Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
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Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita du 30 janvier au 7 février 2024
Et aussi toutes les fois où nous le désirons !
Introduction de la neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Née au Soudan, Joséphine Bakhita (vers 1869-1947) a été une esclave, avant de devenir religieuse canossienne, puis sainte. Kidnappée vers l’âge de 7 ans, elle est vendue plusieurs fois comme esclave à des maîtres qui la maltraitent et la martyrisent. Ce sont ses ravisseurs qui lui ont donné le nom de Bakhita, qui signifie « la chanceuse ». Vers l’âge de 13 ans, elle est achetée par Calisto Legnani, consul italien à Khartoum, un homme bon qui, trois ans plus tard, suite à un soulèvement, l’amène en Italie, dans la région de Venise, où il la confie à la famille Michieli ; là, elle devient la nounou de leur petite fille qui vient de naître. Leur intendant, Illuminato Cecchini, offre un jour un crucifix à Joséphine et lui fait découvrir Jésus, son « Bon Patron », qu’elle recherchait et qui la protégeait avant même qu’elle ne le connaisse.
C’est chez les sœurs de la Charité canossiennes de Venise qu’elle est baptisée le 9 janvier 1890 et qu’on lui donne le prénom de Joséphine. En 1896, après un immense et laborieux chemin, elle devient sœur de la Charité canossienne et passe le reste de sa vie à se prodiguer avec humilité et amour pour les autres au couvent de Schio (près de Vicence) où elle est cuisinière pendant une vingtaine d’années, et où elle meurt le 8 février 1947.
Béatifiée le 17 mai 1992 puis canonisée le 1er octobre 2000 par Jean-Paul II, Joséphine Bakhita est fêtée le 8 février. Ce jour a ensuite été choisi par le pape François pour être la Journée mondiale de prière contre la traite humaine. Lors de sa béatification, le Pape donna peut-être la plus belle définition de ce qu’elle peut apporter aux femmes et aux hommes d’aujourd’hui : « En Joséphine Bakhita, on trouve un témoin éminent de l’amour paternel de Dieu et un signe lumineux de la pérenne actualité des Béatitudes… Son message est un message de bonté héroïque, à l’image de la bonté du Père céleste. Elle nous a laissé un témoignage de réconciliation et de pardon évangélique, qui a aujourd’hui une signification énorme : à notre époque où la course effrénée au pouvoir, à l’argent, à la jouissance cause tant de méfiance, de violence et de solitude. Sœur Bakhita nous est redonnée par le Seigneur comme sœur universelle, parce qu’elle nous révèle le secret du bonheur le plus vrai : les Béatitudes. »
Joséphine Bakhita, ancienne esclave, peut être considérée comme étant la femme libre par excellence : son amour, sa confiance, son abandon à son « Bon Patron » ont été absolus et sans limite. Celui-ci a ainsi pu agir en son âme, pour nous donner une sainte en passe de devenir une des saintes majeures du XXIe siècle.
Aujourd’hui, des maisons d’accueil, des instituts ou des écoles s’ouvrent dans le monde entier sous le nom de « Joséphine-Bakhita », avec pour vocation d’accueillir et d’aider à l’intégration de migrants, de personnes en difficulté ou en situation de vulnérabilité, d’assurer la formation de jeunes et d’enfants, etc. Joséphine Bakhita, de son vivant déjà, fut l’intercesseur de nombreuses grâces obtenues de son « Bon Patron » mais, comme elle l’avait prédit, elle en obtient probablement beaucoup plus aujourd’hui, maintenant qu’elle est auprès de lui : « Au Ciel, j’irai chez Jésus et j’obtiendrai de lui des bénédictions particulières. Si le Patron le permet, je viendrai vous voir en songe. Au Paradis, je serai puissante et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces. »
Prière à sainte Joséphine Bakhita
Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession.
Par le Christ, notre Seigneur.
Amen.
(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)
Cette neuvaine a été rédigée par Gino Testa, proche des Canossiennes du sanctuaire Sainte-Joséphine-Bakhita de Schio (Italie) et animateur des Groupes de prière Padre Pio, en collaboration avec l’Association Marie de Nazareth.
Programme de la neuvaine
* - Jour 1 : « Qui peut être le Patron de ces belles choses ? J’éprouvais un grand désir de le voir, de le connaître, de lui rendre hommage »
* - Jour 2 : « La femme, avec une lame, commença à me faire 6 longues entailles sur la poitrine, puis 60 sur le ventre et 48 sur le bras droit. Puis on les frotta avec du sel »
* - Jour 3 : « Je me mettrais à genoux pour leur embrasser les mains, parce que si cela ne s’était pas passé, je ne serais pas devenue chrétienne et religieuse »
* - Jour 4 : « Si, en ce monde, on n’espérait pas dans le Seigneur, que pourrions-nous faire ? »
* - Jour 5 : « Je ne suis qu’un pauvre gnocco »
* - Jour 6 : « Tout pour le Seigneur ! Moi ? Je n’ai rien fait ! Que suis-je capable de faire ? C’est lui qui a tout fait, le Patron »
* - Jour 7 : « Il est tellement bon… Qu’il me mette où il veut. Quand je suis avec lui et où il veut, lui, je suis bien partout. Lui est le Patron, moi sa pauvre créature »
* - Jour 8 : « La Madone m’a protégée alors que je ne la connaissais pas encore. Elle est toujours avec nous, et nous, nous ne devons désirer que contenter le Patron »
* - Jour 9 : « Au Paradis, je serai puissante et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces »
SOURCE : https://neuvaines.mariedenazareth.com/neuvaine-a-sainte-josephine-bakhita
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 1 : « Qui peut être le Patron de ces belles choses ?
J’éprouvais un grand désir de le voir, de le connaître,
de lui rendre hommage »
La famille de Joséphine Bakhita était d’Olgossa, un village situé dans la région du Darfour, au Soudan, et était animiste. Dès sa prime enfance, avant même de connaître Dieu, Joséphine désirait ardemment lui rendre hommage : « Je me souviens qu’en voyant le soleil, la lune, les étoiles, la beauté de la nature, je me disais : "Qui peut être le Patron de ces belles choses ?" Et j’éprouvais un grand désir de le voir, de le connaître, de lui rendre hommage. Et maintenant, je le connais... Merci, mon Dieu, merci ! »
C’est en Italie, par l’intermédiaire d’Illuminato Cecchini, l’intendant de la famille Michieli à qui elle fut confiée, que Joséphine découvrit Jésus vers l’âge de 17 ans : « Il [Illuminato Cecchini] me donna le Crucifix en l’embrassant avec dévotion, et m’expliqua que c’était Jésus-Christ, le Fils de Dieu, qui était mort pour nous… Mue par une force mystérieuse, je ressentis en moi une chose que je ne saurais expliquer. »
Ce Crucifix fut le premier objet qu’elle posséda. Elle alla le cacher, de peur qu’on ne lui prenne, et allait secrètement le regarder, remplie d’amour pour ce Jésus, mort sur la Croix pour nous sauver. Quel bel enseignement, tout simple, nous donne Bakhita !
Méditation
Joséphine Bakhita dit un jour : « Oui, vous êtes fortunés, vous autres, d’avoir commencé tôt à connaître Dieu. Moi, j’y suis arrivée tard. Soyez-en reconnaissants à Dieu et à la Madone. » C’est en effet à l’âge de 21 ans que Bakhita reçut à Venise les sacrements du baptême et de la confirmation (ainsi que le prénom « Joséphine », adjoint à ceux de « Fortunée » et « Bakhita »). Elle reçut, dit-elle, « le saint baptême, avec une joie que seuls les anges pourraient décrire, le 9 janvier 1890. Oh, quelle date inoubliable ! » Pleine de confiance, elle dit aussi : « Le Seigneur me jugera à partir de 21 ans et après ; avant, rien, car le baptême a tout effacé. [...] Avant, je ne connaissais pas le Seigneur ; j’ai perdu beaucoup de temps et beaucoup de mérites, il faut que je les gagne maintenant. »
Méditons cela et rendons grâce à Dieu et à la Madone, conscients du fait que les connaître est une chance, mais aussi une responsabilité. Tâchons de regarder le Crucifix avec dévotion comme Bakhita et, comme elle le recommandait, prions pour ceux qui nous ont fait connaître Dieu et pour ceux qui ne le connaissent pas.
Intention
* - Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père....
* - Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie...., Gloire au Père...
Prière à sainte Joséphine Bakhita
Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 2 : « La femme, avec une lame, commença à me faire 6
longues entailles sur la poitrine, puis 60 sur le ventre et 48
sur le bras droit. Puis on les frotta avec du sel »
Kidnappée vers l’âge de 7 ans, Bakhita fut vendue plusieurs fois comme esclave. Elle fut maltraitée et subit une servitude douloureuse et cruelle. Un de ses maîtres lui infligea une cruelle flagellation : le fouet abattu plusieurs fois sur sa cuisse en arracha de la chair et creusa une longue entaille qui la fit rester immobile, sur un grabat, pendant plusieurs semaines.
Un autre maître lui fit subir, ainsi qu’à deux de ses compagnes, l’épreuve du tatouage : avec un couteau, on lui fit 114 longues entailles – 6 sur la poitrine, 60 sur le ventre et 48 sur le bras droit – que l’on remplit et frotta avec du sel pour qu’elles s’élargissent et donnent ensuite de belles cicatrices. Elle perdit connaissance. On laissa ensuite les trois malheureuses sans soins, étendues sur un grabat. De l’eau sortait sans cesse de leurs plaies entrouvertes. Plus de la moitié des femmes qui subissaient cette épreuve mourraient de septicémie.
Joséphine confia : « Je peux vraiment dire que si je ne suis pas morte, c’est par un miracle du Seigneur qui me destinait à des choses meilleures. »
« Les corrections nous tombaient dessus sans miséricorde. Ainsi, en trois ans que nous fûmes à leur service, je ne me rappelle pas avoir passé un seul jour sans plaies : pas encore guérie des coups reçus, il m’en tombait d’autres dessus, sans savoir pourquoi. »
« Je ne me souviens pas de m’être jamais rebellée, même lorsqu’ils me firent beaucoup souffrir. »
Méditation
Dans la vie de souffrance de Bakhita, le supplice du tatouage est probablement l’un de ceux qui nous touchent le plus ; mais à une consœur qui la questionnait, Joséphine avoua que, par rapport à la vérité, ce qu’elle avait relaté était plutôt édulcoré car, dit-elle, il y a beaucoup de choses vraies que seul le Seigneur a vues, et elles ne peuvent être ni racontées ni écrites.
Face à cela, nos petits problèmes sont-ils vraiment si importants et ne peuvent-ils pas être surmontés ? Ne pouvons-nous pas essayer quelquefois de les offrir avec amour au Seigneur, en nous inspirant de Bakhita : « Je souffre, j’offre, et je suis contente » ?
Pour nous aider, méditons ce propos de Bakhita : « Esclave, il fallait obéir de force ; autrement, c’étaient des coups de cravache, et beaucoup. Maintenant, nous obéissons avec contentement. C’est inconcevable de faire quelque chose autrement que par amour du Seigneur, et volontiers. »
Intention
* - Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père...
* - Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie....., Gloire au Père....
Prière à sainte Joséphine Bakhita
Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 3 : « Je me mettrais à genoux pour leur embrasser
les mains, parce que si cela ne s’était pas passé, je ne serais
pas devenue chrétienne et religieuse »
Joséphine Bakhita a été enlevée vers l’âge de 7 ans, vendue plusieurs fois comme esclave, martyrisée. Elle subit l’épreuve du tatouage au cours de laquelle on lui fait 114 longues entailles avec un couteau – 6 sur la poitrine, 60 sur le bas-ventre et 48 sur un bras – que l’on remplit de sel pour qu’elles s’élargissent et donnent ensuite de belles cicatrices.
À un séminariste qui lui demanda un jour ce qu’elle ferait si elle rencontrait ceux qui l’ont enlevée, martyrisée, vendue, elle répondit : « Je me mettrais à genoux pour leur embrasser les mains, parce que si cela n’était pas arrivé, je ne serais pas chrétienne et religieuse aujourd’hui. Les pauvres, peut-être ne savaient-ils pas qu’ils me faisaient tant mal. Ils étaient les patrons et moi leur esclave. Comme nous sommes habitués à faire le bien, les négriers faisaient ainsi, parce que c’était leur habitude ; ils ne le faisaient pas par méchanceté. »
Elle dit aussi : « Nous devons tout pardonner, aussi grandes que soient les offenses, parce que le Seigneur a beaucoup souffert pour nous et qu’il a pardonné à ceux qui l’ont crucifié. »
Méditation
Lors de la béatification de Joséphine Bakhita, le 17 mai 1992, Jean-Paul II avait mis en avant la signification du message qu’elle a laissé au monde d’aujourd’hui : un message de bonté, un témoignage de pardon capable de toucher tous les hommes de bonne volonté, croyants ou incroyants : « Son message est un message de bonté héroïque, à l’image de la bonté du Père céleste. Elle nous a laissé un témoignage de réconciliation et de pardon évangélique, qui a aujourd’hui une signification énorme : à notre époque où la course effrénée au pouvoir, à l’argent, à la jouissance cause tant de méfiance, de violence et de solitude, sœur Bakhita nous est redonnée par le Seigneur comme sœur universelle, parce qu’elle nous révèle le secret du bonheur le plus vrai : les Béatitudes ! »
Comme Bakhita, sachons voir Dieu qui nous parle au travers des personnes qu’il peut quelquefois mettre sur notre route : « Ma vie ? Tout un don de Dieu. Les hommes ? Ses instruments. Grâce à eux, j’ai eu le don de la foi. » Méditons bien cela !
Intention
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Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
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Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 4 : « Si, en ce monde, on n’espérait pas dans le Seigneur,
que pourrions-nous faire ? »
Lors de la canonisation de Joséphine Bakhita, le 1er octobre 2000, Jean-Paul II déclara : « Dans le monde d’aujourd’hui, d’innombrables femmes continuent d’être victimes de représailles, même dans les sociétés modernes développées. Chez sainte Joséphine Bakhita, nous trouvons un brillant défenseur de la véritable émancipation. L’histoire de sa vie inspire non pas l’acceptation passive, mais la ferme résolution à œuvrer de façon effective pour libérer les jeunes filles et les femmes de l’oppression et de la violence, et pour leur restituer leur dignité dans le plein exercice de leurs droits. »
Et ce n’est pas un hasard si, dans le prolongement, le pape François a instauré la Journée mondiale de prière contre la traite humaine le 8 février, fête de sainte Joséphine Bakhita.
Joséphine Bakhita avait une confiance absolue en son « Bon Patron » et ce, avant même de le connaître. Elle dit n’avoir jamais désespéré, même lorsqu’elle était esclave car elle sentait au-dedans d’elle une force mystérieuse qui la soutenait.
Méditation
Au début de son encyclique sur l’espérance Spe Salvi (« Sauvés dans l’espérance »), Benoît XVI a donné Joséphine Bakhita en exemple : « Parvenir à la connaissance de Dieu, le vrai Dieu, cela signifie recevoir l’espérance. Pour nous qui vivons depuis toujours avec le concept chrétien de Dieu et qui nous y sommes habitués, la possession de l’espérance, qui provient de la rencontre réelle avec ce Dieu, n’est presque plus perceptible. L’exemple d’une sainte de notre temps peut [...] nous aider à comprendre ce que signifie rencontrer ce Dieu, pour la première fois et réellement. Je pense à l’Africaine Joséphine Bakhita [...]. Il n’est pas difficile de se rendre compte que l’expérience de la petite esclave africaine Bakhita a été aussi l’expérience de nombreuses personnes battues et condamnées à l’esclavage à l’époque du christianisme naissant.
Joséphine Bakhita chercha surtout dans ses différents voyages en Italie à appeler à la mission : la libération qu’elle avait obtenue à travers la rencontre avec le Dieu de Jésus-Christ, elle se sentait le devoir de l’étendre, elle devait la donner aussi aux autres, au plus grand nombre de personnes possible. L’espérance, qui était née pour elle et qui l’avait "rachetée", elle ne pouvait pas la garder pour elle ; cette espérance devait rejoindre beaucoup de personnes, elle devait rejoindre tout le monde. »
Méditons cela !
Intention
* -Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père....
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Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
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Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 5 : « Je ne suis qu’un pauvre gnocco »
Joséphine Bakhita a vécu la majeure partie de sa vie religieuse canossienne au couvent de Schio, près de Vicence, au sein duquel elle a été cuisinière pendant vingt ans, puis sacristine et portière. On l’appelait la Madre moretta, ce qui signifie, d’une manière affectueuse, la « Mère brunette ».
Au début, la population de Schio la découvrit avec curiosité, notamment les enfants qui n’osèrent même l’approcher qu’avec une certaine crainte ; mais très vite, la gentillesse et l’humour de Bakhita les séduisirent tous (certains enfants lui ont même léché les mains, pour voir si elles avaient un goût de chocolat).
De Joséphine Bakhita sont souvent soulignés sa grande bonté, sa disponibilité à obéir à sa supérieure (« Je fais tout, il suffit que vous me disiez quoi »), son comportement réservé, sa désarmante simplicité et son extrême humilité : c’est ce qui, d’après ceux qui l’ont connue, la caractérise le plus.
Elle trouvait des excuses à tous, disant : « Elle aura oublié... Elle ne se sera pas souvenue... C’était à cause d’une impulsion… » Quand elle était responsable de la cuisine du couvent et qu’une assistante faisait une erreur dont la supérieure faisait le reproche à Bakhita, celle-ci l’acceptait avec humilité : « Oui, Mère, pardonnez-moi, je suis une pauvre fille pas très dégourdie, je vais faire attention. Priez pour que je fasse mieux la prochaine fois. » Mais quand quelqu’un se plaignait de la chaleur trop intense à côté du fourneau, elle rétorquait aussitôt : « Notre Seigneur sur la Croix n’a jamais demandé à être changé de place. »
Les années où Bakhita fut amenée dans différentes maisons religieuses pour témoigner de ce qu’elle avait vécu furent pour elle une vraie douleur : « Quand, dans de grandes salles, on me montrait à la foule comme une belle bête, je me sentais m’effondrer dans la nullité. Moi, pauvre fille qui ne savais même pas parler [elle parlait le dialecte vénitien et pas l’italien], que pouvais-je faire ? »
Voici comment Joséphine, avec un certain humour, se définissait : « Moi ? Je suis un pauvre gnocco, je suis une ignorante. »
Méditation
Faisant une conférence sur le détachement et l’esprit de pauvreté, Bakhita dit à sa supérieure : « Ma Mère, je n’ai maintenant plus rien : les livres, je ne les utilise plus parce que je vois mal. Les autres choses, je les ai toutes abandonnées. Il me reste seulement le chapelet et le Crucifix, mais si vous voulez, je me détache aussi de cela. La pauvreté était l’épouse de saint François et c’est aussi la mienne. »
Méditons sur l’esprit de pauvreté et sur la véritable humilité : « N’est pas beau ce qui paraît beau, mais c’est ce qui plaît au Seigneur. »
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 6 : « Tout pour le Seigneur ! Moi ? Je n’ai rien fait !
Que suis-je capable de faire ? C’est lui qui a tout fait, le Patron »
Voici quelques phrases de Joséphine Bakhita montrant combien elle s’est complètement abandonnée à Dieu qu’elle appelait son « Bon Patron » et fut tout à lui. Quand elle était esclave, il lui fallait obéir de force ; autrement, elle était cravachée et fouettée ; avec lui, c’est avec plaisir qu’elle obéit :
« Il est tellement bon... Comment le Seigneur a-t-il fait pour me prendre justement, moi ! »
« Tout comme veut le Patron ! »
« Ainsi veut le Seigneur ! »
« Le Seigneur s’en chargera : c’est lui le Patron ! »
« Comme le Patron est bon ! Comme il est tellement bon ! Comment fait-on pour ne pas aimer le Seigneur ? »
« J’ai tout donné au Patron, il pensera à moi : il y est obligé. »
« Je fais tout ce que je peux : le reste, il le fait, lui. »
« Nous sommes toujours dans la maison du Seigneur… Tout passe, faisons tout pour le Seigneur. »
« Même si je demeurais à genoux durant toute ma vie, je ne dirais jamais assez toute ma gratitude au Bon Dieu. »
À ceux qui venaient la remercier pour une grâce reçue par sa prière : « Moi ? Je n’ai rien fait ! C’est lui qui a tout fait, lui, le Patron ! »
« Ceux qui entendent mon histoire disent : "La pauvre ! La pauvre !" Non, je ne suis pas une pauvrette, parce que je suis au Patron et que je vis en sa maison. Ce sont ceux qui ne sont pas du Seigneur qui sont des pauvres. »
Méditation
Joséphine Bakhita était émerveillée par la bonté de son « Bon Patron » !
À une consœur qui lui disait « ma pauvre, comme vous avez souffert ! », Joséphine Bakhita répondit : « Moi, pauvre ? Non ! Fille de Dieu ! Fille de Dieu ! » Elle savait que le Paradis devait être magnifique, mais faire la volonté de Dieu sur terre, pour elle, était beau aussi. Concernant le Jugement dernier, elle soutenait avec pleine confiance qu’il suffisait de faire maintenant ce que l’on voudrait avoir fait à ce moment-là, et que le Jugement, on se le faisait soi-même maintenant.
Méditons cela.
Intention
* -Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père....
* - Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie...., Gloire au Père....
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Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
JOUR 7 : « Il est tellement bon… Qu’il me mette où il veut.
Quand je suis avec lui et où il veut, lui, je suis bien partout.
Lui est le Patron, moi sa pauvre créature »
Alors qu’elle n’était qu’une enfant, Bakhita a été kidnappée, réduite en esclavage, privée de toute liberté et soumise aux directives de maîtres cruels. À cause du traumatisme subi, elle a oublié jusqu’à son nom (celui de Bakhita qui, en arabe, signifie « la chanceuse », lui fut donné par l’un de ses ravisseurs), le nom de son village et sa langue natale : elle ne possédait absolument rien, pas même ces souvenirs.
Dépourvue de tout attachement matériel et de toute perspective sur l’évolution de son sort, son âme n’était esclave de rien, mais bien tout ouverte et offerte à son « Bon Patron » en qui elle s’abandonnait complètement et qui, pouvant opérer comme il voulait, en a fait cette grande sainte que l’on invoque aujourd’hui : elle a été la femme libre par excellence !
À sa supérieure qui, un jour, fit une conférence sur le détachement et l’esprit de pauvreté, Bakhita dit : « Ma Mère, je n’ai maintenant plus rien : les livres, je ne les utilise plus parce que je vois mal. Les autres choses, je les ai toutes abandonnées. Il me reste seulement le chapelet et le Crucifix, mais si vous voulez, je me détache aussi de cela. »
Sa confiance et son abandon total à Jésus peuvent se résumer à cette phrase qu’elle répétait souvent : « Comme veut le Patron ! C’est lui le Patron, moi sa pauvre créature ! »
Méditation
« Si vous demeurez fidèles à ma parole, vous êtes vraiment mes disciples, alors vous connaîtrez la vérité et la vérité vous rendra libres » (Jn 8, 31-32).
Nous sommes invités à méditer ce propos de Bakhita : « Si le Patron nous le demande, allons. Je ne désire ni aller au Paradis, ni rester ici. J’aime faire ce que Dieu veut. Il sait qui je suis, il fera, lui. Du reste, aller ou rester ne fait pas de différence, je suis toujours sa propriété. » Selon elle, il fallait connaître Jésus toujours plus pour pouvoir l’aimer toujours plus ; elle affirmait qu’elle l’avait toujours avec elle et au-dedans d’elle, qu’elle lui parlait tout simplement, « à la bonne », et qu’elle méditait toujours sa vie car, autrement, elle ne savait pas l’aimer.
Inspirons-nous de cette ancienne esclave devenue la femme libre par excellence pour mieux comprendre, nous aussi, la parole de Jésus, y demeurer fidèles et la mettre en pratique, devenir ainsi vraiment ses disciples, mieux le connaître et connaître, comme il l’a promis à ses disciples, la vérité qui rend libre.
Intention
* -Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer).
Notre Père…
* - Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie..., Gloire au Père...
Prière à sainte Joséphine Bakhita
Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)
https://neuvaines.mariedenazareth.com/jour-7-il-est-tellement-bon-quil-me-mette-ou-il-veut-quand-je-suis-avec-lui
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 8 : « La Madone m’a protégée, alors que je ne la
connaissais pas encore. Elle est toujours avec nous,
et nous, nous ne devons désirer que contenter le Patron »
Avant d’oser parler de son désir de devenir religieuse, Bakhita pria durant deux ans la Vierge, ce qui lui donna la force d’en parler à son confesseur.
Puis Bakhita devint religieuse, à 27 ans, chez les Filles de la Charité canossiennes, confortée par les paroles de Mgr Giuseppe Sarto, alors Patriarche de Venise et futur saint Pie X : « Prononcez vos vœux sans crainte. Jésus vous veut, Jésus vous aime. Vous, aimez-le, et servez-le toujours ainsi. » Elle se souviendra toujours avec émotion de ce jour : « Les vœux religieux prononcés, je reçus la médaille de Notre-Dame des Douleurs et je fus introduite dans la communauté. C’était le jour de la fête de l’Immaculée Conception, le 8 décembre 1896. »
À une consœur qui n’aimait pas la laisser seule sur sa chaise roulante, Bakhita, alors âgée, répondit : « Non, non. Je ne suis jamais seule : j’ai ici Jésus, la Madone, saint Joseph, mon ange gardien, et je parle avec eux. Ne vous en faites pas pour moi. » À une autre qui lui demanda un jour combien de rosaires elle avait prié durant la journée, elle répondit : « Oh, je ne sais pas combien, mais je suis certaine que la Madone les aura tous comptés ; et si elle n’a pu les compter tous, mon Patron l’aura sans aucun doute aidée. »
Alors qu’elle avait été une esclave à la merci de ses maîtres, Joséphine fut toujours préservée et attribua cette grâce extraordinaire à la Madone qui l’a protégée avant même qu’elle ne la connaisse : « J’ai vécu au milieu de la fange, mais je n’ai jamais été souillée. Par la grâce de Dieu, j’ai toujours été préservée. La Madone m’a protégée, alors que je ne la connaissais pas encore. »
Enfin, les dernières paroles de Bakhita, juste avant de mourir le 8 février 1947, furent : « Comme je suis contente ! La Madone ! La Madone ! » Puis elle expira.
Méditation
Essayons de voir, nous aussi, les moments de notre vie où la Vierge nous a protégés ou aidés, sans que nous nous en soyons peut-être rendu compte jusqu’à ce jour, et combien elle nous aime.
Bakhita fit siennes ces paroles de sainte Madeleine de Canossa, la fondatrice des Canossiennes : « Celui qui s’appuie sur ma chère Madone a tout ce qu’il veut. » Soyons-en convaincus et faisons de même.
Enfin, méditons fortement ce propos de Bakhita : « La Madone est toujours avec nous, et nous, nous ne devons rien désirer d’autre que de contenter le Patron. »
Intention
* -Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père...
* - Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie..., Gloire au Père...
Prière à sainte Joséphine Bakhita
Ô Dieu, Père de miséricorde, Toi qui nous as donné sainte Joséphine Bakhita comme sœur universelle et modèle évangélique de foi simple et de charité active, donne-nous, à nous aussi, la volonté de croire et d’aimer selon l’Évangile, et exauce les prières de quiconque invoque son intercession. Par le Christ, notre Seigneur. Amen.
(Mgr Pietro Nonis, évêque de Vicence)
https://neuvaines.mariedenazareth.com/jour-8-la-madone-ma-protegee-alors-que-je-ne-la-connaissais-pas-encore-elle
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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Re: Neuvaine à SAINTE JOSEPHINE BAKHITA avec MARIE DE NAZARETH
Neuvaine à sainte Joséphine Bakhita
Jour 9 : « Au Paradis, je serai puissante et j’obtiendrai
pour tous beaucoup de grâces »
Bakhita suscita un nombre impressionnant de vocations religieuses et sacerdotales.
À ceux qui se recommandaient à ses prières lorsqu’elle serait au Paradis, elle disait : « Mais je prie pour vous aussi maintenant, parce que le Patron m’écoute même ici. » Elle exhortait les gens, notamment les enfants, à chercher à se faire saints, ajoutant même : « Je vous en prie, pour l’amour de Dieu ! » À une consœur, elle dit : « Courage : travaillons, souffrons, prions, et faisons-nous saintes, parce que c’est la seule et unique chose nécessaire. »
Dans son exhortation apostolique Gaudete et Exsultate sur la sainteté dans le monde moderne, le pape François fait d’ailleurs référence à sainte Joséphine Bakhita en ces termes : « N’aie pas peur de la sainteté. Elle ne t’enlèvera pas les forces, ni la vie, ni la joie. C’est tout le contraire, car tu arriveras à être ce que le Père a pensé quand il t’a créé et tu seras fidèle à ton propre être. Dépendre de lui nous libère des esclavages et nous conduit à reconnaître notre propre dignité. Cela se reflète en sainte Joséphine Bakhita […] qui comprit que la vérité profonde est que Dieu, et non pas l’homme, est le véritable Maître de chaque être humain, de toute vie humaine. L’expérience devint une source de profonde sagesse pour cette humble fille d’Afrique. »
Joséphine Bakhita, de son vivant déjà, fut l’intercesseur de nombreuses grâces obtenues de son « Bon Patron » mais, comme elle l’avait prédit, elle en obtient probablement beaucoup plus aujourd’hui, maintenant qu’elle est auprès de lui : « Au Ciel, j’irai chez Jésus et j’obtiendrai de lui des bénédictions particulières. Si le Patron le permet, je viendrai vous voir en songe. Au Paradis, je serai puissante et j’obtiendrai pour tous beaucoup de grâces. »
Méditation
Joséphine, voyant s’approcher le moment où elle quitterait ce monde, demeura pleine d’amour et de confiance en Jésus et Marie : « Je m’en vais doucement, doucement vers l’éternité. Je m’en vais avec deux valises : l’une contient mes péchés, l’autre, bien plus lourde, les mérites de Jésus-Christ. Quand je me présenterai devant le Seigneur, je couvrirai ma vilaine valise avec les mérites de la Madone, puis j’ouvrirai l’autre, je présenterai les mérites de Jésus et je dirai au Père : "Jugez ce que vous voyez." Oh, je suis sûre de n’être pas renvoyée ! Alors je me tournerai vers saint Pierre et je lui dirai : "Ferme la porte, parce que je reste." »
Méditons cette petite histoire de Bakhita : nous pouvons aussi nous demander ce que contiendra la valise la plus vilaine que nous devrons, notre heure venue et en allant vers l’éternité, présenter devant le Seigneur. Mais quels que soient nos péchés et leur poids, efforçons-nous dorénavant à être dignes des mérites de Jésus-Christ et de la Madone. Ils sont si bons !
Intention
* -Ô Dieu, « Bon Patron » de notre sœur universelle sainte Joséphine Bakhita, animés d’une ferme espérance, nous te prions de nous concéder, par son intercession, la grâce que nous te demandons humblement : (la nommer). Notre Père...
* - Ô Très Sainte Mère des Douleurs qui as suivi avec un ineffable amour maternel le chemin terrestre de sainte Joséphine Bakhita désormais près de toi, nous te supplions humblement de nous obtenir la grâce que, par son intercession, nous te demandons : (la nommer). Je vous salue, Marie...., Gloire au Père...
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Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
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