Demandons le don de crainte pour préférer la volonté de Dieu à la nôtre.Le fruit de ce don de crainte :le respect mutuel
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Demandons le don de crainte pour préférer la volonté de Dieu à la nôtre.Le fruit de ce don de crainte :le respect mutuel
SIXIÈME JOUR DE LA NEUVAINE
Réciter le Veni Creator
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
(traduction de l'hymne du IXe siècle)
Viens, Esprit créateur, nous visiter,
Viens éclairer l'âme de tes fils,
Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour.
Toi le don, l'envoyé du Dieu très haut,
Tu t'es fait pour nous le défenseur.
Tu es l'amour, le feu, la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur !
Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui œuvres au nom du Père,
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos lèvres pour chanter.
Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos cœurs répands l'amour du Père.
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.
Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix,
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.
Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils,
Et toi, l'Esprit commun qui les rassemble,
Viens en nos cœurs, qu'à jamais nous croyions en toi.
Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des enfers,
Gloire à l'Esprit de force et de sagesse
Dans tous les siècles des siècles. Amen !
Viens, Esprit créateur, nous visiter,
Viens éclairer l'âme de tes fils,
Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,
Toi qui créas toute chose avec amour.
Toi le don, l'envoyé du Dieu très haut,
Tu t'es fait pour nous le défenseur.
Tu es l'amour, le feu, la source vive,
Force et douceur de la grâce du Seigneur !
Donne-nous les sept dons de ton amour,
Toi le doigt qui œuvres au nom du Père,
Toi dont il nous promit le règne et la venue,
Toi qui inspires nos lèvres pour chanter.
Mets en nous ta clarté, embrase-nous,
En nos cœurs répands l'amour du Père.
Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,
Et donne-nous ta vigueur éternelle.
Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,
Hâte-toi de nous donner la paix,
Afin que nous marchions sous ta conduite,
Et que nos vies soient lavées de tout péché.
Fais-nous voir le visage du Très-Haut,
Et révèle-nous celui du Fils,
Et toi, l'Esprit commun qui les rassemble,
Viens en nos cœurs, qu'à jamais nous croyions en toi.
Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,
Gloire au Fils qui monte des enfers,
Gloire à l'Esprit de force et de sagesse
Dans tous les siècles des siècles. Amen !
Don de crainte
Aujourd’hui, on va demander le don de crainte; ce n’est pas de la peur, c’est le don de la crainte filiale. J’aime expliquer que l’homme est à la fois un être blessé et un homme pécheur. Comme être blessé, il a besoin de guérison, et le don de piété vient vraiment faire ce travail dans nos âmes. Mais comme pécheur, l’homme a besoin de conversion, et c’est le don de crainte qui peut le faire. Nous allons voir comment. Le don de crainte, je dirais que c’est le don du grand, du très grand respect. Respecter l’autre soit par amour, soit à cause de la beauté de son cœur, soit à cause de sa noblesse, de sa grandeur morale.
Quand on regarde Jésus, comment a-t-il vécu le don de crainte ? Il l’a vécu, je dirais, filialement devant son Père. Il aimait la volonté de son Père, Il la respectait. Dans Jean 13, Jésus va dire : « Sachant que mon heure est venue de passer de ce monde à l’autre, je me suis levé de table et j’ai ceint le tablier. » « Sachant que son heure était venue » : avant, ce n’était pas l’heure, Il ne l’aurait pas fait. Très souvent, on a essayé d’attraper Jésus, et Il s’esquivait parce que ce n’était pas l’heure de son Père : pas son heure à Lui, Jésus, mais l’heure de son Père. « Ma volonté, c’est de faire la volonté de mon Père. » « Je ne fais rien de moi-même. » Est-ce que cela veut dire que Jésus était faible, impuissant ? Absolument pas ! Il était capable de réfléchir, mais sa réflexion était : « Je fais la volonté de mon Père. » C’était le choix qu’il avait fait. Ça donne un peu une idée de ce qu’est le don de crainte.
J’aime aussi me rappeler ce que Pierre a fait, après le miracle de la pêche miraculeuse dans l’Évangile de Luc. Il est tombé aux genoux de Jésus en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Il reconnaissait la grandeur, la divinité de Jésus. Le don de crainte nous conduit à l’adoration : ce n’est pas une adoration d’esclave, mais une adoration filiale.
Je me souviens que chez nous, il y avait un fauteuil qui appartenait à papa. Lorsque c’était l’heure d’écouter la télévision en famille, papa avait son fauteuil. Quelquefois, on allait s’asseoir sur ce fauteuil, et maman nous regardait avec des yeux sévères. « Pourquoi est-ce que je ne peux pas m’asseoir sur le fauteuil ? » Et la seule réponse était : « C’est le fauteuil de papa. » L’amour a ses règles, l’amour a ses convenances, l’amour a son respect.
Alors, préférer la volonté de Dieu à la mienne, c’est reconnaître la grandeur de la volonté de Dieu. Mais comment vais-je la reconnaître ? En la vivant. En essayant de la vivre, en me prosternant devant elle, et en reconnaissant qu’elle est divine. Et tu vas voir que la tienne va s’estomper devant celle de Dieu.
Alors aujourd’hui, comme petit effort, petit défi pour éveiller en nous cette crainte filiale, je te dirais : « Ayons beaucoup de respect les uns pour les autres. » Je pense encore à la Vierge Marie qui est apparue à Bernadette, et qui lui disait « vous » : « Me feriez-vous le privilège de revenir ici dans quinze jours ? » Cela a été une grande grâce pour Bernadette qui était une petite ignorante, et qui n’avait pas beaucoup d’instruction. Ce respect de la Vierge Marie devant Bernadette nous conduit au même respect devant nos frères et sœurs. Demandons le don de crainte pour préférer la volonté de Dieu à la nôtre. Demandons aussi le fruit de ce don de crainte qui est le respect mutuel.
Aujourd’hui, on va demander le don de crainte; ce n’est pas de la peur, c’est le don de la crainte filiale. J’aime expliquer que l’homme est à la fois un être blessé et un homme pécheur. Comme être blessé, il a besoin de guérison, et le don de piété vient vraiment faire ce travail dans nos âmes. Mais comme pécheur, l’homme a besoin de conversion, et c’est le don de crainte qui peut le faire. Nous allons voir comment. Le don de crainte, je dirais que c’est le don du grand, du très grand respect. Respecter l’autre soit par amour, soit à cause de la beauté de son cœur, soit à cause de sa noblesse, de sa grandeur morale.
Quand on regarde Jésus, comment a-t-il vécu le don de crainte ? Il l’a vécu, je dirais, filialement devant son Père. Il aimait la volonté de son Père, Il la respectait. Dans Jean 13, Jésus va dire : « Sachant que mon heure est venue de passer de ce monde à l’autre, je me suis levé de table et j’ai ceint le tablier. » « Sachant que son heure était venue » : avant, ce n’était pas l’heure, Il ne l’aurait pas fait. Très souvent, on a essayé d’attraper Jésus, et Il s’esquivait parce que ce n’était pas l’heure de son Père : pas son heure à Lui, Jésus, mais l’heure de son Père. « Ma volonté, c’est de faire la volonté de mon Père. » « Je ne fais rien de moi-même. » Est-ce que cela veut dire que Jésus était faible, impuissant ? Absolument pas ! Il était capable de réfléchir, mais sa réflexion était : « Je fais la volonté de mon Père. » C’était le choix qu’il avait fait. Ça donne un peu une idée de ce qu’est le don de crainte.
J’aime aussi me rappeler ce que Pierre a fait, après le miracle de la pêche miraculeuse dans l’Évangile de Luc. Il est tombé aux genoux de Jésus en disant : « Éloigne-toi de moi, Seigneur, car je suis un homme pécheur. » Il reconnaissait la grandeur, la divinité de Jésus. Le don de crainte nous conduit à l’adoration : ce n’est pas une adoration d’esclave, mais une adoration filiale.
Je me souviens que chez nous, il y avait un fauteuil qui appartenait à papa. Lorsque c’était l’heure d’écouter la télévision en famille, papa avait son fauteuil. Quelquefois, on allait s’asseoir sur ce fauteuil, et maman nous regardait avec des yeux sévères. « Pourquoi est-ce que je ne peux pas m’asseoir sur le fauteuil ? » Et la seule réponse était : « C’est le fauteuil de papa. » L’amour a ses règles, l’amour a ses convenances, l’amour a son respect.
Alors, préférer la volonté de Dieu à la mienne, c’est reconnaître la grandeur de la volonté de Dieu. Mais comment vais-je la reconnaître ? En la vivant. En essayant de la vivre, en me prosternant devant elle, et en reconnaissant qu’elle est divine. Et tu vas voir que la tienne va s’estomper devant celle de Dieu.
Alors aujourd’hui, comme petit effort, petit défi pour éveiller en nous cette crainte filiale, je te dirais : « Ayons beaucoup de respect les uns pour les autres. » Je pense encore à la Vierge Marie qui est apparue à Bernadette, et qui lui disait « vous » : « Me feriez-vous le privilège de revenir ici dans quinze jours ? » Cela a été une grande grâce pour Bernadette qui était une petite ignorante, et qui n’avait pas beaucoup d’instruction. Ce respect de la Vierge Marie devant Bernadette nous conduit au même respect devant nos frères et sœurs. Demandons le don de crainte pour préférer la volonté de Dieu à la nôtre. Demandons aussi le fruit de ce don de crainte qui est le respect mutuel.
Acte de consécration au Saint-Esprit
Ô Saint-Esprit,
divin Esprit de lumière et d’amour,
je Te consacre mon intelligence, mon cœur et ma volonté,
tout mon être, pour le temps et pour l’éternité.
Que mon intelligence soit toujours docile à tes inspirations
et à l’enseignement de la sainte Église catholique
dont Tu es le guide infaillible,
que mon cœur soit toujours enflammé de l’amour de Dieu et du prochain,
que ma volonté soit toujours conforme à la volonté divine,
et que toute ma vie soit une imitation fidèle de la vie
et des vertus de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
à qui, avec le Père et toi, ô Saint-Esprit,
soient honneur et gloire à jamais.
Ainsi soit-il.
Ô Saint-Esprit,
divin Esprit de lumière et d’amour,
je Te consacre mon intelligence, mon cœur et ma volonté,
tout mon être, pour le temps et pour l’éternité.
Que mon intelligence soit toujours docile à tes inspirations
et à l’enseignement de la sainte Église catholique
dont Tu es le guide infaillible,
que mon cœur soit toujours enflammé de l’amour de Dieu et du prochain,
que ma volonté soit toujours conforme à la volonté divine,
et que toute ma vie soit une imitation fidèle de la vie
et des vertus de Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ,
à qui, avec le Père et toi, ô Saint-Esprit,
soient honneur et gloire à jamais.
Ainsi soit-il.
Merci à vous, Famille Myriam !
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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