Le sang du Seigneur témoigne d'un vol d'hosties
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Le sang du Seigneur témoigne d'un vol d'hosties
Le sang du Seigneur témoigne d'un vol d'hosties
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En 1583, un menuisier de Vienne (Autriche), converti depuis peu au protestantisme, convaincu que la présence réelle du Christ dans le sacrement de l'eucharistie est pure invention, cherche à dérober une hostie consacrée dans une église catholique afin de constater par lui-même qu'il s'agit bel et bien d'un morceau de pain, et rien d'autre.
Un soir, il parvient à se cacher dans une église de la ville dédiée à la Vierge Marie. La nuit tombée, il se faufile jusqu'au tabernacle dont il force aisément la porte. Il aperçoit à l'intérieur du tabernacle nombre d'hosties consacrées que le curé a laissé dans le ciboire. Il en jette une partie par terre, les foule aux pieds puis en broie quelques-unes avec ses dents, dissimule les restantes dans son pantalon et prend la direction de la sortie.
Parvenu dehors, il sent quelque chose d'humide dans son habit, à l'emplacement où il a caché les hosties. Il y porte la main et la retire, « toute baignée de sang ». Le profanateur prend peur. Il plonge à nouveau sa main dans le pantalon d'où il extrait toutes les hosties volées. Il n'en croit pas ses yeux : celles-ci saignent abondamment !
Peu après, il est capturé par les gendarmes. Ceux-ci n'ont guère eu de peine à identifier le coupable du larcin : son vêtement est maculé de sang. Par la suite, on retrouva une partie des hosties dérobées qui furent replacées dans le tabernacle de l'église. A partir de là, les fidèles viennois accourent en nombre pour les adorer. Des temps de prière sont organisés par le clergé pour rendre grâce.
Quant au voleur, condamné à la peine capitale par la justice de son temps, il se convertit à la foi catholique : le sang du Christ l'a totalement bouleversé.
Jean-Marie Mathiot, Miracles, signes et prodiges eucharistiques, Hauteville, Le Parvis, 2018, p. 168.
Prions
Bon pasteur, pain véritable, Jésus aie pitié de nous. Nourris-nous, protège-nous, fais-nous voir le bien suprême, dans la terre des vivants. Toi qui sais et qui peux tout, toi notre nourriture d'ici-bas, prends-nous là-haut pour convives et pour héritiers à jamais dans la famille des saints.
Saint Thomas d'Aquin
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Lettre encyclique « L’Église vit de l’Eucharistie »
Dans la Messe, la représentation sacramentelle du sacrifice du Christ couronné par sa résurrection implique une présence tout à fait spéciale que – pour reprendre les mots de Paul VI – « on nomme “réelle”, non à titre exclusif, comme si les autres présences n'étaient pas “réelles”, mais par antonomase parce qu'elle est substantielle, et que par elle le Christ, Homme-Dieu, se rend présent tout entier ».
Ainsi est proposée de nouveau la doctrine toujours valable du Concile de Trente : « Par la consécration du pain et du vin s'opère le changement de toute la substance du pain en la substance du corps du Christ notre Seigneur et de toute la substance du vin en la substance de son sang ; ce changement, l'Église catholique l'a justement et exactement appelé transsubstantiation ». L'Eucharistie est vraiment « mysterium fidei », mystère qui dépasse notre intelligence et qui ne peut être accueilli que dans la foi, comme l'ont souvent rappelé les catéchèses patristiques sur ce divin Sacrement. « Ne t'attache donc pas – exhorte saint Cyrille de Jérusalem – comme à des éléments naturels au pain et au vin, car ils sont, selon la déclaration du Maître, corps et sang. ».
Nous continuerons à chanter avec le Docteur angélique : « Adoro te devote, latens Deitas ». Devant ce mystère d'amour, la raison humaine fait l'expérience de toute sa finitude. On voit alors pourquoi, au long des siècles, cette vérité a conduit la théologie à faire de sérieux efforts de compréhension.
Ce sont des efforts louables, d'autant plus utiles et pénétrants qu'ils ont permis de conjuguer l'exercice critique de la pensée avec « la foi vécue » de l'Église, recueillie spécialement dans le « charisme certain de vérité » du Magistère et dans l'« intelligence intérieure des réalités spirituelles » à laquelle parviennent surtout les saints. Il y a tout de même la limite indiquée par Paul VI : « Toute explication théologique, cherchant quelque intelligence de ce mystère, doit, pour être en accord avec la foi catholique, maintenir que, dans la réalité elle-même, indépendante de notre esprit, le pain et le vin ont cessé d'exister après la consécration, en sorte que c'est le corps et le sang adorables du Seigneur Jésus qui, dès lors, sont réellement présents devant nous sous les espèces sacramentelles du pain et du vin ».
Ecclesia de Eucharistia - Chapitre 1 : Mystère de la foi.
Dernière encyclique publiée par le pape Jean-Paul II le 17 avril 2003.
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Localisation : France
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