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Le Synode n’est pas un parlement avec des « agendas à imposer », affirme le pape

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Message par Lumen Jeu 3 Oct 2024 - 21:21

Le Synode n’est pas un parlement avec des « agendas à imposer », affirme le pape

Lors de la messe d’ouverture de la session finale du Synode sur la synodalité, le 2 octobre 2024, le pape François a demandé aux participants de ne pas s’« enfermer dans des dialogues de sourds où chacun essaiera d’apporter de l’eau à son moulin ».

Le Synode n’est pas un parlement avec des « agendas à imposer », affirme le pape Pape_francois_ouverture_synode
Le pape François préside une messe sur la place Saint-Pierre, au Vatican, pour l'ouverture de la deuxième session de la 16e Assemblée générale du Synode des évêques, le mercredi 2 octobre 2024


Devant les 368 membres de l’assemblée d’octobre réunis place Saint-Pierre, le pape a rappelé l’importance des enjeux du Synode et demandé que chacun puisse s’y exprimer librement dans un climat de prière et d’amitié.

Dans une longue procession composée des laïcs et religieux – hommes et femmes -, de prêtres, d’évêques, de patriarches et de cardinaux venus du monde entier, les participants au Synode ont lentement remonté la place Saint-Pierre pour venir prendre place sur le parvis de la basilique, à côté du grand autel depuis lequel le pape a célébré la messe.

a veille, tous avaient confessé avec le successeur de Pierre les « grands péchés » commis dans l’Église catholique à travers l’histoire, notamment les abus sexuels commis en son sein, lors d’une veillée de pardon au format inédit organisée dans la basilique.

Point d’orgue d’un processus initié en 2021, la session d’octobre doit aboutir à un document final voté par les participants et qui sera présenté au pape. Celui-ci pourrait reprendre tout ou une partie des orientations décidées par les membres du Synode concernant des questions aussi vastes que la gouvernance, la place des femmes et des laïcs ou bien encore la culture de transparence à renforcer dans l’Église.

Dans son homélie, le pape a voulu insister sur l’importance des enjeux de ce chantier lancé dans tous les diocèses du monde trois ans plus tôt. « Les questions à traiter sont grandes et délicates » et « les scénarios dans lesquels elles s’inscrivent sont vastes et universels », a-t-il souligné.

« Détendre les muscles »

Mais il a encore demandé aux participants de ne pas transformer la Salle Paul VI du Vatican – où ils seront rassemblés durant le mois d’octobre – en « une assemblée parlementaire ». Il a alors donné cette consigne : « se libérer de ce qui, en nous et parmi nous, peut empêcher la ‘charité de l’Esprit’ de créer l’harmonie dans la diversité ». Et de préciser : « ceux qui, avec arrogance, présument et prétendent d’en avoir le droit exclusif, ne sont pas en mesure d’entendre la voix du Seigneur ».

Alors que ce Synode a souvent fait l’objet de peurs aussi bien du côté des conservateurs que du côté des réformateurs – qui craignent qu’il ne soit pas assez ambitieux -, le pape a appelé à l’esprit de sacrifice. « Veillons à ne pas transformer nos contributions en points à défendre ou en agendas à imposer, mais offrons-les comme des dons à partager, prêts même à sacrifier ce qui est particulier, si cela peut servir à faire naître ensemble quelque chose de nouveau selon le projet de Dieu », a-t-il proposé.

S’adressant plus particulièrement aux participants qui disposent d’expertise et sont capables d’ « intuitions géniales », le pontife argentin a demandé qu’ils soient en mesure de « détendre les muscles ». Cette assemblée, a repris le pape, doit permettre à chacun de se sentir libre de s’exprimer et percevoir autour de lui « la présence d’amis qui l’aiment et qui respectent, apprécient et désirent écouter ce qu’il a à dire ».

La suite du programme

Cet après-midi, dans une session de trois heures et demi dans la Salle Paul VI, les participants entendront les introductions du pontife et des responsables du secrétariat du Synode – le cardinal Mario Grech, secrétaire général, et le cardinal Jean-Claude Hollerich, rapporteur – ainsi que la présentation des travaux de 10 commissions instituées par le pape sur des thématiques « brûlantes » émergées lors de la session d’octobre 2023. Le groupe d’étude des évêques d’Afrique (SECAM) et une commission de droit canonique partageront également leurs avancées.

Du 3 octobre au 18 octobre, les membres se retrouveront en alternance en 36 petits groupes linguistiques d’une dizaine de personnes – appelés « cercles mineurs » – et en assemblée complète, où chacun peut intervenir librement sur un temps limité. Il s’agira pour eux d’échanger en suivant les grandes lignes de l’Instrument de travail – le texte guidant la réflexion publié en juillet dernier.

La rédaction du document final

Lors de la dernière semaine de l’assemblée, les travaux s’orienteront vers la rédaction du « document final », conclusion de trois ans de réflexion. La première session d’octobre 2023 avait débouché sur une simple synthèse des débats.

Le document final sera lu en séance dans la matinée du 26 octobre et voté dans l’après-midi, paragraphe par paragraphe, à la majorité des deux tiers. La journée se terminera par un discours du pape François.



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