Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Page 1 sur 1
Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
Pourquoi cette neuvaine ?
À n'en pas douter, les prochaines échéances électorales et politiques renvoient à des enjeux décisifs pour notre pays.
Jésus demande à Marcel Van d'entretenir un lien particulier avec la France, en lui adressant ces paroles, plus que jamais d'actualité :
"La France est malheureuse. Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j'aime et chéris particulièrement… J'y rétablirai mon amour… Pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'adresse assez de prières." (Colloques 75-76)
Le 14 novembre 1945, Jésus enseigne à Van une prière pour la France et l'exhorte :
"Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de mon cœur brûlant d'amour et je veux que les Français soient les seuls à la réciter. Quant à toi, mon enfant, je veux que tu la récites aussi mais tu la réciteras également en français".
Durant ces 9 prochains jours, nous sommes tout particulièrement invités à cette prière quotidienne. Oui, prions, prions pour la France afin qu'elle retrouve et embrasse toujours plus généreusement sa vocation de "Fille de l'Église et éducatrice des peuples" selon la fameuse adresse de St Jean Paul II lors de l'homélie du Bourget le 1er juin 1980.
Programme de la neuvaine
Vous recevrez chaque jour :
- Un bref exposé en rapport avec Marcel Van
- Une méditation
- Une prière d'intercession
- La prière pour la France, confiée par Jésus à Marcel Van
* - 1er jour : Le courage de la vérité avec Marcel Van.
* - 2ème jour : Quand Jésus, par l'intermédiaire de Van, rappelle à la France sa vocation.
* - 3ème jour : Van et Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus : le ticket gagnant !
* - 4ème jour : Entre la France et le Vietnam, une communion fraternelle et missionnaire.
* - 5ème jour : A l'image de Sainte Thérèse et Marcel Van, aimons nos ennemis et prions pour eux.
* - 6ème jour : A l'école de Marcel Van, aimons notre pays, la France.
* - 7ème jour : « Seigneur Jésus, aie compassion de la France… » : prions, prions vraiment pour la France.
* - 8ème jour : Avec Marcel Van, offrons nos souffrances et transformons les en bonheur pour notre pays.
* - 9ème jour : Avec le zèle missionnaire de Marcel Van, devenons apôtre caché de l'Amour.
Soyons nombreux à prier ! Ne tardez plus, inscrivez vous !
Qui sommes nous ?
Les Amis de Van est une association privée de fidèles fondée en 1991, qui a trois objectifs :
* - Faire connaître Marcel Van et sa spiritualité rayonnante, grâce notamment à ses écrits originaux traduits par son père spirituel.
* - Conduire sa cause de Béatification, introduite le 26 mars 1997, dans le diocèse de Belley-Ars comme Confesseur de la foi.
* - Soutenir des séminaristes et consacrés du Vietnam au moyen de parrainages, et ainsi renforcer les liens entre les Églises de France et du Vietnam .
Pour aller plus loin :
- Commandez et diffusez largement les images de la Prière pour la France
- Découvrez notre association
- Découvrez la spiritualité de Van à travers des ouvrages variés
- Vous aussi, devenez un Ami de Van en adhérant à l'association
- Rejoignez nous sur les réseaux sociaux : Facebook et Instagram
https://www.laboutiquedevan.com/blank-5
https://www.amisdevan.org/
https://www.facebook.com/fr.marcel.van/?locale=fr_FR
Qui est Marcel Van ?
Originaire du Nord Vietnam, Van est né dans une famille catholique le 15 mars 1928.
Après sa première communion, il sent en son cœur le désir de devenir prêtre.
A 7 ans, il quitte sa famille pour suivre Jésus. Les épreuves ne manquent pas, et sa formation devient un douloureux chemin de croix.
A 12 ans, il découvre sa mission : « Transformer la souffrance en bonheur ». Cette découverte le fortifie sur son chemin, et bientôt Dieu lui envoie une grande sœur pour l'aider en la personne de sainte Thérèse de Lisieux. C'est elle, la première, qui lui demandera de prier pour la France, elle lui annonce aussi qu'il ne deviendra pas prêtre, mais qu'il entrera en religion.
Entré dans la Congrégation des rédemptoristes comme frère coadjuteur, Frère Marcel (nom de religieux de Van) s'efforce de s'unir à Jésus en toutes choses.
Il reçoit de Jésus la prière pour la France le 14 novembre 1945.
Van meurt le 10 juillet 1959. Il a 31 ans.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
1er jour : Le courage de la vérité avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
1er jour : Le courage de la vérité avec Marcel Van
Joachim Nguyen Tan Van (qui recevra le nom religieux de Marcel), né le 15 mars 1928 à Ngam Giao (Nord Vietnam) dans une famille chrétienne, est un enfant très pieux.
À 7 ans, il rejoint la cure de Huu-Bang pour se destiner au sacerdoce, mais il y subit de mauvais traitements physiques et moraux ; sa famille tombe dans la misère, le père s'adonnant aux jeux et à la boisson.
Van vit de profondes souffrances mais la Vierge Marie le console.
À Noël 1940, à l'âge de 12 ans, il reçoit une grâce mystique qui transforme son cœur et lui insuffle sa mission : transformer la souffrance en bonheur.
En octobre 1942, Van entend Sainte Thérèse de Lisieux lui parler affectueusement. Elle lui fait découvrir l'immense amour que Dieu le Père porte aux hommes et à lui-même en particulier. Thérèse lui enseigne la manière de répondre à cet amour par l'offrande de sa vie et lui révèle que, selon le dessein du Père, il ne sera pas prêtre, ce qui pour Van est un grand sacrifice.
En 1944, il entre chez les Rédemptoristes à Hanoi et effectue son noviciat au Sud Vietnam. En plus de Thérèse, Jésus et Marie s'entretiennent avec lui dans des dialogues tendres, joyeux et d'une incroyable familiarité [1].
Après le départ des français et l'arrivée des communistes en 1954, Van demande à retourner dans le Nord « pour qu'il y ait au moins une âme pour aimer le bon Dieu ». Arrêté le 7 mai 1955 à Hanoï, il passe quatre ans dans des camps de rééducation et meurt d'épuisement le 10 juillet 1959.
Méditation
« Vérité et liberté, en effet, vont de pair ou bien elles périssent misérablement ensemble » [2]
Van ne cherche pas à être connu, ni à plaire à quiconque. Le seul à qui il veut plaire, c'est Jésus. Nous vivons à un moment où chacun construit l'estime de soi, non pas d'abord par ce qu'il accomplit, mais par le regard des autres dont il sollicite sans cesse l'approbation (les like, les followers…)[3]. Cela entraine un risque de dépendance : je laisse les autres décider de ma valeur dans ce marché du narcissisme.
À l'inverse, Van est un modèle de liberté intérieure qui cherche avant tout la vérité et la justice. Toute sa vie, il a défendu courageusement la vérité quel que soit le prix à payer. Au moment de son procès, le tribunal s'apprêtait à être indulgent à condition que Van accepte de reconnaître des fautes légères mais imaginaires. Pour Van, c'est hors de question :
« Je n'avouerai jamais un méfait que je n'ai pas commis qu'il soit grave ou non. »[4]
Cela lui a coûté une condamnation de 15 ans d'emprisonnement.
À la suite de Van, demandons au Seigneur le courage de la vérité.
Prière
Seigneur, donne-nous de grandir dans l'amour et le service de la vérité, la vérité qui nous rend libres (Jn 8, 31-32). Avec l'intercession de Marcel Van et de Sainte Thérèse, patronne secondaire de la France, nous te prions pour toutes celles et ceux qui candidatent en ces prochains jours au service de notre nation : fais-leur goûter et aimer fidèlement ce service de la vérité.
[1] Marcel Van, Colloques, Amis de Van Éditions
[2] Encyclique Fides et Ratio n° 90, Saint Jean Paul II
[3] Cf. père Grégoire Corneloup, Van, un influenceur au paradis. Éd. Première Partie
[4] In Gilles Berceville, Marcel Van ou l'infinie pauvreté de l'Amour. Éd. de l'Emmanuel, p. 182.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
2ème jour : Quand Jésus rappelle à la France sa vocation
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
2ème jour : Quand Jésus rappelle à la France sa vocation
Si conjuguer nation et vocation demeure un sujet délicat, il convient de rappeler que la grâce divine est proposée aux divers pays afin que ceux-ci tiennent une mission, dédiée tant à la vie de leurs concitoyens qu'à la vie internationale.
Il s'agit d'une vocation surnaturelle et personnelle, inscrite dans l'histoire et la vie d'une communauté politique. Autrement dit, la fin bienheureuse à laquelle nous sommes appelés prend pour moyen l'itinéraire terrestre de notre nation d'appartenance qui, exposée à la grâce divine, contribue librement et singulièrement à l'histoire du salut.
Qu'en est-il alors de la France ?
L'homélie de St Jean-Paul II au Bourget le 1er juin 1980 demeure un, si ce n'est le texte de référence en la matière. Reprenons-en ici quelques passages pour vous inviter à le relire ensuite entièrement :
« « D'abord la Gaule, et ensuite la France : la Fille aînée de l'Église ! Aujourd'hui, dans la capitale de l'histoire de votre nation, je voudrais répéter ces paroles qui constituent votre titre de fierté : Fille aînée de l'Église…Que n'ont pas fait les fils et les filles de votre nation pour la connaissance de l'homme, pour exprimer l'homme par la formulation de ses droits inaliénables ! On sait la place que l'idée de liberté, d'égalité et de fraternité tient dans votre culture, dans votre histoire. Au fond, ce sont là des idées chrétiennes. Je le dis tout en ayant bien conscience que ceux qui ont formulé ainsi, les premiers, cet idéal, ne se référaient pas à l'alliance de l'homme avec la sagesse éternelle. Mais ils voulaient agir pour l'homme. Pour nous, l'alliance intérieure avec la sagesse se trouve à la base de toute culture et du véritable progrès de l'homme. […]
Il n'y a qu'un seul problème qui existe toujours et partout : le problème de notre présence auprès du Christ. De notre permanence dans le Christ. De notre intimité avec la vérité authentique de ses paroles et avec la puissance de son amour. Il n'existe qu'un problème, celui de notre fidélité à l'alliance avec la sagesse éternelle, qui est source d'une vraie culture, c'est-à-dire de la croissance de l'homme, et celui de la fidélité aux promesses de notre baptême au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit !
Alors permettez-moi, pour conclure, de vous interroger : France, Fille aînée de l'Église,
es-tu fidèle aux promesses de ton baptême ? Permettez-moi de vous demander : France, Fille de l'Église et éducatrice des peuples, es-tu fidèle, pour le bien de l'homme, à l'alliance avec la sagesse éternelle ? »
Méditation
« Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, du Fils, et du Saint Esprit » (Mt 28, 19).
Ces paroles prophétiques et programmatiques de St Jean-Paul II viennent comme en écho à celles de Jésus adressées à son petit émissaire Marcel Van le 9 novembre 1945 :
« Mais, mon enfant, la France est toujours le pays que j'aime et chéris particulièrement… J'y rétablirai mon amour… [Coll 76] Pour commencer à répandre sur elle mon amour, je n'attends désormais qu'une chose : que l'on m'adresse assez de prières. Alors, mon enfant, de la France mon amour s'étendra dans le monde. Je me servirai de la France pour étendre partout le règne de mon amour » Coll [75-76]
Nous comprenons mieux dès lors que la fidélité de la France aux promesses de son baptême se nourrit de prières, de prières instantes, et avec quel enjeu ! ni plus ni moins que l'extension universelle du règne de l'amour de Jésus. C'est à cette fin même que Jésus enseigne à Van le 14 novembre 1945 une prière pour la France, que les Français et leur petit frère Van sont invités à réciter chaque jour…
Prière
« Ta loi me tient aux entrailles » (Ps 40, 9)
Donne-nous Seigneur d'être à nouveau saisis par cette élection divine, adressée à notre pays, la France, et donc à chacun d'entre nous.
Nous te louons et te rendons grâce pour ce choix de prédilection : qu'il puisse éclairer et guider nos propres choix du moment.
Seigneur, nous te demandons aussi pardon pour toutes nos infidélités personnelles et collectives, toutes nos lâchetés, toutes nos compromissions avec le mal, le mal en personne… nous te demandons pardon eu égard à tous nos péchés qui ont contribué et qui contribuent à défigurer la vocation de notre nation.
Qu'est-ce que la miséricorde divine si ce n'est, Seigneur, que tu vois en ce moment la misère de ton peuple et que tu en es saisi au cœur et jusqu'aux entrailles ? C'est avec l'intercession de Marcel Van et de sa grande sœur Thérèse que nous remettons à ta miséricorde toutes celles et ceux qui se rendent disponibles en ces jours au service de notre nation et de sa vocation, à ce service de la charité dans la vérité (Caritas in veritate) : saisis leur cœur, saisis leur intelligence, saisis leur conscience, afin qu'ils puissent goûter de ta miséricorde, la confesser et la proclamer à la suite du psalmiste : oui, Seigneur, « ta loi me tient aux entrailles » (Ps 40, 9) [1]
[1] « Saint Thomas se demande dans la Somme de théologie pourquoi le Christ n'a pas écrit et répond que plus la doctrine est éminente et plus son mode de transmission doit l'être. Jésus, le « plus grand des docteurs » a voulu imprimer son enseignement dans le cœur de ses auditeurs. La miséricorde, étymologiquement, qu'est-ce d'autre que cela ? L'Évangile est-il autre chose que l'annonce de la miséricorde faite par Dieu aux hommes ? »
Guy-Thomas Bedouelle, Dominique ou la grâce de la Parole. Paris, 1982, p. 259.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
3ème jour : Van et Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :
le ticket gagnant !
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
3ème jour : Van et Sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus :
le ticket gagnant !
Nous sommes en octobre 1942. À la lecture d'histoire d'une âme, Van découvre par Thérèse une voie de sainteté qui lui semble accessible :
« Je peux avouer que l'histoire de l'âme de Thérèse est l'histoire de mon âme, et que Thérèse, c'est mon âme même. Aussi c'est à partir de ce jour que j'éprouvai le besoin d'être familier avec elle, comme l'est un petit frère avec sa grande sœur... (Aut 579) [1].
Il se lève pour aller à l'église, il s'agenouille au pied de la statue de Thérèse et lui dit :
« Pour moi, c'est Thérèse qui sera ma sœur ». (Aut 587).
Il court ensuite dans la montagne et entend une voix douce lui parler :
« Van, mon cher petit frère ! …Oui, c'est bien ta sœur Thérèse qui est ici… ! Tu seras désormais mon petit frère comme tu m'as choisie toi-même pour être personnellement ta grande sœur. À partir de ce jour, nos deux âmes ne seront plus séparées par aucun obstacle…elles sont déjà unifiées dans le seul Amour de Dieu. »(Aut 589-590)
Méditation
« La personne [humaine] se réalise pleinement dans le libre don de soi » Encyclique Centesimus Annus, n° 43, Jean Paul II
Van et Thérèse ont tous les deux reçu la nuit de Noël une grâce fondatrice qui les a transformés et orientés ensuite toute leur vie. La grâce reçue par Van à 12 ans, à Noël 1940, est similaire à celle reçue par Thérèse à Noël peu avant ses 14 ans en 1886 :
« La faveur que j'ai reçue en cette nuit bienheureuse ne diffère en rien de celle qu'a reçue autrefois sainte Thérèse. »
Pour tous les deux, la grâce est immédiate, elle opère une transformation totale, ils sont guéris des blessures causées par leur hypersensibilité. Ils retrouvent une force de caractère qu'ils avaient perdue. Ils sont maintenant capables de maitriser leur affectivité.
Au cours de dialogues familiers et affectueux [2] , Thérèse poursuit l'éducation de Marcel, lui faisant découvrir l'immense amour que Dieu le Père porte aux hommes et à lui-même en particulier ; elle lui enseigne la manière de répondre à cet amour par l'offrande joyeuse de sa vie.
Voilà que la fidélité de la France à sa vocation s'illustre dans la communion des Saints, dans cette communion fraternelle et missionnaire entre Van et Thérèse, celle-là même qui, peu de temps avant qu'elle ne tombe malade, s'apprêtait à rejoindre le Carmel de Hanoi… c'est Van qui a pris le relais !
Prière
« Le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d'âge en âge » (Ps 32, 11)
Seigneur, tu as fait en sorte que dans pratiquement toutes les églises du Vietnam trônent trois statues : le Sacré-Cœur de Jésus [3] , Notre Dame de Lourdes et Sainte Thérèse, ceux-là mêmes qui ont dialogué avec Van durant sa vie terrestre ! Comment dès lors mieux exprimer les attentes de ton peuple et de toutes les nations, Seigneur, à l'égard de la fidélité de la France à sa vocation et à sa mission ?
Seigneur, avec l'intercession de Sainte Thérèse et de Marcel Van, fais que les expressions
politiques de Liberté, d'Égalité et de Fraternité soient purifiées et nourries par notre profession de foi en un Dieu Père, source de toute fraternité universelle, fondement de la dignité de toute personne humaine créée à ton image et selon ta ressemblance.
Cher petit frère Marcel Van, aide-nous, inspire-nous, afin que nous nous fassions toujours davantage providence pour tous nos frères et sœurs, artisans de la Providence divine, car oui, « le plan du Seigneur demeure pour toujours, les projets de son cœur subsistent d'âge en âge » (Ps 32, 11)
[1] Autobiographie par Marcel Van, Œuvres complètes, tome 1. Amis de Van Éditions
[2] Colloques par Marcel Van, Œuvres complètes, tome 2. Amis de Van Éditions
[3] Que nous célébrons tout particulièrement en cette année jubilaire des 350 ans des apparitions du Sacré-Cœur de Jésus à Sainte Marguerite-Marie.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
4ème jour : la France et le Vietnam, une communion
fraternelle et missionnaire
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
4ème jour : la France et le Vietnam, une communion
fraternelle et missionnaire
2 septembre 1945. Hô Chi Minh proclame l'indépendance de la République démocratique du Vietnam, prélude de la « guerre d'Indochine » qui éclatera en décembre 1946. Et c'est durant cette même période que Marcel Van entame un dialogue avec Thérèse qui s'avérera prophétique :
« Une fois, ma sœur [Thérèse] me parla de la guerre à venir entre Français et Vietnamiens. Puis elle conclut en ces termes :
– Aucune force ne parviendra à chasser les colonialistes français du sol vietnamien, si ce n'est la prière. Oui, la prière. Prie donc, mon cher petit frère, prie beaucoup pour le peuple français. Plus tard, il ne sera plus l'ennemi du Vietnam ta patrie. Grâce à la prière et aux sacrifices, il deviendra son ami intime ; plus encore, il considérera le Vietnam comme son petit frère le plus cher. Mais avant d'en arriver à cette rencontre amicale, le démon suscitera de nombreux obstacles dans le but de semer la division entre les deux pays, car il sait bien que lorsque les deux seront étroitement unis, lui-même subira de lourdes pertes dans sa marche en avant… Il est nécessaire qu'une âme s'offre pour servir d'intermédiaire dans cette rencontre amicale, c'est-à-dire qui s'offre à se sacrifier et à prier dans l'ombre pour arrêter l'élan des puissances infernales.
– … Désormais, petit frère, laisse de côté toute rancune à l'égard des Français ;
impose-toi de souffrir et de prier pour eux, afin que se réalise, comme le désire l'Amour, l'amicale rencontre entre la France et le Vietnam. […] Quand les deux pays jouiront de la paix, portant ensemble dans la joie le joug de l'amour, alors le règne de Jésus, Roi d'Amour, se propagera rapidement, et toi, petit frère, tu porteras le nom d'Apôtre de l'Amour. » (Aut 618-619) [1]
Méditée hier au 3ème jour de la neuvaine, l'union des cœurs entre Thérèse et Van annonce en fait une union semblable entre la France et le Vietnam. Jésus à Van :
« …Ô mon enfant, ce que ta sœur Thérèse fait pour toi, ma petite fleur, tu dois le faire, toi aussi, pour la France. Je veux que l'union qui existe entre les deux petites fleurs soit le symbole de l'union que je veux voir régner entre la France et le Vietnam. Mon enfant, rappelle-toi que c'est avec la France que ton pays, le Vietnam, parviendra à consolider le règne de mon amour. » (Col 107-108) [2]
Comment ne pas être saisi par l'attention fraternelle que porte Van à notre pays, à la demande instante du Seigneur lui-même ?
Méditation
[3] Sous la conduite de Thérèse, Van saisit que l'amour pour son pays est appelé à s'élargir dans une communion entre nations, plus particulièrement avec la France. Loin d'être une fin en soi, cette communion fraternelle et missionnaire est appelée à servir l'extension universelle du règne d'amour de Jésus. A cet effet, Van s'est offert librement et amoureusement. Sa vie même cristallise des enjeux historiques majeurs de son temps : le déchirement sanglant entre des peuples sous l'effet des conflits idéologiques du XXe siècle : colonialisme, communisme, nationalisme… À maints égards, Van constitue la figure même de victime, par ses souffrances et sa mort, d'un mal politique entre les mains des grandes puissances du moment. Mais au cœur même de ces ténèbres, le Seigneur l'a conduit à mener un cheminement patient, celui d'une conversion du regard et du cœur, pour prier à la fois pour « l'ennemi » (la France colonisatrice) et pour son pays (le Vietnam).
C'est dans la puissance de la prière (« la prière pour la France ! »), vécue par Van, par son acte de foi et d'obéissance, que mystérieusement le Seigneur est passé par notre petit frère Van pour transformer les liens France-Vietnam, colonisateur-colonisé, dominant-dominé, en liens d'union de cœur entre nos deux peuples. Cette transformation a été préparée par l'établissement des liens mystiques entre le « petit frère » Van vietnamien et la « grande sœur » Thérèse de l'Enfant Jésus française, tous deux apôtres cachés de l'Amour.
Nul doute ainsi que l'itinéraire de Van contribue à une théologie de la réconciliation entre des peuples marqués par des blessures historiques provenant de conflits de diverses natures. Et c'est aussi à l'école de Van que nous est offerte une lumière précieuse de transfiguration, à une époque en proie à des fragmentations voire des déchirements sanglants entre groupes, peuples et nations.
Prière
« Ma mère et mes frères, ce sont ceux qui écoutent la parole de Dieu et la mettent en pratique.» Lc 8, 19-21
Seigneur, nous te rendons grâce pour cet admirable prototype d'union des cœurs entre Thérèse et Van qui a préfiguré cette communauté d'amitié qui lie aujourd'hui la France et le Vietnam ; cet amour pour le peuple vietnamien que beaucoup de français portent dans leur cœur.
Seigneur, en ces jours qui dessinent avec une grande incertitude l'avenir de notre pays et la fidélité à sa vocation, nous te remettons notre pays, la France, à l'intercession de notre frère Marcel Van.
Avec toi, petit frère et apôtre caché de l'Amour, nous prions l'Esprit Saint de purifier nos intelligences parfois dévoyées par les idéologies mortifères du moment ; nous prions Dieu le Père d'éclairer nos consciences parfois endurcies par le péché et l'ignorance volontaire ; nous prions Jésus, Fils de Dieu, afin qu'il touche nos cœurs trop souvent partagés par « des convoitises absurdes et dangereuses » (1Tim 6, 9). C'est alors dans l'Espérance et avec une ferveur renouvelée que nous vous adressons, Père, Fils et Saint Esprit, la prière pour la France que vous nous avez enseignée.
[1] Autobiographie Marcel Van, Œuvres complètes T1. Amis de Van Éditions
[2] Colloques Marcel Van, Œuvres complètes T2. Amis de Van Éditions
[3] Cf « A l'école de Marcel Van », Thomas Hoang et Brigitte Vermersch, Il est vivant, n° 362, janvier/février/mars 2024.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
5ème jour : Prier pour ses ennemis à l'école
de Sainte Thérèse et Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
5ème jour : Prier pour ses ennemis à l'école
de Sainte Thérèse et Marcel Van
Adolescent, Van nourrissait une profonde hostilité à l'égard de Français colonialistes; seuls les religieux trouvaient grâce à ses yeux. Lorsque Thérèse lui demande de prier pour la France et les Français, il est furieux. :
« Excuse-moi, ma sœur, si je manque de politesse envers toi ; mais je pense qu'il ne faut jamais prier pour cette bande de diables blancs, […] Je demanderais cependant une exception pour les Pères et les Sœurs missionnaires, car je les considère et les aime comme les pères et mères du peuple vietnamien ».
Thérèse, suivant une extraordinaire pédagogie, « la tactique de la prière », lui apprend à aimer ses ennemis et à devenir ainsi artisan de paix.
* - Tout d'abord, après avoir laissé Van exprimer sa colère vis à vis des Français colonialistes, elle reconnaît avec justice le mal que font certains Français :
« Je n'approuve pas du tout les Français dans leur comportement répréhensible à l'égard du peuple vietnamien. ».
* - Ensuite elle lui apprend à renoncer au ressentiment et à prier pour eux.
« Laisse de côté tout ressentiment et offre tes prières…pour leur obtenir des grâces de pardon et de sainteté. » Elle lui propose cette prière : « Ô Jésus, chasse l'homme pécheur du cœur des Français, viens au secours de ma chère patrie qui ploie sous la domination de ces hommes pécheurs. ».
* - Enfin, elle lui révèle le dessein de Dieu :
« Une fois que l'homme pécheur aura été expulsé par la grâce divine du cœur des Français, ils ne seront remplis de ruse comme maintenant, ils sauront aimer le peuple vietnamien comme eux-mêmes. Pour en arriver là, petit frère, il faudra beaucoup de sacrifices et beaucoup de prières. », « Impose-toi de souffrir et de prier pour eux afin que se réalise, comme le désire l'Amour, l'amicale rencontre entre la France et le Vietnam. » (Aut, 614- 619)
Méditation
Le Seigneur a conduit Van sur un chemin de conversion du regard et du cœur vis-à-vis de ses « ennemis, les Français colonialistes ». Il a prié à la fois pour la France et pour son pays, le Vietnam, et a contribué ainsi à la paix entre les deux peuples.
Le Seigneur demande aussi à chacun de nous de pratiquer l'amour des ennemis et ainsi de devenir des artisans de paix autour de nous. Il veut nous mener sur un chemin de conversion du regard et du cœur vis-à-vis de nos ennemis.
La « tactique de la prière » peut nous être très utile.
- Tout d'abord, nous pouvons exprimer notre colère à Jésus dans la prière. Cela nous permettra de nous apaiser progressivement et d'être plus lucide sur la situation.
- Le plus difficile ensuite est certainement de renoncer à la rancune et de pardonner. Thérèse dit à Van de s'imposer de souffrir et de prier car ce n'est pas un mouvement naturel. Pour renoncer à la rancune, il nous faut entrer dans le regard de Jésus sur nos ennemis. Il souffre de les voir enfermés dans le mal qu'ils font. Il ne veut pas qu'ils soient anéantis comme nous pourrions le souhaiter dans notre colère. Il veut qu'ils se convertissent, c'est cela qui lui rend le plus gloire. « Je ne prends plaisir à la mort de personne. Convertissez-vous et vous vivrez. » (Ez 18, 32). Nous devons désirer nous aussi, comme Jésus, leur conversion et prier pour eux.
- Enfin, nous devons nous interroger sur nous-mêmes : suis-je moi-même tout à fait juste et droit vis-à-vis de mes ennemis ? Laissons Jésus nous éclairer sur notre part de responsabilité dans les conflits qui nous opposent à nos détracteurs et cherchons avec honnêteté un chemin de paix dans la vérité et la justice.
Ainsi, si nous nous sentons interpelés par l'appel de Jésus à aimer nos ennemis et cherchons avec détermination à le mettre en œuvre dans nos relations et dans toute notre vie, alors nous pourrons ainsi contribuer à faire grandir la paix et la justice autour de nous, dans notre pays la France et dans le monde.
Prière
Seigneur Jésus, aide-nous à aimer nos ennemis et à prier pour eux. Apaise nos cœurs, guide-nous et donne-nous le courage du pardon. Vois également combien ton peuple de France est malade de la multitude des divisions accumulées. Avec l'intercession de Thérèse et Van, en t'offrant nos souffrances du moment et notre prière, nous te demandons de guérir ton peuple blessé, d'ouvrir son cœur à ton amour et de l'éclairer toi le Chemin, la Vérité et la Vie.
Et c'est d'un seul cœur que nous t'adressons la prière que tu nous enseignée.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
6ème jour : A l'école de Marcel Van, aimons notre pays, la France !
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
6ème jour : A l'école de Marcel Van, aimons notre pays, la France !
[1] Marcel Van a hérité d'une culture, d'une histoire, d'une nation. C'est un enfant de la campagne, façonné par la culture vietnamienne, tant dans sa grandeur que dans sa misère. La foi de Van dit quelque chose de spécifique, de singulier de la culture vietnamienne, de la « catholicité vietnamienne », aussi bien dans ses lumières que dans ses ombres. Cette catholicité a été incarnée dans ce « terreau vietnamien » pour le féconder et le transformer de l'intérieur… Une telle prise de conscience est aussi à opérer par chacun d'entre nous, Français, en référence à notre nation d'appartenance, notre belle et douce France…
Car Van est un vrai fils du Vietnam et il aime profondément son pays. Il est nourri de la beauté de la nature, de laquelle il décèle la prévenance de son Créateur :
« Ici me revient le souvenir des jours où nous allions camper. Ah ! Aller camper. Cela me remplit de bonheur et me remet en mémoire toutes les joies de ces inoubliables journées. Aller camper était pour moi la plus douce des retraites. Là, seul avec Dieu, avec mon Chef Jésus, la seule vue des arbres, des montagnes et de toutes les merveilles de la nature était pour moi un stimulant à m'unir plus intimement à lui. Plus la fleur était belle, plus la brise était douce, plus l'arbre était vert, plus le torrent mugissait, plus les prés étaient verdoyants, plus aussi mon cœur s'élevait, comme par autant d'échelons jusqu'au plus haut des cieux, et là, j'aimais Dieu, et Dieu m'enveloppait de sa tendresse. Oh ! Quelle intimité entre nous durant ces minutes de calme et d'étroite union. Là, je repassais dans mon esprit ma vie passée, et je n'y voyais pas un instant, pas le moindre mouvement ni la moindre action qui n'ait eu son origine dans la grâce divine. » (Aut 534)
C'est dire encore qu'avec Marcel Van, la théologie des nations se conjugue avec la théologie de la grâce. Mais cela ne l'empêche pas de garder les pieds sur terre. Dès la fin des années 30, adolescent fougueux, Van observe l'évolution douloureuse et contrastée de son pays, se désolant de voir la colonisation française qui ne laisse pas sa nation, le Vietnam, être ce qu'il est appelé à être. Il pointe du doigt une oppression qui n'agit en définitive qu'au nom de seuls intérêts économiques. Pour autant, Van arrive à faire la distinction entre ceux qui servent et ceux qui viennent se servir. Les religieux français trouvent grâce à ses yeux car il peut voir leur souci de transmettre ce qui peut construire son peuple : la profession de foi en un Dieu Amour.
Méditation
« L'amour de ta maison fera mon tourment ». Ps 68 (69), 10
Nous avons vu hier, au 5ème jour de notre Neuvaine, comment Thérèse invite Van à une conversion du regard et du cœur vis-à-vis des Français, afin de promouvoir l'union des cœurs entre la France et le Vietnam. Son amour pour le Vietnam n'en devient alors que plus brûlant. Et ce n'est pas de la mièvrerie lorsque Van écrit au P. Boucher, son père spirituel :
« Comment serait-il possible, alors que dans mes lettres ou quand j'ai l'occasion de parler du salut des âmes, j'avoue avoir un cœur capable d'embrasser le monde entier, comment serait-il possible que je ne pense pas aussi au Vietnam, ma patrie ? C'est impossible ! Je veux moi aussi devenir un fier guerrier, un héros sauveur de la patrie. Cependant, je n'aime pas devenir un héros l'épée à la main, un guerrier armé d'un fusil. Je ne veux être qu'un héros animé d'un esprit pénétrant qui lutte pour la réforme de la vie ; je veux être un guerrier puissant qui sait utiliser l'arme de la prière, qui sait sacrifier son corps pour la patrie, en renonçant à sa volonté propre, en menant une vie cachée dans l'amour de Dieu. Par conséquent, les sentiments que j'éprouve aujourd'hui sont les sentiments d'un héros et d'un guerrier catholique, sauveur de la patrie ». (AE, 28 novembre 1949) [2]
Cette véritable prière de consécration opérée par Van entre en totale résonance avec les mots que Sainte Thérèse met sur les lèvres de Jeanne d'Arc dans la pièce de théâtre qu'elle a écrite. Van aime son pays au point de vouloir mourir pour lui… ce qui arrivera effectivement en décidant de retourner vivre au Nord Vietnam après la prise de pouvoir des communistes : « Petit Jésus, comptant sur la force de la prière, je suis décidé, moi aussi, à faire du Vietnam ma patrie, un pays qui t'appartienne, à toi, le Roi d'Amour » (Col 728).
Prière
Seigneur Jésus, ton serviteur Marcel Van nous enseigne que l'amour de son pays n'est pas un vain mot. Avec le courage de la vérité, notre petit frère a donné sa vie pour son pays. Avec son intercession, entraîne-nous à sa suite, dans l'amour de notre pays, la France. Apprends-nous à demeurer dans la prière quotidienne pour notre pays, à la suite de Van, Apôtre caché de l'Amour.
Seigneur Esprit Saint, guide-nous et fortifie-nous sur le chemin désintéressé du don de nos vies au service de notre patrie. Et en ces jours décisifs pour l'avenir de la France, éclaire et guide celles et ceux qui s'apprêtent à servir la France : revêts-les aussi du courage de la vérité, chasse de leur cœur tout opportunisme malsain afin d'être au service de leurs concitoyens. C'est avec Notre Dame de Lourdes, Patronne principale de la France et son adjointe Sainte Thérèse, Patronne secondaire que nous te redisons la prière transmise par notre petit frère Marcel Van.
[1] Repris pour l'essentiel de Marcel Van, un influenceur au paradis, chapitre 5, Grégoire Corneloup, Éditions Première Partie et de « A l'école de Marcel Van », Thomas Hoang, Il Est Vivant, n° 362, janvier/février/mars 2024.
[2] Autres Écrits, Marcel Van. Œuvres complètes, T4, Amis de Van Éditions
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
7ème jour : « Seigneur Jésus, aie compassion de la France » !
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
7ème jour : « Seigneur Jésus, aie compassion de la France » !
Nous sommes le 9 novembre 1945. Van a 17 ans et restitue la parole que Jésus vient de lui adresser :
« … N'oublie pas le pays que j'aime le plus, tu entends, le pays qui a produit la première petite fleur et en a fait naître beaucoup d'autres depuis lors. […] C'est en France que mon amour s'est tout d'abord manifesté. Hélas ! Mon enfant, pendant que le flot de cet amour coulait par la France et l'univers, la France, sacrilègement, l'a fait dériver dans l'amour du monde de sorte qu'il va diminuant peu à peu… C'est pourquoi la France est malheureuse.
Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de mon cœur brûlant d'amour ». (Col 110) » (col 75-77)
Quelques jours plus tard, le 14 novembre, Jésus transmets à Van la prière qui ponctue notre neuvaine :
« Petit enfant de mon amour, écoute, je vais te dicter une prière et cette prière, je veux que les Français me la récitent… « Seigneur Jésus, aie compassion de la France, daigne l'étreindre dans ton amour et lui en montrer toute la tendresse. Fais que, remplie d'amour pour toi, elle contribue à te faire aimer de toutes les nations de la terre. Ô amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester à jamais fidèles et de travailler d'un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l'univers. Amen. »
Ô mon enfant, dis aux Français que cette prière est celle-là même que je veux entendre de leur bouche. Elle est sortie de mon cœur brûlant d'amour ». (Col 110)
Méditation
« Contre toi et toi seul j'ai péché, ce qui est mal à tes yeux, je l'ai fait. Ainsi, tu peux parler et montrer ta justice, être juge et montrer ta victoire. » (Ps 50, 6)
Tout se passe comme si la prédilection divine dont la France est revêtue ne trouve sa mesure que dans la réponse d'infidélité voire de parjure que notre pays veut ériger en modèle au regard des autres nations. Cela dit, là où le mal abonde, la grâce surabonde… mais à la mesure également de notre prière fervente.
Le 24 août 1946, Thérèse explique à Van pourquoi il faut prier. Il y a un combat entre les forces du mal et les forces de la lumière. La prière est une arme pour lutter contre les forces du mal et faire triompher le règne de Jésus :
« « Ou bien la France s'abandonnera à la douce main de Jésus, ou bien elle devra subir le joug écrasant de l'enfer ; tout dépend des prières plus ou moins nombreuses des épouses de Jésus. Le démon emploie la force du mensonge et de la fourberie pour s'emparer de la France ; quant à nous, nous emploierons la force de la prière pour la soumettre à Jésus. De toute façon, si l'on prie beaucoup, le démon sera certainement vaincu et Jésus vainqueur. Ses épouses triompheront. Cependant, petit frère, pour en arriver là, tu devras prier encore beaucoup… » (Col 713)
Quelques mois plus tard, à L'Île-Bouchard, la Vierge Marie apparaît du 8 au 14 décembre 1947 à quatre petites filles. Durant cette semaine et par deux fois, Marie demande explicitement de prier pour la France : « Dites aux petits enfants de prier pour la France qui en a grand besoin. », et « Priez pour la France qui, ces jours-ci, est en grand danger. ». Marie emploie l'impératif, la demande de Marie est pressante, il y a urgence. C'est « aux petits enfants » que Marie a confié en priorité le soin de prier pour leur patrie mais ensuite tout le peuple français est invité à prier.
Prière
« Rends-moi la joie d'être sauvé ; que l'esprit généreux me soutienne » (Ps 50, 14).
Seigneur Jésus, aie compassion de la France ! Tu vois combien et mieux que nous combien notre pays est aujourd'hui malheureux de ses infidélités, de ses complicités avec les forces du mal, de ces forces sournoises qui n'en finissent pas de singer le bien à accomplir.
Seigneur Jésus, étreins dans la tendresse de ton amour celles et ceux qui s'apprêtent à servir notre pays, à le gouverner ; chasse de leur cœur tout esprit malin et remplis-les de la douceur et de l'humilité de ton propre cœur.
Oui, Seigneur, remplis à nouveau la France de ton amour, de ta miséricorde, afin qu'elle puisse de nouveau faire goûter cet amour à toutes les nations de la terre.
Et c'est avec l'intercession de Marcel Van et Sainte Thérèse que je te demande de me rendre, moi [mon prénom], toujours plus fidèle à cette prière quotidienne pour la France.
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
8ème jour : Offrir nos souffrances et les transformer
en bonheur pour la France
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
8ème jour : Offrir nos souffrances et les transformer
en bonheur pour la France
Toute la vie de Van a été traversée par de nombreuses épreuves. À Noël 1940, à 12 ans, Van reçoit une grande grâce, celle de transformer la souffrance en bonheur pour lui-même et comme mission pour ceux qui se confient en lui. Van écrit :
« Voilà que j'étreins Jésus présent dans mon cœur. Une joie immense s'est emparée de toute mon âme… En un instant, mon âme a été entièrement transformée. Je n'avais plus peur de la souffrance ; au contraire, je me réjouissais et prenais plaisir à trouver des occasions de souffrir…Dieu m'a confié une mission : celle de changer la souffrance en bonheur. Je ne supprime pas la souffrance mais je la change en bonheur… Avant tout, j'ai pu me vaincre moi-même… Je me sentais le cœur léger et je bravais tout ce qui était souffrance. » (Aut 438-439)
Cette grâce a soutenu Van jusqu'à sa mort. Jésus lui montre le sens de ce qu'il vit :
« Je te mendie toutes ces souffrances pour t'unir à moi dans l'œuvre de sanctification des prêtres afin qu'ils travaillent avec ardeur au règne de l'Amour dans le cœur des hommes. » (Aut 867).
Jésus demande à Van de lui offrir toutes ses souffrances et de s'offrir lui-même. Sur ce chemin d'offrande, Van se met à la suite de Thérèse : celle-ci s'est offerte comme victime à l'Amour miséricordieux le 11 juin 1895. En accueillant l'offrande de Van, Jésus va alors s'unir à lui, unir le sacrifice de ce petit frère à son propre sacrifice. Cette offrande de Van, unie à celle de Jésus, va permettre l'œuvre de sanctification des âmes et en particulier celles des prêtres.
C'est en acceptant de suivre Jésus crucifié que Van pourra participer réellement au salut des âmes. Dans la foi, il saisit comment Jésus se sert de ses peines et de ses larmes pour travailler dans le cœur des pécheurs et les ramener à lui. C'est là la source de sa joie, une joie surnaturelle qui lui est offerte.
C'est pourquoi, Jésus demande à Van d'être toujours joyeux même dans les épreuves. Van demande à Jésus : « Est-ce qu'il t'arrive parfois d'être triste à cause de moi ? » Jésus répond : « Si cela arrive c'est uniquement lorsque je te vois triste. Quand tu es joyeux, comment pourrais-je être triste ? Sois donc toujours joyeux, n'est-ce pas ? Une seule de tes joies suffit pour me consoler beaucoup. » (Col 33)
Jésus dit aussi : « Chez mes apôtres, il n'y a rien qui ne me plaise ni me comble de joie autant que l'acceptation joyeuse de la souffrance par amour.» (Coll 22). Van a reçu un véritable charisme de la joie.
Méditation
« La joie est l'autre nom de l'Esprit Saint » (Benoit XVI)
Van a reçu cette mission de changer la souffrance en bonheur pour lui-même mais aussi pour tous celles et ceux qui acceptent d'entrer dans ce chemin d'offrande. Cela peut faire peur. Nous vivons tous des souffrances plus ou moins grandes, plus ou moins longues. Nous pouvons les vivre plus ou moins difficilement et même parfois très douloureusement. Nous pouvons nous dire : « si je commence sur ce chemin d'offrande de mes souffrances, je vais avoir une avalanche de tuiles qui vont me tomber dessus. J'ai assez d'épreuves comme ça, ça suffit. »
Marie, la sœur de Thérèse a eu exactement la même réaction. Thérèse veut l'entraîner dans son acte d'offrande (comme victime à l'Amour miséricordieux). Celle-ci tout d'abord refuse : « Bien sûr que non, Le bon Dieu me prendrait au mot et la souffrance me fait bien trop peur. ». Elle n'est pas masochiste ! Thérèse répond à Marie : « S'offrir à l'Amour ce n'est pas du tout la même chose que s'offrir à sa justice. On ne souffre pas davantage. Il s'agit juste de mieux aimer Dieu pour ceux qui ne veulent pas l'aimer. » Marie finalement accepte [1] .
Ainsi, à l'école de Van et de Thérèse, on ne souffre pas davantage, on souffre différemment et surtout on trouve la paix et même la joie.
Nous pouvons entrer dans ce chemin d'offrande doucement, paisiblement. Nous pouvons commencer par les petites souffrances avant d'offrir les grandes, celles qui nous meurtrissent et nous révoltent. Nous pourrons alors participer réellement à la sanctification et au salut des âmes, de nous-mêmes, de nos proches, des pécheurs…
[1] Histoire d'une vie Thérèse Martin, Mgr Guy Gaucher, Ed Cerf, 2016, p 158
Prière
« Ne laissez pas votre infidélité et votre hésitation, comme vous dites, vous préoccuper mais acceptez tout ce qu'Il donne, et donnez tout ce qu'Il prend avec un grand sourire. Car c'est cela la sainteté – faire sa volonté avec un grand sourire. » Sainte Mère Teresa
Seigneur Jésus, Nous t'offrons toutes nos souffrances, nos souffrances physiques, nos maladies, nos souffrances morales, nos souffrances intimes, nos blessures et nos révoltes. Prends-les, unis-les à ton propre sacrifice. Que notre offrande porte du fruit pour la sanctification et le salut des âmes.
Nous t'offrons particulièrement nos souffrances pour notre pays, la France, pour qu'elle se relève, pour qu'elle retrouve sa vocation de fille aînée de l'Église et d'éducatrice des peuples, pour qu'elle répande le règne de ton amour dans le monde.
Seigneur Jésus, nous te présentons enfin et tout particulièrement la vocation à la sainteté de nos frères prêtres français, ceux-là mêmes si chers dans le cœur et la prière de Van. C'est avec eux et pour eux, en présence de la Vierge Immaculée et de Thérèse, que nous te redisons :
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Re: Neuvaine pour la France avec Marcel Van : À la veille des élections, la France a besoin de nos prières !
Neuvaine pour la France avec Marcel Van
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
9ème jour : Avec le zèle missionnaire de Van, devenons
"apôtre caché de l'Amour"
À la veille des élections, la France a besoin de nos prières ! Pendant cette neuvaine, récitons d'un cœur ardent la Prière pour la France, dictée par Jésus à Marcel Van le 14 novembre 1945.
9ème jour : Avec le zèle missionnaire de Van, devenons
"apôtre caché de l'Amour"
Toute sa vie durant, Van a été un missionnaire audacieux et zélé. Van a 12 ans :
« En revenant à Hữu-Bằng, après neuf mois d'absence, je sentis immédiatement que j'entrais dans une atmosphère viciée par l'impureté et l'égoïsme. Le mal était grave. La cure de Hữu-Bằng en était arrivée à ne plus mériter le nom de Maison de Dieu. C'était le désordre, le dérèglement et le scandale. […] Et pourtant, pourquoi Dieu m'a-t-il poussé à y revenir, et pour quoi faire ? ». [Aut 460]
Van fonde alors la troupe des « Anges de la résistance » pour corriger dans un esprit de charité les mœurs désordonnés régnant dans la cure. Le zèle missionnaire de notre petit frère, humble et caché, le consumera jusqu'aux derniers instants de sa vie terrestre, assurant par exemple et par tous les moyens la communion eucharistique à ses compagnons emprisonnés.
Sainte Thérèse lui fait [et nous fait] encore une promesse :
« Quant à moi, je vais enrôler pour vous aider une armée de petites âmes qui seront comme votre respiration, qui deviendront les nerfs et les os assurant toujours l'union entre vous pour la prospérité du règne de l'amour de Jésus ». [Col 231-232]
Nous sommes invités à rejoindre cette armée de « petites âmes », apôtres cachés de l'Amour, qui n'emploient que la force de la prière : Prier, prier, prier… d'abord pour que le règne de l'amour de Jésus s'établisse au plus intime de notre cœur (Col 501), du cœur des français, du cœur de tous les français.
Méditation
« Pourquoi êtes-vous restés là, toute la journée, sans rien faire ? » (Mt 20, 6)
Si cette adresse du maître de la vigne nous est probablement familière, méditons plutôt la réponse de ceux qui s'apprêtent à rejoindre la vigne pour la dernière heure : « Parce que personne ne nous a embauchés » (Mt 20, 7).
Être missionnaire et apôtre caché de l'Amour, c'est relayer l'appel de Jésus à le suivre et à l'aimer.
Et dans cet « aujourd'hui » de la dernière heure, c'est notre frère Van qui nous embauche : il nous invite à appeler notre prochain sur le chemin de la prière, de l'offrande de ses souffrances, à être témoin humble et caché de la miséricorde divine. C'est cela devenir Ami de Van, tout simplement.
Prière
« Ô Amour de Jésus, nous prenons ici l'engagement de te rester à jamais fidèles et
de travailler d'un cœur ardent à répandre ton règne dans tout l'univers. »
En ce dernier jour de notre neuvaine de prière pour la France, laissons le dernier mot à Jésus s'adressant à Van :
« Vraiment, petit frère, après une telle marque d'attention, qu'est-ce que mon Amour pourrait faire de plus pour la France ? Je ne t'ai pas demandé de prier spécialement pour aucun autre pays, je te l'ai demandé uniquement pour la France. Quand la France a le bonheur de t'avoir comme intercesseur, que peut-elle désirer de plus ? … De plus, ces prières ne sortent pas de la bouche d'un homme de ce monde ; elles ont leur source dans mon Amour même. Étant favorisée à ce point, qu'est-ce que la France peut désirer de plus ? Et pourtant, il y en a encore un très grand nombre qui ne savent pas m'aimer… » [Col 501]
Merci Van, notre cher petit frère, merci de nous apprendre à demeurer présent auprès de Jésus et à l'aimer comme toi tu l'as tant aimé sur terre et encore bien plus au Ciel désormais. Par la prière pour la France que nous allons adresser maintenant à Jésus, nous lui demandons par ton intercession la grâce de la fidélité à la prière, la grâce de l'offrande joyeuse de nos souffrances pour le salut des âmes, la grâce d'un cœur ardent pour travailler à la vigne du Seigneur.
En cette fin de neuvaine, nous nous réjouissons d'avoir été si nombreux à prier pour la France par l'intermédiaire de Marcel Van. N'hésitez pas à continuer à réciter la prière pour la France. Pour ceux qui souhaitent peut être aller plus loin avec Van (la vie et les écrits de Van, pèlerinage sur ses pas au Vietnam, soutien de séminaristes vietnamiens, prière pour sa béatification…), nous vous invitons à nous rejoindre au sein de l'association : www.amisdevan.org
La Prière pour la France
Seigneur Jésus,
Aie compassion de la France,
daigne l'étreindre dans ton amour
et lui en montrer toute la tendresse.
Fais que, remplie d'amour pour toi,
elle contribue à te faire aimer
de toutes les nations de la terre.
Ô amour de Jésus,
nous prenons ici l'engagement
de te rester à jamais fidèles
et de travailler d'un cœur ardent
à répandre ton règne dans tout l'univers.
Amen.
---
Lumen- Date d'inscription : 09/11/2021
Localisation : France
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum