de terres ou ouragans, il se faisait médiateur devant le tabernacle et combattait comme Moïse: "Doucement, Seigneur, doucement! Use envers nous de ta misériconde! Je veux certe grâce, Seigneur, je la veux!". Et le fléau cessait, la catastrophe s'atténuait.
Sur son lit de mort, recevant avec joie une dernière bénédiction avant d'expirer, il répétait: "Allons-y, allons-y"! C'était le mercredi 12 janvier 1667, à 14 heures. Fr. Antonino da Partanna, un confrère qui lui était très proche, l'a vu en esprit, tout entouré de lumière et proclamant dans une joie ineffable: "Le paradis! Le paradis! Le paradis! Bénies soient les disciplines! Bénies soient les veilles! Bénis les pénitences, les renoncements à la volonté propre et les gestes d'obéissance! Bénis les jeûnes! Béni le désir de pratiquer une vie religieuse parfaite! ".
Martyrologe romain
12 janvier : 7ème jour dans l'octave de l'Epiphanie
Les commentaires de Saint Augustin sur les versets du psaume LXXI utilisés par la liturgie de l'Epiphanie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/01/10/2023-9-tous-les-rois-de-la-terre-ladoreront-toutes-les-nations-lui-seront-assujetties/
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: 12JANVIER : FETE DE SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS
12 janvier : 7ème jour dans l'octave de l'Epiphanie
Les commentaires de Saint Augustin sur les versets du psaume LXXI utilisés par la liturgie de l'Epiphanie
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/01/10/2023-9-tous-les-rois-de-la-terre-ladoreront-toutes-les-nations-lui-seront-assujetties/
Les commentaires de Saint Augustin sur les versets du psaume LXXI utilisés par la liturgie de l'Epiphanie
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Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
Re: 12JANVIER : FETE DE SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS
es commentaires de Saint Augustin sur les versets du psaume LXXI utilisés par la liturgie de l'Epiphanie
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Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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