THOMAS MORE, « Bon Serviteur du Roi, et de DIEU en PREMIER »
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THOMAS MORE, « Bon Serviteur du Roi, et de DIEU en PREMIER »
THOMAS MORE, « BON SERVITEUR DU ROI, ET DE DIEU EN PREMIER »
Détail de portrait de Sir Thomas More par Holbein Le Jeune, 1527, The Frick Collection / :copyright: CC0/wikimedia
Thomas More est une figure brillante de l’humanisme chrétien du XVIe siècle. Heureux père de famille, il a également une carrière politique hors du commun, jusqu’à occuper l’importante et prestigieuse position de chancelier du royaume. Thomas lutte fermement contre les thèses de Luther et pour la défense de l’Église catholique. Sa foi et son intégrité entrent en porte-à-faux avec Henri VIII lorsque celui-ci rompt avec Rome pour épouser Anne Boleyn. Refusant de signer un acte dont le préambule établit la fondation d’une Église anglicane placée sous l’autorité du roi, Thomas More meurt décapité en 1535. « Sa sainteté resplendit dans le martyre, mais elle fut préparée par une vie entière de travail dans le dévouement à Dieu et au prochain » (Jean-Paul II, motu proprio, 2000).
L'auteur : Solveig Parent
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The Complete Works of Thomas More, 15 volumes en 21 tomes, édités par Yale University, New Haven et Londres, 1963-1997.
Motu proprio du pape Jean-Paul II pour la proclamation de saint Thomas More comme patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques, 31 octobre 2000.
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Correspondence of Sir Thomas More, éd. E. F. Rogers, Princeton University Press, 1947, réimpr. 1971.
Jean Anouilh, Thomas More ou l’homme libre, La Table ronde, 1987.
L'Utopie de Thomas More
Détail de portrait de Sir Thomas More par Holbein Le Jeune, 1527, The Frick Collection / :copyright: CC0/wikimedia
Thomas More est une figure brillante de l’humanisme chrétien du XVIe siècle. Heureux père de famille, il a également une carrière politique hors du commun, jusqu’à occuper l’importante et prestigieuse position de chancelier du royaume. Thomas lutte fermement contre les thèses de Luther et pour la défense de l’Église catholique. Sa foi et son intégrité entrent en porte-à-faux avec Henri VIII lorsque celui-ci rompt avec Rome pour épouser Anne Boleyn. Refusant de signer un acte dont le préambule établit la fondation d’une Église anglicane placée sous l’autorité du roi, Thomas More meurt décapité en 1535. « Sa sainteté resplendit dans le martyre, mais elle fut préparée par une vie entière de travail dans le dévouement à Dieu et au prochain » (Jean-Paul II, motu proprio, 2000).
- La connaissance historique que nous avons de la vie de Thomas More dépasse largement les simples faits et dates. Les ouvrages et les nombreuses lettres écrites par Thomas et par ses proches (en particulier sa fille Marguerite et Érasme de Rotterdam) nous renseignent beaucoup sur les constituants de sa foi et les motivations profondes de ses actions.
- Henri VIII a beaucoup d’estime et même de l’amitié pour Thomas More à qui il a longtemps donné ses faveurs. Le roi espère jusqu’au bout qu’il pliera pour n’avoir pas à le faire tuer. Il serait facile pour Thomas de sauver sa vie, mais il ne le fait pas. Il n’est pourtant absolument pas suicidaire ; au contraire, il est très attaché au bonheur familial dont il est comblé. L’obstination de Thomas More ne s’explique que par une conviction, très supérieure à toutes les autres, qui lui fait contempler la vie après la mort.
- Avant d’être exécuté, Thomas More reste un an dans une prison sinistre, séparé de ceux qu’il aime et soumis à des traitements difficiles. Il garde jusqu’au bout, face à la mort, un caractère paisible et enjoué. Cette attitude est surhumaine. Thomas l’explique lui-même dans ses écrits : la foi découvre la valeur surnaturelle de ses souffrances.
- Les derniers mots que Thomas More adresse au jury qui le condamne sont inexplicables sans grâces divines, surtout au regard de l’iniquité du procès : « J’ai peu de choses à dire, sauf ceci : le bienheureux apôtre Paul était présent et consentant au martyre de saint Étienne. Maintenant, tous deux sont des saints dans le Ciel. Bien que vous ayez concouru à ma condamnation, je prierai avec ferveur pour que vous et moi, nous nous retrouvions ensemble au Ciel. De même, je désire que le Dieu Tout-Puissant préserve et défende Sa Majesté le Roi, et lui envoie un bon conseil. »
L'auteur : Solveig Parent
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The Complete Works of Thomas More, 15 volumes en 21 tomes, édités par Yale University, New Haven et Londres, 1963-1997.
Motu proprio du pape Jean-Paul II pour la proclamation de saint Thomas More comme patron des responsables de gouvernement et des hommes politiques, 31 octobre 2000.
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Correspondence of Sir Thomas More, éd. E. F. Rogers, Princeton University Press, 1947, réimpr. 1971.
Jean Anouilh, Thomas More ou l’homme libre, La Table ronde, 1987.
L'Utopie de Thomas More
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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