1° OCTOBRE : FETE DE SAINT REMY
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1° OCTOBRE : FETE DE SAINT REMY
1er octobre : fête de Saint Remi de Reims, apôtre des Francs
Saint Remi (vers 437 - 13 janvier 533), né dans ce qui n'était pas encore le diocèse de Laon, est le 15e évêque de Reims où il siégea pendant soixante-quatorze ans, si l'on croit l'inscription « à partir de 459-462 jusqu'à sa mort » que fit porter sur son tombeau l'archevêque Hincmar de Reims en 852. Celui qui sera honoré du titre d'apôtre des Francs par ce même Hincmar, baptisa le Roi Clovis Ier, le 25 décembre d'une année comprise entre 496 et 506, avec 3 000 guerriers francs de son entourage. Il a sans doute contribué à organiser sa province ecclésiastique, mais on ne peut pas affirmer qu'il soit le fondateur des sièges épiscopaux de Thérouanne ou d'Arras, encore moins de Laon.
Saint Remi est l'un des patrons de l'archidiocèse de Reims. Il est célébré le 15 janvier en France, et le 13 janvier au martyrologe romain. Dans le diocèse de Reims, il est fêté le 1er octobre conformément à une tradition locale remontant à la fin du vie siècle.
Prier Saint Remi pour obtenir par son intercession la conservation du Royaume et le maintien de la foi catholique
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2020/09/30/2020-114-prier-saint-remi-pour-obtenir-par-son-intercession-la-conservation-du-royaume-et-le-maintien-de-la-foi-catholique/
Un texte du Rd Père Jean-François Thomas sur le Sacre des Rois de France
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/09/30/2023-119-du-sacre-de-nos-rois/
1° octobre : fête de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus (+1897)
Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, plus connue sous les noms de sainte Thérèse de Lisieux et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, est une religieuse carmélite française née à Alençon, dans l'Orne, le 2 janvier 1873 et morte à l'âge de vingt-quatre ans à Lisieux, dans le Calvados, le 30 septembre 1897.
Dernière née de Louis et Zélie Martin, commerçants à Alençon, Thérèse Martin perd sa mère à l'âge de quatre ans. Sa famille s'installe alors à Lisieux, aux Buissonnets. Elle grandit dans un milieu très fervent, entourée de ses quatre sœurs aînées qui entreront toutes au couvent. Pauline est la première à entrer au carmel de Lisieux, suivie de Marie. Ayant elle aussi ressenti un appel à la vie religieuse, elle entre à son tour au carmel à l'âge de quinze ans, après être allée en pèlerinage à Rome pour demander au pape Léon XIII une dispense en raison de son jeune âge. Après neuf années de vie religieuse, elle meurt de tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans.
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d’une famille chrétienne où elle grandit « entourée d’amour ». Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et le quintette de ses filles s’installent alors à Lisieux pour se rapprocher d’une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse : sa sœur Pauline puis sa sœur Marie entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s’élance, dans « une course de géant », vers le Dieu-Amour qui l’a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu’à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d’entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa « petite voie » d’abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s’offre à l’amour miséricordieux de Dieu. Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie, pour le salut des pécheurs qui n’ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre « une pluie de roses » et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Déclarée sainte et docteur de l'église par l'Église catholique, elle est une des plus grandes mystiques du xixe siècle. Inconnue de son vivant, sa renommée et sa dévotion se sont répandues dans le monde entier après la publication de ses écrits autobiographiques, sous le titre Histoire d'une âme.
Dans les deux dernières années de sa vie, Thérèse de l'Enfant-Jésus écrit à la demande de ses supérieures le récit de son parcours spirituel depuis son enfance. La publication posthume de ces manuscrits, sous le titre Histoire d'une âme, rencontre un immense succès en France et à l'étranger. Sa dévotion et sa réputation de sainteté se diffusent rapidement au début du xxe siècle, y compris parmi les poilus pendant la Première Guerre Mondiale.
Elle est béatifiée en 1923 et canonisée en 1925 par le pape Pie XI, qui la déclare sainte patronne des missions en 1927, consacrant son désir de vie missionnaire. Elle est proclamée sainte patronne secondaire de la France en 1944 par le pape Pie XII, au même titre que Jeanne d'Arc, qu'elle admirait. Lors du centenaire de sa mort en 1997, elle est proclamée 33e docteur de l'Église par le pape Jean-Paul II, devenant la troisième sainte élevée à ce rang après Thérèse d'Avila et Catherine de Sienne. Elle est fêtée dans l'Église catholique le 1er octobre.
Sa spiritualité de la « petite voie » ou de « l'enfance spirituelle » a inspiré de nombreux croyants dans le monde. Elle consiste à rechercher la sainteté dans les actes de la vie quotidienne, en reconnaissant avec humilité ses imperfections et en s'appuyant, comme un enfant, sur la confiance en la miséricorde divine. Dans ses écrits, elle met l'amour au centre de la vie chrétienne. Plusieurs thèmes de sa pensée spirituelle seront mis en avant par le Concile Vatican II.
La basilique Sainte-Thérèse de Lisieux, construite de 1929 à 1954, reçoit près d'un million de visiteurs par an, faisant de Lisieux le deuxième lieu de pèlerinage français après Lourdes. Les reliques de la sainte, conservées au carmel de Lisieux, ont voyagé dans une soixantaine de pays.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant, et de nombreux témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère. Proclamée patronne des missions de l’Église universelle, elle est docteur de l’Église en 1997.
-Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi ». Alors, je suis venue (Sainte Thérèse – Histoire d’une âme).
-La perfection consiste à faire la volonté de Dieu, à être ce qu’il veut que nous soyons. L’amour de Notre Seigneur se révèle aussi bien dans l’âme la plus simple qui ne résiste en rien à la grâce que dans l’âme la plus sublime (Sainte Thérèse – Histoire d’une âme).
Si le témoigane de votre serviteur peut servir : son nom de famille signifiant "visage" ou "face" en italien
https://www.heraldrysinstitute.com/lang/it/cognomi/Volto/idc/876403/
il ne pouvait qu'être dévôt à la Sainte Face de N.S. Jésus-Christ
Dimanche 1à Octobre : Sollenité Notre-Dame du Saint Rosaire
Notre-Dame du Rosaire est dans le Catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à Saint Dominique, au XIIIe siècle à Prouilhe (aujourd'hui Fanjeaux). L’Ordre Dominicain en fut un ardent propagateur, continué par des saints comme Louis-Marie Grignion de Montfort et Alphonse de Liguori.
Le 13 octobre 1917 à Fátima, au Portugal, elle s’est aussi présentée sous ce nom.
Bartolo Longo (11 février 1841, Latiano – 5 octobre 1926, Pompéi) est un avocat italien et militant Catholique, fondateur du sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi et des Dominicaines filles du Saint Rosaire. Il est vénéré comme bienheureux par l'Église Catholique et fêté le 5 octobre.
En 1902, il est proposé pour le prix Nobel de la Paix par Antonio Cardarelli, Pietro Chimienti et huit autres membres du sénat et de la chambre des députés du royaume d'Italie, mais le prix ne lui est finalement pas attribué. Chevalier de l'Ordre du Saint Sépulcre.
Le sanctuaire de la Bienheureuse-Vierge-du-Saint-Rosaire de Pompéi, composé principalement de la basilique de Pompéi, est une église cathédrale et basilique catholique romaine de Pompéi en Italie.
C'est la cathédrale de la prélature territoriale de Pompéi. Dédiée à Notre-Dame du Rosaire, elle est érigée en basilique mineure le 4 mai 1901 par le pape Léon XIII, grâce à la supplique du Bienheureux Bartolo Longo.
Notre-Dame du Rosaire est fêtée le 7 octobre par l'Église catholique. Mais on fête sa solennité le dimanche Octobre.
Le rosaire, l’objet, est un grand chapelet composé d'une croix suivie de grains ronds, gros et petits, enfilés sur une corde. Il permet aux catholiques de méditer des épisodes de la vie joyeuse, lumineuse, douloureuse et glorieuse de Jésus : les mystères. Un Ave Maria est récité sur les petits grains, et la prière du Notre Père sur les gros grains. À la fin de chaque dizaine, l’on récite un Gloire au Père.
La fête de Notre-Dame du Rosaire s’appelait d'abord Notre-Dame de la Victoire pour fêter la victoire de Lépante le 7 octobre 1571, bataille qui unit l’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux contre l’envahisseur ottoman, victoire qui fut attribuée à la récitation du rosaire demandée alors par le pape saint Pie V. Son successeur Grégoire XIII changea en 1573 le nom de cette fête locale en fête du Saint-Rosaire, fixée le premier dimanche d’octobre.
Elle a donc été instituée pour méditer les mystères mariaux et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane.
Clément XI étendit la fête du Saint-Rosaire à l’ensemble de l’Église catholique de rite latin en 1716 à la suite de la victoire des Impériaux sur les Ottomans à Petrovaradin (auj. en Serbie), et Saint Pie X en fixa la fête au 7 octobre en 1913. Jean XXIII changea une nouvelle fois son nom en Notre-Dame du Rosaire en 1960.
SUPPLIQUE À LA REINE
DU SAINT-ROSAIRE DE POMPÉI
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Ô Auguste Reine des Victoires, * ô Souveraine du Ciel et de la Terre, * à ton nom se
réjouissent les cieux et tremblent les abysses, * ô Reine glorieuse du Rosaire, * nous,
tes fils dévoués, * ré unis dans ton Temple de Pompéi (en ce jour solennel *) (1), nous
épanchons les affections de notre cœur * et avec une confiance toute filiale, * nous
t’exprimons nos misères.
Du Trône de clémence, * où tu es assise en Reine, * tourne, ô Marie, * ton regard
compatissant * sur nous, sur nos familles, * sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. *
Aie compassion * des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. * Vois,
ô Mère, * combien de dangers dans l’âme et dans le corps, * combien de calamités et
d’afflictions nous oppressent.
Ô Mère, * implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils * et vaincs, par la
clémence, * le cœur des pécheu rs. * Ce sont nos frères et tes fils * qui coûtent tant de
sang à ton doux Jésus * et qui contristent ton Cœur très sensible. * Montre-toi à tous
telle que tu es, * Reine de paix et de pardon.
Je vous salue, Marie.
(1) Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.
Il est vrai * que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, * par nos péchés, *
nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus * et nous transperçons encore une
fois ton cœur.
Nous le confessons: * nous mé ritons les plus durs châtim ents, * mais tu, rappelle-toi
* que sur Golgota, * tu as recueilli, avec le Sang divin, * le testament du Rédempteur
moribond * qui t’a désignée comme notre Mè re, * Mère des pécheurs. Comme notre
Mère, * tu es donc notre Avocate, * notre espérance. * Et nous, en gémissant, * nous
étendons nos mains suppliantes * vers toi, et crions: Miséricorde !
Ô Mère de bonté, * aie pitié de nous, * de nos âmes, * de nos familles, * de nos
parents, * de nos amis, * de nos défunts, * et surtout de nos ennemis * et de tous ceux
qui se disent chrétiens * et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. * Nous
implorons aujourd’hui pitié * pour les Nations dévoyées, * pour toute l’Europe, *
pour le monde entier, * afin que, re penti, il retourne à ton Cœur.
Miséricorde pour tous, * ô Mère de Miséricorde!
Je vous salue, Marie .
Daigne, bienveillamment, ô Marie, * nous exaucer! * Jésus a remis dans tes mains *
tous les trésors de ses grâces * et de ses miséricordes.
Tu es assise, * couronnée Reine, * à la droite de ton Fils, * resplendissante de gloire
immortelle * sur tous les Ch œurs des Anges. * Tu étends ta domination * sur toute
l’étendue des cieux et la te rre * et toutes les créature s sont soumises à toi.
Tu es la toute-puissante par grâce, * tu peux donc nous aider. * Et si tu ne voulais pas
nous aider, * parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, *
nous ne saurions à qui nous adresser. * Ton cœur de Mère * ne permettra pas de voir,
nous, * tes fils, perdus. * L’Enfant que nous voyons sur tes genoux * et la Couronne
mystique que nous admirons dans ta main, * nous inspirent confiance que nous
serons exaucés. * Et nous, nous avons pleine confiance en toi, * nous nous
abandonnons comme de faibles fils * entre les bras de la plus tendre des mères, * et,
aujourd’hui même, * nous attendons de toi les grâces tant desirées.
Je vous salue, Marie .
Demandons la bénédiction à Marie .
Une dernière grâce, * nous te demandons ma intenant, ô Reine, * et tu ne peux pas
nous la refuser (en ce jour très solennel *) (1). Accorde-nous, * à tous, ton amour
fidèle * et d’une facon spécial e, ta bénédiction maternelle.
Nous ne nous détacherons pas de toi, * ju squ’à ce que tu nous auras bénis. * Bénis, ô
Marie, en ce moment, * le Souverain Pontife. * Aux splendeurs antiques de ta
Couronne, * aux triomphes de ton Rosaire, * pour lesquels tu es appelée Reine des
Victoires, * ajoute encore ceci, ô Mère: * accord e le triomphe à la re ligion * et la paix
à la Société humaine. * Bénis nos Évêques, * nos prêtres * et particulièrement tous
ceux * qui se dévouent pour l’ honneur de ton Sanctuaire . * Bénis enfin tous les
associés à ton Temple de Pompéi * et tous ceux qui cultivent et diffusent * la
dévotion au Saint Rosaire.
Ô Rosaire béni de Marie, * douce Chaîne qui nous relie à Dieu, * lien d’amour qui
nous unit aux Anges, * tour de salut contre les assauts de l’enfer, * port sûr dans le
naufrage commun, * nous ne te lâcherons jamais plus. *
Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, * à toi le dernier baiser de la vie qui
s’éteint.
Et le dernier accent sur nos lèvres * sera ton nom suave, * ô Reine du Rosaire de
Pompéi, * ô notre Mère très chère, * ô Refuge des pécheurs, * ô Souveraine
consolatrice des affligés.
Sois partout bénie, * aujourd’hui et toujours, * sur la terre et dans le ciel. * Amen.
Salut, ô Reine.
(1) Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.
Saint Remi (vers 437 - 13 janvier 533), né dans ce qui n'était pas encore le diocèse de Laon, est le 15e évêque de Reims où il siégea pendant soixante-quatorze ans, si l'on croit l'inscription « à partir de 459-462 jusqu'à sa mort » que fit porter sur son tombeau l'archevêque Hincmar de Reims en 852. Celui qui sera honoré du titre d'apôtre des Francs par ce même Hincmar, baptisa le Roi Clovis Ier, le 25 décembre d'une année comprise entre 496 et 506, avec 3 000 guerriers francs de son entourage. Il a sans doute contribué à organiser sa province ecclésiastique, mais on ne peut pas affirmer qu'il soit le fondateur des sièges épiscopaux de Thérouanne ou d'Arras, encore moins de Laon.
Saint Remi est l'un des patrons de l'archidiocèse de Reims. Il est célébré le 15 janvier en France, et le 13 janvier au martyrologe romain. Dans le diocèse de Reims, il est fêté le 1er octobre conformément à une tradition locale remontant à la fin du vie siècle.
Prier Saint Remi pour obtenir par son intercession la conservation du Royaume et le maintien de la foi catholique
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2020/09/30/2020-114-prier-saint-remi-pour-obtenir-par-son-intercession-la-conservation-du-royaume-et-le-maintien-de-la-foi-catholique/
Un texte du Rd Père Jean-François Thomas sur le Sacre des Rois de France
http://leblogdumesnil.unblog.fr/2023/09/30/2023-119-du-sacre-de-nos-rois/
1° octobre : fête de Ste Thérèse de l’Enfant-Jésus (+1897)
Thérèse Martin, en religion sœur Thérèse de l'Enfant-Jésus, plus connue sous les noms de sainte Thérèse de Lisieux et sainte Thérèse de l'Enfant-Jésus et de la Sainte-Face, est une religieuse carmélite française née à Alençon, dans l'Orne, le 2 janvier 1873 et morte à l'âge de vingt-quatre ans à Lisieux, dans le Calvados, le 30 septembre 1897.
Dernière née de Louis et Zélie Martin, commerçants à Alençon, Thérèse Martin perd sa mère à l'âge de quatre ans. Sa famille s'installe alors à Lisieux, aux Buissonnets. Elle grandit dans un milieu très fervent, entourée de ses quatre sœurs aînées qui entreront toutes au couvent. Pauline est la première à entrer au carmel de Lisieux, suivie de Marie. Ayant elle aussi ressenti un appel à la vie religieuse, elle entre à son tour au carmel à l'âge de quinze ans, après être allée en pèlerinage à Rome pour demander au pape Léon XIII une dispense en raison de son jeune âge. Après neuf années de vie religieuse, elle meurt de tuberculose le 30 septembre 1897 à l'âge de vingt-quatre ans.
Thérèse Martin est la cinquième et dernière fille d’une famille chrétienne où elle grandit « entourée d’amour ». Elle a 4 ans quand la mort de sa mère introduit une brisure dans sa vie. Le père et le quintette de ses filles s’installent alors à Lisieux pour se rapprocher d’une partie de sa famille.
Deuxième drame qui ébranle Thérèse : sa sœur Pauline puis sa sœur Marie entrent au Carmel. La nuit de Noël, par une grâce puissante, elle retrouve le joyeux équilibre de son enfance et s’élance, dans « une course de géant », vers le Dieu-Amour qui l’a saisie. Non sans démarche, allant intrépidement jusqu’à Rome se jeter aux pieds du pape, elle obtient d’entrer au Carmel à quinze ans, le 9 avril 1888.
Avec une fidélité héroïque, elle y poursuit sa route vers la sainteté. Le Seigneur lui découvre peu à peu sa « petite voie » d’abandon et de confiance audacieuse. Le 9 juin 1895, elle s’offre à l’amour miséricordieux de Dieu. Durant sa longue maladie, la tuberculose, elle est conformée au Christ, dans le mystère de son agonie, pour le salut des pécheurs qui n’ont pas la foi. Elle meurt à 24 ans, promettant de faire tomber sur la terre « une pluie de roses » et de passer son ciel à faire du bien sur la terre.
Déclarée sainte et docteur de l'église par l'Église catholique, elle est une des plus grandes mystiques du xixe siècle. Inconnue de son vivant, sa renommée et sa dévotion se sont répandues dans le monde entier après la publication de ses écrits autobiographiques, sous le titre Histoire d'une âme.
Dans les deux dernières années de sa vie, Thérèse de l'Enfant-Jésus écrit à la demande de ses supérieures le récit de son parcours spirituel depuis son enfance. La publication posthume de ces manuscrits, sous le titre Histoire d'une âme, rencontre un immense succès en France et à l'étranger. Sa dévotion et sa réputation de sainteté se diffusent rapidement au début du xxe siècle, y compris parmi les poilus pendant la Première Guerre Mondiale.
Elle est béatifiée en 1923 et canonisée en 1925 par le pape Pie XI, qui la déclare sainte patronne des missions en 1927, consacrant son désir de vie missionnaire. Elle est proclamée sainte patronne secondaire de la France en 1944 par le pape Pie XII, au même titre que Jeanne d'Arc, qu'elle admirait. Lors du centenaire de sa mort en 1997, elle est proclamée 33e docteur de l'Église par le pape Jean-Paul II, devenant la troisième sainte élevée à ce rang après Thérèse d'Avila et Catherine de Sienne. Elle est fêtée dans l'Église catholique le 1er octobre.
Sa spiritualité de la « petite voie » ou de « l'enfance spirituelle » a inspiré de nombreux croyants dans le monde. Elle consiste à rechercher la sainteté dans les actes de la vie quotidienne, en reconnaissant avec humilité ses imperfections et en s'appuyant, comme un enfant, sur la confiance en la miséricorde divine. Dans ses écrits, elle met l'amour au centre de la vie chrétienne. Plusieurs thèmes de sa pensée spirituelle seront mis en avant par le Concile Vatican II.
La basilique Sainte-Thérèse de Lisieux, construite de 1929 à 1954, reçoit près d'un million de visiteurs par an, faisant de Lisieux le deuxième lieu de pèlerinage français après Lourdes. Les reliques de la sainte, conservées au carmel de Lisieux, ont voyagé dans une soixantaine de pays.
Quelques années plus tard, le récit de sa vie, écrit par obéissance, connaît un succès populaire époustouflant, et de nombreux témoignages de grâces obtenues par son intercession affluent au monastère. Proclamée patronne des missions de l’Église universelle, elle est docteur de l’Église en 1997.
-Je puis donc, malgré ma petitesse, aspirer à la sainteté. Me grandir, c’est impossible, mais je veux chercher le moyen d’aller au ciel par une petite voie bien droite, bien courte et toute nouvelle. Et j’ai lu : « Si quelqu’un est tout petit, qu’il vienne à moi ». Alors, je suis venue (Sainte Thérèse – Histoire d’une âme).
-La perfection consiste à faire la volonté de Dieu, à être ce qu’il veut que nous soyons. L’amour de Notre Seigneur se révèle aussi bien dans l’âme la plus simple qui ne résiste en rien à la grâce que dans l’âme la plus sublime (Sainte Thérèse – Histoire d’une âme).
Si le témoigane de votre serviteur peut servir : son nom de famille signifiant "visage" ou "face" en italien
https://www.heraldrysinstitute.com/lang/it/cognomi/Volto/idc/876403/
il ne pouvait qu'être dévôt à la Sainte Face de N.S. Jésus-Christ
Dimanche 1à Octobre : Sollenité Notre-Dame du Saint Rosaire
Notre-Dame du Rosaire est dans le Catholicisme une des nombreuses dénominations de la Vierge Marie, donnée depuis qu’elle s’est présentée sous ce vocable à Saint Dominique, au XIIIe siècle à Prouilhe (aujourd'hui Fanjeaux). L’Ordre Dominicain en fut un ardent propagateur, continué par des saints comme Louis-Marie Grignion de Montfort et Alphonse de Liguori.
Le 13 octobre 1917 à Fátima, au Portugal, elle s’est aussi présentée sous ce nom.
Bartolo Longo (11 février 1841, Latiano – 5 octobre 1926, Pompéi) est un avocat italien et militant Catholique, fondateur du sanctuaire de Notre Dame du Rosaire de Pompéi et des Dominicaines filles du Saint Rosaire. Il est vénéré comme bienheureux par l'Église Catholique et fêté le 5 octobre.
En 1902, il est proposé pour le prix Nobel de la Paix par Antonio Cardarelli, Pietro Chimienti et huit autres membres du sénat et de la chambre des députés du royaume d'Italie, mais le prix ne lui est finalement pas attribué. Chevalier de l'Ordre du Saint Sépulcre.
Le sanctuaire de la Bienheureuse-Vierge-du-Saint-Rosaire de Pompéi, composé principalement de la basilique de Pompéi, est une église cathédrale et basilique catholique romaine de Pompéi en Italie.
C'est la cathédrale de la prélature territoriale de Pompéi. Dédiée à Notre-Dame du Rosaire, elle est érigée en basilique mineure le 4 mai 1901 par le pape Léon XIII, grâce à la supplique du Bienheureux Bartolo Longo.
Notre-Dame du Rosaire est fêtée le 7 octobre par l'Église catholique. Mais on fête sa solennité le dimanche Octobre.
Le rosaire, l’objet, est un grand chapelet composé d'une croix suivie de grains ronds, gros et petits, enfilés sur une corde. Il permet aux catholiques de méditer des épisodes de la vie joyeuse, lumineuse, douloureuse et glorieuse de Jésus : les mystères. Un Ave Maria est récité sur les petits grains, et la prière du Notre Père sur les gros grains. À la fin de chaque dizaine, l’on récite un Gloire au Père.
La fête de Notre-Dame du Rosaire s’appelait d'abord Notre-Dame de la Victoire pour fêter la victoire de Lépante le 7 octobre 1571, bataille qui unit l’Espagne, la république de Venise et les États pontificaux contre l’envahisseur ottoman, victoire qui fut attribuée à la récitation du rosaire demandée alors par le pape saint Pie V. Son successeur Grégoire XIII changea en 1573 le nom de cette fête locale en fête du Saint-Rosaire, fixée le premier dimanche d’octobre.
Elle a donc été instituée pour méditer les mystères mariaux et s’unir à la vie de la Vierge, ainsi que pour se souvenir secondairement de la libération de l’Occident devant la menace ottomane.
Clément XI étendit la fête du Saint-Rosaire à l’ensemble de l’Église catholique de rite latin en 1716 à la suite de la victoire des Impériaux sur les Ottomans à Petrovaradin (auj. en Serbie), et Saint Pie X en fixa la fête au 7 octobre en 1913. Jean XXIII changea une nouvelle fois son nom en Notre-Dame du Rosaire en 1960.
SUPPLIQUE À LA REINE
DU SAINT-ROSAIRE DE POMPÉI
Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.
Ô Auguste Reine des Victoires, * ô Souveraine du Ciel et de la Terre, * à ton nom se
réjouissent les cieux et tremblent les abysses, * ô Reine glorieuse du Rosaire, * nous,
tes fils dévoués, * ré unis dans ton Temple de Pompéi (en ce jour solennel *) (1), nous
épanchons les affections de notre cœur * et avec une confiance toute filiale, * nous
t’exprimons nos misères.
Du Trône de clémence, * où tu es assise en Reine, * tourne, ô Marie, * ton regard
compatissant * sur nous, sur nos familles, * sur l’Italie, sur l’Europe, sur le monde. *
Aie compassion * des angoisses et des tourments qui assombrissent notre vie. * Vois,
ô Mère, * combien de dangers dans l’âme et dans le corps, * combien de calamités et
d’afflictions nous oppressent.
Ô Mère, * implore pour nous la miséricorde de ton divin Fils * et vaincs, par la
clémence, * le cœur des pécheu rs. * Ce sont nos frères et tes fils * qui coûtent tant de
sang à ton doux Jésus * et qui contristent ton Cœur très sensible. * Montre-toi à tous
telle que tu es, * Reine de paix et de pardon.
Je vous salue, Marie.
(1) Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.
Il est vrai * que nous, en premiers, bien que nous soyons tes fils, * par nos péchés, *
nous crucifions de nouveau en notre cœur Jésus * et nous transperçons encore une
fois ton cœur.
Nous le confessons: * nous mé ritons les plus durs châtim ents, * mais tu, rappelle-toi
* que sur Golgota, * tu as recueilli, avec le Sang divin, * le testament du Rédempteur
moribond * qui t’a désignée comme notre Mè re, * Mère des pécheurs. Comme notre
Mère, * tu es donc notre Avocate, * notre espérance. * Et nous, en gémissant, * nous
étendons nos mains suppliantes * vers toi, et crions: Miséricorde !
Ô Mère de bonté, * aie pitié de nous, * de nos âmes, * de nos familles, * de nos
parents, * de nos amis, * de nos défunts, * et surtout de nos ennemis * et de tous ceux
qui se disent chrétiens * et qui pourtant offensent le Cœur aimable de ton Fils. * Nous
implorons aujourd’hui pitié * pour les Nations dévoyées, * pour toute l’Europe, *
pour le monde entier, * afin que, re penti, il retourne à ton Cœur.
Miséricorde pour tous, * ô Mère de Miséricorde!
Je vous salue, Marie .
Daigne, bienveillamment, ô Marie, * nous exaucer! * Jésus a remis dans tes mains *
tous les trésors de ses grâces * et de ses miséricordes.
Tu es assise, * couronnée Reine, * à la droite de ton Fils, * resplendissante de gloire
immortelle * sur tous les Ch œurs des Anges. * Tu étends ta domination * sur toute
l’étendue des cieux et la te rre * et toutes les créature s sont soumises à toi.
Tu es la toute-puissante par grâce, * tu peux donc nous aider. * Et si tu ne voulais pas
nous aider, * parce que nous sommes des fils ingrats et indignes de ta protection, *
nous ne saurions à qui nous adresser. * Ton cœur de Mère * ne permettra pas de voir,
nous, * tes fils, perdus. * L’Enfant que nous voyons sur tes genoux * et la Couronne
mystique que nous admirons dans ta main, * nous inspirent confiance que nous
serons exaucés. * Et nous, nous avons pleine confiance en toi, * nous nous
abandonnons comme de faibles fils * entre les bras de la plus tendre des mères, * et,
aujourd’hui même, * nous attendons de toi les grâces tant desirées.
Je vous salue, Marie .
Demandons la bénédiction à Marie .
Une dernière grâce, * nous te demandons ma intenant, ô Reine, * et tu ne peux pas
nous la refuser (en ce jour très solennel *) (1). Accorde-nous, * à tous, ton amour
fidèle * et d’une facon spécial e, ta bénédiction maternelle.
Nous ne nous détacherons pas de toi, * ju squ’à ce que tu nous auras bénis. * Bénis, ô
Marie, en ce moment, * le Souverain Pontife. * Aux splendeurs antiques de ta
Couronne, * aux triomphes de ton Rosaire, * pour lesquels tu es appelée Reine des
Victoires, * ajoute encore ceci, ô Mère: * accord e le triomphe à la re ligion * et la paix
à la Société humaine. * Bénis nos Évêques, * nos prêtres * et particulièrement tous
ceux * qui se dévouent pour l’ honneur de ton Sanctuaire . * Bénis enfin tous les
associés à ton Temple de Pompéi * et tous ceux qui cultivent et diffusent * la
dévotion au Saint Rosaire.
Ô Rosaire béni de Marie, * douce Chaîne qui nous relie à Dieu, * lien d’amour qui
nous unit aux Anges, * tour de salut contre les assauts de l’enfer, * port sûr dans le
naufrage commun, * nous ne te lâcherons jamais plus. *
Tu seras notre réconfort à l’heure de l’agonie, * à toi le dernier baiser de la vie qui
s’éteint.
Et le dernier accent sur nos lèvres * sera ton nom suave, * ô Reine du Rosaire de
Pompéi, * ô notre Mère très chère, * ô Refuge des pécheurs, * ô Souveraine
consolatrice des affligés.
Sois partout bénie, * aujourd’hui et toujours, * sur la terre et dans le ciel. * Amen.
Salut, ô Reine.
(1) Seulement le 8 mai et le premier dimanche d’octobre.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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