Des musulmans voient l'Enfant-Jésus

par Lumen Mar 2 Avr 2024 - 15:05

Des musulmans voient l'Enfant-Jésus

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En 1872, le père capucin Joseph de Jesi, préside les cérémonies de la Fête-Dieu au monastère de Saint-Jean-du-Désert (Israël, Aïn Kerem).

C'est lui qui porte le Saint-Sacrement lors de la procession organisée autour de la localité à cette occasion.

La procession achevée, un groupe de musulmans, qui avaient accompagné le Saint-Sacrement, se précipitent vers le père Joseph et lui demandent de leur montrer encore une fois le « bel enfant » qu'il portait tout à l'heure !

le religieux, ne comprenant pas le sens de leurs paroles, les questionne sur ce qui s'est passé. Il s'entend dire que dans le récipient en verre qu'il tenait dans les mains (l'ostensoir), un bel enfant, ignoré d'eux, restait sagement assis, entouré d'une belle lumière...

Le prêtre leur répond qu'il a porté, comme le veut la tradition, le Corps du Christ en procession. Puis il leur explique que le Christ est réellement sous les espèces eucharistiques visibles par les yeux.

Ses interlocuteurs le remercient de ses propos mais réclament d'une voix unanime le bel enfant de tout à l'heure !

L'affaire a fait grand bruit en Terre sainte. Le patriarche de Jérusalem, Cyrille II a interrogé lui-même plusieurs des témoins oculaires et tous lui disent avoir vu un enfant d'une beauté radieuse dans l'ostensoir.

Si ces musulmans ont assisté à un miracle ce jour-là, en revanche, aucun chrétien n'a observé quoi que ce soit d'anormal.

Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 258-259.

Prions

Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.

Saint Thomas d'Aquin

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Lettre encyclique « L’Église vit de l’Eucharistie »

Quand je pense à l'Eucharistie, tout en regardant ma vie de prêtre, d'évêque, de Successeur de Pierre, je me rappelle spontanément les nombreux moments et lieux où il m'a été donné de la célébrer. Je me souviens de l'église paroissiale de Niegowi, où j'ai exercé ma première charge pastorale, de la collégiale Saint-Florian à Cracovie, de la cathédrale du Wawel, de la basilique Saint-Pierre et des nombreuses basiliques et églises de Rome et du monde entier. J'ai pu célébrer la Messe dans des chapelles situées sur des sentiers de montagne, au bord des lacs, sur les rives de la mer ; je l'ai célébrée sur des autels bâtis dans les stades, sur les places des villes... Ces cadres si divers de mes célébrations eucharistiques me font fortement ressentir leur caractère universel et pour ainsi dire cosmique. Oui, cosmique !

Car, même lorsqu'elle est célébrée sur un petit autel d'une église de campagne, l'Eucharistie est toujours célébrée, en un sens, sur l'autel du monde. Elle est un lien entre le ciel et la terre. Elle englobe et elle imprègne toute la création. Le Fils de Dieu s'est fait homme pour restituer toute la création, dans un acte suprême de louange, à Celui qui l'a tirée du néant. C'est ainsi que lui, le prêtre souverain et éternel, entrant grâce au sang de sa Croix dans le sanctuaire éternel, restitue toute la création rachetée au Créateur et Père. Il le fait par le ministère sacerdotal de l'Église, à la gloire de la Trinité sainte.

C'est vraiment là le mysterium fidei qui se réalise dans l'Eucharistie : le monde, sorti des mains de Dieu créateur, retourne à lui après avoir été racheté par le Christ.

Ecclesia de Eucharistia - Introduction.

Dernière encyclique publiée par le pape Jean-Paul II le 17 avril 2003.

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