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Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade. Fête le 11 Février.

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Message par Lumen Sam 11 Fév 2023 - 17:00

Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858).
Journée Mondiale du Malade. Fête le 11 Février.

Samedi 11 Février 2023 : Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858).
Journée Mondiale du Malade.


(Notre-Dame de Lourdes, en apparaissant à Sainte Bernadette du 11 Février au 16 Juillet 1858 et en se proclamant « Je suis l’Immaculée Conception » confirme la Fête de l’Immaculée Conception définie 3 ans plus tôt, le 08 Décembre 1854, par le Bienheureux Pape Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus, dogme de l’Église Catholique).


Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade. Fête le 11 Février. Nd-lourdes.11
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Notre-Dame de Lourdes

La Vierge Marie est apparue 18 fois à Bernadette Soubirous, entre le 11 Février et le 16 Juillet 1858, à la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Elle demande à Bernadette de devenir sa messagère et de travailler, à sa manière, à la conversion des pécheurs.

Elle lui demande d'établir un lieu de Prière et de Pèlerinage. Elle lui confirme le dogme proclamé trois ans plus tôt par le Pape Pie IX: "Je suis l'Immaculée Conception".
Bernadette sera une humble servante qui s'efface quand l'Église accepte le message de la Vierge Marie.

Aujourd'hui plusieurs millions de visiteurs, de pèlerins et de malades viennent chaque année, du monde entier, prier Notre-Dame de Lourdes, afin d'obtenir la grâce de la conversion et le soulagement de leurs épreuves.
Site internet des sanctuaires Notre-Dame de Lourdes.

"Du 11 Février au 16 Juillet 1858, par dix huit fois, la Vierge Marie est apparue à Bernadette Soubirous à la grotte de Massabielle. L’Évêque de Tarbes et Lourdes permit le culte de Notre-Dame en ces lieux et une chapelle y fut construite.
Depuis lors, des foules innombrables y viennent du monde entier. La mémoire de ces apparitions a été inscrite au calendrier romain en 1907." (diocèse de Tarbes et Lourdes - les saints du diocèse).

Saints du diocèse de Tarbes et Lourdes, fichier pdf : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]
"Il est normal que Marie, Mère et modèle de l'Église, soit invoquée et vénérée comme Salus Infirmorum.
Première et parfaite disciple de son fils, elle a toujours fait preuve en accompagnant le cheminement de l'Église d'une sollicitude particulière pour qui souffre...
En célébrant les apparitions de Lourdes, lieu choisi par Marie pour manifester sa sollicitude maternelle envers les malades, la liturgie re-propose justement le Magnificat...qui n'est pas le cantique de ceux à qui sourit la fortune.
Il est le merci de ceux qui connaissent les drames de la vie et mettent leur confiance dans l'œuvre Rédemptrice de Dieu...

Comme Marie, l'Église porte en elle les drames humains et la consolation Divine au long de l'histoire...
Acceptée et offerte, partagée sincèrement et gratuitement, la souffrance devient un miracle de l'amour..." Benoît XVI, le 11 février 2010 (source: VIS 100212 520)

Mémoire de Notre-Dame de Lourdes. En 1858, trois ans après la proclamation du dogme de l’Immaculée Conception, une toute jeune fille, Sainte Bernadette Soubirous, contempla à plusieurs reprises la Vierge Marie dans la grotte de Massabielle au bord du Gave, près de Lourdes, devenue dès lors un lieu vénéré par des foules innombrables de fidèles.
Martyrologe romain

Dieu notre Père,
parmi toutes tes créatures, tu as fait éclore Marie,
la créature parfaite, «l’Immaculée Conception».
Ici, à Lourdes, elle a prononcé ce nom et Bernadette l’a répété.
L’Immaculée Conception, c’est un cri d’espérance :
le mal, le péché et la mort ne sont plus les vainqueurs.
(Prière du Jubilé 2008).



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Notre-Dame de Lourdes

Marie, proclamée Immaculée dans sa Conception, le 8 Décembre 1854 (dogme de l’Église Catholique défini par le Bx Pie IX dans la bulle Ineffabilis Deus), ne devait pas tarder à montrer combien elle agréait ce nouvel hommage de l'Église.
Quatre ans plus tard, en 1858, elle daigna se montrer, à dix-huit reprises du 11 Février au 16 Juillet, à une petite fille de Lourdes.

L'enfant, ignorante et candide, s'appelait Bernadette. La Vierge paraissait dans une grotte sauvage. Son visage était gracieux et vermeil ; elle était enveloppée dans les plis d'un long voile blanc ; une ceinture bleue flottait autour d'elle ; sur chacun de ses pieds brillait une rose épanouie.
L'enfant regarda longtemps, elle prit son chapelet et le récita pieusement. L'apparition lui demanda de revenir.

La seizième fois, le 25 Mars 1858, Bernadette supplia la vision de se faire connaître. Alors, l'être mystérieux, joignant les mains devant sa poitrine, et revêtant une majesté toute Divine, disparut en disant : « Que soy era immaculada councepciou » (« Je suis l'Immaculée Conception »).
C'était la Sainte Vierge, patronne de l'Église et de la France, qui venait appeler son peuple à la Prière et à la Pénitence.

À partir de cette époque, la ville de Lourdes devenait immortelle. L'apparition triompha de toutes les impiétés et de toutes les persécutions.
Des foules immenses sont venues, selon le désir exprimé par l'apparition, saluer la Vierge Immaculée dans sa grotte bénie et dans les splendides sanctuaires érigés à sa demande et en son honneur, sur le flanc de la montagne.

De nombreux et éclatants miracles ont récompensé et récompensent toujours la Foi des pieux pèlerins ; et chaque jour ce grand mouvement Catholique va croissant ; c'est par centaines de milliers, chaque année, que les dévots de Marie affluent, à Lourdes, de toutes les parties du monde.

La Piété Catholique a multiplié les histoires et les notices de Notre-Dame de Lourdes ; mille et mille cantiques de toutes langues ont été chantés au pied de la grotte bénie ; partout, en France et dans toutes les parties du monde, se sont multipliées les représentations de la grotte de Lourdes et de sa Basilique, les images et les statues de la Vierge Immaculée. Les féeriques processions aux flambeaux, les merveilleuses illuminations, les grandioses manifestations qui s'y renouvellent souvent, ont fait de Lourdes comme un coin du Paradis.



Benoît XVI
Angélus
Place Saint-Pierre
Dimanche 11 Février 2007

Chers frères et sœurs,
L'Église fait aujourd'hui mémoire de la première apparition de la Vierge Marie à sainte Bernadette, le 11 Février 1858 dans la grotte de Massabielle, près de Lourdes.
Un événement prodigieux qui a fait de cette localité, située sur le versant français des Pyrénées, un centre mondial de pèlerinages et d'intense spiritualité mariale.

En ce lieu, depuis désormais près de 150 ans, retentit avec force l'appel de la Vierge à la Prière et à la Pénitence, comme un écho permanent de l'invitation par laquelle Jésus inaugura sa prédication en Galilée : « Le temps est accompli et le Royaume de Dieu est tout proche. Repentez-vous et croyez à l'Évangile » (Mc 1, 15)
Ce Sanctuaire est en outre devenu la destination de nombreux pèlerins malades qui, se mettant à l'écoute de la Très Sainte Vierge Marie, sont encouragés à accepter leurs souffrances et à les offrir pour le Salut du monde, en les unissant à celles du Christ Crucifié.

Précisément en raison du lien existant entre Lourdes et la souffrance humaine, en 1992, le bien-aimé Saint Jean-Paul II a voulu qu'à l'occasion de la Fête de la Vierge de Lourdes, on célèbre également la Journée mondiale des Malades. [...]
Ma pensée va également aux agents de la santé du monde entier, bien conscient de l'importance que revêt dans notre société leur service aux personnes malades.
Je désire manifester surtout ma proximité spirituelle et mon affection à nos frères et sœurs malades, en me souvenant en particulier de ceux qui sont touchés par des maux plus graves et douloureux : c'est à eux que s'adresse en particulier notre attention en cette Journée.
Il est nécessaire de soutenir le développement des soins palliatifs qui offrent une assistance intégrale et fournissent aux malades incurables le soutien humain et l'accompagnement spirituel dont ils ont fortement besoin.

Cet après-midi, dans la Basilique Saint-Pierre, de nombreux malades et pèlerins se rassembleront pour une Célébration Eucharistique.
Au terme de la Messe, j'aurai la joie, comme l'an dernier, de passer un moment avec eux, en revivant le climat spirituel de la Grotte de Massabielle.
Je voudrais maintenant, à travers la Prière de l'Angelus, confier à la protection maternelle de la Vierge Immaculée, les malades et les personnes souffrant dans leur corps et dans leur esprit, dans le monde entier.



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Journée mondiale du malade du 11 Février 2014 : le message du Pape.

"Avec Le Christ, la souffrance n'a plus le dernier mot"

La 22ème Journée mondiale des malades sera célébrée le 11 Février 2014, comme chaque année en la Fête de Notre Dame de Lourdes.
Le Pape François vient d'en délivrer le message.
Il a pour thème: "Foi et Charité : « Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16)".


Le message du Pape François pour la Journée mondiale du malade du 11 Février 2014

Chers frères et sœurs,

1. À l’occasion de la 22ème Journée mondiale des malades, qui aura cette année pour thème « Foi et Charité :
‘Nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères’ » (1 Jn 3,16), je m’adresse tout particulièrement aux personnes malades et à toutes celles qui les assistent et qui les soignent.

L’Église reconnaît en vous, chers malades, une présence spéciale du Christ souffrant. C’est ainsi : à côté, ou plutôt dans notre souffrance, il y a celle de Jésus, qui en porte le poids avec nous et qui en révèle le sens.
Quand Le Fils de Dieu est monté sur la Croix, il a détruit la solitude de la souffrance et il en a illuminé l’obscurité.
De cette façon, nous sommes placés devant le mystère de l’Amour de Dieu pour nous, qui nous donne de l’espérance et du courage ; de l’espérance, parce que dans le dessein d’Amour de Dieu, même la nuit de la douleur s’ouvre à la Lumière de Pâques, et du courage, pour affronter toute adversité en sa compagnie, unis à Lui.


2. Le Fils de Dieu fait homme n’a pas supprimé de l’expérience humaine la maladie et la souffrance, mais en les assumant Lui-même, il les a transformées et leur a donné une nouvelle dimension.
Une nouvelle dimension, parce qu’elles n’ont plus le dernier mot qui est, au contraire, la vie nouvelle en plénitude ; transformées parce que, en union avec Le Christ, elles peuvent, de négatives, devenir positives.
Jésus est le chemin et nous pouvons le suivre avec son Esprit. Comme Le Père a donné son Fils par Amour, et que Le Fils s’est donné Lui-même avec le même Amour, nous pouvons nous aussi aimer les autres comme Dieu nous a aimés, en donnant notre vie pour nos frères.

La Foi dans Le Dieu Bon devient bonté, la Foi dans Le Christ crucifié devient force d’aimer jusqu’au bout, y compris nos ennemis.
La preuve d’une Foi authentique dans Le Christ est le don de soi qui s’exprime dans l’amour du prochain, en particulier de celui qui ne le mérite pas, de celui qui souffre, de celui qui est marginalisé.


3. Par le Baptême et la Confirmation, nous sommes appelés à nous conformer au Christ, le Bon samaritain de tous ceux qui souffrent.
« A ceci nous avons connu l'Amour : celui-là a donné sa vie pour nous. Et nous devons, nous aussi, donner notre vie pour nos frères » (1 Jn 3,16).
Lorsque nous nous approchons avec tendresse de ceux qui ont besoin de soins, nous apportons l’espérance et le sourire de Dieu dans les contradictions du monde.
Quand le dévouement généreux envers les autres devient le style de nos actions, nous donnons de la place au Cœur du Christ et nous sommes réchauffés, offrant ainsi notre contribution à l’avènement du Royaume de Dieu.


4. Pour grandir dans la Tendresse et dans la Charité respectueuse et délicate, nous avons un modèle Chrétien vers qui diriger notre regard en toute assurance.
C’est la Mère de Jésus et notre Mère, attentive à la voix de Dieu et aux besoins et difficultés de ses enfants.
Marie, poussée par la Miséricorde Divine qui s’est faite chair en elle, s’oublie elle-même et se met rapidement en route, de la Galilée vers la Judée, pour rencontrer et aider sa cousine Elisabeth ; elle intercède auprès de son Fils aux noces de Cana, quand elle voit que le vin de la fête vient à manquer ; elle porte en son cœur, tout au long du pèlerinage de sa vie, les paroles du vieillard Siméon qui l’avertissent qu’une épée transpercera son âme et elle demeure forte au pied de la Croix de Jésus.
Elle sait, elle, comment marcher sur ce chemin et c’est pour cela qu’elle est la Mère de tous les malades et souffrants.
Nous pouvons nous adresser à elle avec confiance et dévotion filiale, certains qu’elle nous assistera, qu’elle nous soutiendra et ne nous abandonnera pas.
Elle est la mère du Crucifié ressuscité ; elle reste auprès de nos croix et nous accompagne sur le chemin qui mène à la résurrection et à la vie en plénitude.


5. Saint Jean, le disciple qui se tenait avec Marie au pied de la Croix, nous ramène aux sources de la Foi et de la Charité, au cœur de Dieu qui « est Amour » (1 Jn 4,8.16) et nous rappelle que nous ne pouvons pas aimer Dieu si nous n’aimons pas nos frères.
Celui qui se tient sous la Croix avec Marie apprend à aimer comme Jésus. La Croix « est la certitude de l’Amour fidèle de Dieu pour nous.
Un Amour si grand qu’il entre dans notre péché et le pardonne, qu’il entre dans notre souffrance et nous donne la force de la porter, qu’il entre aussi dans la mort pour la vaincre et nous sauver…
La Croix du Christ invite aussi à se laisser contaminer par cet Amour, elle nous enseigne à regarder toujours l’autre avec Miséricorde et Amour, surtout celui qui souffre, qui a besoin d’aide » (Chemin de Croix avec les jeunes, Rio de Janeiro, 26 Juillet 2013).


Je confie cette 22ème Journée mondiale des malades à l’intercession de Marie, afin qu’elle aide les personnes malades à vivre leur souffrance en communion avec Jésus-Christ, et qu’elle soutienne ceux qui les soigne.
À tous, aux malades, aux professionnels de la santé et aux volontaires, je donne de grand cœur la Bénédiction apostolique.
Au Vatican, le 6 Décembre 2013.



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Extraits d'une homélie prononcée par le Pape Jean-Paul II

le 11 Février 1988, dans la Basilique Saint Pierre,
pour célébrer la mémoire de la première apparition
de la Vierge de Lourdes

Aujourd'hui rappelons, chers Frères et Sœurs, une présence significative de cette nouvelle Femme dans notre histoire.
Nous célébrons la mémoire liturgique de la première apparition de la Bienheureuse Vierge Marie à Bernadette Soubirous dans la grotte de Massabielle.
Rappelons ensuite que - comme je le disais dans mon encyclique Redemptoris Mater - “ Marie est présente dans la mission de l'Église, présente dans l'action de l'Église qui fait entrer dans le monde le Règne de son Fils ” (n. 28). Cette présence se manifeste aussi, entre autre, “ par la force d'attraction et de rayonnement des grands sanctuaires où non seulement les individus ou les groupes locaux, mais parfois des nations et des continents cherchent la rencontre avec la Mère du Seigneur ”.

Lourdes, comme tant d'autres lieux, est un signe particulier de cette action de Marie dans le cours de notre histoire. En effet -comme le dit Vatican II (Const. Dogm. Lumen Gentium, 62) - “ après son Assomption au ciel, son rôle dans le Salut ne s'interrompt pas ; par son intercession répétée elle continue à nous obtenir les dons qui assurent notre Salut éternel.
Son Amour maternel la rend attentive aux frères de son Fils dont le pèlerinage n'est pas achevé, ou qui se trouvent engagés dans les périls et les épreuves, jusqu'à ce qu'ils parviennent à la patrie bienheureuse ”.

A Lourdes Marie accomplit une mission de soulagement de la souffrance et de réconciliation des âmes avec Dieu et avec le prochain.
Les grâces que cette Mère de Miséricorde obtient aux foules immenses d'une humanité endolorie et égarée, ont toutes le but de les conduire au Christ et de leur obtenir le don de son Esprit.

A Lourdes, Marie, par l'intermédiaire de Sainte Bernadette, s'est révélée, de façon éminente, comme “ porte-parole de la volonté du Fils ” (cf. Enc. Redemptoris Mater, n. 21).
Tout ce que la Madone dit à la Voyante, tout ce qu'elle l'exhorta à faire, tout ce qui ensuite est né, est arrivé et arrive, reflète, en un certain sens, la “ volonté ” de la Madone : mais au nom de qui a-t-Elle obtenu tout ceci, à la grâce de qui, si ce n'est de son Fils Divin ?
Donc, Lourdes, nous pouvons le dire, appartient au Christ encore plus qu'à sa Très Sainte Mère.

A Lourdes, nous apprenons à connaître le Christ à travers Marie. Les miracles de Lourdes sont les miracles du Christ, obtenus par l'intercession de Marie.
Pour cela, Lourdes est un lieu privilégié d'expérience Chrétienne.

A Lourdes, on apprend à souffrir comme Le Christ a souffert. On accepte la souffrance comme Il l'a acceptée.

A Lourdes la souffrance s'allège parce qu'on la vit avec Le Christ. Pourvu qu'on la vive avec Le Christ. Soutenus par Marie.

A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance, mais pas tellement dans le sens de la diminuer physiquement.
C'est le devoir de la médecine, ou cela peut arriver exceptionnellement de façon miraculeuse.

A Lourdes, on apprend que la Foi soulage la souffrance en ce qu'elle la rend acceptable comme moyen d'expiation et comme expression d'amour.

A Lourdes, on apprend à s'offrir non seulement à la Justice Divine, mais aussi - comme le disait Sainte Thérèse de Lisieux - à l'Amour Miséricordieux de Celui qui, comme je l'ai dit dans ma lettre apostolique Salvifici Doloris (n. 18), a souffert "volontairement et innocemment".



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Méditation.

Il semble que le seul maintien d'une personne, son attitude, nous la révèlent tout entière, comme si son extérieur semblait sculpter son âme.
Certes, la Vierge de Lourdes, en se montrant à sainte Bernadette, vient nous apporter un message qui redit l'essentiel de l'Evangile : Prière et Pénitence.

Presque toutes les apparitions de la Sainte Vierge reprennent cet enseignement qui, pour en être capital, est trop souvent bien vite oublié.
Mais, avant de l’entendre, il suffit de la regarder pour recevoir sa leçon : la révélation de son état d'âme à l'image duquel ses enfants doivent se conformer afin de porter la ressemblance maternelle.
Contemplons cette image de l'Immaculée, tant reproduite dans nos églises, regardons dans le recueillement son visage, ses mains, ses pieds. Avant que de parler, elle apparaît et sa seule apparition comporte une leçon morale.

Notre-Dame de Lourdes regarde le Ciel. Dans ce visage, les yeux, qui sont le sens le plus parlant, sont levés vers Dieu et semblent porter tout son être vers Dieu seul d'un même élan total.
Ainsi, vient-elle nous révéler son nom d'Immaculée, en nous rappelant aux lois fondamentales de la Prière et de la Pénitence.
Sa seule attitude nous livre son âme et nous invite à y faire la nôtre semblable par le seul mystérieux attrait de sa Beauté morale.

Beau reflet de son privilège d'Immaculée, que ce don entier d'elle-même à Dieu. Ce privilège, que notre pauvre langage humain exprime d'une façon négative : « immaculée, sans tache, sans péché », est une réalité positive, profonde et splendide.
Il s’agit d’une plénitude de Grâce de la part de Dieu à laquelle correspond l'offrande totale de Marie au Seigneur.

Cette attitude d'âme est celle à laquelle nous devons tendre. Enfants de Dieu, parce que nous tenons du Seigneur et la vie naturelle et la Vie surnaturelle, le premier mouvement en tout et toujours doit être de s'orienter vers Dieu.
Dès nos premières leçons de catéchisme, nous avons appris que Dieu nous a créés pour le connaître, l'aimer, le servir et lui plaire, aussi, quelle que soit notre vocation, notre état, nos occupations, tout ce qui fait notre vie cherche Dieu et aboutit à Lui.

A peine avons-nous commencé notre chapelet, qu’en récitant le Pater, reçu de la bouche de Jésus, nous affirmons ne pas vouloir autre chose que sanctifier le Nom Divin, que faire advenir son Règne et que faire sa Volonté.
Le saint apôtre Paul, entrant plus avant dans le détail de nos vies, jusqu’aux actions les plus simples et les plus naturelles, dira : «  Soit que vous mangiez, soit que vous buviez et quoi que vous fassiez, faites tout pour la Gloire de Dieu » (I Corinthiens X 31).

Les saints, singulièrement les fondateurs d'Ordres, ont tracé à leurs disciples un chemin de perfection.
Si, à première vue, ces chemins peuvent paraître différents, en réalité, tous, avec des expressions semblables, portent au même but : saint Ignace de Loyola veut que ses Jésuites travaillent « pour la plus grande Gloire de Dieu », comme saint Louis-Marie Grignion de Montfort veut que ses religieux n’aient en tête que « Dieu seul », comme sainte Anne-Marie Javouhey ordonne ses religieuses à « la sainte Volonté de Dieu. »

Voilà, en définitive, ce que nous dit, la figure extatique de la Vierge de Massabielle au regard fixé vers Dieu.
Habituellement, lorsqu’elle apparaissait à sainte Bernadette, l'Immaculée avait les mains jointes sur sa poitrine, même s’il lui arriva d'ouvrir les bras.
Lorsqu’elle égrainait son chapelet avec Bernadette, tout le temps que la voyante le récitait, ses mains devenaient jointes aux doigts entrelacés.
Mains jointes paume contre paume, ou mains jointes aux doigts entrelacés, c'est toujours l’attitude de la Prière. Par là, elle nous souligne que la Prière est le moyen de rester fixés à Dieu et de nous unir à Lui.

Par la Prière, mouvement de l'esprit et du cœur, avant d'être mouvement des lèvres, se fait notre union à Dieu.
Par la Foi, l'Adoration, la demande, la Prière donne à tout le reste de notre activité valeur d'hommage à Dieu.
Reconnaissons que la faiblesse de nos conceptions et de nos interprétations humaines nous font souvent négliger la Prière ; sous prétexte que le saint apôtre Jacques nous enseigne que la

Foi sans les œuvres est une Foi morte, bien des Chrétiens n'accordent pas leur vie extérieure à leurs pratiques de Piété ; sous prétexte qu'il existe des dévots égoïstes, paresseux, orgueilleux, avares, médisants et peu charitables, les beaux esprits entendent minimiser le rôle cultuel de la religion et la veulent concentrer dans les activités extérieures ; c'est tout juste s’ils ne placent pas ce que le monde appelait autrefois l’honnête homme, sans aucune religion et vaguement altruiste, au-dessus du Catholique pratiquant et observant.

Assurément, Jésus Lui-même demandait des « adorateurs en esprit et en vérité  »; il dit à des pharisiens, hypocrites : « Ce peuple m'honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi » ; il déclara : « Ce ne sont pas ceux qui disent : Seigneur, Seigneur, qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la Volonté de mon Père qui m'a envoyé. »
Mais n'oublions pas non plus qu'il a recommandé : « Il faut toujours prier ».

Et pour toujours prier, pour que nos activités les plus charitables, pour que nos œuvres de zèle restent toujours Prière et ne dévient pas en satisfactions personnelles, en quête de vaine gloire ou de popularité, voire même en simple altruisme naturel, il est nécessaire de faire souvent retour à Dieu par la Prière bien comprise : élévation de notre âme vers Dieu pour reconnaître que tout vient de Lui et doit aller à Lui, qu'il est tout et que nous ne sommes rien. Telle est la leçon que nous donne l'Immaculée aux mains jointes et jusque dans le concret, en tenant le chapelet qui est la Prière des humbles.

Sur chacun des pieds nus de Notre-Dame de Lourdes, on voit une rose jaune qui brillait comme de l'or.
Ses pieds disparaissaient, pour ainsi dire, sous le pan de la robe et les deux roses lui faisaient comme une chaussure.

Comment ne pas se rappeler ici l'enthousiasme du prophète : « Qu'ils sont beaux les pieds de ceux qui annoncent la Paix ! »
Il exalte les pieds des missionnaires parce qu'ils sont le signe de leur activité et de leur zèle. Ces deux roses, sur les pieds de l'Immaculée, sont, comme toujours, symbole d'Amour, de l'Amour de Dieu et du prochain, du double Amour qui se résout en un seul, la Charité, vertu théologale.

Mais symbole de son Amour agissant puisqu'elles fleurissent sur ses pieds. Amour qui s'active, qui se dépense, qui s'épuise pour Dieu et pour les âmes.
Ainsi son union à Dieu indiquée par son regard, formée par la Prière, s'achève dans l'Amour véritable, non celui des mots mais celui des actes.
Parfait modèle de la pleine Justice, de la totale religion, de la dédicace sans réserve à Dieu et, à cause de Dieu, aux autres.

Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue secourir ceux qui souffrent, par les innombrables miracles qui se répètent depuis un siècle !
Le montre-t-elle assez, Notre-Dame de Lourdes, qu'elle est venue purifier les âmes aux piscines de la Pénitence non moins miraculeuses que celles de la Grotte !
Mais, déjà, sa seule attitude le révèle à tous ceux qui la regardent. Si deux roses d'or ornent ses pieds, c'est qu'elle unit la Contemplation de Marie à l'activité de Marthe.
Et, à son exemple, l'âme Chrétienne qui tend à la perfection ne doit pas s'isoler dans une sorte de recherche de Dieu qui ne serait plus qu'une recherche de soi-même, de sa tranquillité ou de sa paix.

Si on aime Dieu, peut-on supporter de le voir méconnu et ignoré par tant et tant d'âmes ? Si, pour Dieu, on aime le prochain, peut-on ne pas s’efforcer de lui procurer ce qui peut l’aider à trouver les biens Célestes ?
Qu’elle est petite, cette pauvre charité des biens matériels nécessaires qui ne vise pas à communiquer le bien suprême de la sanctification !

Certes, qui peut le plus doit le moins, mais le moins n’a jamais remplacé le plus. Faisons du bien quand nous le pouvons, secourons les pauvres, adonnons-nous aux œuvres de Miséricorde, mais que nos actions n’aient pour but et pour mobile que la plus grande Gloire de Dieu, en dehors de quoi il n'y a qu'agitation humaine, activité naturelle de solidarité et don passager de soi.
Ne méritons pas ce reproche du prophète qui disait : « Ils ont des yeux et ne verront pas » ; agenouillons devant la statue de Notre-Dame de Lourdes pour recevoir la leçon de sa religieuse et charitable attitude.

on image est une prédication vivante : elle nous enseigne la primauté de Dieu, vers qui nous avons à tourner notre visage et à fixer nos yeux ; elle nous enseigne la Prière par laquelle on se relie à Dieu ; elle nous enseigne la Charité effective, entreprenante, active qui en a fini avec le prétexte égoïste.
Daigne, l'Immaculée, prendre notre cœur avec le sien pour lui communiquer l’Amour de Jésus Dieu, afin que nous soyons fondus avec elle dans le Cœur de Jésus, pour aimer avec Lui. Amen.

Abbé Chr.Ph Chanut.



Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade. Fête le 11 Février. Lourdesgrotteancienne1-1

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HISTORIQUE

Notre Dame de Lourdes
1858

Les paroles de la Vierge Marie à Lourdes :

— “Ce n'est pas nécessaire”. (En réponse à la question de Bernadette : « Voulez-vous avoir la bonté de mettre votre nom par écrit ? »)

— “Voulez-vous me faire la grâce de venir ici pendant 15 jours”.

— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde, mais dans l'autre.”

— “Pénitence ! pénitence ! pénitence ! Vous prierez Dieu pour les pécheurs. Allez baiser la terre pour la conversion des pécheurs”

— “Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.

Première apparition : Jeudi 11 Février 1858

Accompagnée de sa sœur et d'une amie, Bernadette se rend à Massabielle, le long du Gave, pour ramasser des os et du bois mort. Enlevant ses bas pour traverser le ruisseau, elle entend un bruit qui ressemblait à un coup de vent, elle lève la tête vers la Grotte :

“J'aperçus une dame vêtue de blanc : elle portait une robe blanche, un voile blanc également, une ceinture bleue, et une rose jaune sur chaque pied”.

Elle fait le signe de la Croix et récite le chapelet avec la Dame. La prière terminée, la Dame disparaît brusquement.

Deuxième apparition : Dimanche 14 Février 1858

Bernadette ressent une force intérieure qui la pousse à retourner à la Grotte malgré l'interdiction de ses parents. Sur son insistance, sa mère l'y autorise ; après la première dizaine de chapelet, elle voit apparaître la même Dame. Elle lui jette de l'eau bénite.

La Dame sourit et incline la tête. La prière du chapelet terminée, elle disparaît.

Troisième apparition : Jeudi 18 Février 1858

Pour la première fois, la Dame parle. Bernadette lui présente une écritoire et lui demande d'écrire son nom. Elle lui dit :

— “Ce n'est pas nécessaire”, et elle ajoute :

— “Je ne vous promets pas de vous rendre heureuse en ce monde mais dans l'autre. Voulez-vous avoir la grâce de venir ici pendant quinze jours ?”

Quatrième apparition : Vendredi 19 Février 1858

Bernadette vient à la Grotte avec un cierge béni et allumé. C'est de ce geste qu'est née la coutume de porter des cierges et de les allumer devant la Grotte.

Cinquième apparition : Samedi 20 Février 1858

La Dame lui a appris une prière personnelle. A la fin de la vision, une grande tristesse envahit Bernadette.

Sixième apparition : Dimanche 21 Février 1858

La Dame se présente à Bernadette le matin de bonne heure. Une centaine de personnes l'accompagnent. Elle est ensuite interrogée par le commissaire de police Jacomet. Il veut lui faire dire ce qu'elle a vu. Bernadette ne lui parle que d’“AQUERO” (cela).

Septième apparition : Mardi 23 Février 1858

Entourée de cent cinquante personnes, Bernadette se rend à la Grotte. L'Apparition lui révèle un secret “rien que pour elle”.

Huitième apparition : Mercredi 24 Février 1858

Message de la Dame :

“Pénitence ! Pénitence ! Pénitence ! Priez Dieu pour les pécheurs ! Allez baiser la terre en pénitence pour les pécheurs !”

Neuvième apparition : Jeudi 25 Février 1858

Trois cents personnes sont présentes.

“Allez boire à la fontaine et vous y laver. Vous mangerez de cette herbe qui est là”.

Bernadette raconte : “Elle me dit d'aller boire à la source (…) je ne trouvai qu'un peu d'eau vaseuse. Au quatrième essai je pus boire elle me fit également manger une herbe qui se trouvait près de la fontaine puis la vision disparut et je m'en allai”.

Devant la foule qui lui demande : “Sais-tu qu'on te croit folle de faire des choses pareilles ?” Elle répond seulement : “C'est pour les pécheurs”.

Dixième apparition : Samedi 27 Février 1858

Huit cents personnes sont présentes. L'Apparition est silencieuse. Bernadette boit l'eau de la source et accomplit les gestes habituels de pénitence.

Onzième apparition : Dimanche 28 Février 1858

Plus de mille personnes assistent à l'extase. Bernadette prie, baise la terre et rampe sur les genoux en signe de pénitence. Elle est ensuite emmenée chez le juge Ribes qui la menace de prison.

Douzième apparition : Lundi 1er Mars 1858

Plus de mille cinq cents personnes sont rassemblées et parmi elles, pour la première fois, un prêtre. Dans la nuit, Catherine Latapie, une amie lourdaise, se rend à la Grotte, elle trempe son bras déboîté dans l'eau de la source : son bras et sa main retrouvent leur souplesse.

Treizième apparition : Mardi 2 Mars 1858

La foule grossit de plus en plus. La Dame lui demande : “Allez dire aux Prêtres qu'on vienne ici en procession et qu'on y bâtisse une chapelle”.
Bernadette en parle à l'abbé Peyramale, curé de Lourdes. Celui-ci ne veut savoir qu'une chose : le nom de la Dame. Il exige en plus une preuve : voir fleurir le rosier (ou églantier) de la Grotte en plein hiver.

Quatorzième apparition : Mercredi 3 Mars 1858

Dès 7 heures le matin, en présence de trois mille personnes, Bernadette se rend à la Grotte, mais la vision n'apparaît pas. Après l'école, elle entend l'invitation intérieure de la Dame. Elle se rend à la Grotte et lui redemande son nom. La réponse est un sourire. Le curé Peyramale lui redit : “Si la Dame désire vraiment une chapelle, qu'elle dise son nom et qu'elle fasse fleurir le rosier de la Grotte”.

Quinzième apparition : Jeudi 4 Mars 1858

La foule toujours plus nombreuse (environ huit mille personnes) attend un miracle à la fin de cette quinzaine. La vision est silencieuse. Le curé Peyramale campe sur sa position. Pendant 20 jours, Bernadette ne va plus se rendre à la Grotte, elle n'en ressent plus l'irrésistible invitation.

Seizième apparition : Jeudi 25 Mars 1858

La vision révèle son nom, mais le rosier (ou églantier) sur lequel elle pose les pieds au cours de ses Apparitions ne fleurit pas.
Bernadette raconte : "elle leva les yeux au Ciel, joignant en signe de Prière ses mains qui étaient tendues et ouvertes vers la terre et me dit :

“Je suis l'Immaculée Conception” [“que soy era immaculada councepciou”]

La jeune voyante part en courant et répète sans cesse, sur le chemin, des mots qu'elle ne comprend pas.
Ces mots troublent le brave curé. Bernadette ignorait cette expression théologique qui désigne un des privilèges accordé par Dieu à la Sainte Vierge.
Quatre ans plus tôt, en 1854, le Pape Pie IX en avait fait une vérité certaine de la Foi Catholique : un dogme.

Dix-septième apparition : Mercredi 7 Avril 1858

Pendant cette Apparition, Bernadette tient son cierge allumé. La flamme entoura longuement sa main sans la brûler. Ce fait est immédiatement constaté par le médecin, le docteur Douzous.

Dix-huitième apparition et dernière apparition : jeudi 16 Juillet 1858

Bernadette ressent le mystérieux appel de la Grotte, mais son accès est interdit et fermé par une palissade.
Elle se rend donc en face, de l'autre côté du Gave. Elle voit la Vierge qui se présente à elle sous l'apparence de Notre Dame du Mont Carmel.
“Il me semblait que j'étais devant la grotte, à la même distance que les autres fois, je voyais seulement la Vierge, jamais je ne l'ai vue aussi belle !”



Fête de Notre-Dame de Lourdes, Première apparition (1858). Journée Mondiale du Malade. Fête le 11 Février. Lourdes.2

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