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Prophétie de soeur Ursuline de Blois

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Prophétie de soeur Ursuline de Blois Empty Prophétie de soeur Ursuline de Blois

Message par Francesco Dim 31 Jan 2010 - 2:42

Sœur Marianne Ursuline de Blois
(1804-08-15)

La vie de Sœur Marianne est peu connue. Elle fut tourière au couvent des Ursulines de Blois. Cette célèbre prophétie se compose d’une suite de prédictions faites en cette ville, au mois d’Août 1804, par cette pieuse tourière qui se mourait, à l’âge de 55 ans chez les Ursulines auxquelles elle avait confié son existence dès avant la révolution. Elle confia oralement ses prophéties à Mlle de Leyrette, une jeune novice qui venait d’entrer au couvent et qui devint plus tard la Mère Providence. Celle-ci ne les a jamais rédigées par écrits et nous n'en possédons que des versions écrites de mémoire à la suite de conversations avec elle. Parvenue à l’âge le plus avancé, Mère Providence a affirmé la vérité de cette prophétie qu’elle avait recueillie de la bouche même de Sœur Mariamne.

Il est tout à fait possible que ces prophéties aient en fait été reçues par Mère Providence qui, par humilité, les aurait elle-même attribuées à l’humble tourière décédée.

1°) Avant les grands désastres, on fera une construction. La principale bâtisse sera faite, mais on ne fera pas tout ce qu’on avait projeté. Il y aura des signes auxquels vous vous y reconnaîtrez. Ces signes regardent la communauté. Un d'eux est l'élection d'une supérieure qui, devant avoir lieu, ne se fera pas.

2°) Après la victoire rapportée dans le grand combat, le couvent connaîtra une prospérité inouïe : « Ce sera à qui parmi les mères voudra lui donner ses filles ! »

3°) Cette prospérité durera-t-elle longtemps ? demanda Mlle de Leyrette. – Ah ! dame, vous n’en verrez pas la fin, ni celles qui sont avec vous non plus. Quelle union et quelle charité dans la communauté ! On disait qu’il y en avait… Oui, mais c’est maintenant qu’il y en a.

4°) La famille des Boubons reviendra en France alors qu’elle semblera oubliée parce qu’un usurpateur (Napoléon Ier) fera retentir son nom partout.

5°) Sa décadence arrivera alors qu’il se croira plus affermi.

6°) Malheureusement il reparaîtra avant un an d’exil et règnera ; il ne restera au plus que trois mois (Les Cent jours de Napoléon Ier).

7°) La France sera affligée par l’assassinat d’un Prince qui paraîtra l’unique espérance de nos rois (Assassinat du Duc de Berry).

8°) Mais il revivra dans un fils inattendu (Le Comte de Chambord).

9°) De nouveaux troubles que vous verrez, mais que les Mères Saint-Aubin, Saint-Joseph et sœur Monique ne verront pas, auront lieu. Si ce trouble devait être le dernier, on se cacherait dans les blés, et les femmes feraient la moisson, car tous les hommes partiront.

10°) Si ces troubles devaient être les derniers ! Mais non ! ils recommenceront dans un mois de février (au moment où vous serez sur le point de faire une cérémonie de voeux, et vous ne la ferez point) ; les troubles reprendront ensuite à la moisson.

11°) Ensuite, avant la moisson, un prêtre de Blois partira pour Paris ; il y restera trois jours, et reviendra sans qu'il ne lui arrive rien. Un autre, qui ne sera pas de Blois, partira ensuite. Il n'ira pas jusque-là parce qu'il ne pourra pas entrer. Il reviendra donc le même jour.

12°) Cette grande calamité sera accompagnée d’un exode gigantesque. On entendra le roulement de grosses voitures attelées de bœufs qui emmèneront les effets de ceux qui fuiront devant l’ennemi.

13°) Alors on descendra un matin sur le champ de foire, et on verra les marchands se dépêcher d'emballer. « — Et pourquoi, leur dira-t-on, emballez-vous si vite ? — Nous voulons, répondront-ils, aller voir ce qui se passe chez nous. »

14°) La Sœur Marianne a parlé d’un orage qui dépasserait les proportions connues, mais la Mère Providence a ajouté quelquefois qu’elle ne pouvait pas dire avec certitude si ce sera dans l’ordre physique ou dans l’ordre moral. Cet orage ressemblera à un petit jugement dernier.

15°) Tous les hommes partiront ; on les fera partir par bandes petit à petit ; il ne restera que les vieillards mais les hommes reviendront

16°) Les séminaristes auraient pu partir, mais il ne leur arrivera rien, car ils seront sortis quand les malheurs arriveront. Ils ne rentreront pas même au temps fixé ; pourtant ils auraient pu rentrer (elle répète cela plusieurs fois). Comme la sortie des séminaristes est dans la première quinzaine de juillet, les grands malheurs commenceront donc après cette époque.

17°) Ces pauvres carmélites ; leur fête (15 octobre). Mais vous, ferez-vous la vôtre (21 octobre, fête de Sainte Ursule) ?

18°) La mort d'un grand personnage sera cachée pendant trois jours (dans les derniers temps, la Mère Providence disait 11 jours).

19°) Les grands malheurs arriveront avant les vendanges.

20°) Que ces troubles sont effrayants !

21°) Pourtant, ils ne s’étendront pas dans toute la France, mais seulement dans quelques grandes villes où il y aura des massacres et surtout dans la capitale, Paris, où ils seront grands.

22°) Il n’y aura rien à Blois. Les prêtres, les religieux et les religieuses auront grand-peur. L'évêque s'absentera dans un château. Nos messieurs iront le voir le matin et reviendront le soir. Quelques prêtres se cacheront ; les églises seront fermées, mais si peu de temps qu'à peine si l'on s'en apercevra : ce sera au plus l'espace de vingt-quatre heures.

23°) Vous serez vous-même (les religieuses) sur le point de partir, mais la première qui mettra le pied sur le seuil de la porte, vous dira : « Rentrons ! », et vous rentrerez. On dira que vous êtes sorties mais ce ne sera pas vrai.

24°) Quant, aux prêtres et aux religieuses de Blois, ils en seront quittes pour la peur.

25°) Tant qu’on priera, il n’arrivera rien ; mais il viendra un moment où l’on cessera de faire des prières publiques ; on dira : « les choses vont rester comme cela ». C’est alors qu’auront lieu les évènements. Néanmoins, les prières particulières ne cesseront pas.

26°) Avant ce temps, on viendra dans les églises, et l'on fera dire des messes pour les hommes qui seront au combat.

27°) Mais il faut bien prier, car les méchants voudront tout détruire ; avant le grand combat, ils seront les maîtres ; ils feront tout le mal qu’ils pourront, non qu’ils voudront, parce qu’ils n'en auront pas le temps. Ils périront tous dans le combat.

28°) Ce grand combat sera entre les bons et les méchants ; il sera épouvantable ; on entendra le canon à neuf lieues à la ronde.

29°) Les bons étant moins nombreux, seront un moment sur le point d’être anéantis ; mais ô puissance de Dieu ! Tous les méchants périront et il périra aussi beaucoup de bons.

30°) Il y aura des choses telles que les plus incrédules seront forcés de dire : « le doigt de Dieu est là ».

31°) Les derniers hommes qui partiront cependant n'iront pas loin ; leur absence ne sera tout au plus que de trois jours de marche. Ils apprendront en chemin que tout est fini et ils reviendront.

32°) Ce temps sera court ; s’il était long, personne n’y tiendrait ; ce sera pourtant les femmes qui prépareront les vendanges, et les hommes viendront les faire parce que tout sera fini.

33°) Pendant ce temps, on ne saura les nouvelles au vrai que par quelques lettres particulières.

34°) À la fin, trois courriers viendront. Le premier annoncera que tout est perdu. Le second, qui arrivera pendant la nuit, ne rencontrera dans son chemin qu'un seul homme appuyé sur sa porte. « — Vous avez grand chaud, mon ami, lui dira celui-là ; descendez prendre un verre de vin. — Je suis trop pressé, » répondra le courrier. Il lui annoncera qu'un autre doit bientôt venir annoncer une bonne nouvelle, puis il continuera sa route vers le Berry.

35°) Vous serez en oraison (vers six heures du matin) quand vous entendrez dire que deux courriers sont passés ; alors il en arrivera un troisième, feu et eau, qui devra être à Tours à sept heures et qui apportera la bonne nouvelle.

36°) Vous chanterez un Te Deum, oh ! mais ce sera un Te Deum comme on n'en aura jamais chanté.

37°) Pendant quelque temps, on ne saura plus à qui l’on appartiendra ; mais ce ne sera pas celui qu’on croira qui règnera ; ce sera le Sauveur accordé à la France et sur lequel on ne comptait pas.

38°) Le prince ne sera pas là, on ira le chercher.

39°) Cependant le calme renaîtra, et, depuis le moment où le prince remontera sur le trône, la France jouira d'une paix parfaite et sera plus florissante que jamais pendant vingt ans.

40°) Le triomphe de la religion sera tel que l’on n’a jamais rien vu de semblable.

41°) Toutes les injustices seront réparées : les lois civiles seront mises en harmonie avec celles de Dieu et de l’Eglise.

42°) L’instruction donnée aux enfants sera éminemment chrétienne.

43°) Les corporations d’ouvriers seront rétablies.


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Prophétie de soeur Ursuline de Blois Empty Re: Prophétie de soeur Ursuline de Blois

Message par Francesco Dim 31 Jan 2010 - 21:18

Au sujet de l’authenticité de la prophétie de Blois, le journal « Le Salut Public », journal de Lyon, citait les lettres suivantes :

1°) - Abbeville, couvent des Dominicains, 17 octobre 1870.

Monsieur le rédacteur,

La publicité donnée, dans ces derniers temps, à un document singulier dit : Prophétie de Blois ; l'intérêt assez naturel qu'il a excité en sens divers sur plusieurs points de la France ; le crédit, exagéré peut-être, que des esprits trop penchés sur l'avenir sont enclins à lui accorder ; l'origine honorable attribuée à cette pièce et qu'il ne paraissait pas sans utilité de vérifier ; — d'autre part, les doutes, que je n'étais pas seul à concevoir sur l'authenticité de certains détails, — les dates notamment, — si bien précisées par les journaux, m'avaient déterminé, ces jours passés, à aller droit à la source en écrivant directement à Mme la supérieure des Ursulines de Blois.
Aux renseignements que demandait ma lettre tant sur la prédiction elle-même que sur son auteur et la religieuse sa confidente, aux questions prescrites par la simple prudence et par les règles théologiques, ou suggérées par une lecture réfléchie, que je m'étais permis de poser, — pour m'éclairer sur le degré d'attention que la pièce commentée de tant de manières, peut mériter d'un esprit sérieux, — la digne supérieure (dont je n'ai point d'ailleurs l'honneur d'être connu), a bien voulu m'adresser aujourd'hui même une réponse détaillée que je m'empresse, Monsieur, de vous communiquer, dans la pensée qu'il pourrait vous être agréable de la voir et d'en donner connaissance à vos lecteurs.
Tout mon désir, — au cas où vous croiriez devoir publier cette lettre, — est que bon nombre d'esprits, mieux édifiés sur la valeur relative des prédictions qu'on leur a mises en main, — évitent plus sûrement deux extrêmes toujours illogiques et regrettables : le préjugé superficiel qui méprise tout sans examen, — et cette sorte de fatalisme providentiel, que l'histoire nous montre s'emparant, aux heures critiques, de la vie des peuples, des âmes en proie à une curiosité maladive, — et qui aurait tout au moins le fâcheux effet de paralyser l'énergie morale, dans ce moment si grave, qui est pour les uns celui de la lutte à outrance, et pour les autres celui de la prière et de l'immolation cachée, qui sont aussi des armes.

Agréez monsieur le rédacteur, la respectueuse expression de mes sentiments dévoués.

Fr. L. P. CH. D...,
des Frères Prêcheurs.»


Mon très-révérend Père,

Je ne sais par quel concours de circonstances nos Soeurs de... ont acquis la conviction de posséder la copie authentique d'une prophétie qui n'a jamais été écrite... Les récits donnés par les journaux, tout en reproduisant les traits principaux (et cela sans notre participation), ajoutent ou dénaturent bon nombre de détails.
Ce qui est parfaitement exact, c'est qu'en 1801, une bonne tourière nommée Marianne, qui avait vécu jusque-là dans l'obscurité et la simplicité d'une vie d'abnégation et de dévouement à notre maison, alors aux prises avec la plus extrême indigence, étant visitée sur son lit de mort par une jeune postulante, aujourd'hui mère Providence, sembla comme ravie aux réalités de ce qui l'entourait ; l'avenir parut se dérouler devant ses yeux dans des tableaux animés qu'elle faisait connaître par des exclamations… La plupart des évènements qu'elle faisait ainsi connaître se rapportaient à la maison ; ils ont reçu leur accomplissement d'une manière vraiment frappante. Les autres annonçant des bouleversements politiques, se sont vérifiés en 1848. Un certain nombre enfin semblent devoir se réaliser actuellement, mais aucune date n'avait été précisée... les journaux ont pris soin de les assigner après coup.
La bonne mère Providence, en entendant toutes ces prédictions, objecta à la mourante qu'elle ferait bien mieux de confier, des révélations aussi graves à une religieuse professe plutôt qu'à une postulante sur le point de quitter le noviciat, en raison de là violente opposition de sa famille. La bonne Soeur lui répondit : « Quand vous serez en âge de prononcer vos voeux, madame votre mère ne pourra plus s'y opposer... et c'est à vous seule que je veux confier ces choses, parce que seule vous en verrez l'accomplissement... » Effectivement, six mois après la mort de la bonne tourière la mère Providence perdait sa mère et devenait parfaitement libre de se donner à Dieu, et seule, elle a survécu à toutes ses contemporaines, comme pour être près de nous le garant des promesses du divin Maître, et hâter par ses prières ferventes et continuelles l'heure de la miséricorde et du pardon.
Cette vénérable mère jouit, malgré ses quatre-vingt douze ans, d'une santé et d'une gaîté vraiment exceptionnelles ; elle attend, son rosaire en main, cette ère de prospérité qui doit suivre tant de malheurs et dont elle verra le commencement. Bien que soeur Marianne ne lui ait pas précisé d'époque, elle n'a jamais confondu les événements de 1848 avec ceux qui regardent l'époque actuelle... et ces dernières années, alors que l'horizon politique commençait à s'obscurcir, elle répondait à nos interrogations : « Non, ce n'est pas encore le moment des grands événements. » Aujourd'hui elle croit que l'époque est arrivée.
Il est en effet fort difficile de distinguer si la bonne soeur Marianne a voulu parler d'une guerre civile ou d'une guerre contre l'étranger ; cependant plusieurs détails que ne reproduisent pas les journaux ne nous laissent aucun doute ; l'invasion et ses conséquences y sont très clairement annoncées ; seulement, la fin, ce que la bonne Providence appelle le grand coup, fait songer à un bouleversement intérieur.
Il nous est impossible, mon très révérend Père, de vous envoyer ce qui précède le vers et septième, pour la raison toute péremptoire que jamais les prédictions n'ont été écrites ni divisées en versets. Soeur Marianne avait défendu de rien écrire et la mère Providence s'est docilement conformée à cet ordre. Mais elle a redit ce qui lui avait été appris, en bravant tout d'abord le sourire d'incrédulité des autres religieuses, qui ne voulurent accorder quelque croyance qu'après l'accomplissement de plusieurs des faits annoncés.
C'est donc par voie de tradition orale que ces prédictions sont arrivées jusqu'à nous. Soeur Marianne étant allée recevoir la récompense de son obscur et tout cordial dévouement peu de temps après son entretien avec la mère Providence, n'a pu être soumise aux épreuves qui font l'objet de votre quatrième question.
Sans attacher trop d'importance à ces prédictions, nous ne pouvons fermer les yeux à l'évidence, et nous aimons à croire que l'adorable bonté du Maître nous a préparé ainsi des consolations et des espérances pour l'heure douloureuse que nous traversons. Ne semble-t-il pas nous répéter par l'organe de cette pauvre tourière : « Ceux qui mettent en moi leur confiance demeureront inébranlables comme la montagne de Sion. » Mais la prière nous a été instamment recommandée, si nous voulons voir l'accomplissement des promesses. Nous espérons, mon très révérend Père, que vous voudrez bien vous unir à nous et parler quelquefois au divin Maître et à Notre Dame du Saint Rosaire de cette communauté des Ursulines, si heureuse de pouvoir vous faire partager ses consolations et ses espérances.

Croyez, mon très révérend Père, à tous les sentiments de respect avec lesquels j'ai l'honneur d'être.

Soeur Sainte Claire
Supérieure.
Sainte-Ursule de Blois, 15 octobre 1870.»


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