Forum l'Arche de Marie
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le Deal du moment : -25%
PC Portable Gamer 16,1” HP Victus 16 – 16 ...
Voir le deal
749.99 €

*Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco* : Quelqu'un de bien

Aller en bas

*Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco* : Quelqu'un de bien Empty *Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco* : Quelqu'un de bien

Message par Lumen Lun 16 Jan 2023 - 21:28

Quelqu'un de bien


*Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco* : Quelqu'un de bien 221129


Quelqu’un de bien n’est ni un saint, ni même quelqu’un de sympathique. C’est un gentil. Le mot pourtant ne soulève pas l’enthousiasme : gentil, on le serait toujours trop. Il faudrait, dans ce monde de rivalités et de calculs, apprendre à hurler avec les loups plutôt qu’à séjourner avec les agneaux. C’est que l’on se fait de la gentillesse, et de la méchanceté aussi, une image fausse. La gentillesse n’est pas faiblesse, mais courage : c’est la capacité à refuser la fatalité, parfois bien accommodante. C’est faire advenir, même modestement, même incognito, et peut-être pour un temps seulement, autre chose – autre chose que ce que dictent nos envies, nos égoïsmes et nos conforts. C’est être, d’une certaine façon, plus que soi, plus que la somme de ses préférences et de ses intérêts.

Le gentil n’est pas celui qui n’a pas la force d’être quoi que ce soit d’autre. Ce n’est pas celui qui fait le bien par souci des représailles ou du qu’en-dira-t-on. Ce n’est pas celui qui se plie à des règles ou qui obéit à des commandements. La vraie morale se moque de la morale. Elle réclame d’agir sans compter ; elle n’est pas conformité, mais liberté, ce pouvoir insoupçonné de se libérer de tout ce qui incline et prédétermine – caractère, appartenances sociales ou religieuses, sympathies ou antipathies.

C’est qu’il n’existe en morale que deux catégories: le courage et la lâcheté. Quelqu’un de bien n’est assurément pas un surhomme: ce qu’il accomplit est à notre portée. Son rôle est même de nous ouvrir la voie, de nous montrer que c’est possible, qu’un monde meilleur n’est ni utopie ni une mièvrerie. Que la gentillesse est le plus grand pouvoir qui soit, mais que le choix est ardu. la tentation de la méchanceté, du laisser-faire ou du laisser-dire étant toujours plus aisée. Le gentil est celui qui, ayant la force d’être méchant, choisit malgré tout de ne pas l’être.

Là est l’héroïsme, celui des gens ordinaires qui, un jour, ont su s’opposer, refuser, soutenir et se décider. C’est cela, la révolution du bien, le courage d’agir : c’est répondre sans délai à une injonction. Il faut plus que de la bienveillance pour être capable de dire: compte sur moi, pour tenir ses promesses, ne pas ternir ses fidélités et savoir faire un détour pour un inconnu, le premier venu. La gentillesse est une force. C’est la méchanceté qui est toujours une faiblesse, une défaite.


Laurence Devillairs,

La gentillesse est-elle le nouvel hèroïsme ?
(extrait d'un article paru dans Madame Figaro, le 15 novembre 2019 )




La beauté du cœur






Il faut savoir se rendre passif, se mettre à l'écoute. Retrouver le contact avec un petit morceau d'éternité (au-dedans de soi). Être plus simple.

Etty Hillesum




Don BOSCO nous dit : La goutte d'eau finit par creuser la pierre la plus dure.





Bonne soirée !





*Avec les Sœurs et Frères de Don Bosco* : Quelqu'un de bien Templatemo_image_044
http : // www . coopdonbosco . be / index . html
[Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
A Marie, notre Auxiliatrice. Merci Franz !

Lumen
Lumen

Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France

Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum