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La Russie sera une punition pour le monde entier....

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MichelT
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Message par Francesco Mer 10 Fév 2010 - 1:09

Prophétie de soeur Lucie de Fatima(confié au pere Fuentes):La Vierge nous a dit que plusieurs nations disparaitraient de la terre et que la Russie serait un instrument de punition pour le monde entier si nous n'obtenons pas sa conversion.


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La Russie sera une punition pour le monde entier.... Empty La conversion de la Russie est en route!

Message par MichelT Mer 10 Fév 2010 - 5:50

J`ai toujours pensé que la Vierge Marie voulait dire le retour de la Sainte Russie au Christianisme apres le sacrilege communiste...

Les bolchéviques ont commis de grands crimes contre l`église - destruction et fermeture des églises, massacres et déportation du clergé dans les goulags. Déchristianisation de la nation. Déification des bouchers Lénine et Staline.

La Sainte Russie a toujours été chrétienne orthodoxe alors elle retourne lentement a ses traditions. Je pense que l`important est le retour a la foi chrétienne. Le Pape polonais et Reagan ont joué un grand role dans la chute du communisme!

Par contre l`église orthodoxe a beaucoup de travail pour enrayer les dommages de 70 ans de mensonges.

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Message par Francesco Jeu 11 Fév 2010 - 0:30

`ai toujours pensé que la Vierge Marie voulait dire le retour de la Sainte Russie au Christianisme apres le sacrilege communiste...
Elle le veut mais ne peut pas les forcer...C'est pourquoi elle demande des prieres et des sacrifices pour sa conversion.

Ultimement,toutes les nations vont se convertir car ils seront obligés d'admettre que Dieu est la(les prophéties annoncent des manifestations de Dieu assez importantes apres cette guerre ).


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Message par MichelT Jeu 11 Fév 2010 - 4:33

Certains disent que la Vierge Marie voulait dire la conversion de la Russie a la religion catholique... pourtant cela m`apparait impossible. Je pensais qu`elle voulait dire le retour de la Russie a la foi chrétienne orthodoxe qui a toujours été la sienne.

Vladimir 1, grand prince de Kiev a été celui qui accepta la conversion des russes au christianisme de Byzance en 988.

J`ai lu un peu sur les messages de la vierge a La Salette et Fatima et aussi sur les prophéties de Emmerich. Le communisme est tombé et la violence a été minimale. L`église orthodoxe russe travaille a rebatir la chrétienté en Russie.

Mais que penser de l`état du christianisme en Europe, au Québec....plus que préoccupant.....jamais l`Occident n`a été aussi indifférent a sa foi....

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Message par essenien Jeu 11 Fév 2010 - 15:58

Le "Mur" communiste est tombé ; je pense que c'est déjà un signe. Soyons patients...
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Message par Francesco Mar 16 Fév 2010 - 1:32

Les prophéties des saints et messages de Marie annoncent des tribulations majeures qui vont changer le visage de la terre......Dieu va intervenir et les humains vont croire....

Je suis d'accord avec vous pour dire qu'humainement,le retour a l'église(que ce sois en Russie,en France,au Québec ou ailleurs)est impossible.Mais,pour Dieu,rien n'est impossible disait le bienheureux Charles de Foucault.Jésus est le maitre de l'impossible....


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Message par ichtys Sam 14 Aoû 2010 - 13:40

j'en parle souvent avec ma fille de 16 ans pour qu'elle ai une vie droite et tout près de dieu c le seul moyen de sauver son âme même si helas pour la plupart des humains à qui je parle n'y croit pas et ne croit à l'amour de dieu et aux avertissement de la vierge..... ça me fait beaucoup de peine.

ichtys

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Message par Francesco Dim 15 Aoû 2010 - 23:34

ichtys a écrit:j'en parle souvent avec ma fille de 16 ans pour qu'elle ai une vie droite et tout près de dieu c le seul moyen de sauver son âme même si helas pour la plupart des humains à qui je parle n'y croit pas et ne croit à l'amour de dieu et aux avertissement de la vierge..... ça me fait beaucoup de peine.
La foi est une grace de Dieu...Personne ne peut vraiment croire si Dieu ne lui donne pas la foi...Mais,ils peuvent la demander....Nous avons recu un tres grand cadeau en recevant la foi catholique....Vous faites bien de guider votre fille vers Dieu...C'est probablement le plus beau cadeau a lui faire.....Il faut prier pour la conversion des pécheurs comme nous le demande la Vierge a Fatima et ailleurs.....

Personnelement,la soeur de ma femme nous a demandé d'etre parains d'une de ses filles et nous avons accepter maic celle ci refuse de baptiser sa fille.....J'essais donc de l'instruire de facon détournée(ex:je lui donne une médaille de la Vierge Marie,une petite statue et je lui apprends le Je vous Salue Marie.....).Ce sont de petits gestes mais ils peuvent avoir un impact...


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Message par Invité Lun 16 Aoû 2010 - 21:30

Staline a consacré la Russie à Satan.
Que le mur de Berlin et le rideau de fer soient tombés ne changent rien. Le communisme a simplement changé de visage et est toujours là...
Seule la Ste Vierge pourra exorciser le démon de la Russie, par la consécration du pays à son Coeur Immaculé...

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Message par MichelT Dim 22 Aoû 2010 - 17:20

Face a l`Histoire - je trouve le message de la Vierge a Fatima en Juillet 1917 absolument stupéfiant.

5 jours d`émeutes populaires et communistes en février 1917 réussissent a faire tomber le régime tsariste. Le 26 et 27 février 1917 au cris de ``a bas l`autocratie`` les émeutiers attaques les commissariats de police, l`arsenal, les prisons, le palais de justice et prennent des armes.

Le 27 février 1917 - création d`un gouvernement parallele par Alexandre Kerensky et création d`un soviet. Des conseils d`ouvriers et de soldats de forment. La Douma se rallie au soviet et constituent un gouvernement provisoire en attendant de nouvelles élections, sans en référer au Tsar, c`est la fin de l`autocratie tsariste. C`est la révolution bougeoise chancelante de février 1917.

Avril 1917 - Retour de Lénine en Russie - Il était réfugié en Suisse depuis le début de la guerre de 1914 - Il négocie son retour avec l`états-major allemand (en guerre avec la Russie) qui encourage les pacifistes russes a rentrer au pays (pour déstabiliser le pays et forcer une victoire allemande).

Mai 1917 - Sous la pression de la rue - le premier gouvernement de l`apres-tsarisme est contraint a la démission - Kerensky est ministre de la guerre et les combats contre l`Allemagne se poursuivent malgré les défaites.

18 juin 1917 - Des milliers de manifestants défient le nouveau gouvernement au cris de - A bas les ministres capitalistes - tout le pouvoir aux soviets! Paix dans les chaumieres, guerre aux palais! Les mensheviks et les bolchéviques sont dépassés par leur base.

4 juillet 1917 - Des milliers d`ouvriers et de soldats marchent sur le palais de Tauride - le soviet de Pétrograd fait appel a l`armée qui reste fidele au gouvernement Kerensky. L`armée ouvre le feu sur la foule. La Russie est au bord de l`anarchie. Lénine décide par prudence de quitter la Russie pour la Finlande.

13 juillet 1917 - Fatima - Portugal - Il y a 4,000 a 5.000 personnes - 3 eme apparition de la Sainte-Vierge

Message

« Vous avez vu l'enfer où vont les âmes des pauvres pécheurs. Pour les sauver, Dieu veut établir dans le monde la dévotion de mon Cœur Immaculé. Si l'on fait ce que Je vais vous dire, beaucoup d'âmes se sauveront et l'on aura la paix.

La guerre va finir, ( celle de 1914-1918) mais si l'on ne cesse d'offenser Dieu, sous le règne de Pie XI commencera une pire encore.(celle de 1939-1945) Quand vous verrez une nuit illuminée par une lumière inconnue, sachez que c'est le grand signe que Dieu vous donne qu'Il va punir le monde de ses crimes, par le moyen de la guerre, de la famine et des persécutions contre l'Eglise et le Saint-Père.(En 1938, une immense aurore boréale recouvrit la Grande Bretagne et la Normandie.)

Pour empêcher cela, je viendrai demander la consécration de la Russie à mon Cœur Immaculé et la communion réparatrice des premiers samedis du mois. Si l'on écoute mes demandes, la Russie se convertira et l'on aura la paix ; sinon, elle répandra ses erreurs à travers le monde, provoquant des guerres et des persécutions contre l'Eglise. Les bons seront martyrisés, le Saint-Père aura beaucoup à souffrir, plusieurs nations seront anéanties. À la fin mon Cœur Immaculé triomphera. Le Saint-Père me consacrera la Russie qui se convertira, et il sera donné au monde un certain temps de paix. Au Portugal, se conservera toujours le dogme de la foi, etc. Cela, ne le dites à personne, sauf à François ».


Aout 1917 - Tentative de coup d`État militaire du Général Krymov - Ce putch manqué ouvre la porte au coup d`État bolchévique.

Septembre 1917 - Retour de Trotsky des États-Unis - Il devient président du soviet de Pétrograd - Il sera celui qui fera la révolution d`Octobre sur le terrain - La radicalisation des soviets noyautés par les bolchéviques devient évidente - Kerensky est désemparé.

6 octobre 1917 - Lénine appel les camarades a s`emparer du pouvoir par la force. Révolution bolchévique. Retour de Lénine en Russie.

25 octobre 1917 - Trotsky annonce la déchéance du gouvernement Kerensky.

1918 - Instabilité et guerre civile entre rouges (communistes) et blancs (partisans du Tsars ou anti-communistes). Traité de paix avec l`Allemagne, la Russie perd beaucoup de territoire. Famine dans la campagnes. Terreur rouge - renforcement des pouvoir de la Tchéka (futur NKVD- KGB). Exécution du Tsar et de sa famille - Chute brutale de la productivité et délabrement général de l`économie russe - Massacres, réquisitions et expropriations des paysans (les koulaks) - les partisans bolchéviques - ouvriers et soldats vivant en ville, il vaut mieux pour Lénine nourrir ses partisans en ville au prix d`une famine terrible dans les campagnes. Les paysans sont sacrifiés sur l`autel de la Révolution. Confiscation des entreprises et massacre des suspects - la classe possédante est pouchassée, humiliée et massacrée. Massacres a grande échelle en Ukraine en plus de la famine.

- Lénine, Trotsky et quelques autres radicaux avec 240,000 militants pour 170 millions de russes font basculer le pays. Le danger des minorité actives pretent a la violence! Suivront l`idéologie de la Révolution mondiale - les goulags - les purges sanglantes - les proces truqués, les déportations, les persécutions contre l`église et les pretres, les exécutions massives et paranoiaques de Staline dans les années 30, la collectivisation des terres, l`élimination des opposants, l`exportation de la doctrine dans le monde -

Lénine et Staline sont déifiés et la Russie semble suivre la voie du Serpent antique - l`homme soviétique suivant la doctrine satanique enleve les lois de Dieu et la remplace par des lois venant de certains hommes qui se prennent pour Dieu.

Genese 3

Alors le serpent dit à la femme: Vous ne mourrez point;
mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront, et que vous serez comme des dieux,

La Sainte-Vierge a donné l`avertissment avant les évenements - et la Russie soviétique a répandue ses erreurs dans le monde - jusque dans nos écoles ou des gens naifs croient encore au bon vieux Manifeste du parti communiste.

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Message par Francesco Lun 23 Aoû 2010 - 1:04

Face a l`Histoire - je trouve le message de la Vierge a Fatima en Juillet 1917 absolument stupéfiant.
C'est vrai mais comme le précisait Benoit XVI le mois dernier,fatima n'est pas terminé....Souvenons nous des paroles de la Vierge:des nations disparaitront de la surface de la terre mais a la fin,mon coeur Immaculé triomphera.....


C'est pourquoi je trouve dommage de voir tous ces fauses apparitions et révélations car elles font oublier Fatima qui etr probablement l'apparition Mariale la plus importante de l'histoire(n'en déplaise aux pro Med)....


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Message par MichelT Sam 28 Aoû 2010 - 0:07

Un post intéressant - La St Vierge avait dit a Fatima - la Russie répandra ses erreurs dans le monde - la synagogue de Satan a laissé un terrible héritage qui est passé dans le cerveau nos intellectuels gauchistes!


Clovis a dit :

DE LÉNINE AU POLITIQUEMENT CORRECT
.
Le Politiquement Correct, cher à l'ami Ivan Rioufol, n'est ni le produit ni d'une évolution, ni celui d'une mode, ni de quelques miasmes que véhiculerait l'air du temps. Il est la mise en application d'un plan qui remonte à Lénine.
.
Aprés le rejet par les peuples des révolutions bolcheviques de 1917-1919, l'Hongroises de Bela Kuhn , l'Allemande de Rosa Luxemburg, et même la Russe de Lénine qui, à l'image de la Convention, ne survit que par la Terreur, Lénine est bien obligé de constater la "trahison" des peuples. En 1922 il convoque à l'Institut Marx-Engels de Moscow une réunion du Komintern dans le but d'explorer une autre voie, celle de la Révolution Marxiste Culturelle, telle que défendue par Lukács et Münzenberg, afin d'en clarifier le concept et d'en définir le mode d'emploi.
.
Outre Lénine, sont présents Djerzinski (créateur de la Tcheka), Georges Lukacs, Willy Münzenberg.
.
Lukács, fils d'un banquier hongrois, propose dans son ouvrage Eros and Civilization que l'instinct sexuel soit utilisé comme arme de destruction massive. Quant à Münzenberg, le grand organisateur de la propagande bolchevique, il est convaincu que le Communisme ne pourrait jamais s'implanter si la nature-même des peuples n'était au préalable radicalement transformée.
.
Il fallait, disait-il:
.
"Organiser les intellectuels et se servir d'eux pour pourrir la Civilisation Occidentale jusqu'à ce qu'elle pue. Alors seulemement, aprés que toutes ses valeurs aient été corrompues et la vie rendue impossible, pourrons-nous imposer la Dictature du Prolétariat."
.
En 1924 Lukacs s'établit en Allemagne. Poursuivant l'exploration de la voie ouverte en 1922 à l'initiative de Lénine, il réunit autour de lui un groupe d'universitaires cosmopolites marxistes afin de définir les méthodes subversives qui permettront de changer en douceur la nature des peuples d’Occident en vue de leur soumission.
.
Ce thinktank qui se réunissait dans les années 20 à l’Institut für Sozialforschung sera plus tard connu sous le nom d'École de Francfort. Ces intellectuels communistes s’appellent Lukacs, Horkheimer, Wiesengrund-Adorno, Benjamin, Postone, Fromm, Pollock, Neumann, Jay, Wiggersrhaus, Marcuse, Habermas. Les théories de Freud, transposées de l'individu à la société, ont également contribué à ce qui fut aussi appelé le Freudo-Marxisme.
.
La stratégie consiste à gangrenér les société d'Occident suivant le scenario imaginé Münzenberg, Gramsci, Lukacs, scenario maintenant imposé par la Dictature du Politiquement Correct:
.
-Enseignement du sexe, de l'homosexualité et de la transexualité aux enfants
-Immigration exotique massive afin de détruire l'identité des peuples
-Dénigration des nations
-Désertion des églises
-Système judiciaire biaisé qui culpabilise les victimes au profit des criminels
-Dépendance de l'Etat et des allocations publiques
-Contrôle et l'abêtissement des media
-Substitution à la famille patriarcale de la famille monoparentale, voire homoparentale, afin d'éliminer l'influence néfaste du mâle blanc et donc société unisexuelle.
.
N'avez-vous pas l'impression que le film que nous rabachent jour aprés jours les "associations", les manuels scolaires, la télévision, la presse et la radio est, à la virgule prés, en tout point conforme au scenario de Münzenberg "Pourrir la Civilisation Occidentale jusqu'à ce qu'elle pue."?



Dernière édition par MichelT le Sam 28 Aoû 2010 - 2:43, édité 1 fois

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Message par MichelT Sam 28 Aoû 2010 - 2:40

Dossier
Culture : pour le pire ou pour le meilleur ?
Date de publication : août 2004

Les enjeux de la culture
Refaire en l’homme l’humain

Confisquée par quelques-uns au détriment de tous, la culture appartient en réalité à tous, n’en déplaise à ces quelques-uns ! Travailler à rendre leur - vraie - culture à ceux qui en ont été dépossédés, c’est faire œuvre doublement bénéfique : assainir l’air que nous respirons et conquérir les cœurs de nos contemporains. Aux antipodes de "l’art pour l’art" et autres billevesées... Extrait du Permanences n°413-414.
Le mot "culture" peut à bon droit désigner des réalités différentes, suivant que l’on considère son sens large ou l’un de ses sens dérivés ou connexes.

Le quiproquo le plus fréquent vient du fait que nous avons une vision tronquée et réductrice de la culture, en la limitant à des activités : sport, loisirs, voyages, visites... Or, la culture, dans son sens le plus large et premier, n’est ni une distraction, ni une forme de participation à la vie sociale, ni un savoir encyclopédique. Il ne s’agit là que de consommation ou d’érudition !

L’homme, unique sujet et objet de la culture

La culture est tout l’agir humain, à la fois personnel et social, par lequel l’homme s’affirme comme roi de la Création, comme disposant d’une intelligence et d’une volonté libre qui le distinguent de l’animal. Il y a des chiens savants, mais pas des chiens cultivés ! La Constitution Gaudium et Spes du Concile Vatican II définit la culture comme "tout ce par quoi l’homme affine et développe les multiples capacités de son esprit et de son corps ; s’efforce de soumettre l’univers par la connaissance et le travail ; humanise la vie sociale, aussi bien la vie familiale que l’ensemble de la vie civile, grâce au progrès des mœurs et des institutions ; traduit, communique et conserve enfin dans ses œuvres, au cours des temps, les grandes expériences spirituelles et les aspirations majeures de l’homme, afin qu’elles servent au progrès d’un grand nombre et même de tout le genre humain" [1].

Avec cette définition, une certaine confusion subsiste, car tout dépend de l’idée que l’on se fait du progrès de l’homme et des sociétés ! La grande lumière que l’Eglise seule apporte est de relier la culture à la vérité, et d’abord à la vérité sur l’homme, sur son origine et sa finalité.

"L’homme ! C’est lui, en dernière analyse, le premier artisan et le bénéficiaire de la culture. L’homme historique. L’homme composé d’une âme et d’un corps. L’homme saint et pécheur. (...) D’une déformation, consciente ou non, de cette vision, sont nées les terribles apories auxquelles j’ai fait allusion en la même circonstance : quand l’équilibre primordial de l’homme entre l’esprit et la matière vient à être rompu, la voie est ouverte à toutes les prévarications.Il est donc nécessaire de proclamer bien haut, à partir de cette ville de l’esprit, que c’est aujourd’hui un devoir urgent de promouvoir par tous les moyens la vérité sur l’homme" [2].

Ces notions, qui nous tracent les chemins de l’action culturelle, sont fondamentales. L’homme est objet de la culture, c’est-à-dire que la culture - l’air qu’il respire, en somme, dans sa famille, dans son travail, dans les media et les spectacles, à l’école et par les lois - influe sur son comportement. Et en même temps, il est sujet de la culture, c’est-à-dire qu’il est, que nous sommes responsables, artisans de l’air que nous respirons et que respirent nos sem-blables ; et il nous appartient de changer cet air.

Pas de culture sans foi

L’homme est un animal religieux ; c’est la vérité la plus méprisée aujourd’hui, rappelée pourtant sans cesse par l’Eglise. L’homme est un animal qui réfléchit, à la différence des autres animaux, sur son destin, le sens de sa vie et de sa mort. L’ancienneté de ce souci est attestée par les monuments funéraires des toutes premières civilisations. Il n’a jamais existé dans l’histoire de culture durable sans religion. Et les cultures, les moins riches soient-elles, possèdent une création culturelle liée directement au culte de Dieu et au culte des morts : rites, liturgies, objets du culte, images peintes ou sculptées, temples, tombeaux...

Mais il ne faut pas confondre religion et culture, qui sont de nature différente. La culture n’est pas une "preuve" absolue ni même suffisante de la vérité religieuse. Pour nous le faire comprendre, le pape Pie XII [3] nous rappelle que l’âge d’or de la culture grecque, qui dura moins de 200 ans, occupe cependant une place unique dans l’histoire universelle. Le bon emploi de la raison avait en effet permis aux Grecs de produire des œuvres remarquables tant en philosophie qu’en mathématiques ou dans les arts. Le peuple d’Israël, lui, n’avait rien produit de tel. Devait-on en conclure que les conceptions religieuses des Grecs étaient supérieures ? Plusieurs centaines d’années avant l’apogée de la culture hellénique, le peuple juif exprime déjà, dans les Psaumes, dans les livres des Prophètes, une idée de Dieu et des fondements moraux de la vie humaine avec une pureté et une perfection sans égales chez les Grecs.

L’apport de l’Evangile

Jésus, dans l’Evangile, n’apporte pas un message politique ou culturel, mais un message spirituel, un message de salut personnel par la conversion du cœur. De ce point de vue, l’Eglise ne s’identifie à aucune culture, elle a une autre finalité.

Mais l’homme vit en société et Jésus Lui-même s’est incarné dans le temps et dans l’espace, et Sa loi d’amour, par les rapports nouveaux qu’elle instaure entre l’homme et Dieu d’une part, et entre les hommes d’autre part, a engendré une culture chrétienne, avec des incarnations politiques, sociales, artistiques...

La culture suscitée dans le monde entier par l’irruption du christianisme est d’une fécondité immense, dépassant en qualité et quantité tout ce qui s’était vu jusqu’alors, qu’il s’agisse de théologie, de liturgie, de musique ou d’art en général, (orfèvrerie, ornements sacerdotaux, vases sacrés, peintures et sculptures dans les cathédrales, etc...).

Si l’on veut élargir le regard à toutes les autres dimensions de la vie sociale, on peut, sans contredire le Pape Pie XII, dire que les lignes de force de ces 2000 ans de culture chrétienne permettent de "juger l’arbre à ses fruits" dans la durée !

La culture chrétienne n’a pas le "monopole"

A l’image de Jésus venu non pour abolir mais pour accomplir, la culture chrétienne reconnaît et honore les valeurs culturelles d’où qu’elles viennent, tout ce qui est beau, bon ou bien dans les autres cultures. "L’école d’Athènes", fresque de Raphaël qui se trouve sur l’un des murs de la salle de la Signature au Vatican, en donne une parfaite illustration : tous les protagonistes de l’âge d’or athénien y sont représentés pour magnifier cette "révélation seconde" qu’est le travail de l’intelligence humaine pour comprendre l’ordre du monde. "Il existe des valeurs communes à toutes les cultures, parce qu’elles sont enracinées dans la nature de la personne", affirme Jean Paul II [4]. Cela explique qu’il y ait une Commission pontificale pour la culture, qui s’occupe du dialogue avec les autres cultures, pour rechercher les points de convergence.

Des valeurs permanentes mais des formes variées
Il faut retenir d’abord l’universalité du christianisme et de la Bonne Nouvelle.

"Pour l’Eglise, écrit Paul VI, il ne s’agit pas seulement de prêcher l’Evangile dans des tranches géographiques toujours plus vastes ou à des populations toujours plus massives, mais aussi d’atteindre et comme de bouleverser par la force de l’Evangile les critères de jugement, les valeurs déterminantes, les centres d’intérêt, les lignes de pensée, les sources inspiratrices et les modèles de vie de l’humanité, lorsqu’ils sont en contraste avec la Parole de Dieu et le dessein du salut. Nous pourrions exprimer tout cela en disant : il importe d’évangéliser - non pas de façon décorative, comme par un vernis superficiel, mais de façon vitale, en profondeur et jusque dans leurs racines - la culture et les cultures de l’homme... La rupture entre Evangile et culture est sans doute le drame de notre époque, comme ce le fut aussi d’autres époques. Aussi faut-il faire tous les efforts en vue d’une généreuse évangé-lisation de la culture, plus exactement des cultures". [5]

Là où l’Evangile a été reçu et vécu fidèlement, l’esclavage, le cannibalisme et l’infanticide ont reculé, la dignité de la femme et du mariage a été restaurée, etc. Il faut lire les récits des missionnaires pour bien apprécier les merveilles que l’Evangile a accomplies par eux, et pour se libérer des clichés : ainsi, les sociétés précolombiennes, soit-disant plus élevées que la nôtre, pratiquaient en réalité des sacrifices humains qui cessèrent grâce à l’arrivée des missionnaires. Il faut surtout prendre conscience qu’aujourd’hui des missionnaires luttent contre la polygamie en Afrique, et que nous avons à lutter chez nous contre cet infanticide in utero qu’est l’avortement !

L’évangélisation a pour fruits naturels, non seulement de faire reculer les maux, mais d’apporter des biens considérables, que ce soit au plan de l’instruction, de la justice sociale ou de la charité, depuis le premier diacre saint Etienne jusqu’à Mère Térésa récemment béatifiée.

L’inculturation de la foi, c’est-à-dire la façon dont la foi "fidèlement vécue devient culture", comme le dit Jean-Paul II, n’est pas uniforme. Il n’y a pas un modèle, qui serait par exemple le modèle européen. Chaque peuple, chaque nation a son génie propre, son histoire, ses particularités, son niveau de développement et peut, sans contredire les valeurs permanentes de la culture chrétienne, leur donner des formes variées.

"L’expérience historique, assure Jean-Paul II, montre que l’annonce de la foi n’a pas réduit, mais au contraire intégré et exalté les authentiques valeurs humaines et culturelles qui sont caractéristiques des pays évangélisés" [6].

C’est vrai pour l’art : les moines de Solesmes, dans le monastère qu’ils ont fondé au Sénégal, à Keur Moussa, ont très vite intégré dans leur liturgie et leurs chants, l’instrument local, la kora. Non seulement ils l’ont utilisée, mais ils l’ont perfectionnée techniquement et, grâce aux disques qu’ils produisent, on peut dire qu’ils ont donné à cet instrument une notoriété qu’il n’aurait sans doute jamais eue autrement !

Ce peut être vrai aussi dans le domaine de la mode : les pays de culture chrétienne ont connu au fil des siècles, et selon les régions, non pas une mais de nombreuses modes vestimentaires et de nombreux styles respectueux de la dignité et de la pudeur de la femme.

C’est parce que la culture chrétienne n’abolit pas les spécificités nationales que Jean-Paul II a pu parler de l’âme française. On voit bien que l’Europe, même si elle plonge ses racines dans le même catholicisme fondateur, présente un visage différent en Suède, en Espagne ou en Bulgarie...

On comprend ainsi aisément le double mouvement auquel fait référence le Magistèrelorsqu’il parle à la fois d’inculturation de la foi et d’évangélisation des cultures. La première signifie que la foi doit s’incarner dans des œuvres, non seulement au plan personnel, mais au plan social, politique et culturel. La seconde signifie que toute culture a vocation à être évangélisée ou ré-évangélisée, c’est-à-dire christianisée. Pour bien comprendre cette interaction foi-culture, citons encore Jean-Paul II :

"Le contexte culturel lui-même imprègne la vie de la foi chrétienne, qui contribue à son tour à modeler ce contexte. Les chrétiens sont donc appelés à rappeler la vérité immuable de Dieu à chaque culture" [7].

Réalité de la révolution culturelle

Schématiquement, on peut distinguer deux types de révolution : la révolution politique, avec conquête violente du pouvoir, comme la Révolution française de 1789 et la révolution de 1917 en Russie ; la révolution culturelle, qui consiste à démolir de l’intérieur les bases de la civilisation du pays que l’on veut conquérir, action de plus ou moins longue durée, sans violence visible.

C’est cette révolution "culturelle" que vivent aujourd’hui la plupart des pays occidentaux de tradition chrétienne. L’exemple de la Pologne est saisissant : ce pays, qui avait résisté pendant cinquante ans à un pouvoir marxiste oppressif, gardant sa morale et sa culture, qui ont d’ailleurs permis l’implosion du système, a si rapidement subi la révolution culturelle venue de l’Ouest, que l’on peut craindre une déchristianisation rapide.

La révolution culturelle n’est pas un phénomène nouveau. Le grand écrivain français Joseph de Maistre, au début du XIXe siècle, craignait déjà qu’une nation puisse périr "uniquement par voie de putréfaction" [8].

En 1843, cinq ans avant le Manifeste du Parti communiste, Marx écrivait à un ami : "Voici ce que nous devons accomplir : une critique impitoyable de tout ce qui existe", non seulement la politique, la religion, la loi, la famille, mais tous les éléments de la culture occidentale. Marx rejoignait en cela les idées des francs-maçons de la même époque, tel Vindice : "Faites des cœurs vicieux et vous n’aurez plus de catholiques" [9].

Dans les années 1920, le marxisme au pouvoir en URSS tente de systématiser en Occident cette subversion par les mœurs avec ce qui sera appelé par la suite "L’Ecole de Francfort".

Herbert Marcuse, une des figures emblématiques de cette Ecole, définit ainsi la subversion culturelle : "On peut à juste titre parler de révolution culturelle, puisque la contestation s’adresse à l’ensemble de "l’establishment" culturel, y compris les bases morales de la société actuelle. L’idée et la stratégie traditionnelles de la révolution sont périmées. Ce que nous devons entreprendre, c’est un mode de désintégration du système qui soit diffus et dispersé" [10].

Cette révolution tranquille, ou indolore, est un concept qui a été également étudié en profondeur par Antonio Gramsci, théoricien italien du marxisme (1891-1937) : "La seule action politique que j’entrevois aujourd’hui est une forme d’action culturelle (...). Je crois que l’action culturelle peut ouvrir des possibilités nouvelles à la politisation des consciences. J’y verrais assez bien une propédeutique à l’action politique".

La culture, au sens des valeurs partagées d’une nation, est le terreau du politique, le terreau des institutions. Mais ne croyons pas que ce soit là une innovation marxiste ; c’est ce qu’enseigne l’histoire et ce que nous dit le Magistère. Ecoutons Jean-Paul II :

"Il est cependant évident que cette exigence "d’équilibre" relative à la "physionomie culturelle" d’un territoire ne peut être satisfaite par de simples instruments législatifs, car ceux-ci seraient privés d’efficacité s’ils manquaient de fondement dans l’ethos [11] de la population et par-dessus tout, ils seraient destinés à changer au cas où une culture perdrait de fait sa capacité d’animer un peuple ou un territoire, devenant un simple héritage conservé dans des mu-sées ou des monuments artisti-ques ou littéraires. En réalité, dans la mesure où elle est vraiment vitale, une culture n’a pas de raison d’être anéantie, tandis qu’aucune loi ne pourrait la maintenir en vie si elle était déjà morte dans les esprits" [12].

Après la publication du Manifeste du Parti communiste de 1848, le marxisme se concentre sur l’action politique. C’est en raison de l’échec de l’exportation de la Révolution russe dans toute l’Europe (échec de la révolution spartakiste en Allemagne, de Bela Kun en Hongrie, etc...), que certains théoriciens marxistes élaboreront l’idée de guerre culturelle visant à déstabiliser l’Occident par la trahison des intellectuels.

A la fin de l’année 1922, à l’initiative de Lénine est organisée une réunion à l’Institut Marx-Engels de Moscou pour préciser la notion de révolution culturelle et jeter les bases de son organisation. Willy Munzenberg, l’un des participants à cette réunion, écrit : "Nous devons organiser les intellectuels et les utiliser pour pourrir l’Occident. Quand ils auront corrompu toutes ses valeurs, alors seulement, nous pourrons imposer la dictature du prolétariat" [13].

Pour donner corps à ce programme, fut fondé à Francfort, en 1923, un Institut pour le marxisme, qui prit vite l’étiquette plus neutre d’Institut pour la recherche sociale. Ses figures marquantes seront Theodor Adorno (1903-1969) et Herbert Marcuse (1898-1979). L’arrivée d’Hitler au pouvoir contraint l’Institut à se réorganiser aux Etats-Unis, avec la complicité de certaines universités américaines et des fondations Rockefeller.

T. Adorno considérait qu’il fallait utiliser la radio et la télévision pour abattre les Etats-Unis, en développant une culture du pessimisme, du désespoir et de la haine de soi.

C’est à la même époque que des membres de l’Ecole, rejoignant à Hollywood Aldous Huxley et Igor Stravinsky, entre autres, réfléchissent avec eux à l’industrie de la culture de massecomme véhicule d’une subversion culturelle à grande échelle. Les disciples de l’Ecole de Francfort s’intéresseront à la révolution culturelle appliquée à l’enseignement.

En 1950, l’Ecole revient à Francfort, où elle subsistera jusqu’à la mort de T. Adorno en 1969, une partie de l’équipe dont Herbert Marcuse restant aux Etats-Unis. Durant les 46 ans de son existence, elle aura joué un rôle de concepteur, de pilote, exploitant tout ce qui pouvait aller dans le sens de la contestation culturelle, comme le freudisme et la révolution sexuelle.

L’esprit qu’elle a répandu inspirera de nombreux mouvements contestataires, comme la nouvelle gauche américaine des années 60 et l’avènement de ce que l’on a appelé la contre-culture, le mouvement de libération de la femme (MLF) ou la révolution de mai 68 en France, où la pensée marcusienne joua un rôle important.

D’une façon plus décisive, le mouvement surréaliste se développe parallèlement en France. Il est animé par des communistes, et son texte fondateur, Manifeste du surréalisme, est rédigé par André Breton. Perçu comme un courant artistique parce qu’animé et suivi principalement par des écrivains, poètes ou peintres comme Picasso et Dali, le surréalisme fut bien plutôt une authentique entreprise philoso-phique, qu’André Breton résume ainsi : "Il faut passer outre l’absurde distinction du vrai et du faux, du bien et du mal, du beau et du laid".

L’influence du surréalisme dans l’évolution de la pensée artistique, aussi bien que philso-phique, sera considérable en France et dans toute l’Europe. Il jouera un rôle décisif dans le divorce qui s’est effectué après la seconde guerre mondiale entre la création artistique et le peuple de France notamment. Il est respon-sable de ce sentiment largement répandu qui considère que l’art n’est en fait destiné qu’à une très petite élite, tant ses expressions sont incompréhensibles pour le plus grand nombre. Ayant vécu le triomphe du surréalisme lors de ses études aux Beaux-Arts, Jean Ousset en dégagera toutes les conséquences subversives au niveau social et politique. C’est pourquoi il mettra au point les méthodes d’action culturelle, préconisant leur utilisation dans la méthodologie générale de notre travail.

La guerre culturelle n’est pas finie

Il n’est pas nécessaire de faire l’inventaire précis de tout ce qui, dans le climat ambiant actuel -TV, cinéma, jeux vidéos, publicité, pornographie, enseignement, Beaux-Arts, contraception, eu-thanasie, avortement...- est un héritage en même temps qu’une aggravation de l’éclatement social et du mal-être individuel engendrés par l’action révolutionnaire.

Si cette action était portée au départ par des marxistes, avec leurs compagnons de route socialistes ou libertaires, en particulier dans notre pays, la droite libérale s’y est pratiquement ralliée, surtout au plan de la culture et des mœurs. La droite plus conservatrice, souvent qualifiée de nationale, étant de moins en moins épargnée par la gangrène. Cette déliquescence s’est traduite peu à peu dans les institutions, qui à leur tour ont aggravé la décadence devenue légale.

Jean-Paul II désigne l’absence de perspective transcendante comme la racine de toutes ces révolutions, tant dans leurs causes que dans leurs effets : "(...) En raison de leur forte connotation scientifique et technique, les modèles culturels de l’Occident apparaissent fascinants et séduisants, mais malheureusement ils révèlent, avec une évidence toujours plus grande, un appauvrissement progressif dans les domaines humaniste, spirituel et moral. La culture qui les engendre est marquée par la prétention dramatique de vouloir réaliser le bien de l’homme en se passant de Dieu, le souverain Bien". Mais, avertit le Concile Vatican II, "la créature sans son Créateur s’évanouit". Une culture qui refuse de se référer à Dieu perd son âme en même temps que son orientation, devenant une culture de mort, comme en témoignent les tragiques événements du XXe siècle et comme le montrent les conséquences nihilistes que l’on constate actuellement dans de larges sphères du monde occidental" [14].

Les forces en présence
Les véhicules de la guerre culturelle sont multiples et enchevêtrés.


Il y a d’abord les mouvements organisés tels que la franc-maçonnerie, les partis de gauche et d’extrême-gauche, les partis libéraux, les groupes et syndicats trotskystes, les divers journaux et media divers ouvertement révolutionnaires... Il y a aussi l’arsenal des lois et des institutions permissives qui pèse lourd dans la modificiation des comportements. Tout cela est identifiable.

D’une façon plus diffuse, cet esprit acquis à la culture de mort est diffusé par tous les media, que ce soit les émissions de télé-réalité, les BD tels les cinq tomes du Triangle secret aux éditions Glénat (monument d’anti-catholicisme), les films ou jeux vidéo violents ou morbides, les expositions de non-art, les spectacles ou publicités nauséabonds voire blasphématoires...

Si nous nous arrêtions à ce tableau, qu’il faut bien dresser pour ne pas se leurrer sur la situation dans laquelle nous sommes, il y aurait de quoi être submergé de dégoût et accablé par l’ampleur de la tâche. Le Pape Pie XII estimait déjà à son époque que "c’est tout un monde qu’il faut refaire depuis les fondations". Travail de construction qui incombe aux laïcs que nous sommes. Mais s’il est vrai, comme le déplore l’Evangile, que les enfants des ténèbres sont plus habiles que les enfants de lumière, nous avons pour cette œuvre de renaissance de sérieux alliés. L’aide de l’Esprit-Saint bien évidemment. L’enseignement de l’Eglise, confirmé par celui de l’Histoire. La nature humaine elle-même qui est spontanément portée à l’harmonie.

Les forces colossales liguées contre la culture chrétienne se heurtent aujourd’hui encore à des résistances incroyables si l’on considère les moyens dont elles disposent ! Au lieu de regarder la puissance de l’ennemi, il suffit, même aujourd’hui, de voir tel qu’il est le champ du possible, très vaste encore : création d’écoles entièrement libres, de radios libres, de journaux, de spectacles, initiatives de toutes sortes qui nous exhortent à retrousser nos manches au lieu de gémir.

L’Eglise nous fait un devoir, clercs ou laïcs, d’évangéliser non pas les cultures d’autrefois, mais celles de notre temps. A nous laïcs, le Saint-Père demande, dans Christifideles laïci(n°44), d’être présents dans tous les domaines de la culture : "En face d’une culture qui se présente comme détachée non seulement de la foi chrétienne mais même des valeurs humaines, comme aussi devant une certaine culture scientifique et technologique impuissante à fournir une réponse à la demande de vérité et de bien qui brûle dans le cœur des hommes, l’Eglise a pleinement conscience qu’il est urgent, du point de vue pastoral, de réserver à la culture une attention toute particulière. C’est pourquoi l’Eglise demande aux fidèles laïcs d’être présents, guidés par le courage et la créativité intellectuelle, dans les postes privilégiés de la culture, comme le sont le monde de l’école et de l’Université, les centres de la recherche scientifique et technique, les lieux de la création artistique et de la réflexion humaniste. Cette présence a pour but non seulement de reconnaître et éventuellement de purifier les éléments de la culture existante, en les soumettant à une sage critique, mais aussi d’accroître leur valeur, grâce aux richesses originales de l’Evangile et de la foi chrétienne".

Le défi : réévangéliser la culture

Le Centre de Formation à l’Action Civique et Culturelle est au service de cette nouvelle évangélisation de la culture que nous demande l’Eglise. Par les formations qu’il propose, par les méthodes d’action qu’il diffuse, par les réseaux humains de travail et d’action qu’il suscite ou encourage, il essaie de donner à tous les moyens d’un rayonnement temporel plus efficace. En ce sens, le service qu’offre le Centre est un service culturel.

Mais, au sens plus étroit de la culture comme vie de l’esprit et productions de l’esprit humain, il convient de dire quelques mots de l’action culturelle plus spécifique mise en place par Jean Ousset.

Le Concile Vatican II, dans son message aux artistes, constatait que "le déchirement de la culture occidentale se reflète particulièrement dans l’art". Et, de fait, toute une partie de l’art contemporain, qui pénètre jusque dans les églises, reflète le nihilisme dont nous avons parlé : non-art, art du néant, défiguration, abstraction, vide, dérision...

Les parcours de peinture, de sculpture, d’architecture, de musique, que nous proposons, sont un des éléments de ce que Jean Ousset lui-même appelait un combat pour conquérir les esprits et les cœurs de nos contemporains, ce qui suppose de les séduire tout en les instruisant. Le but est de se servir, si l’on peut dire, de la "fantastique farandole des beautés chrétiennes" (Jean Ousset) pour faire aimer la France, l’Europe, l’Eglise et Jésus-Christ.

Ces parcours de diapositives poursuivent plusieurs objectifs :
Montrer de façon simple, accessible, conviviale, interactive, les beautés de notre patrimoine et retrouver le bienfait d’une admiration non pas béate mais motivée, à rebours de la civilisation du zapping ; apprendre de façon d’abord non discursive ce qu’est la beauté, nourriture de vie intérieure (on peut apprécier la beauté avant d’en connaître la définition philosophique !).
Par de nombreuses comparaisons, éduquer le jugement pour "exercer une activité éducative du sens critique", comme le demande Jean-Paul II dans Christifideles laïci(n° 44). C’est fondamental, car cette capacité de juger et d’aimer est le socle de la culture, et non la somme des connaissances ;
Profiter de toutes les occasions qui se présentent, par les sons ou les images, pour instruire des vérités les plus nécessaires ou les plus méconnues, faisant ainsi œuvre apologétique : les lumières du Moyen-Age, le rayonnement de la France sous Louis XIV "lorsque l’Europe parlait français", le rôle destructeur de la Révolution, la solidarité sociale avant la Sécurité Sociale, le mécénat constant de l’Eglise, l’amour comme thème dominant dans l’art, la source intarissable d’inspiration que constitue l’Evangile... Que de messages à transmettre !

Cette action culturelle permet de préparer les esprits à recevoir ce que l’Eglise enseigne, en particulier en matière sociale, et à voir par l’art et par l’histoire les lignes de force de ce que peut être une société chrétienne, jamais parfaite au demeurant. L’enseignement doctrinal est sec et désincarné sans la formation culturelle, et la formation culturelle appelle les éclaircissements doctrinaux. Ce sont les "vases communicants" que voulait mettre en place Jean Ousset.

Les colloques sont nombreux aujourd’hui sur l’enseignement du fait religieux à l’école, sur l’art et la culture religieuse, etc. Les portes s’ouvrent en grand pour que, professeurs ou parents, nous allions, au nom de la cohésion sociale, dans les écoles et partout pour faire cet apostolat qui a l’avantage d’être aussi passionnant qu’utile, aux confins du politique et du religieux... Qu’attendons-nous ?

Citons pour terminer le Cardinal Journet, un des plus grands théologiens du XXe siècle : "L’Eglise, qui a le plus prêché le dépouillement, la mortification et la croix, est aussi celle qui a le plus favorisé la beauté, l’art et la magnificence. Elle donne le lait aux enfants et le pain aux forts : mais ici et là, son souci est le même, et jamais elle ne détourne les yeux du cœur de son Dieu" [15].

Cette beauté enfantée par l’Eglise dans les arts, aimons-la, partageons-la, et par elle faisons aimer l’Eglise, Jésus, mais aussi notre beau pays, la France.

source:Ichtus - Au service de la Cité

MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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La Russie sera une punition pour le monde entier.... Empty Willi Munzerberg - instrument de Lénine et pere de l`école de Francfort

Message par MichelT Mer 8 Sep 2010 - 14:40

Münzenberg, manipulations et mensonges de l’Internationale communiste

Pendant des années, des millions de Soviétiques ont été arrêtés, torturés, affamés, déportés, assassinés, mais cela n'a jamais ému ce cher Willi Münzenberg. Mais quand sa vie est en jeu, il tente de se tirer, mais le NKVD lui règle son compte en 1940.

Présenter alors Münzenberg comme une victime est une injure aux millions de vraies victimes du régime soviétique.

“Au début des années trente, selon Stephen Koch, Moscou décide de transformer la révolution russe en un révolution mondiale”, quelle falsification de l'histoire! Tout cela pour charger Staline et épargner Lénine. En fait, le projet mondial est celui de Lénine qui fonde en mars 1919 l'Internationale communiste (Komintern) et c'est toujours qui engage Münzenberg, proche de Radek et Dzerjinski. La terrible famine de 1922 sera instrumentalisée et détournée au profit du régime bolchévique, par Münzenberg qui connaissait très bien l'horreur de la face cachée du régime qu'il servait. Ainsi un des principaux meneurs de la campagne antifascisme savait très bien que la vie dans l'Italie de Mussolini était, en regard de l'enfer soviétique, un havre de paix. En fait, Münzenberg était une de ces nombreuses crapules égoïstes qui, tout en connaissant les souffrances infinies du peuple soviétique, a servi son bourreau parce que cela lui permettait de vivre richement et d'avoir de l'importance. Quand il a commencé à gêner, en particulier par son appartenance au parti communiste allemand liquidé car il était un obstacle au pacte Hitler-Staline, voulu et préparé par ce dernier, et que, de plus, il savait trop de chose sur la réalité soviétique et sur les nombreux réseaux qu'il avait contribué à créer ainsi que sur les successives opérations de désinformation organisées, Münzenberg a tenté de fuir pour sauver sa peau. Mais le Smersh veillait et tôt ou tard, et cette section du NKVD ne lâchait jamais prise. Présenter alors Münzenberg comme une victime est une injure aux millions de vraies victimes du régime soviétique.

Dans ces livres, on présente de manière romantique Willy Münzenberg en occultant systématiquement l'horreur bolchévique de Lénine et celle soviétique de Staline. Idem pour la biographie de Reynold Thiel, le communiste suisse agent du Komintern, d'Alain Campiotti. Toujours le mépris pour les victimes du communisme: pas de victimes, plus de coupables! L'I3C, l'Internationale des complices des crimes communistes continue à falsifier massivement l'histoire et comprend encore des milliers d'“idiots utiles” ou de crapules!

Une campagne magistrale est organisée, destinée à rallier les intellectuels occidentaux à l'Union soviétique de Staline. L'homme à qui le Politburo confie cette tâche, Willi Münzenberg, communiste allemand installé à Paris, est un génie de la propagande. Des intellectuels éminents: André Gide, André Malraux, Ernest Hemingway, Dorothy Parker, John Dos Passos, Bertolt Brecht et bien d'autres, ont fait partie des "agents d'influence" de Münzenberg ou ont été manipulés par lui, embarqués dans cette aventure par leur attachement idéaliste au mouvement antifasciste (en privé, Münzenberg les appelait les "innocents")

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MichelT

Date d'inscription : 06/02/2010

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La Russie sera une punition pour le monde entier.... Empty Re: La Russie sera une punition pour le monde entier....

Message par ptrem Jeu 13 Jan 2011 - 14:42

J'avais un livre écrit par deux auteurs Anglais, si mes souvenirs sont exacts le titre:"les Coulisses du Vatican" Un documentaire très détaillé faisant l'historique de la période allant de Jean Paul 1 jusqu'à l'attentat de Jean Paul 2 .
Dans ce livre il me semble avoir lu que un ou deux évêques ont réussit à s'introduire en urss, et lu une consécration de la Russie au cœur immaculé de Marie.
Quelqu'un pourrait-il se renseigner et communiquer le nom des auteurs et le titre exact du livre, je n'arrive pas à le trouver, même avec internet.
Merci

ptrem

Date d'inscription : 29/12/2010

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Message par Rémi Jeu 13 Jan 2011 - 14:52

Celui-ci peut-être

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La Russie sera une punition pour le monde entier.... Empty Re: La Russie sera une punition pour le monde entier....

Message par ptrem Sam 15 Jan 2011 - 10:04

Bonjour
j'ai retrouvé:
Titre: Dans les couloirs du Vatican
Auteurs: G.Thomas et Morgan-Witts
Chez Stock

ptrem

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