Canada - Agressions sexuelles: l’Archidiocèse de Sherbrooke subira un procès historique
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Canada - Agressions sexuelles: l’Archidiocèse de Sherbrooke subira un procès historique
Agressions sexuelles: l’Archidiocèse de Sherbrooke subira un procès historique
Par Jasmine Rondeau, - La Tribune de Sherbrooke - 27 septembre 2024 -(Extraits)
Après un an de négociations soutenues mais sans issue, l’action collective contre l’Archidiocèse de Sherbrooke sera officiellement portée en procès. Rassemblant désormais une centaine de victimes alléguées, dont 12 de l’abbé Robert Jolicoeur, ce diocèse deviendrait le premier au Québec à franchir une telle étape.
«C’est un échec», relate l’avocat Justin Wee, qui représente la partie demanderesse, pour résumer la dernière année de pourparlers. Celui-ci estime que tous les efforts ont pourtant été mis par sa partie pour trouver un terrain d’entente, comme l’ont fait des groupes de victimes du clergé un peu partout à travers le Québec. «La seule voie qu’il nous reste, c’est la voie judiciaire, poursuit-il. Et ce dossier fera certainement jurisprudence.»
Le groupe de victimes alléguées, représenté par «A.B.», portera donc sa cause en procès devant la Cour supérieure pour tenter d’obtenir un dédommagement de la part de l’Archidiocèse pour les violences sexuelles commises par ses membres ou employés depuis 1930. On lui reproche d’avoir laissé ces gestes se produire, mais aussi d’avoir «choisi d’ignorer [son] propre droit interne pour faire prévaloir la culture du silence»
Par Jasmine Rondeau, - La Tribune de Sherbrooke - 27 septembre 2024 -(Extraits)
Après un an de négociations soutenues mais sans issue, l’action collective contre l’Archidiocèse de Sherbrooke sera officiellement portée en procès. Rassemblant désormais une centaine de victimes alléguées, dont 12 de l’abbé Robert Jolicoeur, ce diocèse deviendrait le premier au Québec à franchir une telle étape.
«C’est un échec», relate l’avocat Justin Wee, qui représente la partie demanderesse, pour résumer la dernière année de pourparlers. Celui-ci estime que tous les efforts ont pourtant été mis par sa partie pour trouver un terrain d’entente, comme l’ont fait des groupes de victimes du clergé un peu partout à travers le Québec. «La seule voie qu’il nous reste, c’est la voie judiciaire, poursuit-il. Et ce dossier fera certainement jurisprudence.»
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MichelT- Date d'inscription : 06/02/2010
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