En bannissant Dieu des prières des militaires, le Canada porte la guerre contre les chrétiens à un tout autre niveau

Monument aux morts canadiens de 1914-18 et 39-45 de Cobourg en Ontario

La directive a été changée....


En bannissant Dieu des prières des militaires, le Canada porte la guerre contre les chrétiens à un tout autre niveau.

Opinion

30 Octobre 2023 - LifeSite News- Traduction automatique

(LifeSiteNews) - Si l'on entend par "Woke" le fait de "résoudre des problèmes qui n'existent pas par le biais du communisme", l'aumônier général des Forces armées canadiennes (FAC) a fait des heures supplémentaires. La bataille qui fait rage actuellement au sujet de la prière publique dans les FAC en est la preuve.

Bien que les Forces armées canadiennes aient déjà adopté une politique de prière publique inclusive et multiconfessionnelle, l'aumônier général vient de publier une nouvelle politique interdisant aux aumôniers de prier en public. Elle ordonne aux aumôniers militaires de proposer une "réflexion" non religieuse au lieu d'une prière, et cela s'applique désormais à tous les aumôniers théistes, qu'ils soient musulmans, juifs ou chrétiens : musulmans, juifs et chrétiens. Pour la première fois dans notre histoire, il sera interdit aux aumôniers militaires de prier pour les morts lors des cérémonies du jour du Souvenir... et les aumôniers qui ne s'y conformeront pas seront démis de leurs fonctions.  

Au nom de la "diversité", chaque aumônier canadien est désormais un aumônier humaniste lors des prières publiques, le nom de Dieu ne pouvant plus être évoqué. Ironiquement, cette promotion de l'"inclusivité" se fait au prix de l'exclusion de tous les croyants, ce qui constitue une nouvelle atteinte à la liberté de religion. Les chrétiens subissent cette érosion depuis des décennies. De la suppression de la prière à l'école à la guerre perpétuelle contre Noël, en passant par l'interdiction des symboles religieux pour les fonctionnaires et la suppression du crucifix au Parlement, nous avons assisté à l'érosion constante de la religion dans la sphère publique au cours de notre propre vie.

Cependant, quelque chose semble différent cette fois-ci. Oui, il est scandaleux de déshonorer les anciens combattants qui sont morts pour notre liberté, y compris la liberté religieuse. Mais qu'est-ce qui est différent exactement ?  Se pourrait-il qu'au cours des trois dernières années, la bataille ait atteint un nouveau crescendo ? Ce nouveau changement va de pair avec le même gouvernement qui, pendant le COVID-19(84), nous a enfermés dans nos maisons, a forcé nos églises et nos petits commerces à fermer alors que les grandes surfaces restaient ouvertes, et nous a obligés à nous injecter un vaccin encore expérimental tout en refusant pratiquement toute exemption religieuse (l'aumônerie des FAC était notoirement connue pour cela). Ici, au Canada, des pasteurs courageux ont été emprisonnés pour avoir placé Dieu au-dessus de César. Se pourrait-il que ces batailles ne soient plus symboliques ? La guerre culturelle n'est plus "culturelle" : elle devient cinétique. Et où va-t-elle ?

Le réveil des chrétiens en Occident est brutal. Nous commençons à réaliser que notre foi n'est plus la cerise sur le gâteau de la vie. Lorsque Jésus nous a demandé de porter notre croix, il était sincère. Nous sommes acculés dans un coin qui se rétrécit d'année en année. Et ne croyez pas que cela va s'arrêter là. Préparez-vous à l'époque où la Bible sera considérée comme un discours de haine. Les chrétiens traditionnels perdront leur statut d'exonération fiscale s'ils ne soutiennent pas toutes les formes de dégénérescence sexuelle sous le soleil. Et qui sait jusqu'où cela ira ?

Nous sommes entrés dans les jours du martyre blanc, et les jours du martyre rouge se profilent sûrement à l'horizon. Nous sommes arrivés au temps de l'épreuve. Tenons fermement ses promesses : « Je vous ai dit ces choses,  pour que vous ayez la paix en Moi. Dans le monde, vous aurez a souffrir. Mais gardez courage, j'ai vaincu le monde" (Jean 16:33). Si cette politique n'est pas inversée, ce sera le dernier combat pour la prière publique au Canada. Si, ensuite, ils décident de supprimer Dieu de notre hymne national, ils pourraient tout aussi bien supprimer "glorieux et libre", car ce dernier aura lui aussi disparu depuis longtemps.


L'armée canadienne annule l'interdiction de la prière publique lors des cérémonies du jour du Souvenir, après les réactions négatives qu'elle a suscitées

1 Novembre 2023

(LifeSiteNews) - L'armée canadienne a annulé les restrictions imposées à la prière publique lors du jour du Souvenir cette année, à la suite des réactions des Canadiens.  

Le 30 octobre, l'aumônier général, le brigadier général Guy Belisle annoncée que les aumôniers seront désormais autorisés à prononcer des prières publiques lors des célébrations du jour du Souvenir le 11 novembre prochain, selon un courriel obtenu par Les Epoch Times.  "Compte tenu des questions soulevées par la directive, tout aumônier qui participe à une cérémonie du jour du Souvenir cette année peut proposer une réflexion spirituelle ou opter pour la pratique des dernières années, qui incluait la récitation d'un préambule", a écrit M. Belisle.  "Je ne peux pas permettre que l'on détourne l'attention de l'importance de la cérémonie du jour du Souvenir et de notre engagement à honorer le sacrifice de tous ceux qui nous ont précédés au service du Canada", a-t-il ajouté.   M. Belisle a également révélé qu'un comité sera formé pour revoir la nouvelle directive, en déclarant : "Si des changements/amendements sont nécessaires, nous les ferons".  Cette décision fait suite aux réactions négatives suscitées par la Directive du 11 octobre restreignant fortement les prières traditionnellement prononcées lors des cérémonies du jour du Souvenir. L'ordonnance précédente demandait aux aumôniers canadiens "d'adopter une approche sensible et inclusive lorsqu'ils s'adressent publiquement aux membres des forces armées".  Toute "réflexion spirituelle" proposée par les aumôniers militaires dans un cadre public (à l'exclusion des services religieux ou des interactions privées avec les membres) doit être "inclusive par nature et respectueuse de la diversité religieuse et spirituelle du Canada", selon la directive.   Les chefs spirituels ont également été invités à "tenir compte du fait que certains objets ou symboles peuvent provoquer une gêne ou des sentiments traumatisants lorsqu'ils choisissent les vêtements qu'ils portent lors d'occasions publiques".

Le ministre de la défense nationale, Bill Blair, a réagi aux informations concernant la directive en déclarant mettre l'accent que "les aumôniers des Forces canadiennes ne sont pas - et ne seront pas - interdits de prier le jour du Souvenir, ni à aucun autre moment". Cependant, un porte-parole du ministère de la défense nationale dit que les aumôniers qui prononcent des réflexions lors de cérémonies militaires publiques et obligatoires "ne doivent pas utiliser le mot 'Dieu' ou d'autres références à une puissance supérieure telle que 'Père céleste'" afin de "s'assurer que tous se sentent inclus et capables de participer à la réflexion, quelles que soient leurs croyances".

De nombreux Canadiens vocale leur choc et leur consternation face à la suppression du nom de Dieu dans les prières publiques. pointage a qualifié la directive d'attaque contre le christianisme au Canada.   Un membre de l'armée canadienne qui a parlé à LifeSiteNews sous le couvert de l'anonymat a déclaré qu'il croyait "complètement" que la décision était le résultat de la réaction à la directive.  

Toutefois, il a prévenu que le retrait de l'armée n'était que temporaire et qu'il ne s'appliquerait qu'au jour du souvenir et non à d'autres cérémonies de prière. Et seulement ce jour de commémoration, peut-être pas le prochain". Le militaire a poursuivi en déclarant que "quoi qu'il arrive, les gens ont la foi et ont vu ce à quoi nous sommes confrontés. Mais nous avons aussi vu que lorsque nous sommes unis, nous pouvons faire la différence". Le gouvernement est au service de la volonté du peuple, et non l'inverse", a-t-il conclu.


Le Canada a abandonné la religion et l'a remplacée par des valeurs laïques destructrices

2 Novembre 2023 - LifeSite News

(LifeSiteNews) - Au début des années 2000, le mouvement néo-athée - mené par  Christopher Hitchens, Richard Dawkins, Sam Harris et le moins connu Daniel Dennett - a défendu l'idée que l'"antithéisme" était la clé de l'illumination. En d'autres termes, ce n'était pas seulement vrai que Dieu n'existait pas - c'était bon que c'était vrai, parce que la Bible était un livre mauvais et que, comme l'affirmait le titre du livre le plus célèbre de Hitchens, "la religion empoisonne tout".

À bien des égards, ces hommes voulaient que l'Ouest ressemble au Canada, du moins en ce qui concerne les taux de pratique religieuse. Selon les sondages, un 89% des Canadiens n'assistent pas régulièrement à un culte religieux (qu'ils s'identifient ou non à une tradition religieuse). Selon le données publiées cette année Selon Cardus, à la question "À quelle fréquence, le cas échéant, lisez-vous la Bible, le Coran ou un autre texte sacré ?", 56 % des personnes interrogées ont répondu "jamais", 21 % "rarement", 7 % "quelques fois par an", 10 % "au moins une fois par mois mais moins d'une fois par jour" et 6 % ont déclaré lire un texte sacré quotidiennement.

Quel en a été le résultat ? Le même mois, Polling Canada a publié une enquête sur les valeurs morales des Canadiens. Selon leurs données, 21% soutiennent la polygamie ; 20% pensent que le suicide est moralement acceptable ; 19% sont en faveur de la consommation de drogues illégales (je pensais que ce chiffre était bas) ; 18% pensent qu'il est moral pour les personnes mariées d'avoir des liaisons ; 11% soutiennent le clonage humain, et un nombre impensable de 7% étaient prêts à dire à un sondeur qu'ils pensaient que la pédophilie était moralement acceptable. Lorsque les valeurs religieuses sont abandonnées, elles ne laissent pas de vide - d'autres valeurs se précipitent pour les remplacer.

Données publié en 2022 par Research Co. ne donne pas une image beaucoup plus brillante : 73% pensent que le divorce est moralement acceptable ; 69% pensent que les relations sexuelles entre personnes non mariées sont moralement acceptables et qu'avoir un enfant en dehors du mariage est acceptable ; 59% estiment que les relations sexuelles entre personnes du même sexe sont moralement acceptables, ce qui représente une baisse de trois points par rapport à l'année précédente et, à l'inverse, 27% (en hausse de trois points) les considèrent comme moralement mauvaises, l'opposition morale atteignant 36% chez les Canadiens d'origine sud-asiatique, 39% chez ceux d'origine est-asiatique et 41% chez les électeurs du Parti conservateur. Cela explique le fait que les immigrants canadiens dominent le mouvement en faveur des droits parentaux.

Il est intéressant de noter, comme je l'ai déjà fait, que la seule bonne nouvelle concerne le débat sur l'avortement : 29% estiment que l'avortement est "moralement mauvais", ce qui représente une hausse de quatre points par rapport à l'année précédente et une augmentation significative par rapport à il y a dix ans.  

Sur d'autres sujets : 66% soutiennent le "mariage" homosexuel ; 30% soutiennent la prostitution (en baisse de trois points) ; 55% soutiennent la recherche sur les cellules souches embryonnaires, pratique qui consiste à détruire des êtres humains vivants pour en utiliser les parties à des fins de recherche ; et 31% soutiennent l'acceptabilité morale de la pornographie. Ce chiffre est très intéressant : une grande majorité de Canadiens consomment de la pornographie, ce qui indique que de nombreux utilisateurs reconnaissent que la pornographie est une force négative dans leur vie et affirme, une fois de plus, qu'il existe un large consensus sur les dommages perpétrés par l'industrie de la pornographie et qu'il pourrait être utilisé pour adopter une législation qui, au strict minimum, éloigne la pornographie des enfants.

Dans l'ensemble, l'image que nous avons est celle d'une nation sans boussole morale. Nous sommes en profond désaccord sur presque toutes les grandes questions morales ; des marges de soutien importantes existent pour les pratiques mêmes qui ont tant fait pour déchirer les communautés qui ont construit notre nation et les familles qui les composaient. Le dernier bastion de nombreuses valeurs morales provient des communautés immigrées originaires de pays plus traditionnels, et l'immigration de masse - le Canada importe des centaines de milliers de personnes chaque année et doit le faire en raison de nos taux élevés d'avortement et de nos taux de natalité très bas - s'accompagne de ses propres défis.

Sur le côté ouest de la Tour de la Paix du Parlement, un verset de l'Écriture est gravé. Il s'agit de Proverbes 29:18 : "Là où il n'y a pas de vision, le peuple périt". C'est à la fois une prophétie et un proverbe.

Jonathon Van Maren est conférencier, écrivain et militant pro-vie.

«Faute de vision, le peuple vit sans frein; heureux qui observe la loi» (Proverbes 29,18) La Bible de Jérusalem - On parle des 10 Commandements la Loi de Dieu que ce parlement semble avoir oublié...