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Saint Gaétan de Thiène (1480-1547), témoin d'un miracle de l'Enfant-Jésus

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Saint Gaétan de Thiène (1480-1547), témoin d'un miracle de l'Enfant-Jésus Empty Saint Gaétan de Thiène (1480-1547), témoin d'un miracle de l'Enfant-Jésus

Message par Lumen Dim 19 Mai 2024 - 19:56

Saint Gaétan de Thiène (1480-1547), témoin d'un miracle de l'Enfant-Jésus UME_-_FR


Saint Gaétan de Thiène (1480-1547), témoin d'un miracle de l'Enfant-Jésus Vaccaro_Saint_Gae_tan_de_Thie_ne_Sainte_Famille_Enfant_Je_sus___CC0_wikimedia
Andrea Vaccaro, Saint Gaetan de Thiene et la Sainte Famille, 1660, Madrid, musée du Prado. / C CC0/wikimedia


Saint Gaétan de Thiène (1480-1547), témoin d'un
miracle de l'Enfant-Jésus


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En 1516, Gaétan, âgé de 36 ans, est ordonné prêtre. Peu après, tandis qu'il séjourne à Rome (Italie), il est témoin d'un prodige extraordinaire qui le marque à jamais. La veille de Noël, un peu avant minuit, il entre dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure pour y adorer le Saint-Sacrement, le « Sauveur naissant » selon son expression. Gaétan s'approche de la crèche avec un profond respect. Il se sent envahi d'une joie indicible. Quelques instants plus tard, l'autel majeur, sur lequel a été posé un grand ostensoir, et la crèche toute entière baignent dans une lumière magnifique et éclatante mais qui n'aveugle pas.

Au centre de la clarté, le saint perçoit des silhouettes qu'il ne peut discerner au départ. Puis les contours se précisent et apparaissent tout près de lui la Vierge tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras. Marie tend les bras vers Gaétan, lui offrant de toucher la chair de celui qui a pris chair en elle, cette « chair dont le Verbe éternel s'est revêtu », explique le saint. Puis la scène disparaît en un éclair. C'est en souvenir de ce prodige qu'on voit dans la basilique de Sainte-Marie-Majeure, au pied de l'autel du Saint-Sacrement, une statue représentant saint Gaétan de Thiène tenant l'Enfant-Jésus dans ses bras.



Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, du début du christianisme à nos jours, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 320.


Prions

Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.

Saint Thomas d'Aquin


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Le repas du Seigneur (2/3) : « Omne delectamentum »


Le mois dernier, nous avons commencé à nous intéresser à l’eucharistie en tant que repas, avec un premier aspect, celui de nourriture surnaturelle. Ce mois-ci, arrêtons-nous sur un deuxième aspect : le goût. Nous prenons plaisir à communier ou à adorer comme nous prenons plaisir à goûter de bonnes choses, parce que nous reconnaissons dans la nourriture divine un goût surnaturel. De quoi s’agit-il ?

Lorsque les Hébreux traversaient le désert, Dieu les nourrissait d’un pain venu du ciel, la manne (cf. Ex. 16). Or, le Livre de la Sagesse nous révèle un détail à propos de cette manne ; le sage écrit : « Tu leur as donné sans effort le pain du ciel tout préparé, en qui se trouvent toutes délices, et toutes exquises saveurs… servant la volonté de chacun et s’accordant à ce que chacun désirait » (16,20-21). C’est ce verset que dialoguent le prêtre et les fidèles à la bénédiction du Saint Sacrement, entre le Tantum ergoet l’oraison : « Panem de cælo præstitisti eis » – « Tu leur a donné le pain du ciel. » Et les fidèles répondent : « Omne delectamentum in se habentem » – « En qui se trouvent toutes délices. »

Comme la manne, l’eucharistie prend pour chacun de nous la saveur dont nous avons besoin : si nous sommes saisis par la laideur de nos péchés, elle nous donne la miséricorde de Dieu ; si nous sommes tièdes, elle nous embrase ; si nous sommes dans le combat, elle nous encourage ; si nous sommes fervents, elle nous appelle à une union toujours plus étroite au Crucifié ; si nous cherchons à grandir en vertu, elle nous en donne le modèle parfait, etc. « Car la sainte eucharistie contient tout le trésor spirituel de l’Église, à savoir le Christ Lui-même », nous dit le concile Vatican II (Presbyterorum ordinis, n. 5).

Mais attention : ce goût n’est pas un goût sensible ! C’est sous le voile des espèces que Jésus se donne dans l’eucharistie, et il est normal que nos sens n’éprouvent rien. « Dieu est toujours là présent », nous dit Jean Tauler, « et même si nous ne le sentons pas, Il est cependant secrètement entré pour la fête… Il y est peut-être de manière cachée, mais Il y est » (sermon 12 pour le mardi de la Passion). Dans notre union à Jésus-Hostie, le ressenti est indifférent : joie sensible ou aridité, consolation ou désolation, cela ne dit rien de la réalité de notre amour.

C’est dans la foi que nous goûtons la présence réelle, c’est-à-dire dans l’intelligence (nous savons que c’est Lui) et dans la volonté (nous voulons nous unir à Lui). C’est la foi, et non la sensibilité, qui doit nous amener à désirer d’un désir toujours plus ardent le trésor eucharistique, comme sainte Catherine de Sienne ou saint Philippe Néri qui, lorsqu’ils communiaient au précieux sang, étaient tellement assoiffés qu’ils mordaient dans le calice au point d’y imprimer la marque de leurs dents. Puissions-nous les imiter, peut-être pas dans leurs actes, mais dans leur amour !

[Suite et fin le mois prochain.]




Cet article vous est proposé en partenariat avec la congrégation des  Missionnaires de la Très Sainte Eucharistie , que nous remercions ici.

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Lumen
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