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CONCLUSION DE LA REUNION DE CABINET : LE MANUEL DU ROYALISTE

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Message par Hervé J. VOLTO Jeu 12 Sep 2024 - 10:40

CONCLUSION DE LA REUNION DE CABINET : LE MANUEL DU ROYALISTE





Bien Chère Âmes Fidèles,

Que Saint Louis et Sainte Jeanne D’Arc vous accompagnent !
Quelques mots pour vous remercier de croire en la Mission qui est confiée au Roi de France. Restez ferme dans votre Foi. Dieu est auprès de vous...

Le Royalisme en France, c'est avant tout une attitude culturelle Catholique, celle de la Tradition. En politique, il participe du principe d'expension-évangélisation dont Léon XIII et Charles de Foucault reprendront l'idée : tout le contraire de l'actuel euro-mondialisme islamisant ! C'est aussi un nationalisme Français et Chrétien : mourir pour la Patrie, c'est mourir pour le salut de la société Française destabilisée par les idées révolutionnaires. C'est enfin, face à la masse, l'affirmation de la personne... voulue Chrétienne.

Avant tout, nous nous en remettons à vos prières...

La France est un peuple de race blanche (encore dans sa grande majorité, du moins), de culture gréco-romaine et de religion Chrétienne : qu'un seul de ces trois pilliers vienne à manquer et tout l'édifice s'écroule.

Comme après chaque élection, les naïfs voient leur rêves s'envoler et redécouvrent que le système républicain a tout vérouillé.

Face à la violence sounoise qui s'exerce partout, contre l'âme de nos enfants, contre les Catholiques, contre les traditions de notre Pays, contre son Histoire, contre la sécurité et l'honneur de la France, nous, ROYALISTES, nous entendons lui opposer SANS RELACHE nos valeurs Chrétiennes, familiales et patritiques.

Incroyable… il existerait donc encore des Royalistes en France et qui mieux est, une jeunesse Royaliste. Et voilà que non seulement ils ne participent pas à la « Grand Messe des valeurs républicaines » mais ils affichent joyeusement leur Foi et leur patriotisme en réclamant le droit à penser « autrement », en dehors du sentier bien balisé du politiquement correct, cette pensée dominante et aliénante qui transforme la France en un pays sans courage.

Pour cela ils disposent d’une doctrine : le nationalisme intégral. C’est-à-dire le patriotisme poussé au bout de sa logique, la Monarchie Très Chrétienne, la nation des Francs qui a Dieu pour fondateur ne pouvant en aucun cas être conçue en dehors de la personne du Roi qui en est l'incarnation, Aîné Salique des Capétiens de Naissance Légale dans la foi Catholique. Le contraire total de la République, un régime politique laïciste, pour ne pas dire athéïsant, qui place les libertés en bas de la société et l’autorité en haut dans l’Etat.

Le Gouvernement Royaliste Provisoire, dans l'attente du Roi, s’oppose à ce pays légal qui domine le pays réel. il veut libérer la France de cette domination où tout est déconstruit : la Foi, la famille et la patrie. Il veut que les Français reprennent leurs pouvoirs. C’est le combat Royaliste.

C’est simple, sans fioriture. C’est net et sans bavure. Les Royalistes sont l’avant-garde du pays réel qui souffre. D’où la répression incessante qui s’abat sur eux. Ou le silence médiatique convenu, -voire décidé dans les repas de certains cercles- autour de la cause du Roi. Oui vraiment, tout le monde déteste la république… en tout cas cela vient… cela se sent de plus en plus.

Voici une présentation d'un livre bien méconnu et non reprublié : Manuel du Royaliste, par Firmin Baconnier. C'est l'un des ouvrages les plus anciens à ce jour de doctrine synthétique du Royalisme !

Inspiré par le Comte de Chambord et René de La Tour du Pin, Firmin Bacconnier, artisan imprimeur, publie en 1902, une série d'articles intitulés « L'organisation du travail » dans la Revue d'Action Française (Les Cahiers du Cercle Proudhon, Avatar Editions, 2007).

En 1903, Firmin Bacconnier obtient de Charles Maurras la préface de son Manuel du Royaliste (Laurent Joly, Naissance de l'Action Française: Collection dirigée par Patrick Weil, Grasset, 12 novembre 2015). De 1904 à 1906, il anime une revue ouvriériste L'Avant-Garde Royaliste (Anne-Catherine Schmidt-Trimborn, La Ligue d’Action française : mode d’organisation et pratiques culturelles, sociales et politiques (1905-1936), Université de Lorraine, 2017, 866 p).

Ce manuel a aujourd'hui disparu. Nous avons voulu réactualiser ce Manuel du Royaliste.

Celà focntionne par un jeux de questions et de réponses.

D'accord, le texte est un peu long... mais il en vaut la peine !

Sommaire.

1. La constitution Monarchique.
2. Relations entre le Roi et les travailleurs.
3. Conclusion sur le combat Royaliste et comment un Royaliste peut envisager l'avenir.

Notre conclusion personnelle.
___

1. De la constitution Monarchique.

Pour savoir pourquoi être Monarchiste, il faut savoir pourquoi ne pas être républicaniste.

Qu'est-ce que le républicanisme ?

C'est d'abord un mouvement de réflexion fondé sur un sentiment individuel. On prend trois individus : Pierre veut que la République soit Catholique, Jean veut qu'elle soit libre penseuse et Paul veut qu'elle soit anti-sémite. On est toujours dans un système de dialectique, de d'opposition, de cotterie, de parti. Donc, le républicanisme est un mouvement de réflexion fondé sur un sentiment individualiste, le fait que l'individu veuille modifier l'appareil politique selon sa propre convenance.

Le Monarchisme est un régime qui prône le Bien Commun, un régime Royaliste qui prône l'accord social, c'est à dire l'accord, l'entente, la paix social entre les individus d'une nation. Par antagonisme avec tous les mouvements qui prônent une guerre sociale, une opposition pure entre les individus de classes, de catégories sociales ou de races diverses.
On peut penser évidemment à tous ces mouvements issus du romantisme politique et de la Révolution Française, depuis le républicanisme de quelqu'un comme Lamartine ou Victor Hugo jusqu'aux nationalisme révolutionaire, en passant par le socialisme, le communisme, etc...

On peut voir donc que, selon ceux qui veulent le régime politique selon leur propre fantaisie, le républicanisme revet évidemment plusieurs qualificatifs :

C'est exactement le genre de remarque que l'on entend dans la rue :

-Ha, mais moi, je ne vois pas pourquoi il y aurait un Roi. Parce que ce Roi là ne serait plus légitime que moi... donc si lui est Roi, je ne voit pas pourquoi je ne serai pas Roi moi aussi : moi aussi, je voudrai être Roi !

Çà c'est du républicanisme pûr.

Donc qu'est ce que le Royalisme ?

Le Royalisme, par opposition au républicanisme, accepte les choses comme elles le sont, pour la bonne raison que l'homme est impuissant à les transformer : il prend les choses telles qu'elles ont été formées par la nature et par l'Histoire. C'est donc bien à la fois une réflexion fondée sur notre héritage aristotélicien -l'hommes est une animal politique- le fonctionnement de la société n'opprime pas l'homme, comme pouvait le penser un Rousseau, et d'autre part, à la suite de Saint Thomas d'Aquin, la société et la politique ne se construisent pas ex nihilo à partir de rien, elles se construisent selon des principes observées dans la nature, et notamment dans la famille, et enfin, à l'image d'un corp humain, l'Etat politique est par essence hiérarchisé et organisé selon des organes qui sont à la fois distins et inséparables. C'est exactement la pensée de Hobbs.

Qu'est ce que la Monarchie ?

Un Monarchiste défend la Monarchie. Un Royaliste défend la Royauté. La Monarchie Royale, c'est l'application des vérités politiques indiquées par l'observation attentive de l'homme et du milieux dans lequel il vit. Certains porrraient dire qu c'est du positivisme dans le sens d'Auguste Comte parce que c'est bien de l'observation empirique des faits et de leurs relations entre eux qu'on estime que la Monarchie est le régime optimal pour la France.

Et qu'est-ce qui constitue la Monarchie ?

C'est un ensemble d'institutions à la fois distinctes et inséparables, distinctes en ce chacune d'elles joue un rôle déterminé -c'est le principe même d'un organe, au sens humain et au sen politique- et inséparable en ce qu'elle ne pourraient pas se détruire sans briser la solidarité qui les unis. Evidemment, enlever un organe à une corps -qu'il soit politique ou humain- va faire que ce corps va fonctionner un peu moins bien.

Première question : la Monarchie, n'est-ce donc pas un système de gouvernement dans lequel un homme -on va dire un Roi- va commander selon ses capprices et son bon plaisir ?

Non, cette conception là est la contradiction même du principe Monarchique, elle est par contre l'exacte interprétation du républicanisme et du césarisme. Un exemple de césariste vivant aujourd'hui ? Emmneul Macron. En, fait ce que l'on assimile souvent comme étant la tyranie Royale, l'absolutisme Royal, comme on le voit dans les livres d'histoire avec le fameux aphorisme de Louis XIV “ L'Etat, c'est moi ! ”, c'est plutôt proche du césarisme que du véritable Royalisme.

Mai alors, qu'est-ce que la Royauté ?

Le Roi exerce une fonction précise : la fonction de l'autorité protectrice. Et il est déterminé à remplir héréditairement cette fonction de protection des intérets populaires par l'organisation sociale décentralisatrice sans laquelle il n'y a pas de Royauté, mais un césarime.

Donc, non, la Monarchie n'est pas un système de gouvernement dans lequel un Roi va commander selon ses capprices : il tentera au contraire de transmettre un héritage national qu'il incarne en sa personne.

Les Premier et Second Empires sont des césarismes. Le républicanisme, ce n'est pas le pouvoir d'un césar, mais le pouvoir donné à 350 petits césarions se disputant comme des chiffonniers à l'Assemblée.

En clair, pourquoi nous demendons une Monarchie décentralisée ?

Parce qu'une Monarchie non décentralisée n'est pas une Royauté mais, nous isistons, un césarisme : c'est là le principe de l'Empire.

Où réside donc le pouvoir s'il n'est pas centralisé et par qui est-il exercé ?

Le pouvoir réside dans la Famille Royale, et il est exercé par le chef de la Famille Royale, c'est à dire le Roi. A sa mort, le pouvoir est transmis en France à son plus proche Héritier Mâle né de Naissance Légale dans la foi Catholique. Comme celà se faisait traditionnellement dans toutes les familles Nobles ou populaires inspiré du principe Capétien où, à la mort du père, le fils aîné était chargé d'être le chef de la famille pour pouvoir subvenir à sa mère veuve et à ses frères et soeurs tant qu'ils n'étaient pas mariés.

Pourquoi ce pouvoir réside-t-il dans une famille et non pas un individu ? Pourquoi sommes-nous Royalistes et ne défenons nous pas un seul homme mais une famille ?

Un Roi sans famille n'aurait pas de sens : nous défendons un modèle familial et non un modèle individuel, un modèle familial où le Roi doit se marier et avoir des enfants, les Princes. Parce que l'essence du pouvoir Royal est d'être perpétuel et héréditaire et s'il était confié à un seul individu dont l'existance est éphémère et limité, le pouvoir s'éteindrait necessairement avec son détenteur et perdrait ainsi son carcarète de perpétuité nationale. Il ne peut résider que dans la famille qui, elle, ne meurt jamais.

La Noblesse, c'est la reconaissance publique du rôle social de la famille.
La Royauté, c'est le couronnement de la famille et de l'Etat.

Parce que le pouvoir est familial, il est de facto décentralisé parce ce qu'il n'est pas centralisé dans un seul individu mais est délégué à un individu au sein de sa famille et, de ce fait, il est héréditaire parce qu'il est établit que l'hérédité est établie en vue de concerver le patrimoine national dans la durée. Dans une famille, l'hérédité avait pour but de préserver le patrimoine familial pour éviter -en cas de problêmes familiaux, en cas d'unions illégitimes et de multiplicité des enfants illégitimes- de voir le patrimoine réduit comme peau de chagrin par des systèmes d'héritage dévoyés, par des sytèmes d'alliances dévoyées là aussi. L'hérédité nationale, c'est le même principe porté sur le territoire des intérets nationaux : ici se trouve la définition de la Royauté.

Un gérant perpétuel, en l'occurence avec une famille et un chef de famille assuré de laisser à son fils l'administration du bien national, voit son intéret particulier s'identifier avec l'intéret du Pays, de sorte qu'il est interessé, non seulement, à concerver le patrimoine national mais à l'acroitre, à l'améliorer et à l'embellir pour le transmettre honorablement. Tout çà en opposition à l'administrateur temporaire, à savoir, ici des présidents et des empereurs.

Un administrateur temporaire, quelque soit son patriotisme, met constament le bien public en péril.

Il est l'élu d'un parti : ses intérets sont solidaires de ceux de son parti. Il est donc contraint à considérer toutes choses non point par rapport au pays mais par rapports au parti qui l'a délégué aux affaires. Si vous avez un gestionaire, un administrateur qui est élu, il va chercher à satisfaire ceux qui l'ont élus, satisfaire ceux qui l'ont porté au pouvoir : c'est le principe même d'un Président de la République.

Donc, qu'il soit empereur, qu'il soit président, qu'il soit tyran ou dicteur -peu importe le nom qu'on va lui donner- nécessairement, il n'aura pas une gestion pour le Pays en soi mais pour ses intérets propres.

La Monarchie a celà de bien d'apporter la CONTINUITE dans la conduite des affaires, le RASSEMBLEMENT du peuple autour de la Famille Royale dont le chef incarne la nation et l'ARBITRAGE suprême au-dessus des factions.

Le Roi n'est-il pas porté à satisfaire les Royalistes ?

-Si un Roi accède au pouvoir, évidemnment ce qu'il va chercher à faire c'es à privilégier les Royalistes ! Comme disait la pensée des révolutionaires qui s'imaginaient voir le Roi revenir avec les immigrés de 1789 dans ses bagages et revenir à l'Ancien Régime comme on le voit souvent dans les images d'Epinal, notamment dans Jakou le Croquant.

Dans beaucoups de régions, ce retour (en 1814) fut beaucoups plus pacifique, tout simplement parce que les Nobles qui rentraient d'immigration avaient repris leur place qu'ils avaient toujours occuppé dans les petites communautés : l'aide et le conseil au Roi.

La continuité Royale, assurée par l'hérédité, retire le pouvoir aux luttes partisannes, aux ambitions personnelles et à la corruption, et peut dès lors assurer le Bien Commun du peuple Français et la pérénité de la France comme de sa vocation Catholique, le Roi de France, nouveau Constantin, devant gouverner Chrétiennement “ pour le Bien Commun et le salut de l'Etat (Edit de juillet 1717) ”, protégeant la Foi et la Patrie !!!

La Reconquista espagnole n'aurait pas été possible sans la continuité Royale et sans la certitude que Roi Catholique avait de savoir son ouvre de longue halène continuée par son fils après lui, puis par son petit-fils et son arrière-petit-fils !!!

Le Roi, étant donné qu'il est héréditaire, ne dépend pas par conséquant des Royalistes, il n'a aucune raison de leur octroyer des faveurs particulières : le souscis constant de ses intérets -qui sont ceux de la France- le pousse à rechercher des hommes de mérite là où ils se trouvent, même en dehors de la Noblesse, même s'ils ne sont pas Royalistes.

Si nous ne sommes pas tous venus de milieux Royalistes, si nous ne sommes pas Royalistes par intéret car le Roi ne nous favorisera pas à son retour, c'est bien que le principe Royal va guider la France, non pas pour ses intérets propre ou pour les intérets de ceux qui le servent, mais pour l'intéret commun des Français, pour le Bien Commun. Et c'est seulement SI NOUS SERVONS bien que nous seront récompensés.

2. Relations entre le Roi et les travailleurs.

Comment la Monarchie peut-t-elle et doit-elle être appliquée au monde du travail ? Comment les travailleurs, surtout les ouvriers, peuvent-ils se reconnnaître dans le Royalisme ?

La question est essentielle.

Les retenues obligatoires sont élevées. La production se fait à l'étranger, là où le cout du travail est moindre. Quand la production est encore en France, on fait venir des étrangers qui remplacent les travailleurs Français, qui se retrouvent donc au chômage. Le Roi doit exercer à nouveau sa fonction d'autorité protectrice.

Le principe de base de la république, c'est l'élection. A la base de la Monarchie, il y a l'hérédité.

La République ne peut s'identifier à la longue avec le Pays. Issue de l'élection, elle ne pout être que le gouvernement d'un parti. Que ce gouvernement soit entre les mains de fripons ou de braves gens, il n'en est pas moins sous la domination d'un parti, contraint pour se maintenir au pouvoir de restraindre les libertés de ces adversaires, et l'élection n'a aucun autre inconvéniant que de porter à la tête des gens -même s'ils sont bien intentionnés !- qui resteront esclaves de leur parti et, en plus, elle peut non seulement porter au pouvoir un nationaliste républicain mais également... un étranger, ou un serviteur de l'étranger !

On est exactement aujourd'hui dans ce cas là dans notre pays, parce qu'on a bien des étrangers au gouvernement, on a des gens qui n'ont pas la nationalité Française depuis bien longtemps et qui ne se sentent pas vraiment Français, qui se sentent plutôt européens, qui se sentent citoyens du monde.

Interessant de noter que ce sont les républicains les permiers qui ont esseyé d'introduire la notion de Patrie. La France, notre seule patrie, est le Bien Commun de tous les Français. De souche, cependant. Et si les sans-culottes se sont battus à Valmy contre les Monarchies étrangères alliées à notre Roi se sont cohalisés sous le nom de patriotes, leurs successeurs sont en train de vendre la patrie à l'étranger.

La République, c'est le règne de l'étranger, l'esprit républicain destabilise notre défense nationale et favorise des influences religieuses directement hostiles au Catholicisme traditionnel. Il faut rendre à la France un régime qui soit FrançaisLe Roi restauré, c'est la présence du Sacré dans le pouvoir, la continuité de la France au-delà de la République, le destin national incarné par un Souverain indépendant des capprices du suffrage universel et du diktat des banques, des lobbies et des ONG. Restaurée aujourd'hui, le Roi Légitime -Salique, Catholique, descendant de Saint-Louis et de Naissance Légale- possèderait trois leviers pour gouverner : le COURAGE qu'apporte le long terme, la LIBERTE qu'apporte la Souveraineté, la JUSTICE qu'apporte l'esprit Chrétien.

Le mariage des Rois avec des princesses étrangère n'altère-t-il pas le sang national des Rois ?

Non, le mariage avec les Rois de France font que les princesses étrangères ne peuvent en rien modifier l'intéret de la Famille Royale qui est toujours d'assure la prospérité du Pays.

Celà est si vrai que, dans toute l'Histoire de France, il n'est un seul cas sérieux où, par l'influence des femmes, les intérets nationaux avaient été négligés au profit d'intérets concurrents. L'accusation a été portée bien souvent : elle n'a jamais été établie. D'ailleurs, le mariage de nos Rois avec d'autres familles ont permis d'augmenter la taille de notre territoire national : les apports des Médicis, le mariage avec Aliénor d'Aquitaine, avec Anne de Bretagne ou avec Marguerite de Provence...

Dans l'histoire de France de manière générale, quelque exemples que l'on pourrait citer à quelqu'un qui pourrait nous apporter cette question, on pourrait citer l'exemple de la régence. Une régence qu'est ce que c'est si ce n'est le principe familial et l'hérédité familial qui continue à prendre le dessus et puisqu'un régence, c'est le pouvoir exercé dans l'attente de la majorité du Roi, par sa mère ou un parent proche en cas de décès ou d'incapacité de celle-ci d'assurer ses fonctions, un régent mâle qui est le plus proche parent du jeune Prince : c'est donc bien un principe héréditaire.

Un principe héréditaite, traditionnel, décentralisé parce que le pouvoir n'est pas concentré dans la personne du Régent, car il y a un Conseil de Régence ! Il n'y a jamais un seul régent qui posséda tous les pouvoirs : çà n'existe pas. Et, enfin, on pourrait rappeler que, dans l'Histoire de France, il y a toujours eu auprès du Roi une figure féminine pour concrétiser, pragmatiser, les grand élans de l'histoire de l'humanité : il y a toujours derrière les Rois de France une femme, en général la Reine, comme Blanche de Castille, Catherine de Médicis, Marie-Antoinette d'Autriche, etc...

Pour conclure sur ce point, il faut arréter notre critique sur les partisans des Bourbons d'Espagne par le simple fait qu'ils soient “ étrangers ” : rappelons que beaucoups de Prince, de Princesses et de Rois Français n'avaient pas que du Sang Français, que certains Rois de France ont régné à l'étranger avant de régner en France, et si nous même nous commençons à porter le combat sur le plan de la légitimité de Sang, ou de nationalité, on met de facto toutes les Princesses de France qu'on voudrait -ou qu'on a vu- monter sur le Trône de France dans le camps étranger. Or, c'est la Loi salique qui compte, le Roi est fils de son père : avec le sang neuf apporté par une Reine étrangère, tout problême de co-sanguinitè est définitivement écarté.

Que faire quand un Roi est fou ou inintelligent ? Les républicains ne disent-ils pas que l'hérédité peut transmettre la Couronne à un fou ?

Oui, et toutes les Monarchies du monde ont dans ce cas recours au système des régences : l'ordre de sucession n'est pas interrompu, le pouvoir est exercé par le plus proche parent du Roi, car si donc la Monarchie peut donner le pouvoir à un fou, la Monarchie n'étant pas centralisée, le pouvoir est toujours conterbalancé par des contrepouvoirs, Conseil de Régence, Conseil des Ministres, Conseil d'Etat, Conseil Constitutionnel, Parlement.

Et si le Roi n'est pas fou mais médicocre, il est cependant entouré d'un Conseil : car le Roi est élevé en vue de la fonction qu'il doit exercer, exactement comme le fils d'un fermier associé depuis son enfance aux travaux de son père, il est bien plus apte à diriger une ferme qu'un grand avocat ou un grand savant. Le Roi, même in-intelligent, sera toujours supérieur à un écrivain, un orateur ou un industriel que le hasard d'une élection aura placé subitement à la tête d'un grand pays. Dans une Monarchie non héréditaire, le Roi, s'il est d'une individualité médicocre, ne va pas pouvoir exercer correctement son pouvoir comme il faut. On peut penser à la Monarchie polonaise ou au Saint Empire Romain Germanique, qui ont eu leurs Monarques élus grâce à des cotteries et qui, de facto, sont toujours restées redevables de ceux qui les avaient élus, à l'exemple de Charles Quint.

Certes, dans une Monarchie non-héréréditaire, la médiocrité intellectuelle est rédibitoire. Mais, en France, nous sommes dans une Monarchie héréditaire et si un homme cultive un champ toute sa vie, il aura beaucoups plus de facilité à éduquer son fils dans ce sens et à lui transmettre son champs. C'est le principe d'une Monarchie corporative où le Roi transmet à son Dauphin-apprentit, à savoir son héritier, le pouvoir Royal et l'apprentissage du pouvoir Royal. Et les contrepouvoirs, comme dans une corporation, s'assurent que cette transmission soit pragmatique, qu'elle respecte les traditions et les lois du pays et, enfin, qu'elle soit juste, c'est à dire qu'elle ait pour but une justice politique, une justice éconmique, une justice sociale.

N'est-il pas à craindre cependant qu'un Roi ne se laisse guider par des flateurs et des courtisans ?

Quelque soit ses faiblesses, un Roi héréditaire concerve la conscience de ses propres intérets et comme il ne peut à lui seul les gérer convenablement, il s'entoure de spécialistes, c'est à dire de ministres et de commis, les mieux doués possibles qui lui facilitent sa tache. L'Histoire de toutes les Monarchis du monde témoigne que des Rois faibles ou retenus comme tel ont toujours su confier la direction des affaires de l'Etat à de grands ministres. On nous cite Louis XIII qui avait Richelieu. On peut penser à tous ces Rois, Henri IV avec Sully, Louis XIV avec Colbert, qui ont eu de très grands conseillers.

Encore une fois, comme dans l'histoire des régences et des Reines de France, on ne peut concevoir la Monarchie Française sans ses conseillers : c'est ce que font souvent les républicains, à tort... les Rois qui ont fait la France l'ont faite par leurs Conseils et leurs conseillers. La Noblesse était constituée au départ des membres du Conseil du Roi. Le Roi pouvait anoblir un conseiller roturier après vingt ans au service de l'Etat ou décédé revêtu de la charge.

Quelle garantie la Monarchie offre-t-elle à la classe ouvrière ?

Premièrement son passé. La Monarchie et les classes laborieuses ont toujours fait bon ménage. C'est grâce à la Monarchie que, dans l'ancienne France, le régime corporatif a pu s'établir, durer et propérer.

Deuxièmement, la Monarchie est intéressée par la réorganisation corporative (Comte Henri de Chambord, Lettre sur les ouvriers, 1965).

Comment la Monarchie est-elle interessée par la réorganisation corporative ?

La Monarchie ne peut vivre sans les libertés corporatives. Elle ne se maintient qu'à la condition de les protéger, de même que la République ne subsiste qu'à condition de les étouffer.

Comment celà ?

Le principe qui est à la base de la République, c'est -redisons-le- l'élection; à la base de la Monarchie Française, il y l'hérédité.

Parce que le pouvoir républicain est électif, son existance est à la merci d'un scrutin. Pour durer, il s'arrange de manière que le scrutin lui soit toujours favorable, et il obtient ce résultat en faisant de l'individu son débiteur. Or l'individu ne devient vraiement débiteur du pouvoir républicain que lorsque ce pouvoir est le seul dispensateur des Grâces, c'est à dire lorqu'il n'existe pas, pour protéger l'individu, d'autre forteresse que l'Etat Républicain.

Au contraire, la Monarchie, parce qu'héréditaire, n'est pas obligée, pour durer, de faire du citoyen le débiteur de l'Etat. Les raisons qui contraignent la République d'étouffer les libertés corporatives n'existe pas pour elle. Elle ne gène donc pas ces libertés. Les favorise-t-elle ? Oui, elle doit les favoriser, elle le doit par politique. C'est ce qu'écrivait un grand ministre de la Restauration (1814-1830), Villèle :

-La Monarchie peut, sans danger, elle le doit par politique, permettre aux citoyens de se grouper autour de leurs intérets communs pour combiner les moyens les plus propres à obtenir qu'ils soient protégés. Ainsi doivent s'établir les conseils d'administration secondaires, les corps des villes, les chambres de commerce, d'hommes de loi, de gens de lettres, de corporations de toutes espèces (Firmin Bacconnier).

L'État Royal reconnaît et garantit comme libertés fondamentales : la liberté de conscience, la liberté de culte, la liberté d'enseigner, la liberté d'aller et venir, la liberté d'exprimer et de publier sa pensée, la liberté de réunion, la liberté d'association. L'exercice de ces libertés est réglé par la loi devant laquelle tous les citoyens sont égaux.

Nul ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit et légalement appliquée.

Acquise par le travail et maintenue par l'épargne familiale, la propriété est un droit inviolable, justifié par la fonction sociale qu'elle confère à son détenteur ; nul ne peut en être privé que pour cause d'utilité publique et sous condition d'une juste indemnité.

L'État Royal reconnaît les droits des communautés spirituelles, familiales, professionnelles et territoriales au sein desquelles l'homme prend le sens de sa responsabilité sociale et trouve appui pour la défense de ses libertés.

Les citoyens désignent librement par suffrage leurs représentants aux assemblées locales et nationales, ainsi qu'aux organismes professionnels et corporatifs. Sauf dans les élections de caractère professionnel, un suffrage supplémentaire est attribué aux chefs de familles nombreuses en raison de leurs responsabilités et de leurs charges.

La représentation nationale vote les lois, consent l'impôt, contrôle les dépenses et associe la Nation à la gestion du bien commun.

L'organisation des professions, sous le contrôle de l'État Royal, arbitre et garant de l'intérêt général, a pour objet de rendre employeurs et salariés solidaires de leur entreprise, de mettre fin à l'antagonisme des classes et de supprimer la condition prolétarienne. Par une représentation assurée à tous les échelons du travail, les professions organisées participent à l'action économique et sociale de l'État Royal.

Les devoirs des citoyens envers l'État Royal sont l'obéissance aux lois, une participation équitable aux dépenses publiques, l'accomplissement de leurs obligations civiques pouvant aller jusqu'au sacrifice total pour le salut de la Patrie.

Faut-il conclure de ce qui précède que du jour où un pays est en Monarchie, la question sociale est résolue ?

Une telle conclusion serait absurde. Il faut dire : du jour où un pays est en Monarchie, la réforme sociale est possible; elle ne l'est jamais en république. Elle ne l'est pas en France démocratique, mais elle ne le devient que dans la mesure où la Monarchie est anti-démocratique, dans la mesure où la Monarchie est également éloignée de l'absolutisme et du parlementarisme, c'est à dire dans la mesure où elle est corporative.

La République est le mensonge, la duperie, un instrument inventé par les hommes appelés démocrates pour opprimer le peuple. La Monarchie est la vérité, la garantie des libertés réelles, le régime des peuples propères et heureux.

Le Royalisme Social reprendra les idées du Catholicisme Social, un courant de pensée qui apparait au XIX° siècle et qui a été à l'origine de très nombreuses fondations associatives et syndicales. Ce courant de pensée prend racine avec la question sociale au moment de l'industialisation qui provoque une transformation rapide de la société avec l'apparition du travail ouvrier et le développement du salariat.

Les républicains ne disent-ils pas que la Monarchie a fait son temps et qu'elle ne correspond plus aux besoins sociétés modernes ?

C'est le principe du progressisme de la Révolution Française. Selon le présupposé de Karl Marx, il y a eu la féoldalité, la Monarchie absolue et la République. C'est là leur mouvement favori aux républicains, mais en le formulant, ils trompent le peuple pour l'exploiter plus à leur aise. Les principes ne sont ni vieux ni jeunes, il n'y a aucun principe politique qui soit dépassé car la politique étant une science, il y a bien des vérités et des contre-vérités, et les vérité, on les prouve comme dans une science par des expérience empiriques et par des comparaisons de résultat. Et l'empirisme organisateur porte au respect de la loi natruelle. En conclusion, la Monarchie héréditaire, c'est la vérité politique.

Qu'est-ce qui prouve que la Monarchie héréditaire est la vérité politique ?

Ce qui le prouve c'est qu'elle est justifiée par les besoins éternels de l'humanité.

Que les sont ces besoins ?

Chaque citoyen a un intéret particulier -c'est l'inéret individuel- et un intéret social, un intéret collectif, un interet national, un intéret d'Etat. Et c'est l'intéret commun à tous les membre d'une collectivité de ménager leurs ressources afin de prévoir, de préparer leur avenir. C'est ce Bien Commun qui va pousser les gens à vivre dans une société.

Et si vous faites abstraction de l'un de ces deux intérets ?

L'intéret patriculier : si vous faites abstraction de ce dernier, on tombe dans une société où l'ìindividu n'a pas de sens, on ne résonne qu'en terme de groupe... Mais encore pire : quand on nie l'intéret social, lorsque l'on fait de l'intéret individuel, on tombe dans de l'individualisme absolu qui va pouvoir régir la société, un individualisme dans lequel est tombé Rousseaux, dans le quel est tombé Marx, dans le quel vont tomber tous les révolutionaires jusqu'à Trotsky, et si on nie l'intéret social comme étant distinct de l'intéret particulier, on peux parfaitement comprendre que certains pensent que leur intéret particulier va pouvoir leur permettre d'êtres de bons Rois : c'est le principe de “ tout le monde veut être Président de la République ”. Sauf qu'à la fin, c'est une minorité qui l'est. L'élection ne peut au même titre que l'hérédité assurer l'unité du pouvoir parce que nécessairement çà sera le principe de l'afrontement des intérets particuliers et l'exacerbation de ces intérets là. Et donc la Monarchie moderne, c'est bien de penser que le principe Monarchique ne change pas mais, pour autant, il ne faut restaurer les patriques du Moyen Age.

Vous voulez revenir à l'Ancien Régime ?

Non, si les principes ne changent pas, les moeurs, les méthodes, les besoins se modifient sans cesse, la vie nationale est caratérispée par des modifications constantes, et il est indéniable que la France actuelle ne ressemble pas à la France du temps de Philippe Auguste ou de Saint Louis. Des progrès de toutes sorte ont créé un état social nouveau, or il faut qu'il y est un accord social parfait entre les insitutions politiques -Conseil des Ministres, Parlement, Conseil Supérieur de la Magistrature- et l'état social, il serait donc absurde de supposer que la Monarchie Française du XXI° siècle ressembera à celle de Saint Louis ou même à celle de Louis XIV ou de Charles X : le Roi sera moderne, c'est à dire approprié au temps présent.

Enfin, qu'est-ce que la Monarchie, si elle n'est pas populaire et si elle n'est pas sociale ?

La Monarchie étant composée de deux choses, le Roi en ses Conseils et le peuple en ses Etats, on ne peut penser la Monarchie sans penser le peuple. La Monarchie que nous voulons restaurer est la Monarchie Capétienne, Catholique et Royale, qui exerce un vrai pouvoir et où les corps intermédiaires, familles, paroisses, corporations de métiers, provinces, s'administrent librement sous l'arbitrage Royal. On parlé du Roi, on a parlé de ses conseillers, miantenant, on va parler un peu du peuple.

Que signifie l'expressionMonarchie populaire ” ?

Ce signifie que la Monarchie est la protectrice naturelle des intérets du peuple. Par peuple, il faut entendre tous les citoyens, tous les enfants d'une même patrie, à quelque condition sociale qu'ils appartiennent. La France est un peuple de race blanche, de culture gréco-romain et de civilisation Chrétienne. Dans le principe d'une Monarchie héréditaire et décentralisée se pose la question de ses contre-pouvoirs. La Monarchie aura toujours intéret à organiser la société Française, la République aura toujours intéret à désorganiser la même société Française.

Quels sont les contre-pouvoirs à la Monarchie populaire ?

Nous avons parlé de la famille et des corps intermédiaires, familles, paroisses, corporations, provinces, nous terminerons avec le corporatisme Catholique, celui qui a beaucoups inlfuencé celui Primo de Rivera, qui va lui-même être l'un des fondateurs de ce que l'on appelle le régime Franquiste et que l'on devrait appeller palangiste dans les faits.

Qu'est-ce que la corporation ?

La corporation, c'est le traité de paix entre l'employeur et l'employé, une entente Chrétienne qui va permettre aux gens d'organiser leur vie à l'échelle locale non pas sur une base électorale ou démocratique mais sur une base méritocratique. Cette corporation est essentielle parce que dans le milieu économique, elle va permettre de régir non pas les relations entre les individus sur le simple principe d'une lutte pour le salaire mais celà va bien être un accord social entre employeur et employés sur le juste prix qui va premettre de rémunérer correctement les travailleurs et aux consamteurs de consommer dans leur juste propension.

Et pourquoi ce régime corporatiste est-il compatible avec la Monarchie ? Tout simplement parce qu'à travers le corporatisme, la lutte sociale devient Royaliste. Demandons à un syndicaliste rouge les raisons de son collectivisme et de son anti-patriotisme, il nous fera cette réponse préremptoire :

-Je nie la propriété parce que je suis exprorié, je nie la patrie parce que je suis ex-patrié.

C'est ce que disait Henri Vaugeois dans sa préface de l'Action Française :

-L'Action Française, voulant la renaissance Française et restauration de la Monarchie, devint Royaliste. Chacun de ses numéros dès lors tenti à faire des Royalistes. Les anciens Royalistes eurent plaisir à se voir confirmer, par des raisons nouvelles dans leurs tradtions et dans leur Foi. Mais l'Action Française vise tout particulièrement ces patriotes encore tous enlisés dans le vieux préjugé démocratique, révolutionaite et républicain : elle dissipe ce préjugé anarchiste et, du patriotisme rendu plus conscient, elle exprime et fait apparaitre le Royalisme qui s'y trouvait implicitement contenu. Beaucoups de républicains ont été ramnenés à la Royauté, beaucoups d'autres y viendront si l'Action Française est mise en état de les atteindre et de les enseigner.

Pour le travaillleur, l'idée de patrie est attachée à la notion de propriété. C'est le grand crime de la révolution d'avoir méconnue cette vérité élémentaire.

Pourquoi le monde du travail est-il aujourd'hui dans l'impassse ?

Parce que on avait estimé que la Patrie, c'était la propriété. Notemment la propriété de ceux qui étaient patriotes. Donc, de fait, l'Etat est une propriété -et comme disait Prudhon, “ la propriété, c'est le vol ”- et la patrie est une expropriation d'une partie des travailleurs par une classe de privilégiés : c'est le principe marxiste. Et de l'autre côté, la patrie c'est également une exproppriation car il n'y a de patrie que pour les riches selon les même marxistes. C'est que les Royalistes combattent à l'Action Française car la Patrie est la patrie de tout le monde et le Roi sera le Rois de tous les vrais Français et pas seulement d'une minorité aisée.

Et c'est sur quoi nous concluerons : sous l'Ancien Régime, au Moyen-Age, les institutions corporatives assuraient à l'artisan le privilège de la propiété de son état, comme le militaire l'était propriétaire de son grade et l'avocat de sa fonction. Cette forme de proriété, attaché à son métier, lui faissait choisir la Patrie : il était patriote ! Mais la Révolution est venue : elle a bolie le 14 juin 1791 les corporations, confisqué leurs biens, ce qui était le patrimoine des ouvriers. Désormais sans métiers, sans abrit, le travailleur erra comme un proscript sans pouvoir se fixer nul part. C'est la fameuse phrase de La Royale : “ abandonné, l'ouvrier peine ! ”. Il a cessé d'être concervateur parce qu'il n'a plus de patrimoine à concerver, il a cessé d'être patriote parce que celà ne présente à ses yeux que des problêmes sous la forme de charge à subir.

Voulons-nous frapper à mort le collectivisme et l'anti-patriotisme en France ? réglons la question ouvrière.

La Monarchie Française sera héréditaire, traditionnelle -Salique et Catholique- corporatiste, anticommuniste, anti-parlementariste et décentralisatrice.

Elle garantira le droit de propriété et le pouvoir d'achat par la supression constitutionnelle de tout droit de succession et de donation et en supprimant contititonnellelement tout prélèvement obligatoire au-delà de 21%. elle protègera la Vie, la dignité de la femme, l'enfance, la famille, le logement et la propriété, la santé et l'emploi et... tout ce qui créé des emplois en France : artisans, commerçants, agriculteurs, marins-pécheurs, professions libérales, etc... Le Roi, père du droit et de la loi, fera appliquer la loi et garantira la paix civile et la sécurité publique. Comme la défense du territoire.

3. Conclusion sur le combat Royaliste et comment un Royaliste peut envisager l'avenir.

Quelle est l'essence de nore Royalisme ?

Notre Catholicisme est intégral. Il embrasse avec vertu toute la foi, la discipline de sacrement, la morale de l’Eglise Romaine sous leur forme la plus traditionnelle et la plus épanouie. Il rejette par conséquent tout ce qui lui est contraire ou par trop étranger ou ennemi.Il s’agit de “ chercher le Royaume de Dieu avant tout et sa justice ”, assuré de recevoir “ le reste de surcroit ”. Ce qui n’empêche pas mais nous commande au contraire, de travailler au Bien Commun de nos familles, de nos métiers et communes, de notre Nation à qui il ne manque qu'un pour être incarnée et souveraine, dans un amour du prochain éclairé et fort, tout motivé par l’Amour de Dieu qui est Père de tous.Tel est notre “théocentrisme” si fort opposé au libéralisme au laïcisme, au sécularisme de ce temps. C’est le “ Omnia instaurare in Christo ” de saint-Paul (Ephésiens 1:10), choisi par Saint-Pie X, et c’est aussi la devise de Sainte-Jeanne d’Arc, qui est Patronne de la France: “ Dieu premier servi ! ”.

Notre Royalisme vient-il de notre Catholicisme ?

Notre nationalisme intégral, qui porte au Royalisme où le Roi incarne la nation, est une autre face, pas du tout contradictoire, mais complémentaire, de notre charité. Elle considère en effet les choses humaines, les réalités temporelles où elle veut que règnent la grâce et la loi Divine, dans leurs natures et leurs fonctions, par expérience et raison. C’est une autre sagesse et un autre art. La science et l’art politiques ont pour objet la tranquillité de l’ordre temporel et la sauvegarde du Bien Commun qui sont le voeu profond de toute nation: en France, tout ce qui est national est royal, et notre Royalisme vient de notre patriotisme autant que de notre Catholicisme.

Comment mettre en place notre Royalisme ?

Notre écologie Chrétienne spontanéiste, beaucoup moins connue que l'écologisme politique punitif, rarement bien comprise, renferme dans son harmonie naturelle tout le secret des paisibles  bonheurs humains: membre d’une famille à laquelle il se doit, le Royaliste parce que Catholique et Français se voue naturellement et quotidiennement à la prospérité de cette famille, tant corporelle que spirituelle, où le sort de chacun dépend de tous. La science et l’art de cette vie commune familiale, paroissaile, provinciale (et donc en partie rurale)... humaine, devrait s’appeler l’écologie ou économie communautaire (nous parlons ici de communautarisme Chrétien).

Redisons-le bien :

-La noblesse, c’est la reconnaissance publique du rôle social de la famille.
-La royauté, c’est le couronnement de la Famille et de l’Etat.

-DIEU, FAMILLE, PATRIE, TROIS MOTS QUI SE COMPLETENT ET QU’ON NE DEVRAIT JAMAIS SEPARER. SI CHAQUE INDIVIDU VOULAIT CONSTRUIRE SUR CES TROIS BASES, TOUT IRAIT BIEN  ( Bienheureux Marcel Callo -1921-1945).

C'est comme çà que le Royaliste peut envisager l'avenir : en étant Catholique et Français !

Notre conclusion personnelle :

Bien avant Charles Maurras ou l'Abbé de Nantes, le Chevalier de Charette avait donné cette définition de ce qu'est la Patrie :

-Notre Patrie à nous, c'est nos villages, nos autels, nos tombeaux, tout ce que nos pères ont aimé avant nous. Notre Patrie, c'est notre Foi, notre Terre, notre Roi. Mais leur Patrie à eux, qu'est-ce que c'est ? Vous le comprenez, vous ? Ils veulent détruire les coutumes, l'ordre, la tradition. Alors, qu'est-ce que cette Patrie narguante du passé, sans fidélité, sans amour ? Cette Patrie de billebaude et d'irréligion ? Pour eux, la Patrie semble n'être qu'une idée, pour nous, elle est une terre. Ils l'ont dans le cerveau ; nous, nous l'avons sous les pieds, c'est plus solide ! (François-Athanase de Charette, Discours à ses officiers, extrait de la préface de Charette, Chevalier du Roi, Michel de Saint-Pierre - Éd. Folio Poche).

François-Marie Algould nous le rappella dans son livre France, notre seule patrie (Chiré) où il nous rappella aussi une phrase de Claire Ferchaud, à qui on demandait « Qu'est-ce que la France ? » ; elle répondait :

-La France est terre hopitalière du Ciel. Elle reçoit ses messages, elle se fit l'agent de liaison entre Dieu et la Terre. La France, c'est la missionaire de l'Eglise, c'est la ruche du travail, c'est un autel d'holocauste. La France enfin, c'est ma mère et je l'aime (Lecture et Traditions n° 199 de septembre 1993).

Quels que soient nos opinions aujourd'hui, la France est un héritage, et cet héritage est Chrétien.

François-Marie Algould rappelle dans France notre seule patrie que le Royaliste, parce que Catholique et Français, considèrera philosophiquement et politiquement le pacifisme comme capitulard, voire une subversion au service de l'ennemi : celà servit lors de la Première Guerre Mondiale, contre l'ennemi germano-protestant. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, Maurras s'est fait protecteur du sol et du sang Français : selon lui, l'intrigue hitlérienne était beaucoups plus dangereuse que celle des soviets, elle se prolonge aujourd'hui dans une volonté effreinée d'avortement et d'euthanasie, d'immigrationisme et d'islamisme, ce qui porte au génocide Français, lui même instrument du Grand Remplacement.

Le Royalisme, parce que Catholique et Français, en dégageant le patriotisme de l’idéologie républicaine, lui confère des assises plus solides et plus de force dans ses manifestations. Si le nationalisme peut parfois parraître come étant la haine des autres, le patriotisme demeure encore et toujours l'amour des siens.

Nous pouvons donc ici tracer avec François Marie Algould les grands axes d’un redressement national selon la doctrine Royaliste. D'abord, aimer la France, nation des Francs qui a Dieu pour fondateur. Ensuite bien définir le patriotisme : c'est l'Amour pour la Patrie. La Patrie, la Foi : tout se tient ! Restauration, Ordre Moral, Révolution Nationale, Action Française, Contre-Réforme Catholique, Action Royaliste Catholique, une continuité de la tradition Franco-Catholique existe encore de nos jours, résumé par la trilogie du Bienheureux Marcel Calo : Dieu, Famille, Patrie !!!

La France est donc une nation Catholique. Une patrie Chrétienne. Un Royaliste digne de ce nom devra se défier de la peste marxiste, du choléra hitlériste comme de la rage islamiste, aimer " la France qui, sans l'invocation au Dieu qui aima les Français, est un concept dégénéré ", et honnorer la famille, l'amitié, le soldat, l'armée, le drapeau, Sainte-Jeanne d'Arc, les morts tombés pour la France et le soldat inconnu. Le nationalisme intégral : le Roi incarne la Nation.

-En France, toute ce qui est national est Royal (Jules Lemaire, qui inspirarera le Duc de Guise : " TOUT CE QUI EST NATIONAL EST NOTRE ").

Une Droite historique, Monarchiste et Catholique traditionaliste, qui va de Joseph de Maîstre à Charles Maurras et qui est la notre, ressort-t-elle de notre Manuel Royaliste ? Oui, une droite civilisationnelle pour une France Chrétienne, indépendante et rayonnante.

Liberté, identité, souveraineté, Royauté !!!

Dans l'attente du retour du Roi auquel nous travaillons, un pont entre le régime républicain et le retour de la Monarchie
https://francechretienne.forumactif.com/t2845-un-pont-entre-le-regime-republicain-et-le-retrour-de-la-monarchie

Pour le retour du Roi :

-Il faut prier et agir, agir et prier, toujours à la lumière de la plus extra-ordinaire jeunne fille que l'on ai vu sous le Soleil : Sainte Jeanne d'Arc (François-Marie Algould) !

Toujours sous le signe du double-Coeur de l'Amour surmonté de la Croix du Sacrifice Sacré Coeur , espoir et salut de la France.

Puisse Saint Louis nous éclairer.





Pour le Gouvernement Royaliste Provisoire, Hervé J. VOLTO

Hervé J. VOLTO

Date d'inscription : 19/12/2016

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