Sur le synode de la famille ; Compte rendu

Le cardinal Balidisseri sur les contenus de la prochaine assemblée extraordinaire du synode sur la famille-Patrimoine de l’humanité

2014-07-10 L’Osservatore Romano

C’est comme si avait été dessinée l’image type de la famille, avec toutes ses lumières et toutes ses ombres, prête à être retouchée de manière à pouvoir entrer de droit au nombre des trésors à défendre au niveau universel, en tant que patrimoine de l’humanité.

Tel est le contenu de l’Instrumentum laboris, le document que les pères synodaux utiliseront lors de la prochaine assemblée extraordinaire d’octobre. C’est à présent à eux d’en faire ressortir les zones claires ou obscures, les figures manquant de netteté, les imperfections, les retouches à faire. C’est à eux de focaliser la lumière sur les problématiques actuelles, sans se laisser conditionner par la pression médiatique pour privilégier certains aspects par rapport à d’autres. Le travail qui les attend est remarquable, les attentes aussi, parce que l’Eglise, mais aussi les autres religions, les Etats et les sociétés, attendent des réponses sur le thème de la famille. C’est de ces situations dont parle le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du synode des évêques, dans cet entretien accordé à notre journal.

Le Pape François a souligné à plusieurs reprises le risque que l’opinion publique soit portée à tort à considérer le synode comme une discussion sur les divorcés et les remariés. Que peut-on faire pour tout ramener dans la bonne optique ?

Je suis certain que la publication de l’Instrumentum laboris permettra de redonner à ce sujet la place qui lui convient. La lecture du texte laisse en effet supposer que l’assemblée spéciale d’octobre prochain traitera de la famille dans sa complexité et son urgence, en affrontant tous les thèmes qui la concernent, énumérés dans le document, où confluent les réponses aux 38 questions du questionnaire distribué en son temps aux épiscopats et aux institutions concernées. Je voudrais rappeler que le document se compose de trois parties, avec différents chapitres, divisé en 159 numéros, dont seuls quelques-uns s’occupent du sujet que vous évoquez. L’attention progressive à l’étendue de la thématique familiale qui se développe de manière organique dans le document apportera compréhension et clarté pour tous et diminuera la tendance, même au niveau médiatique, à privilégier certains aspects par rapport à d’autres. Il faut surtout avoir à l’esprit que les différents thèmes sont étroitement liés les uns aux autres et pour leur bonne compréhension, leur étude et éventuellement leur résolution, ils doivent être considérés dans leur ensemble dans une égale mesure.

Le cardinal Baldisseri appelle à la sérénité avant le Synode

2014-10-01 Radio Vatican

(RV) Dimanche prochain à 10 heures, le Pape François donnera le coup d’envoi de l’Assemblée extraordinaire du Synode des évêques sur les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation. Le Saint-Père concélébrera la messe inaugurale dans la basilique Saint-Pierre, avec les participants au Synode. Cette troisième assemblée générale extraordinaire se propose de « chercher la vérité », souligne le cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode des évêques.

« Nous parlerons de la famille sans craintes ni soupçons », assure le cardinal Baldisseri, y compris sur les questions sensibles telles que la communion aux divorcés remariés, mais pas seulement. Depuis l’envoi d’un questionnaire fin 2013 aux Eglises du monde entier, les débats et les réflexions se sont multipliés sur le thème du Synode, révélant des attentes, des différences ainsi que des divergences. Les polémiques n’ont pas manqué ; elles ont été amplifiées par les médias créant un climat électrique qui a du mal à s’apaiser.

Chacun est libre de s'exprimer pour rechercher la vérité

Interrogé par l’agence de presse des évêques italiens, SIR, le cardinal Baldisseri invite à la « sérénité, au calme, à la pondération ». Et s’il regrette que certains prélats aient prêté le flanc aux controverses, il juge positif que chacun puisse exprimer son point de vue, à condition de se comporter avec civilité et de manière constructive. Le cardinal Baldisseri espère que les nombreux commentaires et prises de position qui s’expriment à l’approche de l’ouverture du Synode ne sèmeront pas la confusion. L’enseignement de l’Eglise sur le mariage et la famille est affirmé et décrit dans les documents officiels du magistère, tient-il à clarifier. D’un autre côté, la miséricorde et le pardon occupent une place centrale dans la doctrine de l’Eglise.

Le Pape François souhaite que la discussion soit « ouverte » pendant les travaux, que chacun se sente libre de s’exprimer, non pas pour « faire valoir son point de vue » mais pour contribuer à la « recherche de la vérité ». La vérité n’est pas un concept abstrait, fruit de la spéculation philosophique ou théologique ; c’est la personne du Christ, et c’est de là qu’il faut partir. Certaines situations attendent des réponses comme la polygamie, les mariages arrangés, les mariages mixtes, les multiples pauvretés qui favorisent les séparations, les échecs et les divorces. Le vrai défi, selon le secrétaire général du Synode, est de trouver les mots pour transmettre aux jeunes la beauté de l’Evangile de la famille. La foi s’incarne dans des personnes concrètes ; l’Eglise et les agents pastoraux doivent la mettre dans son intégralité à la portée des gens, avec simplicité et honnêteté. L’assemblée ne s’achèvera pas le 19 octobre mais suite à une décision sans précédent, il y aura d’autres étapes. Car la synodalité, explique le cardinal Baldisseri, ne sert pas à accélérer les décisions mais à les faire mûrir. Le Synode est une assemblée d’évêques, mais il se meut avec la participation de toute l’Eglise.

Des sessions thématiques

En ce qui concerne la méthodologie, le Secrétaire général du Synode a indiqué que les sessions seraient thématiques. Les participants ont donc été invités à envoyer à l’avance le texte de leurs interventions pour pouvoir les répartir en fonction des thèmes choisis. A chaque session, un des treize couples venus des cinq continents dont des zones de guerre, offrira son témoignage. La journée s’achèvera par une heure de discussion libre. Les journalistes seront informés par des points de presse et par twitter ainsi que par leurs rencontres avec les pères synodaux. En revanche, contrairement aux synode précédent, les résumés des interventions ne seront pas distribués à la presse. Le Synode s’achèvera par la publication d’un message au peuple de Dieu et d’un document synodal approuvé par l’assemblée. Ce document, qui remplace les propositions, sera remis au Pape. Il servira de base à l’Instrumentum laboris, le document de travail du Synode de 2015. ( A partir d’un entretien réalisé par l’agence italienne SIR)
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

Nouveautés dans le fonctionnement du Synode

Cité du Vatican, 3 octobre 2014 (VIS). Le Cardinal Lorenzo Baldisseri, Secrétaire général du Synode, a précisé ce matin en Salle de Presse les modalités du déroulement de l’Assemblée générale extraordinaire du Synode des évêques sur la famille, que le Pape ouvrira par une messe solennelle dimanche en la Basilique vaticane. Rappelant que les 191 pères synodaux sont 61 cardinaux, 1 cardinal patriarche, 7 patriarches, 1 archevêque majeur, 67 archevêques métropolitains, 47 évêques diocésains, 1 évêque auxiliaire, 1 prélat et 6 religieux. Le Cardinal a indiqué qu'en plus des membres on comptait comme invités 16 experts, 38 auditeurs et auditrices et 8 délégués fraternels. Il a fait noter qu’à l’occasion de cette assemblée centrée sur la famille, une attention particulière a été portée aux couples mariés, aux pères et mères de famille, qui totalisent 12 personnes, et que parmi les experts, il y a un couple marié. Puis il a évoqué les caractéristiques de cette assemblée qui montre la volonté du Saint-Père de “prendre un chemin synodal novateur et original, articulé en deux parties: La première avec cette assemblée extraordinaire: Les défis pastoraux de la famille dans le contexte de l’évangélisation, et la seconde avec l’assemblée ordinaire de l’an prochain qui aura pour objet: La vocation et la mission de la famille dans l’Eglise et dans le monde contemporain. Le Cardinal Baldisseri a précisé qu’au cours de la phase préparatoire, “a résonné la voix de tout le Peuple de Dieu”, des évêques aux fidèles laïcs qui, à travers le questionnaire joint au document préparatoire remis aux Conférences épiscopales, ont exprimé leurs opinions en la matière. “Le nombre élevé de réponses est dû, d’une part, au thème du Synode qui touche la vie des communautés, des familles et des individus, et reflète la préoccupation pastorale que les évêques ont toujours eu pour la famille. D’autre part, l’amplitude du matériel reçu est certainement un indice d’ouverture et de liberté avec laquelle la consultation a été menée. Cette grande liberté d’expression caractérise aussi l’assemblée synodale qui se déroulera dans un climat de respect pour chaque position, de charité mutuelle et d’esprit constructif”.
D’autres éléments nouveaux regardent l’organisation du travail et par conséquent touchent à la méthodologie interne de l’assemblée. En premier lieu, la Relatio ante Disceptationem présentera quelque nouveauté puisque le Secrétariat général a demandé aux pères d’envoyer leurs interventions par avance, indiquant le sujet traité, dans le respect de l’ordre thématique. Dans l’élaboration de la Relatio Ante Disceptationem, ces textes ont été pris en compte pour organiser le programme thématique. Ainsi, la Relatio devient une référence au cours des interventions. En deuxième lieu, les débats qui se tiendront la première semaine à partir de la deuxième congrégation générale suivront l’ordre thématique de l’Instrumentum Laboris, et chaque congrégation générale s’ouvrira par l’annonce du thème par le président délégué de service, suivie de l’intervention d’un couple d’auditeurs qui offriront aux Pères synodaux leur témoignage sur la vie familiale, contribuant ainsi à enrichir le débat sur l’action pastorale. En troisième lieu, la Relatio Post Disceptationem à la fin de la première semaine constituera la base des travaux de la seconde semaine dans les cercles mineurs, quand les Pères préparent le Document final appelé Relatio Synodi qui sera remis au Saint-Père.
Les nouveautés touchent aussi au rapport avec les media. Chaque jour aura lieu une session d’information interne à la Salle de Presse, en collaboration avec les chargés de presse et avec la participation de quelques pères synodaux. Le bulletin de la Salle de Presse contiendra l’information du jour. De plus, le service Twitter sera actif pour transmettre en temps réel la synthèse des informations les plus importantes. ''Les travaux synodaux seront accompagnés des prières du Peuple de Dieu. A Rome, dans la chapelle de la Salus Populi Romani de la basilique Ste.Marie Majeure, un évêque ou un cardinal célébrera une messe pour la famille, tous les jours à 18 h, en présence des reliques des bienheureux époux Zélie et Louis Martin et de leur fille, sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, et de celles du couple bienheureux Luigi et Maria Beltrame Quattrocchi. Dans le monde entier, et notamment dans les sanctuaires dédiés à la Sainte Famille, ainsi que dans les monastères, les communautés religieuses, les diocèses et les paroisses, on priera également pour le Synode”.

Calendrier des travaux du synode sur la famille
Emploi du temps jour par jour

Rome, 4 octobre 2014 (Zenit.org)

Nous publions ci-dessous le calendrier des travaux de la IIIe Assemblée générale extraordinaire du synode des évêques sur la famille, qui s'ouvrira demain dimanche 5 octobre et qui se terminera le 19 octobre.

CALENDRIER DES TRAVAUX SYNODAUX

5 octobre – Dimanche

10h Inauguration - Messe en la basilique Saint-Pierre

6 octobre - Lundi

9h – 12h30
1ère Congrégation générale
Salut du président délégué
Rapport du Secrétaire Général
RAPPORT AVANT LE DÉBAT GÉNÉRAL (Relatio ante Disceptationem)
Interventions libres

16h30 – 19h
2ème Congrégation générale
Début du débat général
THEME :
Le dessein de Dieu sur le mariage et la famille (I partie, chap. 1)
La connaissance de l’Écriture sainte et du magistère sur le mariage et la famille (II partie, chap. 2)

18h – 19h
Interventions libres

7 octobre - Mardi

9h – 12h30
3ème Congrégation générale
Continuation du débat général
THEME :
L’Évangile de la famille et la loi naturelle (I partie, chap. 3)
La famille et la vocation de la personne dans le Christ (I partie, chap. 4) ;

16h30 – 19h
4ème Congrégation générale
Continuation du débat général
THEME :
La pastorale de la famille et les différentes propositions actuelles (II partie, chap. 1)

18h – 19h
Interventions libres

8 octobre - Mercredi

9h – 12h0
5ème Congrégation générale
Continuation du débat général
THEME :
Les défis pastoraux concernant la famille (II partie, chap. 2)
La crise de la foi et la vie familiale/Situations critiques internes à la famille
Pressions externes à la famille/Situations particulières

16h30 – 19h
6ème Congrégation générale
Continuation du débat général
THEME :
Les situations pastorales difficiles (II partie, chap. 3)
Situation familiales / Autour des unions entre personnes de même sexe

18h – 19h
Interventions libres

9 octobre - Jeudi

9h – 12h30
7ème Congrégation générale
Continuation du débat général
THEME :
Les défis pastoraux concernant l’ouverture à la vie (III partie, chap. 1)

16h30 – 19h
8ème Congrégation générale
Continuation du débat général
THEME :
L’Église et la famille face au défi éducatif (III partie, chap. 2).
Le défi éducatif en général / L'éducation chrétienne dans les situations familiales difficiles

18h – 19h
Interventions libres

10 octobre - Vendredi

9h – 10h30
9ème Congrégation générale
Audition d’auditeurs

11h – 12h30
Carrefours (Ière Session)
Election des Modérateurs et des Rapporteurs

16h30 – 19h
10ª Congrégation générale
Audition des délégués fraternels

11 octobre – Samedi
9h – 12h30
Repos
Préparation du Rapport après le débat général (Relatio post disceptationem)

16h30 – 19h
Repos
Préparation du Rapport après le débat général

12 octobre - Dimanche
Repos
Préparation du rapport après le débat général

13 octobre - Lundi
9h – 12h30
11ème Congrégation générale
RAPPORT APRÈS LE DÉBAT GÉNÉRAL
Interventions libres

16h30 – 19h
Carrefours (IIe Session)

14 octobre – Mardi

9h – 12h30
Carrefours (IIIe Session)

16h30 – 19h
Carrefours (IVe Session)

15 octobre - Mercredi

9h – 12h30
Carrefours (Ve Session)

16h30 – 19h
Carrefours (VIe Session)

16 octobre - Jeudi

9h – 10h
Carrefours (VII Session)

10h
Remise des travaux des Carrefours au secrétariat du synode

10h30 – 12h30
12ème Congrégation générale
Rapports des Carrefours dans la salle du synode
Interventions libres

16h30 – 19h
Repos
Elaboration définitive du document final (Relatio synodi)

17 octobre - Vendredi

9h – 12h30
Repos
Elaboration définitive du document final

16h30 – 19h
13ème Congrégation générale
Lecture de l’ébauche du Message (Nuntius)
Interventions libres

18 octobre - Samedi

9h – 12h30
14ème Congrégation générale
Présentation du document final
Lecture et approbation du Message corrigé

16h30 – 19h
15ème Congrégation générale
Approbation du document final
Conclusion - Salutations

19 octobre - Dimanche

10h30
Messe solennelle concélébrée pour la conclusion du synode et la béatification du Serviteur de Dieu Paul VI place Saint-Pierre.

Traduction de Zenit, Anne Kurian
( 4 octobre 2014) © Innovative Media Inc.

La première partie du Synode s'achève

2014-10-11 Radio Vatican

La première partie du Synode, les interventions en Congrégation générale, s’est achevée vendredi soir. En tout 180 pères synodaux ont présenté leur rapport. Une synthèse sera élaborée et lue lundi matin par le cardinal Erdo, rapporteur général. Vendredi matin 15 auditeurs ont pris la parole, 14 laïcs et/ou couples et un religieux, avant les interventions des délégués fraternels dans la soirée. Les travaux vont se poursuivre au sein de dix carrefours linguistiques dont deux francophones. Ils auront la lourde tâche de proposer, voire même, selon l’experte libanais Jocelyne Khouery, « d’inventer » des solutions pastorales aux défis que représente la pastorale des divorcés remariés. Car si les thèmes abordés depuis lundi ont été nombreux et diversifiés en fonction des contextes locaux, c’est cette question, complexe et sensible, celle de l’accès à la communion des divorcés remariés, qui est au cœur de ce Synode. C’est sur ce point que cette assemblée est attendue, c’est sur ce point qu’elle sera jugée, les participants en sont conscients.

Depuis le début, dans la salle du Synode, plusieurs voix africaines se sont élevées pour dénoncer l’importation, voire l’imposition des modèles occidentaux incompatibles avec les cultures locales et la doctrine catholique. Un évêque a indiqué que des sommes colossales étaient dépensées dans les campagnes de planning familial et que des contraceptifs étaient distribués jusque dans les villages les plus reculés. Un autre a affirmé que des organisations internationales avaient menacé de suspendre leur aide si les gouvernements locaux refusaient de légaliser les unions entre personnes de même sexe. Santé reproductive, idéologie du genre… nous sommes soumis à une véritable offensive internationale, a lancé une mère de famille. L’Afrique a ses problèmes et ses préoccupations prioritaires qui ne sont pas ceux de l’Occident. Venus de tous les continents, des pères synodaux et des laïcs ont exhorté l’Eglise à s’engager davantage sur la scène publique pour défendre ses valeurs sur la famille, menacées par certaines législations et par l’ambiguïté des textes des Nations Unies. Une auditrice a regretté que le document de travail du Synode ne contienne qu’une référence timide au dialogue entre l’Eglise et les Etats et garde le silence sur l’urgence pour les catholiques de préserver leur liberté de conscience face aux institution politiques. Les pasteurs doivent parler haut et clair face aux opinions publiques pour défendre la dignité humaine et les droits de la famille. Et alors que la question de l’accès des divorcés remariés aux sacrements revient sans cesse sur la table et monopolise les échanges, alors qu’elle inquiète et divise, une auditrice a interpellé l’assemblée en affirmant qu’il y avait deux types de miséricorde : celle du Bon Pasteur qui soigne et donne la vie et celle du mauvais médecin qui couvre la blessure pour qu’on ne la voie pas ou qui calme la douleur sans soigner le mal.

Ce synode parviendra-t-il à concilier vérité et miséricorde et à réconcilier les points de vue ? Parviendra-t-il à préserver la doctrine tout en montrant que l’Eglise, qui côtoie la réalité du péché, est proche de ses enfants en difficulté ? C’est tout l’enjeu d’un itinéraire qui, souligne-t-on, prendra le temps qu’il faudra.

Romilda Ferrauto
(Tratto dall'archivio della Radio Vaticana)

Les "omissions" du document intermédiaire à mi-parcours, par Mgr Gadecki
Et diagnostic de l'archevêque de Riga, Mgr Stankiewicz

Rome, 14 octobre 2014 (Zenit.org) Anita Bourdin

Il faut soutenir aussi « les familles ordinaires, normales », proteste, au micro de Radio Vatican en polonais, Mgr Stanislaw Gadecki, 65 ans le 19 octobre, archevêque de Poznan, et président de la Conférence épiscopale polonaise, qui regrette ce qu’il appelle les « omissions » du Rapport de la première semaine du synode.

Insatisfaction exprimée aussi à Radio Vatican par l’archevêque de Riga (Lettonie), Mgr Zbigniew Stankiewicz, 59 ans, qui dit cependant sa confiance dans les travaux en carrefours pendant cette semaine.

Leurs commentaires surviennent après la lecture en assemblée générale (11e Congrégation générale), lundi matin, 13 octobre, du « Rapport après le débat » du synode "extraordinaire" sur la famille, à la charnière des débats de la première semaine et des travaux en groupes linguistiques de la seconde. Un document réalisé de façon collégiale.

Mgr Gadecki diagnostique que « la doctrine présentée dans le document » pèche par « omission ». Il a l’impression que « la vision du monde qui a prévalu » est un chemin d’« imperfection » qui conduirait « à la perfection ». Il parle en effet des « exceptions » alors qu’il faudrait « aussi » présenter « la vérité » sur le sacrement catholique du mariage, estime-t-il.

Mgr Gadecki s’interroge notamment sur le critère de la « gradualité » : « Peut-on vraiment appliquer la gradualité à la cohabitation », y voir un « chemin de sainteté »? Il regrette un manque de « vision claire ».

Pour ce qui est de « confier des enfants à des couples homosexuels », il déplore que la situation soit présentée « comme si elle était acceptable ».

Ce qui manque dans ce texte intermédiaire, à mi-chemin du travail synodal, c’est, ajoute Mgr Gadecki, « une incitation à la fidélité », aux « valeurs familiales », alors qu’il donne l’impression d’accepter « les choses telles qu'elles sont ».

Ce manque crée, dit-il, « l'impression que l'enseignement de l'Eglise a été sans pitié » jusqu’ici et que « l'enseignement de la miséricorde commence maintenant ».

Mgr Stankiewicz diagnostique pour sa part le « danger de danser sur la musique du monde » et de « se rendre à la pression des milieux laïcs ». Il ajoute que d’après ses contacts, « la grande majorité des évêques » n’a « pas l'intention de lâcher prise ».

Tout en reconnaissant que le texte veut, « de bonne foi », aller « à la rencontre de ceux qui éprouvent des difficultés ».

Il confie que dans son intervention au synode il avait déjà fait observer que « céder à la pression du monde » ce serait « perdre sa propre identité ». Le monde dit-il a besoin de la « lumière » et de « la vérité de l'Evangile ». Et il dit sa confiance dans le « pouvoir de l’Evangile » pour « toucher les consciences et les esprits des gens » et les « convaincre », à condition qu'il ne soit pas « dilué ».

Il dit aussi sa confiance dans le travail des groupes linguistiques qui apportera des modifications au document de la mi-parcours.
(14 octobre 2014) © Innovative Media Inc.

Lien du rapport préliminaire [Vous devez être inscrit et connecté pour voir ce lien]

Synode sur la Famille : une révolution se prépare-t-elle dans l’Eglise ?
ZENIT , le 14 octobre 2014 à 2:13
Valoriser les familles vivant dans la cohérence et soutenir les personnes en difficulté
Rome, 14 octobre 2014 (Zenit.org) Monseigneur Tony Anatrella

Des exposés documentés et de riches échanges ont eu lieu entre les Pères du Synode, alors que le document de travail intermédiaire publié par la salle de presse du Saint-Siège, ce 13 octobre, reste très controversé chez les évêques. Monseigneur Tony Anatrella répond aux questions de Zenit pour analyser leur travail.

Monseigneur Tony Anatrella, est psychanalyste et spécialiste en psychiatrie sociale, Consulteur du Conseil pontifical pour la famille et du Conseil pontifical pour le monde de la santé, et Expert auprès du Synode sur la Famille.

Zenit – Quelle est votre impression après cette première semaine de travail intense ?

Monseigneur Tony Anatrella - Tout d’abord, la plupart des évêques se sont exprimés avec une grande liberté et une bonne connaissance des situations familiales d’aujourd’hui. Ils sont non seulement informés sur les diverses questions, mais sont aussi au contact d’hommes et de femmes, et d’enfants qui vivent avec beaucoup d’intérêts et de bénéfices leur existence familiale pendant que d’autres rencontrent de sérieuses difficultés. Ensuite, ils portent de l’intérieur tout ce qui préoccupe nos contemporains. Ils pensent et s’expriment comme de réels pasteurs accueillants et attentifs aux uns et aux autres. Personne ne doit être abandonné en chemin même si son mode de vie est éloigné de ce que propose l’Église au nom du Christ. Enfin, être accueillants et attentifs ne signifie pas accepter, reconnaître et bénir toutes sortes de comportements et de pratiques surtout quand elles s’éloignent du sens du mariage et de la famille. Il ne convient pas de dissocier le sens de la miséricorde de la vérité.

A lire certains échos, il semblerait que les oppositions soient vives au sein du Synode ?

Mgr T. A. - Chacun s’exprime clairement, même si parfois des points de vue sont discordants et participent d’analyses superficielles ou de méconnaissances théologiques, voire de propositions trop rapides. Les problèmes sont tellement complexes que les Pères affirment qu’ils ont besoin d’instruments conceptuels d’analyse. Nous sommes donc dans une phase d’observation de la situation familiale actuelle. Encore faut-il faire un diagnostic et voir quelles solutions apporter. Les exposés des Pères et les échanges qui s’en suivent se passent dans la paix, dans le calme, et dans un climat fraternel, mais il est vrai que des tendances se font jour et suscitent de nombreuses interrogations. Les discussions se déroulent, aussi bien en Congrégation générale que dans les couloirs au moment des pauses, avec beaucoup de franchise mais aussi avec tact et délicatesse.

Le document intermédiaire diffusé lundi révèle une très grande ouverture, mais sans références scripturaires ou patristiques…

Mgr T. A. - Le document préliminaire faisant la synthèse des travaux de la première semaine va être soumis aux discussions en carrefours linguistiques. Pour l’instant, il a été fortement critiqué lors de sa présentation en Assemblée générale et il ne fait pas l’unanimité des Pères. Il n’est pas assez fondé sur l’Ecriture et apparaît comme un discours sociologisant. Trop de confusions et de complaisances ne rendent pas compte de l’Enseignement de l’Église et de la pensée des Pères synodaux. Il a été demandé de revoir le texte dans sa structure et en ce qui concerne l’admission des divorcés remariés aux sacrements et l’homosexualité. Il a été jugé trop simpliste de laisser entendre que les unions de fait seraient un chemin possible de vie de couple (une façon d’accepter l’adultère ont dit certains Pères) et d’affirmer que « les personnes homosexuelles ont des dons et des qualités à offrir à la communauté chrétienne ». Le texte fait l’impasse ici sur une forme de sexualité que l’Église ne peut pas reconnaître et encore moins la présence d’enfants dans ce type de situation. Autrement dit, il ne faut pas confondre la personne homosexuelle et l’homosexualité qui ne représente aucune valeur sociale et encore moins une richesse pour l’Eglise. Il en va de même avec le concubinage même si c’est insuffisant de dire que pour certains il finit par un mariage. Il est indispensable de mentionner en premier le sens du mariage chrétien et de la famille tel qu’il a été souligné par les témoignages des laïcs présents au Synode.

Est-il vrai que des cardinaux s’opposent au Pape ?

Mgr T. A. - Il n’y a pas d’opposition au Pape, dans la mesure où le Saint-Père ne fait qu’écouter, ne parle pas et ne donne aucun signe d’approbation ou de réprobation dans un sens ou un autre. Si à un moment précis, Le Saint-Père a évoqué la question des divorcés remariés qui n’ont pas accès aux sacrements, il n’a pas non plus donné de lignes directrices auxquelles le Synode doive aboutir. Il a simplement, au début des travaux, appelé les Pères du Synode à parler librement. Il reste donc très discret et très accueillant envers les uns et les autres. Nous pouvons nous adresser à lui pendant les temps de pause, partager un café et un sandwich, lui exprimer une interrogation en toute simplicité. Il est ainsi présent à tous nos travaux et il lui reviendra, après avoir entendu tous les Pères, et après le Synode ordinaire de 2015, de préparer, de rédiger et de publier une exhortation post-synodale sur la Famille. Bref, il y a une détermination de tous à se consacrer à la Nouvelle Évangélisation dans le cadre de la Famille. Le texte final de ce Synode, revu et corrigé, sera soumis au vote d’Assemblée le samedi 18 octobre 2014.

La question des divorcés remariés n’est-elle pas au centre des débats ?

Mgr T. A. - Si la question a été reprise plusieurs fois, elle n’est pas le sujet central du Synode sur la Famille, car il s’agit avant tout d’une question sacramentelle qui concerne le rapport indissoluble entre le sacrement de mariage et l’eucharistie. Là encore, les médias, et souvent des médias catholiques, réduisent le Synode à cette seule question. Ils suscitent des attentes qui risquent d’être déçues. Nous sommes là dans un conditionnement qui dessert la vérité du sens du mariage avec laquelle l’Église ne peut pas tricher à moins de trahir le Christ. Dans le sacrement de mariage qui s’articule sur celui du baptême, le Christ est engagé dans le couple qui fait alliance, il vient habiter avec l’homme et la femme qui se donnent l’un à l’autre au nom de l’amour de Dieu ; un amour qui inspire la relation conjugale et la constitue dans un lien durable. Beaucoup de catholiques ignorent ou négligent les ressources du sacrement de mariage pour traverser les crises de la vie d’un couple.

Quelles sont les questions qui préoccupent les Pères du Synode ?

Mgr T. A. - Elles sont nombreuses et portent sur divers constats. Pourquoi les couples rompent parfois rapidement et mettent en péril leur famille, et notamment les enfants qui sont relativement oubliés lors des ruptures ? La société ne veut pas voir la conséquence du divorce chez les enfants. Pour eux, c’est souvent un effondrement qui s’opère en les déstabilisant et en mettant à mal leur confiance dans leurs parents et dans la vie. Les divorces sont également une source d’appauvrissement des familles et du pays. Pourquoi, également, les jeunes n’osent-ils plus s’engager et se marier, se promettre fidélité ? Malheureusement, le témoignage donné par les adultes qui vont de concubinage en répudiation, d’union soi-disant « libre » en adultère ou encore d’une sexualité brimée par l’angoisse de l’enfant à naître, ne prédisposent pas au mariage. Il faut aussi ajouter la destruction législative qui s’opère contre le mariage, la famille et l’enfant à naître. Le cadre porteur favorisant le mariage et la famille est progressivement défait par le législateur créant les conditions même du non-engagement. La volonté de réduire au maximum les naissances complique également la situation puisque, sur le long terme, la mentalité contraceptive et abortive vient détruire la famille. Paul VI avait vu juste en publiant son encyclique révolutionnaire Humanae vitae (1968) au début de ce qui fut appelé la révolution sexuelle et qui a surtout contribué à imposer une sexualité infantile. La dénatalité croissante au plan mondial est inquiétante puisque le taux de remplacement des générations n’est plus assuré, surtout dans le monde occidental. Nous serons bientôt des peuples de vieillards gouvernés par des vieillards, sauf en Afrique et en Asie. Que deviendront les jeunes dans cet univers replié sur soi et sans avenir générationnel ? Les évêques africains tirent le signal d’alarme car des milliards de dollars s’abattent sur leur continent dès que l’on enseigne l’idéologie du genre, qu’on diffuse la contraception, qu’on banalise l’avortement, et que l’on exige le mariage des personnes de même sexe.

Les évêques africains apparaissent sages et déterminés dans leur questionnement ?

Mgr T. A. – Oui, ils sortent les pays occidentaux de leur paresse spirituelle. De nombreux pays africains refusent cet arsenal et ils le condamnent. Ils disent avec raison : « Les pays occidentaux et les agences de l’ONU veulent profiter de notre misère, du dépouillement de nos ressources pour nous tuer ». À cela s’ajoute la volonté idéologique et politique de redéfinir le couple, le mariage et la parenté à partir de l’homosexualité qui n’a rien à voir avec la vie conjugale et familiale. Les législateurs créent des confusions en imposant dans la loi civile la légitimité des orientations sexuelles au détriment de la relation fondée entre un homme et une femme qui eux, et eux seuls, assurent le lien social et la transmission. Il faut ajouter que les conditions de travail ne favorisent pas toujours la vie familiale comme d’ailleurs aussi les nouveaux moyens de communication : chacun est de son côté avec sa télévision, son ordinateur, sa tablette, son smartphone et autres… Bref, on cherche à communiquer mais sans être en relation, à commencer avec sa famille. La pornographie a également une incidence sur la famille et la vie conjugale : cette addiction entraîne parfois des ruptures. Les enfants et les adolescents sont également envahis par ces images qui faussent le sens de la sexualité humaine et les perturbent fortement. La violence au sein des familles est aussi préoccupante : violence verbale, physique et sexuelle. La polygamie, dans certaines régions du monde, et la polygamie successive qui s’impose de fait dans les pays occidentaux après le divorce, ne participent pas toujours à la cohérence de la vie familiale. La monogamie s’impose malgré tout progressivement dans le monde et souvent pour des raisons économiques. Enfin, on constate que le chômage, l’immigration et les guerres notamment au Proche-Orient, fragilisent, séparent, voire brisent les familles alors qu’elles voudraient rester ensemble et unies.

Il y aussi des questions qui mettent en péril la famille, comme la haine des chrétiens ?

Mgr T. A. - En effet, là où des familles chrétiennes sont principalement persécutées, martyrisées et massacrées au nom d’idéologies anti-chrétiennes. Celles qui restent portent un témoignage de foi et ont la préoccupation de la transmettre à leurs enfants. C’est au nom de leur foi chrétienne qu’elles forment et tiennent leur famille, et constituent un pays et une nation. La sécularisation affaiblit la famille et tente de réduire la religion, en particulier le christianisme. Les pays européens développent une haine à son égard à travers une persécution blanche en cherchant à l’éliminer, par divers moyens, parfois dans la passivité des catholiques. Ils sont culpabilisés au point d’être invités à se taire. Les répercussions sur le sens de la famille sont très éprouvantes et déprimantes. Face à toutes ces situations et bien d’autres encore, il y a une certaine indécence à vouloir réduire le Synode aux divorcés remariés. Je ne minimise pas le problème pour certains, mais les véritables enjeux sont ailleurs. D’autre part, on observe que de nombreuses familles vivent bien et sont une source d’épanouissement pour les adultes et les enfants. Il est vrai que le bien est silencieux, là où le mal fait beaucoup de bruit.

Le chantier de la famille est immense, alors, comment interpréter cette réduction du Synode à la question des divorcés remariés ?

Mgr T. A . - C’est la question symptomatique de l’époque actuelle de revendications subjectives vécues comme un droit. On ne s’inquiète pas du sens du mariage comme lien indissoluble mais conçu comme un contrat « jetable » selon l’expression du Pape François. Et ce symptôme de la déliaison est devenu un emblème de la presse catholique qui se répercute sur d’autres médias. Pourtant, il s’agit d’aller au-delà du symptôme et de savoir identifier ce qui se passe dans ces ruptures et comment l’éducation peut mieux préparer les jeunes.

D’autre part, l’autre objectif du Synode serait de savoir comment rendre possible l’accession aux sacrements pour des personnes qui sont dans des situations particulières ? Or, pour les Pères du Synode, la demande n’est pas si massive qu’on veut bien le faire entendre et la plupart de ces personnes n’ont pas toujours une pratique religieuse, à l’inverse d’autres qui, tout en sachant qu’elles ne peuvent ni recevoir le sacrement de la Réconciliation, ni celui de l’Eucharistie et ne peuvent pas avoir certaines responsabilités pastorales, participent tous les dimanches à la messe de leur paroisse. Au moment de la communion, elles se présentent devant le prêtre et sollicitent sa bénédiction en repliant leurs bras en croix sur leur poitrine. Le signe est compris et le prêtre les bénit en traçant sur leur front la Croix du Christ. Bref la communion eucharistique n’est pas un droit et ne peut être donnée sous n’importe quelles conditions.

D’ailleurs d’autres catholiques devraient être davantage conscients de savoir s’ils sont ou pas en état de grâce pour communier et, dans le cas contraire, recevoir le sacrement de la Réconciliation. Il y a aujourd’hui un déplacement du sens de la communion eucharistique : ce n’est pas tant au Christ que certains communient mais pour montrer leur communion à la communauté « hic et nunc ». Ce qui est une forme de psychologisation et de moralisation païennes de ce sacrement. D’où l’idée incongrue de se croire exclu de l’Église si l’on ne peut pas communier sacramentellement. Or, répétons-le, les divorcés remariés ne sont ni exclus, de l’Eglise ni excommuniés. Ils sont membres de l’Église même s’ils n’ont pas accès aux sacrements ou à certaines responsabilités pastorales. Il y a d’ailleurs de nombreux divorcés qui, ne s’étant pas remariés, assument leur situation comme telle et participent pleinement à la vie sacramentelle et à la mission pastorale de l’Église.

Il n’y aurait rien à faire en faveur des divorcés remariés dans l’Église ?

Mgr T. A. - Les Pères du Synode sont attentifs à cette question et veulent montrer leur sollicitude à l’égard de ces personnes sans réduire la pastorale familiale à ce type de préoccupation. Ils souhaitent que l’on trouve éventuellement des solutions qui soient dans la logique de la théologie du mariage et de la famille, et dans la cohérence avec le sacrement de mariage. Ils ne veulent pas d’un clivage qui affirme « nous reconnaissons l’indissolubilité du lien matrimonial, mais d’un autre côté nous pourrions faire des exceptions ». Il s’agit là d’un raisonnement pernicieux qui débouche sur du bricolage pastoral. Il n’y a pas d’un côté la doctrine et de l’autre la pastorale : il y a interaction entre l’une et l’autre. Sinon c’est l’exception qui finit par faire la loi. Nous risquons d’être dans le replâtrage comme pour plaire au monde en oubliant la richesse que représente le message chrétien sur la famille. Il faut donc avoir le courage pour nommer convenablement les choses et de ne pas vouloir à tout prix trouver du « positif » là où il n’est pas. L’optimisme béat n’est pas l’espérance.

Les Pères du Synode désirent que l’on privilégie les moyens de l’Église soit pour déclarer nul un mariage devant un tribunal ecclésiastique (dans le sens où le lien juridique entre les personnes n’a jamais existé), soit pour le dissoudre par décret pontifical (quand l’un des conjoints d’une autre confession religieuse empêche son conjoint de pratiquer sa foi et d’éduquer chrétiennement ses enfants). Benoît XVI le reconnaissait déjà et le Pape François l’a également souligné, des personnes ont conclu des mariages invalides. Ils se sont ainsi mariés en étant immatures, d’autres en ne sachant pas très bien ce qu’ils faisaient où en n’étant pas très au clair avec leurs motivations personnelles ou sur la qualité de la personne avec laquelle ils se liaient ; d’autres étaient conscients qu’ils ne respecteraient pas les exigences du mariage chrétien. L’Église dispose déjà de procédures pour traiter cette question. Des Pères du Synode ont envisagé de les simplifier, mais là aussi, certains recommandent d’être prudents et de veiller à l’objectivation des situations, notamment en préservant la double sentence à travers une étude et une décision collégiales (1èreet 2èmeinstance). Mais il est vrai que devant l’évidence de la nullité de quelques situations la démarche pourrait être simplifiée. Un groupe de canonistes nommés par le Pape étudie la question. Au-delà de ces cas singuliers, l’Église n’a pas le pouvoir de délier un mariage célébré validement. Donc il restera toujours des situations problématiques à partir desquelles il faudra accompagner pastoralement les personnes. Encore faut-il qu’elles soient dans ces démarches de progression et de conversion plutôt que de se vivre ou de se désigner en « victimes » de l’Église qui ne leur accorde pas les sacrements. Il faut se demander qui est la victime de qui ?

Dans l’enquête préparatoire au Synode plusieurs problèmes ont été signalés notamment sur le sens du mariage : que peut-on faire ?

Mgr T. A. – Oui, il existe notamment une très grande méconnaissance de ce qu’est le mariage. On oublie que sa signification, sous l’influence du christianisme, à partir du baptême et de l’alliance sponsale du Christ avec l’Eglise, a positivement évolué dès le quatrième siècle vers une élection libre des époux (l’Église était contre les mariages forcés), fondée sur l’amour de Dieu, et assumée dans la fidélité et la responsabilité de l’accueil des enfants. On a aussi constaté une méconnaissance de ce qu’est que le sacrement de mariage. Faut-il rappeler, une fois de plus, que l’Église est engagée dans une alliance nuptiale avec le Christ ? De ce fait, elle est le sacrement du Christ à partir duquel tous les sacrements sont donnés. Notamment celui du mariage qui est indissoluble comme l’est d’ailleurs le lien du Christ à l’Église. La catéchèse et les homélies doivent développer cette dimension et les laïcs présents au Synode ont insisté pour dire que les prêtres sont encore timides sur ces questions. De plus, trop de personnes se calent sur les mentalités actuelles lorsqu’elles rompent à la moindre difficulté. Pourquoi ? Sans doute parce que des couples aujourd’hui se fondent davantage sur les sentiments – qui, par définition, sont variables et instables -, que sur le sens de l’amour qui, lui, relève d’une décision libre et volontaire. Bâtir son existence sur l’amour conjugal qui a sa source dans l’amour trinitaire, c’est autre chose que de se laisser porter par des sentiments qui, lorsqu’ils ne sont pas intégrés dans cet amour, s’étiolent faute de ressources. Ce sont justement les couples qui reposent sur les sentiments qui risquent de ne pas tenir dans la réalité. D’ailleurs, les statistiques le prouvent, ce sont les concubins qui se séparent le plus.

Devant toutes ces questions, il faut une fois de plus rappeler ce que Familiaris consortio avait déjà dit : la catéchèse se doit d’enseigner ce qu’est le mariage, le sacrement de mariage, d’assurer une meilleure préparation au mariage sans doute plus longue et proposer dans ce cadre un catéchuménat à la foi chrétienne et au sens du mariage chrétien. Il est nécessaire d’accompagner régulièrement les couples et les familles : ils sont les lieux prioritaires de la Nouvelle Évangélisation.

On parle aussi d’un temps de pénitence pour les divorcés remariés et qui pourrait ensuite donner lieu à l’admission aux sacrements…

Mgr T. A. - Cette idée a été évoquée par quelques Pères et reste encore à débattre dans les carrefours de la semaine. Sans avoir à développer ici, il peut y avoir deux visions théologiques en présence, qui restent à analyser et à situer afin de mieux comprendre en fonction de quoi certaines propositions sont faites. Dans bien des cas, les raisons théologiques sont confuses. D’autres Pères pensent qu’il est plus sage de suivre tous les moyens dont dispose déjà l’Église et qui sont insuffisamment utilisés. Quel est le problème ? Les divorcés remariés ne sont pas d’une certaine façon, et d’abord, en faute, même s’ils sont dans le péché. Ils sont surtout dans une contradiction ontologique par rapport au sacrement de mariage inscrit en eux. La plupart des Pères pensent que le problème de l’indissolubilité, dans lequel tous les sacrements sont tenus, ne peut en aucun cas être ici contourné. Il faut donc trouver des solutions (si solutions il y a) dans la logique de ce que peut faire l’Église en termes de miséricorde. Jusqu’où peut-elle aller ? Telle est la question à débattre durant ce Synode et celui de 2015. Ensuite ce sera au Pape d’indiquer à l’Église les pistes à suivre.

Le Synode a-t-il parlé d’une « bénédiction » pour des « mariages » homosexuels ?

Mgr T. A. - Les Pères n’ont pas abordé la question sous cet angle et le texte préliminaire ne reflète pas du tout la pensée des Pères synodaux. Il a été rappelé que l’on commet une erreur en mettant sur le même plan un couple formé par un homme et une femme, et un duo de personnes de même sexe. Ces derniers ne sont pas dans la logique de l’amour et de la vie conjugale et familiale. On ne peut donc en aucun cas « bénir » ce type de relation, ni reconnaître cette forme de sexualité, et encore moins confier des responsabilités pastorales dans le cadre de ce mode de vie. En revanche, l’accueil et l’accompagnement des personnes individuelles sont toujours privilégiés, mais pas en duo (le couple homosexuel n’existe pas), ni dans le cadre d’associations qui parfois se présentent comme « catholiques » alors qu’elles promeuvent un discours et un mode de vie en contradiction avec l’Enseignement de l’Église. Elles incitent l’Église à vouloir changer les mots et à réécrire le Catéchisme dans un sens plus neutre à l’égard de l’homosexualité. C’est la même stratégie – qui a été adoptée dans la société civile en réécrivant le code civil – que l’on veut appliquer à l’Eglise. Soyons alertés et vigilants face à ce nouveau terrorisme du langage qui veut changer les mots pour ne plus désigner ce qui est. Il y a ainsi un grave problème épistémologique, un virus de l’intelligence, qui empêche de penser en vérité. Une façon d’édulcorer la problématique.

Autrement dit, les personnes qui ont des attractions pour le même et le semblable ont à vivre et à assumer leur existence, comme tous chrétiens, selon les exigences de leur baptême. C’est en ce sens que le Pape François avait dit : Si une personne homosexuelle cherche le Seigneur, qui suis-je pour la juger ? C’est-à-dire, si cette personne est fidèle à sa foi et aux conséquences morales qu’elles impliquent, elle évite de se mettre dans des situations et des comportements contraires à la vie chrétienne, dans ce cas, moi, je ne suis pas juge de son destin au regard de Dieu. Pour vivre en chrétien, nous sommes tous appelés à nous convertir. Tel est chemin de la sainteté puisé aux sources du baptême.

Les Pères synodaux risquent-ils d’être conditionnés par l’univers ambiant, par des clichés à la mode, pour tenir compte de revendications qui peuvent fausser le débat ?

Mgr T. A. – Diverses pressions s’exercent sur les Pères du Synode pour faire avaliser des modes de vie problématiques. Certains risquent même d’être dépendants du politiquement correct de la société actuelle faussement consensuelle. Bref, tout se passe comme si l’on voulait imposer à l’Église les modèles mondains de l’instabilité de la vie de couple qui fragilise la famille et d’une sexualité éclatée qui sont loin d’être le signe de leur accomplissement. Les Pères synodaux s’appuient sur la vision chrétienne de la famille et ils proposent une perspective plus altruiste, fondée sur l’amour de Dieu, et plus épanouissante, en apprenant les chemins de la fidélité entre un homme et une femme dont l’alliance est assurée par le mariage. Ils sont les seuls à créer un lien conjugal et familial indissoluble, là où, entre autres, des lois civiles, très contestables, ne font que le défaire.

La vraie révolution que l’Église propose est non pas de se complaire dans la validation de multiples situations, ce qui serait un faux accompagnement pastoral et « une capitulation face aux comportements et aux idées du monde actuel » a dit un évêque, mais de valoriser les familles qui vivent dans la cohérence, de soutenir les personnes en difficulté, de prendre en compte la question des divorcés remariés dans la pastorale des sacrements, pour affiner et préciser leur cheminement spirituel, d’appeler à mieux connaître ce qu’est la famille et de consacrer du temps à l’éducation des jeunes dont le sens de la sexualité, de l’amour et du lien conjugal est parfois altéré. Il revient également à l’Église d’encourager les hommes et les femmes qui se sont engagés dans le mariage et vivent dans la fidélité. En définitive ce sont eux qui assurent le sens vrai de la famille et la sécurité dont la société a besoin. L’Eglise a autre chose à proposer que de s’enfermer dans l’éloge de la faiblesse humaine, sinon elle risque de participer au délitement actuel.

Propos recueillis par Anita Bourdin

(14 octobre 2014

Voici le lien de l'article en italien :
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Ce n'est pas une réaction publique.

Voci la traduction en "charabia" de la traduction Google :
CITE DU VATICAN - "indigne, honteux, complètement faux." Condamnation du rapport sur ​​la première semaine de travail du Synode sur la famille (le poste de disceptationem Relatio) lu hier devant le pape le cardinal Francis Peter Erdö hongrois. Il prononça, lors d'un des clubs les minores (commissions), pas un père Synode "tout", mais le gardien de l'orthodoxie de la foi catholique, le cardinal Gerhard Mueller, préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi (l ' ancien Saint-Office), augmenté au cours des derniers jours voix de ceux qui nient le Synode principaux annoncé l'ouverture de couples divorcés et remariés, les partenariats domestiques, la cohabitation, de même sexe.

SYNODALES / INTERVIEWS SUR TOUTE LA RÉPUBLIQUE

Le même cardinal qui, au cours de la semaine dernière a dénoncé à plusieurs reprises publiquement une attitude réprobatrice alléguée du Vatican à l'égard des orateurs qui ont pris la parole à la défense de la doctrine catholique traditionnelle, avec une référence particulière à l'indivisibilité du sacrement de mariage. Positions que Muller et 4 autres cardinaux avaient déjà exprimées dans un livre publié à la veille du Synode, mais que ces derniers jours ont été exposés en plein synode assise, tout en trouvant - de l'avis de la même Mueller - un écho assez limité dans Relatio lu par le cardinal Erdogan. Ainsi, les boucliers soulevés du préfet de l'ex-Saint-Office, qui, dans son discours aux cercles minores a échoué gravement en particulier les chapitres du rapport consacré aux ouvertures dans le domaine des couples homosexuels, en concubinage, divorcés remariés aux sacrements, exprimant tout son «opposition à un rapport indigne et honteux."

Les paroles prononcées par Mueller - il doit indiquer à la fois aujourd'hui et dans les derniers jours quand il a accusé les dirigeants du Synode pour censurer les voix dissidentes aux ouvertures - en sa qualité de préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, ce qui pourrait potentiellement mettre les freins aurait collègue Erdogan. Mais dans la première journée de travail des cercles minores Mueller était non seulement de se distancier du document de "milieu". Bien tons avec plus de contenu, même Cardinal Fernando Filoni, Préfet de la Congrégation pour l'Evangélisation des Peuples, s'est montré perplexe. «Il y avait une certaine surprise - le cardinal a expliqué - à l'intérieur du petit cercle de lire les premières réactions des médias à« Rapport après la discussion d'hier publié et aussi des préoccupations au sujet de ce qui a été inclus, comme si le Pape dit-il, comme si le Synode avait décidé, et ce n'est pas vrai. E 'un document de travail où nous disons nos points de vue, pour être transmis au Secrétariat du Synode ".

"Fondamentalement, notre idée - il continué - est que nous travaillons à mettre dans les mains du Saint-Père à la suite de laquelle il décidera alors par rapport au troisième moment du Synode, l'assemblée générale ordinaire des actionnaires de Octobre 2015». Freinage aussi sur les réactions des médias sur les ouvertures dans le domaine de la communion gay et pour divorcé et remarié. «J'aimerais que même les médias - a dit Filoni -. Aidera le lecteur à comprendre cette dynamique, mais surtout de voir à ce moment la richesse du débat, avec la très grande dynamique qui est sur ​​la famille ne traitent pas un seul point ou un autre, mais la question dans son ensemble et l'immensité ... il ya encore beaucoup de travail à faire. " '' Insatisfaction '' pour '"interprétation erronée" "du Rapport après la discussion donnée par les médias parle également des entrées cardinal Wilfrid Fox Napier, archevêque de Durban, en Afrique du Sud et l'un des modérateurs des groupes de travail. Les attentes de beaucoup, dit-il, sont un peu '' 'réaliste' 'et' 'reflètent ce que la plupart des gens veulent que cela se produise, puis ce qui se passe réellement. " La Relatio, at-il souligné, «'est seulement une tableau de la 'de Contenu. Sur la question des homosexuels, par exemple, «mon inquiétude - a précisé Napier - c'est le message qui est ressorti de ne pas être vrai. Ces thèmes, l'homosexualité ', couples non mariés, divorcés remariés »ne sont pas une question du Synode, mais de toute l'Eglise»

Les amendements des 10 groupes de travail déposés au secrétariat du synode
Pour élaboration et vote, ils ont aussi publiés

Rome, 16 octobre 2014 (Zenit.org) Anita Bourdin

Les amendements des 10 groupes de travail du synode ont été déposés au secrétariat du synode, en vue d'une synthèse "Relatio synodi" que le synode discutera et votera samedi après-midi, annonce le père lombardi, directeur de la salle de presse du Saint-Siège lors du briefing quotidien de mai-journée au Vatican.

Les rapports vont être publiés par le Saint-Siège: le synode a en effet voté "oui" à leur publication, puisque le Rapport de lundi, 13 octobre, a été publié, les amendements le seront aussi. Soit trois rapports en italien, trois en anglais, deux en français et deux en espagnol.

Mais le père Lombardi: ce sont des "documents de travail", une "nouvelle étape" du processus synodal qui "continue" il ne faut pas les considérer comme une étape "définitive": c'est une nouvelle "contribution aux réflexions à l'intérieur du synode".

Un pape a décidé d'ajouter à la commission pour faire la synthèse: deux nouveaux cardinaux ont été nommés par le pape pour représenter l'Océanie et l'Afrique: Mgr Denis Hart (Melbourne, Australie), et le card. Wilfrid Napier (Durban, Afrique du Sud).

Le cardinal Müller, préfet de la Congrégation pour la doctrine de la foi a protesté, affirmant que lorsqu'on lui a prête cette appréciation de la "Relatio" de lundi comme "indigne, honteuse, erronnée", ce ne sont pas "ses paroles", il "ne l'a pas dit" et il a prié le P. Lombardi de préciser cela à la presse.
(16 octobre 2014) © Innovative Media Inc.

Quarante-un évêques S'opposer nouveau document du Vatican

Vatican - opposition augmentations de Rome comme homosexuels célèbrent, les catholiques traditionnels FRET, les évêques se plaignent, et personne ne semble être en mesure d'expliquer exactement ce que le document publié lundi signifie pour l'Eglise catholique.

Lundi soir, des mains expérimentées ayant des liens avec les pères synodaux ont dit les évêques se sont sentis pris au dépourvu par le contenu du document publié lundi qui est censé éclairer les discussions en cours entre plus de 180 évêques réunis le reste de cette semaine au Vatican. Le document semble innover sur l'enseignement catholique sur l'acceptation de l'homosexualité, de la cohabitation, et la communion pour les divorcés remariés et l'.

Pas moins de 41 évêques ont augmenté en signe de protestation contre le document après qu'il a été lu à eux et alors que le document a été présenté à la presse corps Vatican. Journaliste Vatican noté Sandro Magister a déclaré :

   Sous les coups de feu de aroung 41 interventions, cardinaux Pell [secrétaire de l'Economie], Ouellet [préfet pour les évêques], Filoni [Préfet de Propaganda Fide], Dolan [de New York], Vingt-Trois [de Paris], Burke [préfet de Signature apostolique], Rylko [président de laïcs], Müller [préfet de la Doctrine de la Foi], Scola [de Milan], Caffara [de Bologne] entre autres pris la parole, le tout sur une ouverture à un second mariage tel que proposé par le cardinal Kasper , qui est également intervenu.

Lundi après-midi, LifeSite Nouvelles a interviewé le cardinal Burke, qui a déclaré que le Synode avait été «manipulé par les organisateurs du Secrétariat général," et il a appelé le pape Francis à intervenir. Burke a dit:

   Les fidèles et leurs bons pasteurs cherchent à le Vicaire du Christ pour la confirmation de la foi et de la pratique en ce qui concerne le mariage catholique, qui est la première cellule de la vie de l'Eglise.

   ....

   Le document n'a pas une base solide dans les Saintes Écritures et le Magistère. Dans une question sur laquelle l'Eglise a un enseignement très riche et clair, il donne l'impression d'inventer un tout nouveau, ce que l'on appelle Père synodal «révolutionnaire», l'enseignement sur le mariage et la famille. Il invoque à plusieurs reprises et dans les principes de manière confuse qui ne sont pas définis, par exemple, la loi de gradualité.

Comme il est évident à partir des interventions pointues de 41 évêques lundi matin, Burke est loin d'être le seul parmi les évêques synodaux, dans son inquiétude et son opposition à ce document. Bien que n'étant pas dans le Synode lui-même, la tête de la Conférence épiscopale polonaise a déclaré à Radio Vatican que le document était inacceptable .

Passages controversés ont provoqué la colère des évêques et laïcs. Sandro Magister rappelle à l'Italien Mgr Forte, qui a été parmi les présentateurs du document.

Le document est maintenant entre les mains de "petits cercles, des« groupes de Synode des évêques regroupés en fonction de la langue. Leur travail se terminera cette semaine, et le document final ira à la plus grande Synode prévue pour Octobre prochain.

Ci-dessous une interview le cardinal Burke a fait avec Raymond Arroyo:

Douzième Congrégation générale du Synode
Cité du Vatican, 16 octobre 2014 (VIS). La douzième Congrégation générale, qui s'est tenue ce matin en présence du Saint-Père, a vu la présentation des rapports des dix Circuli Minores: trois en anglais, deux en espagnol, deux en français, trois en italien. Ces textes proposent une évaluation de la Relatio post Disceptationem, document provisoire de mi-parcours synodal, ainsi que propositions pour la Relatio Synodi, document final définitif. Bien qu'elle ait été légitime, on a mis en doute l'opportunité de publier la RDP car ce document de travail ne présente pas l'opinion partagée par les pères synodaux. Saluant les efforts déployés comme le contenu de ce textes, les groupes linguistiques ont exposé leurs suggestions
On a d'abord souligné que la RDP regroupait les préoccupations des familles en crise, sans toucher plus largement au message de l'Evangile de la famille, au fait que la mariage est un sacrement d'union indissoluble entre un homme et une femme, et que de très nombreux couples y croient toujours. C'est pourquoi la RS devra contenir un fort encouragement et soutien de l'Eglise à l'institution familiale. Dans ce sens il est essentiel de mieux exposer la doctrine du mariage comme don de Dieu. On a suggéré d'inclure dans la RS des éléments qui ne figurent pas dans la RDP comme l'adoption, pour lesquelles il faut simplifier les procédures, ou la biotechnologie, comme la diffusion de la culture sur le web pour aider la vie de la famille, ainsi qu'une note sur l'importance de politiques en faveur de la famille. Il convient aussi d'être plus attentifs à la présence des personnes âgées au sein de la famille, aux familles prolongées dans la pauvreté extrême, à la question prostitution, à celle des mutilations génitales féminines, l'exploitation sexuelle des enfants et le travail infantile. Insister sur son rôle de transmission de la foi et d'évangélisation permettra de souligner aussi la vocation missionnaire de la famille, tout en exprimant de manière globale et équilibrée ce qu'est la famille chrétienne.
Quant aux situations difficiles, les Circuli ont rappelé que l'Eglise doit être un espace de compréhension pour tous, de manière à ce que personne ne se sente exclu. Pour éviter toute confusion, des approximations comme des euphémismes, il faut être très clairs sur la loi de gradualité qui ne doit pas devenir gradualité de la loi. Certains se sont dits perplexes du rapprochement fait avec la paragraphe 8 de Lumen Gentium car il risque de faire croire à une volonté de l'Eglise de légitime les situations familiales irrégulières, même si celles-ci peuvent être un étape vers le sacrement matrimonial. D'autres ont exprimé le voeu d'approfondir le concept de communion spirituelle, en vue de le préciser et de le diffuser. Pour ce qui est de l'accès des divorcés remariés à la communion, on souhaite que la doctrine demeure ce qu'elle est tout en envisageant des exceptions dans une perspective de compassion et de miséricorde. Ceci, à des conditions précises. Il faudrait soumettre la question à une commission inter-disciplinaire. Il faudrait également être plus attentifs aux divorcés non remariés, qui sont souvent des témoins héroïques de la fidélité conjugale. Les procédures de reconnaissance de la nullité ou de la validité doivent être accélérées. Et il faut que les enfants soient considérés non comme une charge mais comme un don de Dieu, fruits de l'amour conjugal. On a recommandé une meilleure orientation christocentrique du mariage, et un plus solide rapprochement entre sacrement du baptême et sacrement du mariage, car pour inviter l'homme à la conversion il faut que la vision du monde passe par l'Evangile. Sans qu'on puisse définir mariage l'union homosexuelle, les personnes impliquées doivent être suivis pastoralement et leur dignité respectée. Il ne doit pas être question d'une approbation de l'Eglise à leur mode de vie. Quant à la polygamie et en particulier dans le cas de convertis désirant recevoir les sacrements, il convient de conduire une étude approfondie. Les Circuli Minores ont enfin conseillé de plus insister sur Marie et la Sainte Famille comme modèles familiaux. La Relatio Synodi sera en tout cas le document préparatoire aux assises synodales d'octobre 2015.

Synod14 - 12ème Congrégation générale: Rapport des groupes de travail, 16/10/2014

[B0763]

Nous publions ci-dessous le texte des rapports des dix petits cercles de extraordinaire la troisième Assemblée générale du Synode des évêques, a présenté ce matin à la Chambre au cours de la Douzième Congrégation:

Relatio - Circulus Gallicus "A"

Moderator: Em.mo Card. Robert SARAH

Relator: S.E. Mons. François-Xavier DUMORTIER, S.J

   Je voudrais présenter ce rapport en cinq moments:

       - quelques considérations générales;

       - à propos de la première partie de la Relatio post Disceptationem;

       - à propos de la deuxième partie;

       - à propos de la troisième partie;

       - quelques réflexions en conclusion.

1. Quelques considérations générales.

Je pense pouvoir dire, au nom de tous ceux et celles qui ont participé à ce Circulus, qu’a été très apprécié le caractère ouvert, simple, fraternel de rencontres vécues dans la simplicité, avec un fort sens de notre responsabilité, et dans la confiance mutuelle. Cela nous a permis un travail intense puisque nous ne nous sommes pas limités à écrire des amendements mais nous avons proposé en plusieurs endroits clés du texte une nouvelle formulation.

Je pense devoir exprimer aussi l’émotion et le désarroi qu’a provoqués la diffusion d’un document que nous considérions comme un simple- bien que très utile - document de travail, donc provisoire. Ce que nous avons vécu, à savoir la dimension contre-productive de cette diffusion, nous semble devoir conduire à évaluer avec soin les causes et les conséquences d’un événement qui, en semant perplexités et questions, n’a pas aidé la réflexion.

Nous avons fait l’expérience de la pluralité et de la diversité des situations ecclésiales. Toutes les Eglises locales ne sont pas également ni de la même manière concernées ni touchées par les problèmes soulevés. Davantage conscients de cette réalité, nous souhaitons qu’une certaine autonomie soit laissée aux Eglises locales dans la recherche de réponses aux préoccupations pastorales qui sont les leurs.

Enfin, nous avons constaté dans nos travaux l’importance d’une réelle vigilance et rigueur dans l’emploi des mots que nous utilisons- ainsi des termes de couple, de mariage, d’individu ou de personne.

2. A propos de la première partie de la Relatio.

Il nous a semblé important de considérer les lumières et les ombres des réalités conjugales et familiales dans le contexte de nos sociétés et du monde actuel en épousant le regard du Christ sur les hommes: les défis à affronter et à vivre peuvent alors se vivre, selon la tradition de l’Eglise, avec une attitude d’accueil, de compréhension et de compassion. Cela nous a conduits à insister, au -delà de la pauvreté, sur la misère déshumanisante qui est une des causes majeures de la précarisation et de la destruction des familles, sur les "périphéries de misère qui entourent beaucoup de grandes métropoles…les situations de violence et de guerre et leurs conséquences". Nous avons aussi désiré affirmer que la vie affective se développe, se structure et se réalise de façon privilégiée dans le cadre de la vie familiale. A cet égard, nous avons pensé important de mettre en évidence les éléments positifs des situations familiales, les valeurs, les générosités dont nous sommes témoins, ce qui construit au lieu de détruire … c’est à dire tout ce qui stimule l’Eglise dans son devoir d’exprimer une parole de vérité et d’espérance pour nos contemporains et d’interpeller certaines organisations internationales sur la manière de lier leur aide à l’acceptation de leur propre conception de l’homme, du mariage et de la société.

3. A propos de la deuxième partie de la Relatio.

L’examen de ce texte a soulevé des questions qui nous ont conduits à choisir une réécriture de cette partie et à la proposer comme telle, si cela peut aider è l’élaboration d’un prochain texte sur le chemin de réflexion où l’Eglise est engagée. Notre texte est résolument christocentrique: il met au centre le Christ, sa personne et sa parole, l’appartenance au Christ et l’expérience personnelle du Christ dénonçant la dureté de coeur et incarnant la pédagogie divine de patience et de miséricorde jusque dans sa passion, sa mort et sa résurrection. C’est en effet sur l’attachement au Christ et l’appartenance au Christ depuis le baptême que se fonde le sacrement du mariage.

Constater les échecs de l’amour et les unions imparfaites qui se multiplient appelle une attention pastorale qui sache respecter ces personnes, encourager les efforts de repentance et offrir l’appui fraternel de la communauté chrétienne à laquelle elles appartiennent. Un tel constat ne doit pas faire oublier les familles qui vivent avec cohérence et fidélité le mariage chrétien et rendent ce témoignage au travers de leurs joies mais aussi en dépit d’épreuves comme la pauvreté, le chômage, la maladie, le deuil, la stérilité et les difficultés dans l’éducation des enfants.

4. A propos de la troisième partie de la Relatio.

Sur le rapport entre les divorcés remariés et les sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie, notre texte dit qu’il importe de "ne pas changer la doctrine de l’Eglise sur l’indissolubilité du mariage et la non-admission des divorcés remariés aux sacrements de la Réconciliation et de l’Eucharistie mais d’appliquer cette doctrine constante de l’Eglise aux situations diverses et douloureuses de notre époque avec un regard renouvelé de compassion et de miséricorde sur les personnes". Nous pensons comme une priorité que soient facilités l’examen des mariages douteux et l’accélération des procédures pour les déclarations de nullité matrimoniale. Il importe aussi d’avoir un langage qui soit positif et propositif et de considérer de manière distincte des personnes qui vivent des situations différentes.

Concernant l’accueil des personnes homosexuelles, il nous semble clair que l’Eglise, à l’image du Christ Bon Pasteur (Jn 10,11-18), a toujours voulu accueillir les personnes qui frappent à sa porte, porte ouverte à tous, qui sont à accueillir avec respect, compassion et dans la reconnaissance de la dignité de chacun. Accompagner pastoralement une personne ne signifie valider ni une forme de sexualité ni une forme de vie.

5. Quelques réflexions en conclusion

Le mariage et la famille sont véritablement au coeur d’enjeux cruciaux aujourd’hui: l’auto-compréhension de l’homme d’aujourd’hui et les enjeux anthropologiques actuels- l’analyse des causes socio-économiques de la fragilisation de la famille- la réflexion sur le lien entre mariage, famille et société- l’approfondissement biblique et théologique de ce que nous avons réfléchi trop rapidement…L’important travail mené jusqu’ici nous semble requérir maintenant qu’une réflexion approfondie – notamment anthropologique et théologique- soit entreprise et menée de la manière la plus appropriée avant le Synode de l’année prochaine. Nous ne pensons pas qu’une commission ad hoc conviendrait; nous pensons important que les questions soient abordées dans toute leur ampleur et que les diverses conférences épiscopales soient impliquées dans cette réflexion.

[03042-03.01] [Texte original: Français]



Relatio - Circulus Gallicus "B"

Moderator: Em.mo Card. Christoph SCHÖNBORN, O.P.
Relator: S.E. Mons. André LÉONARD

Notre travail s’est déroulé dans un beau climat de franchise et d’écoute mutuelle. Tous ont apprécié cette « palabre » universelle où les voix de l’Europe, de l’Asie et du Moyen Orient, de l’Afrique et de l’Amérique du Nord ont résonné en des timbres fort diversifiés, mais de manière généralement symphonique. Les constats et les enjeux ont pu être clarifiés grâce aux expériences si diverses au sein d’un même groupe linguistique.

Nous avons salué avec gratitude la présence des laïcs, hommes et femmes – des couples principalement – qui nous ont touchés et édifiés par leur « témoignage » vécu, parfois plus performant que nos « élucubrations » théologiques, indispensables, elles aussi, pourtant.

Dans nos tout premiers échanges, en réaction aux innombrables interventions des Pères synodaux, notre attention s’est d’abord portée sur deux enjeux principaux :

   1. Comment unir doctrine et discipline, approche dogmatique et proximité pastorale ? Comment conjoindre l’amour de la vérité et la charité pastorale d’une manière qui ne choquera ni le fils cadet ni le fils aîné de la célèbre parabole rapportée par Luc ?

   2. Comment prendre en compte la grande variété des situations pastorales à travers le monde et en renvoyer éventuellement le traitement aux Conférences épiscopales nationales, régionales ou continentales, en vertu du principe de subsidiarité, tout en respectant la catholicité et donc l’universalité de l’Église, d’autant plus que beaucoup de problématiques essentielles sont liées, en même temps, aux traits fondamentaux de la nature humaine ?

Tout en regrettant globalement un style touffu, filandreux, excessivement verbeux et donc, assez généralement, ennuyeux – style encore aggravé par la traduction dans une autre langue – nous avons surtout réagi en produisant des modi sunstantiels sur des points essentiels qui sont les suivants :

   1. Faute de majorité absolue (9 pour, 5 contre, 4 abstentions), a été écarté le recours au concept de « gradualité », à l’analogie œcuménique développée par Lumen gentium (§ 8 : « subsistit in ») et à l’expression patristique « semences du Verbe », chaque fois que ces expressions risquaient, à tort, d’être comprises comme la légitimation a priori de situations de vie irrégulières, voire peccamineuses, même si nous reconnaissons que, a posteriori, plusieurs de ces situations peuvent être un chemin ou une étape vers une situation meilleure.

   2. Quant à la possibilité d’accéder aux sacrement de la Réconciliation et de l’Eucharistie, certains Pères ont argumenté, dans une perspective à la fois doctrinale et pastorale, en faveur de la discipline actuelle en vertu de son fondement doctrinal, constamment confirmé par le Magistère de l’Eglise. D’autres Pères, inspirés par le même souci doctrinal et pastoral proposent au Magistère de l’Eglise d’adopter une autre discipline, mais à des conditions bien précises (Cf. n.47 de la Relatio Post Disceptationem).

   3. Nous avons demandé que la pratique de la « communion spirituelle », recommandée traditionnellement à ceux qui, pour diverses raisons, ne peuvent pas communier « sacramentellement », soit étudiée et évaluée en ses fondements théologiques et, si elle est accréditée par cet examen, soit promue et mieux diffusée parmi les fidèles.

   4. Nous avons souligné avec force que, même si elle ne peut légitimer toutes les situations de vie, la miséricorde du Seigneur et de son Église rejoint, par contre, chacun dans sa situation de vie afin de nous conduire tous sur un chemin de vérité, de conversion et de paix.

   5. Nous avons redit notre respect et notre accueil aux personnes homosexuelles et avons dénoncé les discriminations injustes et parfois violentes qu’elles ont subies et subissent encore parfois, y compris dans l’Église, hélas ! Mais cela ne signifie pas que l’Église doive légitimer les pratiques homosexuelles et encore moins reconnaître, comme le font certains États, un soi-disant « mariage » homosexuel. Au contraire, nous dénonçons toutes les manœuvres de certaines organisations internationales visant à imposer, par voie de chantage financier, aux pays pauvres des législations instituant un soi-disant « mariage » homosexuel.

   6. Enfin, nous avons voulu présenter de manière positive et actualiser pour aujourd’hui l’inspiration prophétique qui a animé le bienheureux Paul VI quand, dans son encyclique Humanae vitae, il a célébré la beauté du lien si profond qui unit, dans la vie conjugale l’union à la fois spirituelle et charnelle des époux et l’ouverture au don de la vie.

[03042-03.02] [Texte original: Français]

Relatio - Circulus Anglicus "A"

Modérateur: Em.mo carte. Raymond Leo BURKE
Rapporteur: S.E. Mons. John Atcherley DEW

Je présente ce rapport au nom du groupe anglophone Anglicus "A". Le groupe a proposé un certain nombre de modifications à la Rapport après la discussion, certains sont des modifications importantes et d'autres très petites, néanmoins, ils ont une signification importante attaché à eux. En proposant des amendements que nous avons déplacé le centre de situations particulières décrites dans la Relatio pour les personnes impliquées dans les situations, en se concentrant sur ​​la bonté se trouvent en eux.

Nous avons cru qu'il fallait une nouvelle introduction à la Relatio. Notre introduction proposée est placé dans le contexte du grand don du sacrement du mariage et la grâce de Dieu donnée librement à travers les sacrements. Il fournit également une base anthropologique théologique qui nous croyons est nécessaire pour régler les problèmes graves parlées dans le Synode. Nous avons abordé ces questions dans le contexte de l'Écriture et la richesse remarquable Magistère de l'Église. Nous voulons que le document final du Synode parle de la vie humaine, le mariage et la vie de famille, comme nous le savons de nous être révélé par Dieu par la raison et la foi, à la fois aidé par la grâce de Dieu. La Relatio Synodi doit proclamer la vérité de l'Évangile, la vérité de la vie humaine et la sexualité comme révélé par le Christ. La Parole du Christ illumine notre connaissance de la nature humaine et la sexualité intrinsèque de l'homme et de la femme par la loi naturelle.

Nous avons convenu que ce doit être un document pastoral, comme cela a été exprimé que le souhait du Synode, un document qui parle aux gens au sujet des questions souvent critiques qui se posent les familles d'aujourd'hui. Ces questions ne peuvent pas être séparés des enseignements de l'Église trouvé dans le trésor de sa documentation. Nous sommes conscients que la finale Relatio Synodi sera discuté et débattu au cours de la prochaine année; donc que nous avons proposé des amendements, nous avons indiqué les références appropriées aux Saintes Écritures et des documents du Magistère

Nous nous sommes référés à la méthodologie utilisée paraissant être fondée sur la voir, juger, les principes de l'ACT, mais dans ce cas c'était LISTEN, JUGER, AGIR.

Écouter et d'observer ce que les autres disent et ce que la situation est sur ​​le mariage et la vie de famille dans le monde d'aujourd'hui.

M. LE JUGE selon ce que nous avons été doué par le dépôt de la foi.

LOI grâce à notre pastorale d'accompagnement de tous les saints qui nous sont confiés.

N ous avons essayé de montrer dans nos amendements que le "écoute" ou "voir" doit toujours être à travers la lentille de l'Evangile. Nos propositions ont souligné l'amour de Dieu et notre amour et le soin pastoral pour les particuliers, tandis que dans le même temps honnêtement reconnaissant et en situations de péché, et la recherche de façons d'inviter la conversion du cœur.

Dans nos amendements, nous voyons suggèrent un retour à la formule voir, juger, Loi.

Nous savons que le document synodal finale nous donne une merveilleuse occasion d'influencer la culture dominante et pour l'Eglise de présenter la manière de Jésus-Christ qui est «le Chemin, la Vérité et la Vie» (Jean 14). Nos amendements ont essayé de montrer que la vie en tant que disciples de Jésus-Christ, avec tous les défis que cela comporte est la vie qui conduit à la vraie joie et le bonheur humain.

Par exemple, lorsque la Relatio semblait suggérer que le sexe en dehors du mariage peut être autorisé, ou que la cohabitation peut être autorisé, nous avons tenté de montrer pourquoi ces modes de vie ne conduisent pas à l'épanouissement humain. Dans le même temps, nous voulons reconnaître qu'il ya des semences de vérité et de bonté trouvés dans les personnes impliquées, et à travers la pastorale dédiée ceux-ci peuvent être appréciées et développées. Nous croyons que si nous sous-entendons que certains styles de vie sont acceptables, les parents concernés et inquiets pourraient très bien dire: «Pourquoi essayons-nous tant de mal à encourager nos fils et nos filles de vivre l'Evangile et d'embrasser l'enseignement de l'Eglise?"

Nous ne recommandons pas l'admission aux sacrements de personnes divorcées et re-marier, mais nous avons inclus une appréciation -needed très positif et beaucoup d'union avec le Christ par d'autres moyens.

Le groupe reconnaît et favorise l'attention et la compassion de la Relatio montre pour ceux qui font face à des situations pastorales difficiles dans leur vie. Cependant, nos amendements proposent que nous exprimons attentivement afin de ne pas semer la confusion dans les esprits et les cœurs de notre peuple.

Nous avons eu de sérieuses questions sur la présentation du principe de gradualité. Nous avons voulu montrer à nos amendements que nous ne parlons pas de la gradualité de la doctrine de la foi et de la morale, mais plutôt la croissance morale progressive de l'individu dans ses actes.

Nous croyons aussi que dans la Relatio Synodi nous avons besoin d'exprimer des mots d'encouragement et de soutien à ceux qui sont fidèlement vivent leurs vœux de mariage et élèvent leurs familles, selon l'enseignement de l'Eglise. Nous sommes reconnaissants envers les couples mariés qui ont donné leur témoignage dans la Salle du Synode et les remercions sincèrement. Nous tenons également à adresser des paroles d'encouragement aux grands-parents et les membres de la famille élargie qui soutiennent leurs familles souvent à grands frais pour eux-mêmes.

Il est convenu que la Relatio Synodi doit être un document pastorale dans laquelle nous utilisons le langage qui ne fait pas mal de gens, mais qui les encourage et les aide dans leur chemin vers Dieu. Il faut dire la vérité de l'Evangile clairement et directement, en utilisant un langage qui ne peut être interprété par certains à les condamner, mais plutôt exprimer un profond intérêt de l'Eglise et de prendre soin d'eux.

Comme la conclusion de la Relatio post disceptationem déclare le dialogue synodale a eu lieu dans la liberté et un esprit d'écoute réciproque. Il a certainement soulevé des questions qui devront être sérieusement envisagée et clarifié par la réflexion dans les Églises particulières du monde l'année prochaine. Notre prière est trop que le peuple de Dieu tout entier, sous la direction du Saint-Esprit trouveront routes de la vérité et de la miséricorde pour tous. Nous remercions le Pape François pour l'invitation à nous de vivre le courage de la foi et de l'accueil humble et honnête de la vérité dans la charité.

[03042 à 02,01] [Texte original: anglais]



Relatio - Circulus Anglicus "B"

Modérateur: Em.mo carte. Wilfrid Fox Napier, O.F.M.
Rapporteur: S.E. Mons. Diarmuid MARTIN

Parmi les Pères synodaux membres du groupe: cinq étaient originaires d'Afrique, sept d'Asie, d'Océanie un chacun, les États-Unis d'Amérique et en Europe. Les uditores et un délégué fraternel contribué de manière significative à la réflexion du groupe.

En premier lieu, le groupe a fortement estimé que la Relatio a fini par mettre trop l'accent sur les problèmes auxquels sont confrontés la famille et ne pas insister suffisamment sur ​​la nécessité de fournir un message enthousiaste qui encourager et inspirer l'espoir pour les familles chrétiennes qui, malgré de nombreux défis et même des échecs - s'efforcent chaque jour de vivre fidèlement et joyeusement leur mission et la vocation dans l'Eglise et la société.

Le groupe a proposé d'ajouter au début du rapport - comme cela a été fait dans l'Instrumentum laboris - certains paragraphes soulignant clairement comment la Parole de Dieu, et la beauté de l'Evangile du mariage, doivent être au centre de toute la mise au point du rapport final du Synode.

Le groupe m'a demandé d'enregistrer explicitement sa préoccupation à propos de certaines des conclusions tirées dans la Relatio, sur sa méthodologie, son langage compliqué (aggravée par une mauvaise traduction) et des effets de sa publication avant d'avoir été examiné par les Pères synodaux. Malgré ces difficultés, le groupe avec enthousiasme et rentable a la discussion de la Relatio.

La tâche du Synode extraordinaire était de dresser un tableau de la famille et des défis auxquels sont confrontés l'activité pastorale de l'Eglise dans le monde complexe et diversifié d'aujourd'hui. Inévitablement, cela signifiait qu'il mettrait l'accent sur ​​les problèmes et sur ​​quelques-uns des principaux défis auxquels sont particulièrement préoccupants dans l'Eglise d'aujourd'hui.

Toutefois, le rapport du Synode devrait aller au-delà d'une simple mise au point sur ​​les problèmes et la pathologie du mariage et de la famille. Le groupe a estimé qu'il pourrait bien s'appuyer sur les témoignages - et la langue - des laïcs hommes et femmes qui ont abordé le Synode.

Beaucoup dans le groupe a estimé qu'une jeune personne lisant la Relatio serait si quoi que ce soit devenu encore moins enthousiaste au sujet de la vocation d'entreprendre difficile du mariage chrétien. Le rapport Synode - et le message - devraient se diriger vers les jeunes, pour les aider à comprendre et à être attirés par la vision chrétienne du mariage et de la famille, dans un monde où ils sont exposés à de nombreuses visions contradictoires.

Il a été estimé que, dans la situation actuelle de confusion culturelle répandue sur le mariage et la famille et les souffrances humaines que cela peut apporter, il ya un besoin urgent de leadership dans le monde d'aujourd'hui et que cette direction claire ne peut venir que de l'Église. Un tel leadership est une partie du service d'urgence de l'Eglise à la société contemporaine et un défaut de donner un tel témoignage serait à l'échec l'humanité.

Certains membres du groupe ont souligné la nécessité de pasteurs de reconnaître leurs propres échecs et de leurs insuffisances dans la promotion de l'aide aux familles. L'Eglise a besoin d'un renouvellement radical de son style de la pastorale familiale. Mariage accompagnement est une tâche permanente ne se limite pas à la préparation pour le mariage. C'est une tâche qui appartient dans une large itinéraire de foi et doit encourager et de favoriser la prière en famille.

Le principal objectif devrait être d'encourager ceux qui sont engagés et le témoignage de l'idéal chrétien et qui luttent jour après jour, avec l'aide de la grâce de Dieu pour réaliser cet idéal. C'est important de souligner que nous nous dirigeons vers la Session Ordinaire du Synode de 2015 qui est de «la vocation et la mission de la famille".

L'Eglise doit évidemment atteindre également aux réalités de ceux dont la vie ne réalisent pas encore pleinement cet idéal. Les problèmes ne devraient pas être autorisés à voler le récit principale, mais ne devraient le récit finir par marginaliser ou décourager ceux qui se battent encore.

Il n'est pas d'abord une question de produire de nouveaux documents ou de simplement répéter l'enseignement de l'Eglise, mais de tendre la main et de trouver un langage qui peut aider les hommes et les femmes et surtout les jeunes de notre temps à ouvrir leurs cœurs et les esprits de l'Evangile de la Famille, de la comprendre et d'être attiré par elle. Ce nouveau langage doit creuser plus profondément dans le trésor de la foi et de la tradition de l'Eglise et de trouver des moyens d'écoute de l'expérience vécue des couples fidèles de leur sacrement de mariage.

L'Eglise doit enseigner avec clarté, mais doit aussi, comme un membre du groupe a souligné, «avoir le courage de frapper aux portes interdites". Très souvent, lorsque nous trouvons le courage de frapper aux portes interdites ce que nous découvrons nous surprend: ce que nous rencontrons à l'intérieur est la présence aimante de Dieu qui nous aide à relever les défis d'aujourd'hui, ne sont plus sur nos conditions, mais dans de nouveaux moyens qui pourraient autrement, aurait été inimaginable. Frapper aux portes interdites ou inhabituelles comporte des risques et de courage. La peur et l'anxiété de ce que nous pensons être des portes interdites peuvent signifier l'exclusion de nous ouvrir à Dieu qui surprend toujours.

Nous avons tous besoin de l'aide de la miséricorde de Dieu. La miséricorde de Dieu n'est pas seulement un médicament, et encore moins un prix de consolation, pour ceux qui à coup sûr. Aucun de nous ne peut être fidèle sans éprouver la miséricorde de Dieu. Personne ne devrait dévaluer la place de la miséricorde dans l'économie du salut.

Permettez-moi de vous présenter brièvement quelques-unes des conclusions les plus importantes du groupe.

Sur la question de l'admission de la divorcés remariés à l'Eucharistie, le groupe a souligné deux principes découlant directement de la Parole de Dieu:

l'affirmation claire de l'indissolubilité de l'union sacramentelle valide, tout en admettant humblement que nous devons trouver une façon plus crédible de présenter et de témoigner que l'enseignement;
le fort désir d'inviter et d'embrasser les catholiques sincères qui se sentent étrangers à la famille de l'Eglise à cause des situations irrégulières.

Le groupe a rappelé la nécessité de trouver un nouveau vocabulaire pour préserver l'enseignement intemporel de l'Église d'une manière nouvelle et attrayante. Il a recommandé l'examen des voies possibles de la repentance et de discernement qui, dans des circonstances particulières, un divorcé et remarié personne peut participer aux sacrements; et de fournir des solutions de rechange, comme une appréciation plus profonde de la sagesse classique et la valeur de la communion spirituelle.

Il a été fortement souligné que ces frères et sœurs continuent à faire partie de l'Église et doivent être encouragés à continuer à faire partie de l'Eglise par la prière, la participation à la messe, la pratique de la vertu, de la participation dans les petites communautés chrétiennes et le service apostolique. Ils doivent toujours rencontrer dans l'Église le regard accueillant et étreinte de Jésus.

Le groupe a exprimé sa préoccupation au sujet d'une plus l'accent sur le terme «éléments positifs» en parlant du mariage civil et de la cohabitation. Il a préféré la langue qui porterait la loi de gradualité comme un moyen d'entrer dans un dialogue pastoral avec de telles personnes et de chercher à identifier les éléments de leur vie qui pourraient les conduire vers une plus grande ouverture à l'Evangile du mariage dans sa plénitude. Nous devons identifier les éléments qui pourraient devenir des ponts dans nos efforts d'évangélisation de tous ceux qui ne correspondent pas ou plus à l'idéal. Il a été souligné que la loi de gradualité implique toujours une progression et une conversion vers l'idéal complet.

Au sujet de la pastorale des personnes présentant des tendances homosexuelles, le groupe a noté que l'Eglise doit continuer à promouvoir la nature révélée de mariage, comme toujours entre un homme et une femme unis en vie, donne la vie, et fidèle communion.

Le groupe a encouragé les pasteurs et paroisses aux soins pour les personnes ayant l'attirance homosexuelle en leur assurant à la famille de l'Eglise, toujours protéger leur dignité d'enfants de Dieu, créés à son image. Dans l'Eglise, ils doivent trouver une maison où, avec tout le monde, ils entendent l'appel de Jésus à le suivre dans la fidélité à la vérité, de recevoir sa grâce de le faire, et. Sa miséricorde quand ils échouent.

Sur la question de l'ouverture à la vie, il a été noté que, dans de nombreuses régions du monde, les enfants sont considérés comme un fardeau plutôt que comme un don de Dieu. Le groupe a souligné que les enfants sont le don le plus excellent du mariage. Par conséquent, tout en ne rendant les autres fins du mariage moins compte, la véritable pratique de l'amour conjugal sera aider les couples à avoir sous la main les cœurs généreux à coopérer avec l'amour du Créateur qui, par eux seront agrandir et enrichir sa propre famille par jour .Dans cette lumière, le groupe a estimé que l'Eglise devrait revoir et donner une réévaluation positive du message de l'encyclique Humanae Vitae pour la formation de la conscience au sujet de la planification familiale.

Sur le sujet de la polygamie le groupe a tenté de définir plus clairement les défis pastoraux spécifiques dans différentes parties du monde. Le défi pastoral primaire concerne les nouveaux convertis qui sont dans un mariage polygame qui n'étaient pas encore chrétiens quand ils sont entrés dans une union polygame. Une étude pastorale globale est recommandé d'être entrepris par les Conférences épiscopales d'Afrique.

Le groupe a recommandé une nouvelle conclusion de la Relatio nous concentrant sur notre Sainte Mère, qui, avec son époux saint Joseph, en raison de son rôle unique dans la Sainte Famille de Nazareth et à la fête de mariage de Cana et continue de jouer un rôle important dans la église. Les couples mariés devraient avoir recours à elle surtout quand ils sont confrontés à des défis difficiles dans leur vie de sorte que Marie, notre Mère peut être un point d'ancrage d'espoir pour toutes les familles chrétiennes.

[03042 à 02,02] [Texte original: anglais]

Relatio - Circulus Anglicus "C"

Modérateur: S.E. Mons. Joseph Edward KURTZ
Rapporteur: S.E. Mons. Stephen Brislin

Anglicus groupe C a été surpris par la libération de la Relatio pour les médias, mais néanmoins nous avons pu terminer notre travail avec ouverture et franchise.

1 Le mariage est un don de Dieu à l'homme, une bénédiction donnée par lui pour le bien-être de ses créatures, faites à son image. Dès le début Dieu a ordonné que ce n'est pas bon pour l'homme de vivre seul et il a créé pour lui une compagne, un égal à lui, qu'ils puissent vivre en complémentarité relationnelle. Ce don, ce mystère de l'attraction et de l'amour entre l'homme et la femme, a été reconnu depuis les temps anciens comme venant de Dieu. Dans le Nouveau Testament, la relation entre l'homme et la femme est approfondi et expliqué encore plus complète et la plus mise en miroir de la relation entre le Christ et son Corps, l'Église. A travers les siècles, l'Eglise a construit sur ​​cet enseignement biblique pour enseigner et aider les chrétiens à vivre et apprécier la vie conjugale que Dieu a destiné à être vécue et appréciée; elle a également cherché à protéger le sens et le mystère du mariage, la sauvegarde du trésor dont nous sommes responsables, de sorte qu'il ne sera pas banalisé ou considéré comme une simple institution humaine séparée de la volonté de Dieu et de son amour. Le don de soi dans le mariage, qui se manifeste en quelque sorte le don de soi de Jésus-Christ à son peuple, atteint sa pleine expression dans les rapports sexuels, où le couple expriment leur don total de soi à l'autre, émotionnellement, physiquement et spirituellement, et pas comme une auto-satisfaction égoïste. Il est dans un tel don de soi que nous devenons plus humain et plus semblable au Christ. Il est important que la fondation biblique du mariage, ainsi que l'enseignement trouvé dans la tradition, être clairement dans le document à partir de son début dans le but de construire le cadre des questions à discuter.

2 Nous étions convaincus que le ton de l'ensemble du document doit exprimer notre confiance dans le mariage. Réflexion sur les défis pastoraux de mariage et la vie de famille en lui-même nécessite l'examen brisement, douleur et la solitude et une réponse envers ceux qui sont dans le besoin. Les défis provoquent également de réfléchir sur les questions qu'on se pose sur l'utilité du mariage, ainsi que d'examiner les tentatives de proposer différentes formes de mariage. Nous ne devons pas tomber dans le piège de la pensée, ou d'une certaine façon transport, que le mariage et la famille sont un échec, ne convient plus à notre époque. Nous ne devons pas perdre de vue le fait qu'il ya beaucoup de mariages qui - malgré les hauts et les bas de la vie - faire rayonner l'harmonie et de l'amour, où les enfants sont élevés dans un environnement sûr, sont nourries et instruites dans la vertu et les valeurs enseignées à nous par le Christ, et où la famille est vraiment une Église domestique. Nous devons reconnaître que les fidèles se sont engagés au mariage et que de nombreuses familles donnent de l'espoir, sont une source d'inspiration et un exemple pour les autres, en particulier les jeunes couples.

3 Pour cette raison, le document devrait également donner des encouragements à ceux qui s'engagent à leurs mariages et leurs familles. Ils ne doivent pas perdre espoir. L'Église a besoin d'eux, en effet le monde a besoin d'eux. Leurs efforts sont appréciés et l'Église s'engage à leur donner le soutien et le soin pastoral. Ils sont les témoins de la vie conjugale comme une vocation à la sainteté; d'eux-mêmes, ils proclament que l'engagement fructueux, long de la vie dans le mariage est réalisable, et cela doit être dit clairement. Ils sont les témoins de l'amour du Christ pour son peuple - ils donnent une expression concrète à son amour de don de soi. Ils ont un rôle essentiel à jouer dans l'évangélisation, la propagation de l'Evangile, en particulier à un moment où l'Église veut faire de nouveaux efforts, en utilisant de nouvelles méthodes et avec une énergie renouvelée, pour évangéliser le monde et d'entrer en dialogue avec le monde. Leurs familles sont vraiment missionnaires, fidèle à la commande qui nous est donnée par le Christ, pour aller dans le monde.

4 Ainsi, il est important que le document ne fait pas, en aucune façon, affaiblir l'espoir que de tels mariages expriment, ou d'affaiblir l'engagement que les membres se portent mutuellement. Nous souhaitons la bienvenue à juste titre, sans jugement ni condamnation, ceux qui, pour une raison quelconque, ne sont pas encore en mesure d'exprimer l'engagement de toute une vie dans un mariage entre un homme et une femme. Nous tenons également à les encourager, à les aider à reconnaître leur propre bonté, et prendre soin d'eux comme le Christ prend soin de ses brebis. Nous leur souhaitons de savoir qu'ils sont aimés de Dieu et rejeté ni par lui, ni l'Église. En exprimant ces sentiments que nous pouvons transmettre par inadvertance l'impression que le mariage n'est pas important, ou que c'est un idéal que seules quelques personnes choisies peuvent atteindre. Il est possible que certains peuvent même avoir l'impression que tous les syndicats sont égaux. Pour cette raison, nous avons jugé nécessaire de définir soigneusement le sens de la loi de gradualité, qui ne doit pas être comprise comme gradualité de la loi. Gradualité ne doit pas faire insipide le défi de l'Evangile à la conversion, "Va et ne pèche plus», comme Jésus dit à la femme surprise en adultère. Le but de reconnaître la progressivité devrait être d'attirer les gens plus près du Christ. La vérité et la miséricorde sont pas incompatibles, et en proclamant la vérité nous proclamons aussi la miséricorde le plus profond - celui de la réconciliation et de l'unité avec Dieu; d'autre part, il est dans la miséricorde que nous trouvons la vérité.

5 Dans cet esprit, le document doit être une expression positive de l'amour de l'Église pour toutes les personnes, l'amour qui ne connaît pas de limites et qui accueille les pécheurs et ceux qui sont faits pour être en marge de la société. Nous comprenons que, pour beaucoup de leur situation dans la vie ne peut pas être un choix libre, que les circonstances économiques limitent beaucoup de gens dans ce qui peut être réalisé, que la culture dominante elle-même peut limiter le libre choix. Dans les rapports avec le détail de chaque section du document, et un examen de près le libellé, nous étions conscients que nous pourrions bien perdre de vue la nécessité pour le document d'exprimer l'accueil, l'acceptation et l'amour pour ceux dans des circonstances difficiles et douloureuses , ceux qui sont à la recherche de la vérité et ceux qui aspirent à le confort de la guérison du Christ.

6 La tâche qui nous est présenté durant le Synode a clairement fait savoir que la pastorale appropriée de la mariée et pour ceux dans d'autres relations, exige que les prêtres bien formés, qui sont formés dans les questions de mariage et la vie de famille, et qui ont le coeur pastorale aux soins et accueillent ceux qui cherchent le Christ. Mention doit être accordée aux organisations et associations de laïcs qui se sont engagés à renforcer le mariage et qui se rendent disponibles pour les couples qui éprouvent des douleurs et des difficultés, leur apportant le soutien et l'encouragement. Ils ont un rôle de plus en plus important à jouer. En outre, la reconnaissance et l'encouragement doivent également être donnés à ces mouvements qui donnent spécifiquement témoin de mariage et de la famille dans le cadre de leur charisme.

7 Nous sommes reconnaissants pour l'ouverture qui a prévalu tout au long de ce Synode extraordinaire. Cela nous a permis d'écouter les points de vue et expériences de nombreuses personnes qui ont contribué à présent une appréciation équilibrée et exhaustive de l'effervescence de la vie de famille et aussi de diverses préoccupations. Particulièrement bénéfique étaient les idées de différentes cultures qui a enrichi et approfondi notre connaissance - cela n'a été possible que grâce, non seulement de la liberté de nous exprimer, mais aussi la volonté d'écouter par tous les participants.

[03042 à 02,03] [Texte original: anglais]


Relatio - Circulus Italicus "A"

Modérateur:. Em.mo carte Fernando Filoni
Rapporteur:. S.It est Mons Edoardo Menichelli

Les Pères synodaux du Cercle Un Italicus et les deux couples mariés présentent comme des experts et des auditeurs ont exprimé sa gratitude à Son Eminence le Cardinal Peter Erdö le rapport qui résume les nombreuses et diverses interventions qui ont eu lieu dans la salle de classe.

Il a été immédiatement placé une question: dans quel but doit être le Synode? Tous ont convenu que la mise en mensonges pastorales dans une perspective où la famille est reconnue leur place dans l'Église à travers le ministère des époux et le droit «laïcité» pour donner au mariage, au sein d'un missionnaire de la responsabilité partagée de redécouvrir et à vivre naturellement, de mettre correctement la solution des problèmes pastoraux.

Le club a traversé les trois parties du Rapport après la discussion.

1) En tenant compte de l'analyse du contexte et des défis de l'époque actuelle, où la famille est appelée à vivre et à témoigner aujourd'hui, les Pères synodaux ont partagé comme décrit dans le texte est indiqué que d'autres éléments se croisent la vie de famille en plaçant nouvelles questions et idées provoquant qui touchent la conscience. En particulier, il a été souligné que le phénomène de la migration brise les familles avec les conséquences que l'on peut imaginer. Il a également été souligné que l'entrée de la bio-technologie a réduit la famille pour devenir une sorte de «campus» avec des implications éthiques expérimentales et éducatives ne sont pas faciles à résoudre.

L'approfondissement du contexte dans lequel vit la famille en ce qui souligne un écart entre l'Eglise et le monde sur des questions sensibles, car il n'a pas la «raison commune» sur l'idée de la personne, son engagement et sa réalisation totale dans la taille du corps et âme, dans sa parenté en raison d'un subjectivisme exagérée qui se décompose et ralentit chaque communion dynamique. A cet égard ont été proposées Modi en particulier sur le rôle de la femme, sa dignité et son génie plein d'espoir. Il est également intéressant de noter que comme un antidote à tout cela est en contraste avec le témoignage de tant de familles qui vivent avec l'engagement du mariage.

Le contexte et les défis imposés sur la famille de l'Eglise de répéter des mots de la combinaison espérance évangélique de la vérité et de la miséricorde, en essayant d'intercepter l'existence concrète des gens qui font les ré-émergent dans le désir de Dieu.

2) L'approfondissement de la partie II de la poste Realtio disceptationem endroit a subi une difficulté sur le sens à donner à l'expression «loi de gradualité" sans trouver une interprétation adéquate et partagée, même en référence à n. 34 de Familiaris consortio, cité n. 13, ce qui ne semble pas applicable dans notre contexte, car dans ce document Etats pontificaux, la loi de gradualité était principalement appliqué à une question morale sur la paternité et de la maternité au courant. L'expression semble s'éloigner avec le danger de penser que les difficultés de la vie conjugale qui conduiraient à réduire la signification plénière de la vocation du mariage lui-même. Dans la discussion qui a suivi les interventions des Pères synodaux ont accepté presque à l'unanimité que cette partie du rapport ne semble pas offrir une proposition appropriée sur la vérité du mariage. Il s'est avéré nécessaire de recommander au Secrétaire que cette deuxième partie a été réécrite en proposant un projet clair et même joyeuse de mariage établi par Dieu le Créateur dans la Genèse et Jésus répète, à la recherche - à cet égard - pour faire ressortir ce que Jésus se dit et fait, et compte tenu de l'expérience de la Famille de Nazareth et les réunions de Jésus avec la Samaritaine, la femme adultère et le couple qui se sont retrouvés avec des pots vides. En ce sens, le Cercle est engagé et a présenté une nouvelle hypothèse pour la rédaction de la partie II reformuler le contenu et la structure des numéros, à travers un certain nombre de façons. Résultat E 'doit être qu'elles ont été prises et les enseignements du Concile Vatican II (Gaudium et Spes, 48) et le Magistère pontifical (Familiaris consortio, 11) où le mariage est présenté comme «don de soi réciproque." Ainsi, il donne fortement l'accent sur le Christ, le Seigneur, l'Epoux de l'Eglise: une relation conjugale a commencé avec l'Incarnation, le rendement total sur le Calvaire et l'humanité contemporaine avec le don de l'Esprit Saint dans les sacrements; juste pour vous faire briller la beauté et le charme de violence conjugale et familiale qui sont des signes de l'amour du Christ.

Les Pères synodaux ont souligné avec une attention particulière à la question de l'applicabilité de l'analogie avec ce qui a été dit dans le texte exprimé dans Lumen Gentium, 8.

3) L'approfondissement de perspectives pastorales, il a été convenu, d'abord, de rappeler quelques points de base à une action pastorale renouvelée répertoriés ici:

a) la famille doit être reconnue comme un sujet pastoral; b) le ministère des époux dans le sacrement; c) la nécessité de repenser l'ensemble de la pastorale de la famille; d) l'ensemble de la communauté doit assumer la responsabilité de la pastorale de la famille; e) la formation des prêtres plus que suffisante; f) Reconnaître le rôle de l'évêque dans la pastorale de la famille, en particulier dans les situations les plus problématiques.

Les exigences pastorales ordinaires des exigences: a) la réforme des étapes de l'évangélisation de donner plus de continuité; b) l'amélioration de la formation des laïcs aussi les gens à acquérir des compétences spécifiques au service des familles; c) de proposer une voie commune pour la formation des laïcs et des prêtres.

Une attention particulière aux Pères ont mis en préparation pour le mariage où vous avez à proposer non seulement la question de la validité, mais la fécondité du sacrement, avec un personnel d'accompagnement des fiancés.

Un point de vue pastoral renouvelé doit être en mesure de sensibiliser les familles de leur activité missionnaire de s'exprimer dans leur propre dimension (éducation de la foi, la formation chrétienne, etc) ainsi que contre l'ensemble de la communauté sociale.

En traitant les problèmes décrits dans le document dans nos. 36-52, le Cercle Un Italicus cru bon de suggérer de changer les titres des paragraphes en utilisant toujours le terme «pastorale» et combinant à la fois en ce qui concerne les sociétés civiles et la cohabitation à la fois de personnes séparées, divorcées et non remariées, divorcées et remariés homosexuels. Plus précisément en ce qui concerne la pastorale des partenariats civils et la cohabitation était destiné à suggérer que la plus grande sensibilité du ministère veut prendre les aspects positifs qui n'appartiennent pas à l'expérience elle-même, mais doit être trouvé dans l'expérience, bien sûr, avec le regard de transformation vers l'acceptation du don du mariage et de la famille. En examinant la proportion relative de la pastorale pour les pères séparés, divorcés et remariés pas divorcé et se sont remariés du Cercle Italicus A tout en partageant le ton pastoral dont le texte présente le problème, ils ont décidé de faire quelques corrections significatives toujours dans un processus de proximité engagé.

Vous n'avez pas partagé la possibilité d'une action directe de l'évêque diocésain dans le processus de déclaration de nullité en particulier en référence à un déficit de préparation spécifique suggérant, cependant, que vous marchez plus étroitement sur ​​un siège pastoral qui a impliqué les tribunaux, les cliniques de planification familiale et les différents bureaux du diocèse . Il est à espérer que la communauté chrétienne à prendre soin de ces situations que l'expression et le témoignage de la charité. En ce qui concerne l'admission aux sacrements de la Pénitence et les pères Eucharistie du club tout sensibles à ces problèmes donnent à penser que le sujet est redessiné à la lumière de n. 84 de Familiaris consortio, afin de clarifier les conditions autres que la discipline actuelle.

Respect de la pastorale des personnes homosexuelles, il ya une tendance à la proposition d'un numéro unique dans lequel il a été souligné comme un orienté proximité-évangélisation de l'engagement est le style de l'Eglise, en tant que portes ouvertes, valorisant les dons, les écarts d'acquisition et le chemin d'accès de chaque sincère. Il est réaffirmé que les unions entre personnes du même sexe ne peuvent pas être assimilées au mariage entre l'homme et la femme en exprimant le souci de protéger les droits des enfants qui doivent grandir en harmonie avec la tendresse du père et de la mère.

Par rapport à la transmission de la vie et le défi de la baisse de la natalité n'a pas été jugé pour changer ou ajouter quelque chose à ce qui est contenu dans le texte, dans l'espoir d'un développement et d'approfondissement.

Le défi de l'éducation et le rôle de la famille dans l'évangélisation des Pères Cercle Italicus A suggéré d'intégrer le contenu du texte avec deux accents: la continuité de l'évangélisation dans la famille et la nécessité de garantir à travers l'implication des différents expériences ecclésiales (associations, mouvements et communautés nouvelles) qui sont un atout dans la vie de l'Église et expriment nouveaux charismes dans l'Eglise.

En conclusion, nous croyons que nous pouvons démontrer la nécessité de l'Assemblée, qui est déjà connu, de mettre sur pied en face de l'Esprit de Dieu de temps à autre soulève la nouveauté avec laquelle l'Eglise devient serviteur de plus en plus de la Parole qui a été donné à la Salvation place.

[03042 à 01,01] [Texte original: italien]



Relatio - Circulus Italicus "B"

Modérateur:. Em.mo carte Angelo Bagnasco
Rapporteur:. S.It est Mons Salvatore Fisichella

La réunion du club enfant a la permission de donner suffisamment de place à la discussion et surtout d'être en mesure de vérifier à la fois l'unité fondamentale qui a caractérisé le dialogue ainsi que les positions de la complémentarité fruit de leurs expériences locales et la diversité culturelle des participants. L'engagement du petit cercle a été double: d'abord, il a abordé le débat général sur la Relatio, puis nous sommes passés à l'analyse et proposition d'amendements au texte. Je m'arrête, et ensuite, seulement sur des considérations générales en résumant les points les plus saillants.

1 Nous croyons qu'il est important pour une reprise de la deuxième partie du rapport sur ​​l'évangile de la famille. Cela semble être le fondement sur lequel construire le système entier du document. Nous notons, en fait, une disparité entre le traitement de l'Evangile de la Famille et de la diversité des situations de crise et fait étranger à ce qui ne vous permet pas de saisir rapidement la vision positive et la beauté de la famille. Nous croyons que les premiers bénéficiaires de nos réflexions devraient être seulement les familles chrétiennes qui ont un besoin urgent d'être soutenus dans leur témoignage de trouver la force de continuer leur travail quotidien dans un environnement qui leur est favorable, et certainement pas facile. Nous ne pouvons pas, par conséquent, de donner l'impression que la famille chrétienne a été négligé dans notre synode de dialogue.

2 En ce sens, ils ne devraient pas manquer considérations menant à vérifier diverses conditions pastorales qui se posent dans des contextes différents. Pensez à la famille dans les grandes villes et les villes, et ceux des petites villes et villages. Dans ce contexte, il serait extrêmement utile aussi une réflexion sur la condition des personnes âgées dans le large éventail de leur situation existentielle. L'extension de l'âge crée des situations de graves difficultés que l'Eglise ne doit pas être pris au dépourvu, mais au contraire, clairvoyante en proposant des engagements pastoraux qui font clairement sa présence et sa proximité. Il ménages de personnes âgées pauvres, les personnes âgées solitaire relégués loin de la famille d'origine et les ménages âgés ont plus d'espoir, et avec le seul désir de mort. Ces réalités nous interpellent et exigent une réponse crédible. Notre silence serait préjudiciable.

3 Certains thèmes du Synode ont une complexité objectif qui nécessite un approfondissement nécessaire en mesure d'associer des experts dans le domaine. La ruée pour se rendre à certaines conclusions ne pas toujours obtenir le résultat souhaité. Pour cette raison, il est important de parvenir à une vision cohérente et unifiée du problème sans tomber dans les perspectives unilatérale et n'ont pas le soutien nécessaire historique et théologique. Cela vaut tant pour les propositions de parcours à la fois un examen attentif de pénitence appropriée de leur pratique pour les Églises orthodoxes. Voyez comment vous pouvez effectuer dans l'Église latine nécessite l'étude pondérée, une présentation non conflictuelle et une solution commune à la communion.

4 Le texte final doit nécessairement démontrer qu'il existe une continuité de l'enseignement du Magistère sur le sujet. Le caractère pastoral de ce Synode, d'autre part, devrait montrer encore plus qu'il ya un fossé entre la doctrine et pastorale, mais cela est basé sur le premier et exprime la vérité dans la vie quotidienne de la communauté chrétienne. Dans les mots de l'art. Grégoire le Grand: «L'engagement pastoral est la preuve de l'amour." C'est précisément pour cette raison, il est important de jeter les bases au cœur même de l'Evangile. Cela implique également la nécessité de mettre en évidence que nous sommes toujours confrontés à un développement progressif de la doctrine. Il s'agit d'une garantie pour la pastorale, car elle reste dynamique et ne cède pas à la tentation d'initiatives qui, dans les paroles du Pape Francis, expriment la paresse pastorale. L'évangile de la famille dont il a besoin afin d'être présenté dans toute sa complexité, mais aussi de la crédibilité.

5 Une question sur qui mérite notre attention est celui du couple qui vivent une maternité ou de paternité plaie et contraire à accepter leur condition. Il ouvre également au libre choix de l'amour qui devient la forme de l'adoption pour ceux qui, n'ayant pas leur famille, ils sont seuls et abandonnés. Cette option permet à tous les effets de l'expression d'une vraie famille qui sait accepter, ce qui génère une nouvelle vie et donne de l'espoir pour l'avenir. Ces familles méritent une attention particulière. Nous avons également des exemples de familles qui ont des enfants, et que, en tout cas ouvert à une communion de vie pour ceux qui n'ont pas le don de leur famille naturelle. Les formes de garde et d'adoption doivent être soutenus non seulement en termes de proposition culturelle que cela favorise la voie la plus facile à la maternité assistée dans ses différentes significations. Il devient également un appel aux gouvernements pour écouter ces demandes et font des partisans actifs par le biais de la législation qui faciliteraient l'adoption plutôt que d'empêcher l'accès par des formes bureaucratiques étouffement.

6 Il est important que les travaux du synode poursuit en déclarant que le mariage et la famille ne sont pas principalement une éthique, comme cela semble souvent à émerger dans différentes parties du rapport, mais d'abord il est une dimension ontologique et qui est un sacramental fondation de l'éthique, et non vice versa. De cette manière, il devient de plus

7 semble avoir peur d'exprimer une opinion sur plusieurs questions qui sont maintenant devenus des expressions culturelles dominantes. Cela ne semble pas compatible avec la mission prophétique que l'Église possède. Il est important que la langue qui exprime le mieux le rôle prophétique que les pasteurs et la communauté chrétienne ont une connaissance que nous ne cherchons pas à un populisme facile que tous endormis et au bâton, mais nous avons la responsabilité d'exprimer un jugement qui vient de . parole de Dieu importante sont de retour dans ce contexte les paroles adressées au prophète Ezéchiel: «Quand vous entendez le mot de ma bouche, tu les garde pour moi Si je dis au méchant: tu mourras, et vous ne vous sentez pas et vous ne parlez pas parce que. le méchant de sa mauvaise vie, lui, le méchant mourra dans son iniquité, mais son sang, je te redemanderai. mais si tu avertis le méchant, et il ne tourne pas de sa méchanceté, ni de sa mauvaise voie , il mourra dans son péché, mais tu seras sauvé »(Ez 3,17-19). Cela devient d'autant plus évident dans le face à des situations qui sont pris comme une forme de désinstitutionalisation du mariage et de la famille en vertu de prétendus droits individuels. Un simple phénoménologie des données ne semble pas en accord avec le rôle prophétique de l'Église.

8 Une voix critique que l'on entend est bonne, même sur les expressions de la culture contemporaine qui sont transmis à partir d'Internet. Dans le cadre de la formation qui est bon pour accentuer la recommandation parce que les familles et les institutions à évaluer avec attention voulue à la nouvelle culture qui se dégage de ces moyens, la langue qui a été pris et les formes résultant de comportements qui en résultent. Pense que c'est juste un outil pas possible d'évaluer la nouvelle culture réelle qui sous-tend et que les conditions depuis le début de la vie de la jeune génération. Il est bon que est récupéré relations interpersonnelles et fortement en ce qui concerne le ministère de la famille va renouveler la dynamique d'une relation d'une famille à cause d'une faiblesse peut trouver la force dans le soutien de l'autre.

[03042 à 01,02] [Texte original: italien]

Relatio - Circulus Italicus "C"

Modérateur: Son Excellence M. Mons. MASSAFRA Angelo, O.F.M.
Rapporteur: Rév P. Manuel Jesús ARROBA CONDE, CMF

L'unité thématique entre ce dernier et la prochaine assemblée synodale, ainsi que la nouveauté qui est le remplacement des propositions avec une Relatio Synodi conduit à tous les pères du club à faire pression pour la clarté sur la nature du document final, l'exprimer directement au début du texte.

La plupart des pères dit qu'elle était surprise la diffusion publique du Rapport après la discussion; d'autres, sachant que cela a été la pratique dans les assemblées synodales précédentes, suggèrent d'éviter à l'avenir; ne manque pas de gens qui se sentaient diffusion positif, car en ligne avec l'ouverture qui a caractérisé tant de démonstrations à la presse avant les Pères synodaux, et en particulier lors de l'assemblage; serait opportun de revenir à la pratique consistant à publier les actions des individus.

En tant que général et récurrent à discerner ce que le club a rendu plus difficile de formuler des propositions facilement partagé était le choix de la perspective de fonds à privilégier aujourd'hui, trente ans après le synode précédente sur le thème en annonçant l'Evangile de renouvellement famille, en pleine fidélité à l'égard de son contenu, mais aussi les progrès nécessaires que la demande pour une transmission efficace de la base de la foi, les nouvelles conditions de cultures et de différentes sociétés et hommes de notre temps.

Cette difficulté a marqué en permanence le dialogue et l'échange sur les différents contenus du rapport, émergent deux sensibilités différentes, à la fois animé par le même zèle apostolique.

Une partie de la sensibilité initiale par la crainte que l'annonce renouvelée de l'Evangile de la famille, de la langue utilisée, les accents et le choix des sujets, contribue involontairement à accentuer le manque de la pleine acceptation de son contenu. Ces pères, tout en admettant que le profil spécifique du thème qui investit la réunion de cette assemblée générale extraordinaire est celui des défis pastoraux, considèrent qu'il est essentiel que la Relatio réaffirmer explicitement la doctrine sur le mariage, la famille et la sexualité, sans hésitation, en s'appuyant sur les catégories de «péché »et« adultère »et« conversion »à l'égard de situations qui sont objectivement contraire à l'Evangile de la famille. Les pères insistent sur le fait qu'ils utilisent des euphémismes peut provoquer des malentendus parmi les fidèles, en particulier pour les interprétations déformées faites par une partie de la presse non spécialisée.

La deuxième partie des priorités de la sensibilité que vous croyez devrait être attribué à la "volonté de la famille" semé par le Créateur dans le cœur de chaque personne, même ceux qui fidèle, pour diverses raisons, je ne vis pas pleinement conforme à la Parole du Christ. En raison de cette divergence entre les raisons sont le manque de conscience du péché et le conditionnement culturel tombe, ces pères considèrent que une nouvelle langue et encourageant, que l'orientation vers la plénitude du message évangélique, peut-on s'appuyer sur les éléments positifs de celui-ci qui sont déjà présent dans la famille éprouve imparfaite. En ce qui concerne la situation objective de péché, les pères, sans diminuer la proclamation de la vérité, mû par la conviction que l'Evangile de la miséricorde est une partie intégrante essentielle de la vérité elle-même, et, par conséquent, ne peut être réduite au respect d'une simple attitude pastorale sur les gens.

Malgré ces deux sensibilités différentes, les pères du club ont essayé très au sérieux pour faire un discernement capable de produire des formulations partagé que possible, accueillant chacune des autres directions, en particulier sur les lacunes du texte proposé, et de ne pas rarement, renoncer à certains concepts problématiques, afin de sauvegarder le contenu. Preuve en est le fait que la plupart des façons, bien que le sujet d'âpres discussions, ils ont voté à l'unanimité en, en particulier celles faisant référence à la première et la deuxième partie du rapport.

Maintenant, étant donné un résumé de la générale et d'autres plus spécifiques qui ont fait l'objet d'un discernement spécial sur le cercle sur chacune des trois parties du texte.

introduction

Une bonne partie des pères, en analysant le texte de l'introduction du document, a souligné la nécessité d'utiliser des formules qui ne laissent aucun doute dès le début que le seul modèle de la famille qui correspond à la doctrine de l'Eglise est fondée sur le mariage entre les hommes et les femmes. L'indication a été reçue rapidement.

première partie

Quel aspect de général a émergé dans la réflexion sur la première partie du document, le cercle signalé la nécessité d'indiquer d'une manière plus efficace et détaillée la signification culturelle qui a l'éclatement de la famille et de ses principaux effets.

Sur ce point, il a été voté à l'unanimité une façon dont nous voyons le danger du mariage lien de pause, la vie de famille, dans une exaltation exagérée de l'individu, ce qui donne la possibilité de reconstruire la triade à votre goût, avec le paradoxe résultat de rendre l'individu plus vulnérable et seul, et les sociétés plus fragiles (parce que de familiariser de).

La permanence d'une volonté généralisée de déraciner la famille, il est impossible par l'expérience normale, même si les éléments de crise manifeste la nécessité d'encourager les modèles de soins de la famille au sujet de la qualité des relations entre époux et entre eux et leurs enfants, ainsi que les relations et la synergie d'action entre les familles.

Les contributions plus spécifiques au texte de cette première partie du club a décidé d'inclure parmi les difficultés pastorales, un manque de connaissance de la doctrine sur la famille et l'attention insuffisante qui ne parviennent pas à payer les structures pastorales habituelles pour les expériences de la vie et de la foi que imposée aux ménages béton.

Deuxième partie

La contribution d'un plus grand que le club a jugé bon d'offrir, par rapport à la deuxième partie du texte du rapport, c'était la mention expresse de la doctrine, comme certains pères rappelé. Être objet spécifique de cette partie de "Le regard vers le Christ" et l '"Evangile de la famille», ont été explicitement inclus dans certains textes de l'Écriture et le Magistère qui présentent le modèle idéal du mariage et de la famille. En conséquence, il a été suggéré la réorganisation des numéros de cette partie, sans affecter radicalement la structure du document. Il comprenait un certain nombre qui, par rapport à la cohabitation et de nouvelles unions après une faillite, expressément et clairement fait allusion à l'encouragement et à la conversion à la constitution ou la reconstitution de la famille, en accord avec l'Evangile.

Certains contenus spécifiques de cette partie ont fait l'objet d'une comparaison plus difficile: la "clé herméneutique" Lumen Gentium 8 proposé comme un possible analogie à la situation de la famille; le sujet de la loi de gradualité; la question du degré de communion avec l'Église des personnes impliquées dans des situations irrégulières. Le premier et le troisième concept sont mis en avant les difficultés qui pourraient résulter de leur utilisation par un œcuménisme; sur le second, le risque de se transformer en loi de gradualité gradualité de la loi.

Après un intense dialogue, même les pères et les plus convaincus de la bonté de concepts connexes, il serait préférable qu'ils ne sont pas utilisés dans le texte.

Troisième partie

La réflexion sur les perspectives pastorales de la troisième partie a été plus longue et plus au sujet de ces propositions qui impliquent une évolution réelle de la discipline à l'égard de la rupture du mariage. Cependant, l'aspect global plus digne de mention est l'appréciation que les Pères n'ont pas tardé à exprimer des nombres dans lequel se déploie le choix de base plus générale: «repartir de la famille» tout au long de la pastorale convaincu que l'Evangile de la famille représente occasion privilégiée pour l'annonce de l'essentiel du contenu de l'Evangile dans le monde d'aujourd'hui.

Le choix est en miroir de l'importance culturelle de la crise que les pères du club ont décidé d'approfondir dans la première partie. En fait, la famille est l'école de l'humanité, parce que l'école de l'amour dans la vie et la croissance de la personne, grâce aux relations que le mariage nécessite entre conjoints et entre parents et enfants. Et «l'école de la vie sociale, car elle soutient la personne dans le développement de ses capacités au service de la société. Et «le ventre de la vie ecclésiale, qui nous enseigne à vivre en communion avec l'Eglise et de participer activement à l'intérieur. Et «enfin l'école de la sanctification, dans lesquelles le Groupe exerce et nourrit le chemin de la sainteté des époux et des enfants, doit être une pépinière spéciale des vocations au sacerdoce et à la vie consacrée. Pour ces raisons, l'Église proclame la valeur et la beauté de la famille, et permet ainsi un service décisif dans un monde qui demande à être éclairé par la lumière de l'espoir.

À cet égard, les pères ont signalé certains aspects plus spécifiques afin d'enrichir les propositions faites dans le texte mentionné expressément sur ​​les mouvements de la famille; un nombre approprié de l'adoption; une invitation à étudier une nouvelle présence dans le domaine de l'éducation; un retour aux textes de l'instrumentum laboris sur les unions de même sexe; un appel aux institutions pour promouvoir des politiques en faveur de la famille.

Sur l'évolution du club de discipline a parlé d'une seule voix sur la nécessité d'étudier l'extension de l'exercice de Potestas clavium et conditions pour faire face à des poursuites judiciaires extraordinaria causes qui ne nécessitent pas un jugement ordinaire; demande aux évêques pour commencer une pastorale précise judiciaire, en préparant les opérateurs suffisantes, clercs et laïcs.

Accès aux sacrements de l'divorcé et le club a voté pour une proposition, approuvée par une majorité des voix, ce qui ouvre cette possibilité en termes de moments spécifiques et définies de la vie et de la famille de l'Eglise, en insistant sur l'importance de l'Eucharistie comme sacrement de la croissance dans la vie Christian, tenant fermement à la doctrine de l'indissolubilité du mariage.

Certains pères ont considéré contraignant du cadre actuel et l'autre pas assez matures pour étudier le fondement théologique qui permet l'évolution.

[03042 à 01,03] [Texte original: italien]

Relatio - Circulus Hibericus "A"

Modérateur: Em.mo carte. Francisco Robles Ortega
Rapporteur: S. E. Mons. Luis Augusto Castro Quiroga, I.M.C.

Le ibérique groupe A, composé de 17 parents, synodaux, un prêtre expert, prêtres et trois assesseurs quatre laïcs très compétent, a commencé ses travaux en tenant compte de l'introduction, non sans regretter la mauvaise traduction du document.

Il a été noté que la première chose à comparaître était de donner un hommage à toutes les familles chrétiennes qui vivent avec fidélité, l'amour et le sacrifice de l'Évangile de la famille et sont témoins du Christ à toute la société.

De même, il a été jugé approprié de saluer et d'encourager toutes les paroisses et mouvements laïcs qui les unissaient à travailler avec et pour les familles pour favoriser le ménage de vivre l'Évangile de la famille.

Le groupe a estimé qu'il devrait continuer à donner une vue d'ensemble sur le document. Cette première approche globale, il a été déduit que les trois parties ont imité la méthodologie, voir - juge. - Loi même dans des conditions similaires. Il a été constaté que la deuxième partie méritait un titre plus spécifique et «la prédication de l'évangile de la famille» a été suggéré.

Il est ensuite allé à l'examen de chacun des trois articles. Quelques corrections de sorte que la suppression des références à l'Afrique et parlent simplement de certaines régions du monde, éviter le terme couple dans une sécularisation résonances et réduire la phrase répétée "les Pères synodaux" ont été faites. Puis il a continué avec des corrections de fond.

A dit que le numéro cinq sur le changement anthropologique et culturel actuel a été jugé approprié d'ajouter que l'effet le plus évident de cela est la crise de la foi qui a touché de nombreux catholiques et a conduit à une crise du mariage et de la famille. Cette crise a conduit à une augmentation des unions libres, les mariages expérimentalement pour le divorce et proche de la vie avec la croissance de la pratique de l'avortement.

La référence à la solitude, la pauvreté dans la culture d'aujourd'hui, est principalement le résultat de l'absence de Dieu, la fragilité des relations et de nombreuses autres difficultés qui se dressent à bâtir des communautés de vie et d'amour.

Le diagnostic sérieux offert à 10, a remporté le commentaire suivant: "Ceci est le résultat de la mentalité répandue qui réduit la génération de la vie à une seule variable ou le projet de partenaire facteurs économiques jouent un rôle parfois. sa détermination de contribuer à la forte baisse du taux de natalité, ce qui compromet les relations entre les générations. dans le drame de l'infertilité, lorsqu'on cherche à obtenir une solution grâce à des techniques de fécondation assistée, la dignité de l'amour humain et le fils sont également détruits ".

Poursuivant l'analyse, la nécessité de dénoncer la mutilation génitale féminine grave ou ablation pratiquée dans certaines cultures du monde et déplorent le sort de tant de contraintes à la prostitution comme esclaves sexuels humains a été démontrée. En outre, nous avons mis contre les responsabilités nous, que les gouvernements et les sociétés portent sur les soi-disant «enfants des rues», souvent dépourvus de famille. Pas moins inquiétant, c'est l'exploitation physique et virtuelle des enfants, la réalité scandaleuse et perverse de notre société.

La deuxième partie nous a mis en face de la famille dans le plan de salut de Dieu. Semblait bon d'enrichir le nombre de quinze avec cette observation: «Dans le mariage de la tradition chrétienne est une alliance d'amour complet et définitif inspiré par l'amour entre le Christ et son Église, appelée à se développer dans le monde dans le témoignage de l'amour de Dieu et chemin de la perfection qui vient à la vie éternelle ".

Nous avons trouvé le numéro suivant offert la vision de saint Jean-Paul II et la peine de citer cette source, sa catéchèse sur l'amour humain.

Les numéros du 17 au 23 sur le discernement des valeurs présentes dans les plaies et les familles forment une nouvelle unité d'une immense valeur. Non autorisé sous-titres de distraction. Depuis l'époque de Justin parler des semences du Verbe semées dans toutes les cultures. Ne pouvons-nous ne parlons que de cette présence cachée, qui est germinal et vivons par l'Esprit et peut se développer progressivement dans les familles? Nous croyons que l'Evangile de la famille peut faire cette croissance où les graines mûrissent attendre.

Acceptation des considérations qui précèdent nous inciter à pousser les mariages civils et retourné à marier des divorcés, d'approuver l'appel de Dieu dans la plénitude de la communion et de la grâce divine.

Nous voulions terminer cette deuxième partie en disant «sachant que la plus grande miséricorde est la vérité dans l'amour (saint Augustin), allant au-delà de la compassion de l'amour miséricordieux. Et attire et retient transforme également et se exalte et appelle à la conversion . Voir (Jn 8,1-11).

Nous commençons par noter que le propre dénonciation de l'évangélisation de la troisième partie doit également englober les facteurs politiques et législatives qui peuvent détruire la vie de famille. (N.33). Ensuite, nous sommes retournés à nombre 31 pour prendre en sandwich l'observation suivante: «Pour le scénario dans lequel le sacrement peut être accepté et vécu par les parties, nous devons célébrer avec foi claire et ferme, la volonté d'accepter ce qui a été offert par le église dans le sacrement. Ces petits amis de la foi et des maris doit être nourrie par la Parole de Dieu et de l'Eucharistie.

De retour au couple (34) est nécessaire pour rappeler l'importance de l'éducation et en particulier les vertus de la chasteté et de la pureté, absolument essentiel à la croissance de l'amour interpersonnel véritable condition. Une jeune mariée et le marié doit plantearles clairement l'idéal du mariage afin qu'ils puissent discerner et décider librement.

Depuis cette partie se concentre le problème et le défi de faire du mal aux familles, il a été constaté que lorsque les mariages rencontrent des problèmes dans leur relation, ils ont l'aide et le soutien de l'Eglise. Les charité et de miséricorde résultats pastorales dans le recouvrement effectif des personnes et des relations. L'expérience montre que l'aide appropriée et l'action régénératrice de la grâce, un pourcentage élevé de crise du mariage est résolue de façon satisfaisante.

Bien sûr, un tel soutien doit être ajouté un autre très à l'intérieur ainsi que la capacité à pardonner. Apprendre à pardonner et à se sentir pardonné est une expérience de vie familiar.El pardon fondamentale entre les conjoints peut éprouver un amour qui dure toujours et passe (1 Cor 13,8) jamais. Il est parfois difficile, mais qui a reçu le pardon de Dieu, a la force d'offrir le pardon réel qui régénère une personne.

En ce qui concerne les parties de donner des conseils sur la validité du mariage (44), n'est pas exactement exiger un prêtre car il peut aussi être une autre personne, mais bien préparés.

À propos de divorcés remariés, mais aussi ce qui a été dit dans le numéro 45, ajouter que de nombreuses fois "qu'ils sont des témoins héroïques de l'indissolubilité et la fidélité

En ce qui concerne n.50, il a été observé que l'on ne devrait pas parler des homosexuels comme si l'homosexualité était une partie de son être ontologique, mais les gens avec des tendances homosexuelles. On lui a demandé de remplacer le texte de cette question par la sexualité suivante :. "qui nous fait exister comme l'humanité, homme et femme, est une valeur essentielle de l'anthropologie et de la théologie chrétienne nous fait être l'un vers l'autre indistinction mais pas sur la complémentarité ... Les gens ayant des tendances homosexuelles doivent également l'orientation et de soutien pour les aider à grandir dans la foi et connaître le plan de Dieu pour eux. ".

Sur la transmission de la vie (53) a noté que les enfants ne sont pas un obstacle à leur amour conjugal naturel, mais les fruits plus précieux fait chair d'amour (GS 48-51).

Il semble approprié de reformuler le numéro 55 de cette manière. "Il est nécessaire d'intégrer les filières de formation pastorale pour aider la sexualité en direct comme témoignage de la langue de l'amour et du soutien permanent d'une famille à a prouvé son efficacité dans la voie de la maturité le lien du mariage dans l'acceptation la plus profonde des autres et plus complète don. ce résultat est obtenu en intégrant la dimension du corps sensible, impulsive et émotionnelle à la dimension spirituelle de la raison et de volonté. a cette époque, la croissance est renforcée amour fidèle et profonde faite de tendresse et de respect, où la jouissance de la communion est prévu dans le fruit de la vie, la générosité couronné par le don d'un enfant ou de la manière de l'adoption de recevoir le don que Dieu a préparé ailleurs. ».

Vers la fin de la troisième partie a été observé que ce n'est pas ce que l'église peut se développer elle joue un rôle important dans le soutien aux familles qui sont les églises de maison avec leur ministère marié, à commencer par l'initiation chrétienne à travers des communautés accueillantes .

Plus qu'il n'était nécessaire de noter que la maternité de Marie, icône par excellence de la fécondité divine, de tendresse, de miséricorde, de la tendresse et de proximité, peut satisfaire la faim de l'humanité et de la vie de nos familles et villes plaider et pleurer. Un dévouement pastoral et créatif est un moment très opportun d'introduire l'idéal du point de départ de la famille chrétienne.

A la fin ils voulaient qu'il soit très clair que le prochain synode en Octobre 2015 dl est dédié à la vocation et à la mission de la famille de l'église et dans le monde contemporain.

[03042 à 04,01] [Texte original: espagnol]



Relatio - Circulus Hibericus "B"

Modérateur: Em.mo carte. Lluís Martínez Sistach
Rapporteur: S. E. Mons. Rodolfo VALENZUELA NÚÑEZ

[Points qui a atteint un consensus et ont été présentés modes]

Dans le cercle B Hibericus dans une ambiance fraternelle et modes dialogiques présentés ont été approuvés à l'unanimité. Le cercle a été atteint dans le groupe fonctionne une bonne connaissance du Rapport après la discussion (SPR), également avec la participation active des auditeurs. Il a vu le texte de celui-ci comme un reflet de ce qui est partagé dans la salle de classe: les diverses réalités de l'Eglise et du monde et les points communs que nous partageons les réalités et les réalités d'une foi commune de l'homme fondamentaux, ainsi que les différences approches ou accent juridique ou théologique.

Nous avons vu très bon et nécessaire, que le même texte, certains sujets seront étudiés en comités interdisciplinaires "ad hoc" sur les questions les plus importantes. Les pasteurs et les experts en théologie et en droit doivent parvenir des propositions claires sur des questions telles que l'admission possible de divorcés remariés à la communion eucharistique et des procédures judiciaires en nullité de mariage, entre autres questions qui ont été soulevées. Et vous devriez certainement être une condition préalable pour la prochaine entrée Synode ordinaire. Nous avons montré dès le départ comme un document de DPR améliorée, seulement un instrument de travail, ouvert aux détails pertinents, et le cercle a été un instrument utile.

Nous considérons manquant dans le même accent sur ​​des sujets importants tels que l'avortement, atteintes à la vie, le phénomène plus large de décisions d'adoption prise de conscience des époux, ainsi que plus de clarté sur la question de l'homosexualité.

Considérez cela comme d'une importance vitale que certaines questions à approfondir taxes déjà prévues par la requête appropriée pour les églises particulières au cours de la période antérieure à l'heure de la réunion ordinaire 2015.

Nous avons trouvé la structure du document très positive qui correspond à la méthode de diffusion et voir / juge / acte, sous la forme d'écoute / regard sur le Christ / réunion ou perspectives pastorales. Nous remercions le Dieu trinitaire, parce qu'il est le père, vous voyez la réalité de l'Eglise et le monde avec des yeux de miséricorde, révèle la manière en Jésus-Christ son Fils, qui chemine avec l'humanité et nous donne son Esprit qui guide l'Eglise à sa plénitude.

Nous avons vu que la SPR n'a pas suffisamment insisté sur le message positif de l'évangile de la famille, peut-être parce qu'il reflète essentiellement les préoccupations pastorales des conférences épiscopales sur les ombres qui menacent la famille et le monde d'aujourd'hui.

Nous sommes conscients de la finalité purement pastoral et non-académique du synode, qui un nouveau ministère de la famille a décidé de renforcer et de soutenir à tous les laïcs, les familles et les mouvements trouvés de cette manière est attendue. Malgré ce but essentiel, nous insistons sur les éléments doctrinaux de base pour éviter les partitions ou même des magistères parallèles.

Il ya une énorme richesse dans l'enseignement récent de Paul VI, Jean-Paul II, et le pape Benoît XVI Francisco sur la famille, ce qui nécessite une attention renouvelée.

Nos principales contributions apportées au document sont en ligne:

- Lumières soulignent la famille et l'importance du mariage

- Affirmer la doctrine sur le mariage et la famille et

- Encourager la pastorale familiale dans les circonstances actuelles.

- Attendez la lumière Synode et des conseils sur les nouvelles situations de mariage.

Il a été suggéré dans notre cercle dans le choix des prochains participants synodaux suggèrent que les évêques sont nommés qui ont participé à cette assemblée extraordinaire afin d'assurer la continuité du travail et de penser la même chose.

[03042 à 04,02] [Texte original: espagnol]

[B0763-XX.01]

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Le nombre de votes pour les paragraphes contestés

paragraphe sur homosexualité : 118 pour et 62 contre
1er paragraphe sur les divorcés remariés : 104 pour et 74 contre
2e paragraphe : 112 pour et 64 contre

Les 2/3 n'ont pas été atteints pour ces trois paragraphes alors même qu'ils ont été retouchés

Le Pape François clôture le Synode par un discours percutant

Le Pape François avec les pères synodaux
18/10/2014


En conclusion du Synode extraordinaire sur les défis pastoraux de la famille, sans rien cacher des difficultés vécues durant ces deux semaines de débats, le Pape François a tiré un bilan positif de cette expérience synodale, vécue dans une liberté de parole inédite. « Avec un esprit de collégialité et de synodalité, nous avons vécu vraiment une expérience de Synode, un parcours solidaire, un chemin ensemble. Comme dans chaque chemin, il y a eu des moments de course rapide, quasiment à vouloir vaincre le temps et arriver le plus vite possible au milieu, et des moments de fatigue (...),d'autres moments d’enthousiasme et d’ardeur. Il y a eu des moments de profonde consolation, en écoutant le témoignage des vrais pasteurs qui portent sagement dans le cœur les joies et les larmes de leurs fidèles. Des moments de consolation et de grâce en écoutant les témoignages des familles qui ont participé au Synode et ont partagé avec nous la beauté et la joie de leur vie maritale. (...) Et puisque c’est un chemin d’hommes, avec les consolations il y a eu aussi d’autres moments de désolation, de tensions et de tentations. »

Le Pape François a alors énoncé une série de tentations qu'il a pu percevoir en écoutant les pères synodaux.

Première tentation : « La tentation du raidissement hostile, c’est-à-dire de vouloir s’enfermer dans la lettre(...), à l’intérieur de la loi, dans la certitude de ce que nous connaissons et non de ce que devons encore apprendre et atteindre. Du temps de Jésus, c’est la tentation des zélotes, des scrupuleux, des empressés et aujourd'hui de ceux qu’on appelle aujourd’hui des "traditionnalistes" ou aussi des "intellectualistes". »

Deuxième tentation : « La tentation d’un angélisme destructeur, qui au nom d’une miséricorde traîtressse met un pansement sur les blessures sans d’abord les soigner, qui traite les symptômes et non les causes et les racines. C’est la tentation des timorés, et aussi de ceux qu’on nomme les progressistes et les libéraux. »

Troisème tentation : « La tentation de transformer la pierre en pain pour rompre un long jeûne, pesant et douloureux (Lc 4, 1-4) et aussi de transformer le pain en pierre et la jeter contre les –pécheurs, les faibles, les malades (Jn 8,7) c’est-à-dire de les transformer en fardeau insupportable (Lc 10, 27). »

Quatrième tentation : « La tentation de descendre de la Croix, pour contenter les gens, de ne pas rester à accomplir la volonté du Père, de se plier à l’esprit mondain au lieu de le purifier et de le plier à l’Esprit de Dieu. »

Cinquième tentation : « La tentation de négliger le depositum fidei (ndlr : le dépôt de la foi) en se considérant non comme les gardiens mais les propriétaires et les maîtres ou, de l’autre part, la tentation de négliger la réalité en utilisant une langue minutieuse et un langage pour dire tant de choses et ne rien dire. Nous appelons "bizantinisme" je crois, ces choses. »

Mais le Pape François a répété que ces tentations et ces contradictions étaient naturelles : « Les tentations ne doivent ni nous effrayer ni nous déconcerter et encore moins nous décourager, parce qu’aucun disciple n’est plus grand que son maitre. Donc si Jésus a été tenté, ses disciples ne doivent pas s’attendre à un traitement meilleur. Personnellement j’aurai été très préoccupé et attristé s’il n’y avait pas eu ces tentations et ces discussions animées, ces mouvements de l’esprit, comme les appelait Saint-Ignace-de-Loyola, si tous étaient d’accord ou taciturnes dans une fausse et quiétiste paix. Au lieu de cela, j’ai vu et j’ai écouté, avec joie et reconnaissance, des discours et des interventions pleines de foi, de zèle pastoral et doctrinal, de sagesse, de franchise, de courage, et de "parresia". (...) Et ceci toujours, je l’ai dit ici dans l’Aula, sans mettre en discussion les vérités fondamentales du sacrement du mariage : l’indissolubilité, l’unité, la fidélité et la procréativité, l’ouverture à la vie. »

Ainsi le Pape considérée que cette expérience synodale représentait une véritable expérience d'Église. « Ceci est l’Église Une, Sainte, Catholique et Apostolique et composée des pècheurs, qui ont besoin de sa miséricorde. Ceci est l’Église, la vraie épouse du Christ, qui cherche à être fidèle à son époux et à sa doctrine. C’est l’Église qui n’a pas peur de manger et de boire avec les prostituées et les publicains, l’Église qui a les portes grandes ouvertes pour recevoir ceux qui sont dans le besoin, les repentis et pas seulement les justes ou ceux qui croient être parfaits ! »

Il a fait allusion aux échos médiatiques suscités par les discussions synodales : «Tant de commentateurs, ou de gens qui parlent, ont imaginé de voir une Eglise en conflit où une partie contre l’autre, en doutant même de l’Esprit Saint, le vrai promoteur et garant de l’unitè et de l’harmonie dans l’Église. L’Esprit Saint qui au long de l’Histoire a toujours mené la barque, à travers ses ministres, aussi quand la mer était contraire et agitée et les ministres infidèles et pécheurs. Et comme je vous l’ai dit au début du Synode, c’était nécessaire de vivre tout cela avec tranquillité, avec paix intérieure ausssi parce que le Synode se déroule cum Petro et sub Petro et que la présence du Pape est garantie pour tous. »

« Parlons un peu du Pape, maintenant, en relation avec les évêques, a lancé François, suscitant des rires parmi les pères synodaux. Donc, le devoir du Pape est celui de garantir l’unité de l'Église. Et celui de rappeler aux fidèles leur devoir de suivre fidèlement l’Évangile du Christ, et celui de rappeler aux pasteurs que leur premier devoir est de nourrir le troupeau que le Seigneur leur a confié et de chercher à accueillir avec paternité et miséricorde et sans fausse peur les brebis égarées. »

« Nous avons encore un an pour mûrir, avec un vrai discernement spirituel, les idées proposées et trouver des solutions concrètes à tant de difficultés et d’innombrables défis que les familles doivent affronter, à donner des réponses à tant de découragements qui entourent et étouffent les familles. » Et le Pape a précisé que la "Relatio Synodi" votée ce samedi après-midi servirait de "Lineamenta", donc de fil rouge pour la réflexion des conférences épiscopales dans la perspective du Synode de 2015.

edelweiss a écrit:Je suis de ton avis Rémi les couples illégitimes peuvent vivre dans la chasteté et les homos dans l'abstinence sexuelle.
Mais ils ne doivent pas être jetés.

edelweiss a écrit:C'est la sainteté qui attire dans les églises et pas ceux qui vivent comme des païens.

A quoi bon continuer d'y aller pour entendre le même discoure que nous entendons dans les médias

Si vous cherchez sur le forum un grand pécheur pensez à Edelweiss
Garantie assurée qu'il ne vie pas assez en chrétien et qu'il vie dans le péché