30 OCTOBRE : FETE DE SAINT ALPHONSE DE LIGORI ET DE SAINTE HELENE D'ANJOU
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30 OCTOBRE : FETE DE SAINT ALPHONSE DE LIGORI ET DE SAINTE HELENE D'ANJOU
30 octobre : fête de Sain Alphonse de Ligori
Alphonse Marie de Liguori (en italien, Alfonso Maria de' Liguori), né le 27 septembre 1696 à Naples (royaume de Naples) et mort le 1er août 1787 à Nocera de' Pagani (royaume de Naples) est un prêtre et évêque italien, fondateur de la congrégation du Très Saint Rédempteur, reconnu saint et Docteur de l'Église par l'Église catholique.
De noble famille napolitaine, Alphonse était promis à un brillant avenir, du moins son père en avait-il décidé ainsi. L'enfant est doué. A seize ans, il est docteur en droit civil et ecclésiastique. Il devient un avocat de renom et de succès. Il ne perd aucun procès quand il le plaide. Mais, de son côté, le Seigneur plaide tout doucement la cause du Royaume des cieux dans le cœur du jeune homme si bien parti pour réussir dans le monde. Alphonse décide d'abord de se consacrer à Dieu dans le monde et, pour cela renonce à un beau mariage. Désormais on le trouve assidu aux pieds du Saint-Sacrement et des statues de la Vierge Marie. Il est un brillant avocat avant d'abandonner cette profession pour devenir prêtre en 1726 car à vingt-sept ans, il perd une seule et unique fois un procès, pourtant juste, à cause des pressions exercées sur les juges par des puissants fortunés. Désespérant de la justice humaine, il démissionne, devient prêtre et se consacre aux " lazzaroni ", ces pauvres des bas-fonds de Naples et des campagnes. Il fréquente les malades incurables et les condamnés à mort. Il a choisi son camp, celui des pauvres rejetés. Pour eux, il fonde la Congrégation des Rédemptoristes sous le patronage de saint François de Sales. Toute sa vie, il se battra contre le rigorisme et fera triompher dans l'Église une pastorale de miséricorde et de liberté.
En 1747 déjà, le Roi Charles III de Naples voulut faire Alphonse archevêque de Palerme, capitale du Royaume des Deux Sicile, et ce fut seulement en insistant qu'il put éviter cette charge. En 1762, il n'y eut plus moyen d'y échapper et il fut contraint par obéissance formelle au pape d'accepter l'évêché de Sainte-Agathe-des-Goths (Sant'Agata de' Goti), un tout petit diocèse napolitain à quelques kilomètres sur la route de Naples à Capoue. Il y trouva 30 000 fidèles sans éducation, un clergé séculier de quatre cents personnes pour la plupart indifférentes et menant quelquefois une vie scandaleuse, dix-sept maisons religieuses plus ou moins relâchées ; c'était un champ si envahi de mauvaises herbes qu'il semblait qu'on n'y pût rien récolter d'autre. Il pria et passa ses jours et ses nuits à travailler inlassablement pendant treize ans.
Lors d'une émeute qui survint pendant la terrible famine qui était tombée sur l'Italie du Sud en 1764, il sauva la vie du syndic de Sainte-Agathe en offrant sa vie à la foule à la place de la sienne. Il nourrit les pauvres, enseigna l'ignorant, réorganisa son séminaire, réforma ses couvents, créa un nouvel esprit dans son clergé, exclut les nobles scandaleux et les femmes de mauvaise vie avec une égale impartialité, mit à l'honneur l'étude de la théologie et surtout de la théologie morale et ne cessa de supplier les papes qui se succédaient de lui permettre de démissionner de son poste parce qu'il ne faisait rien pour son diocèse. À tout son travail administratif, nous devons ajouter ses continuels travaux littéraires, un grand nombre d'heures de prière quotidienne, de terribles austérités. Brisé par la maladie, il revient mourir parmi les siens.
Saint Alphonse ne cessait de dire que les prêtres sont un signe visible de la miséricorde infinie de Dieu, qui pardonne et éclaire le pécheur afin qu'il se convertisse et change de vie. Aujourd'hui aussi, face aux signes d'un affaiblissement de la conscience morale, dont une préoccupante désaffection de la confession, l'enseignement d'Alphonse de Liguori apparaît utile.... Outre ses œuvres théologiques, il composa des traités pour la formation religieuse du peuple... Ses Maximes éternelles ou Les gloires de Marie, et son chef d'œuvre Aimer Jésus-Christ, condensent sa pensée. Il laisse une monumentale œuvre de théologie morale : Theologia Moralis, écrite entre 1748 et 1785, encore ré-éditée de nos jours. Son insistance sur la nécessité de la prière y est constante...et en particulier sur la visite du Saint Sacrement, qu'elle soit brève ou prolongée, personnelle ou communautaire.
Le pape Pie VI, qui quelques années plus tôt l'avait exclu de la congrégation du Très Saint Rédempteur, le déclare vénérable dès le 4 mai 1796. Béatifié le 15 septembre 1816 par le pape Pie VII, Alphonse de Liguori est canonisé le 26 mai 1839 par le pape Grégoire XVI2.
En 1871, le pape Pie IX le proclame Docteur de l'Église.
En 1950, le pape Pie XII lui attribue le titre de « Patron céleste de tous les confesseurs et moralistes ».
L'église Sant'Alfonso all'Esquilino de Rome est dédiée à Alphonse de Liguori.
30 octobre : fête de Sainte Hélène d'Anjou
Princesse Capétienne, Reine de Serbie par mariage au XIIIème siècle, elle fit régner la concorde entre ses fils, se consacra à la défense de son peuple.
Hélène d’Anjou naquit dans le Val de Loire, de la famille du Roi des Deux-Sicile Charles d’Anjou et fut mariée au Roi de Serbie Ouroch Ier pour des raisons d’alliance. Elle fut une bonne Reine, une bonne épouse et une bonne mère. Deux de ses fils furent des saints : Saint Dragoutine [Théoctiste] et Saint Miloutine. Elle fit régner la concorde entre ses fils, se consacra à la défense de son peuple et accepta que son époux abdique son pouvoir Royal pour devenir moine. Elle-même, tout en restant dans son palais Royal, mena une vie simple et pénitente.
Alphonse Marie de Liguori (en italien, Alfonso Maria de' Liguori), né le 27 septembre 1696 à Naples (royaume de Naples) et mort le 1er août 1787 à Nocera de' Pagani (royaume de Naples) est un prêtre et évêque italien, fondateur de la congrégation du Très Saint Rédempteur, reconnu saint et Docteur de l'Église par l'Église catholique.
De noble famille napolitaine, Alphonse était promis à un brillant avenir, du moins son père en avait-il décidé ainsi. L'enfant est doué. A seize ans, il est docteur en droit civil et ecclésiastique. Il devient un avocat de renom et de succès. Il ne perd aucun procès quand il le plaide. Mais, de son côté, le Seigneur plaide tout doucement la cause du Royaume des cieux dans le cœur du jeune homme si bien parti pour réussir dans le monde. Alphonse décide d'abord de se consacrer à Dieu dans le monde et, pour cela renonce à un beau mariage. Désormais on le trouve assidu aux pieds du Saint-Sacrement et des statues de la Vierge Marie. Il est un brillant avocat avant d'abandonner cette profession pour devenir prêtre en 1726 car à vingt-sept ans, il perd une seule et unique fois un procès, pourtant juste, à cause des pressions exercées sur les juges par des puissants fortunés. Désespérant de la justice humaine, il démissionne, devient prêtre et se consacre aux " lazzaroni ", ces pauvres des bas-fonds de Naples et des campagnes. Il fréquente les malades incurables et les condamnés à mort. Il a choisi son camp, celui des pauvres rejetés. Pour eux, il fonde la Congrégation des Rédemptoristes sous le patronage de saint François de Sales. Toute sa vie, il se battra contre le rigorisme et fera triompher dans l'Église une pastorale de miséricorde et de liberté.
En 1747 déjà, le Roi Charles III de Naples voulut faire Alphonse archevêque de Palerme, capitale du Royaume des Deux Sicile, et ce fut seulement en insistant qu'il put éviter cette charge. En 1762, il n'y eut plus moyen d'y échapper et il fut contraint par obéissance formelle au pape d'accepter l'évêché de Sainte-Agathe-des-Goths (Sant'Agata de' Goti), un tout petit diocèse napolitain à quelques kilomètres sur la route de Naples à Capoue. Il y trouva 30 000 fidèles sans éducation, un clergé séculier de quatre cents personnes pour la plupart indifférentes et menant quelquefois une vie scandaleuse, dix-sept maisons religieuses plus ou moins relâchées ; c'était un champ si envahi de mauvaises herbes qu'il semblait qu'on n'y pût rien récolter d'autre. Il pria et passa ses jours et ses nuits à travailler inlassablement pendant treize ans.
Lors d'une émeute qui survint pendant la terrible famine qui était tombée sur l'Italie du Sud en 1764, il sauva la vie du syndic de Sainte-Agathe en offrant sa vie à la foule à la place de la sienne. Il nourrit les pauvres, enseigna l'ignorant, réorganisa son séminaire, réforma ses couvents, créa un nouvel esprit dans son clergé, exclut les nobles scandaleux et les femmes de mauvaise vie avec une égale impartialité, mit à l'honneur l'étude de la théologie et surtout de la théologie morale et ne cessa de supplier les papes qui se succédaient de lui permettre de démissionner de son poste parce qu'il ne faisait rien pour son diocèse. À tout son travail administratif, nous devons ajouter ses continuels travaux littéraires, un grand nombre d'heures de prière quotidienne, de terribles austérités. Brisé par la maladie, il revient mourir parmi les siens.
Saint Alphonse ne cessait de dire que les prêtres sont un signe visible de la miséricorde infinie de Dieu, qui pardonne et éclaire le pécheur afin qu'il se convertisse et change de vie. Aujourd'hui aussi, face aux signes d'un affaiblissement de la conscience morale, dont une préoccupante désaffection de la confession, l'enseignement d'Alphonse de Liguori apparaît utile.... Outre ses œuvres théologiques, il composa des traités pour la formation religieuse du peuple... Ses Maximes éternelles ou Les gloires de Marie, et son chef d'œuvre Aimer Jésus-Christ, condensent sa pensée. Il laisse une monumentale œuvre de théologie morale : Theologia Moralis, écrite entre 1748 et 1785, encore ré-éditée de nos jours. Son insistance sur la nécessité de la prière y est constante...et en particulier sur la visite du Saint Sacrement, qu'elle soit brève ou prolongée, personnelle ou communautaire.
Le pape Pie VI, qui quelques années plus tôt l'avait exclu de la congrégation du Très Saint Rédempteur, le déclare vénérable dès le 4 mai 1796. Béatifié le 15 septembre 1816 par le pape Pie VII, Alphonse de Liguori est canonisé le 26 mai 1839 par le pape Grégoire XVI2.
En 1871, le pape Pie IX le proclame Docteur de l'Église.
En 1950, le pape Pie XII lui attribue le titre de « Patron céleste de tous les confesseurs et moralistes ».
L'église Sant'Alfonso all'Esquilino de Rome est dédiée à Alphonse de Liguori.
30 octobre : fête de Sainte Hélène d'Anjou
Princesse Capétienne, Reine de Serbie par mariage au XIIIème siècle, elle fit régner la concorde entre ses fils, se consacra à la défense de son peuple.
Hélène d’Anjou naquit dans le Val de Loire, de la famille du Roi des Deux-Sicile Charles d’Anjou et fut mariée au Roi de Serbie Ouroch Ier pour des raisons d’alliance. Elle fut une bonne Reine, une bonne épouse et une bonne mère. Deux de ses fils furent des saints : Saint Dragoutine [Théoctiste] et Saint Miloutine. Elle fit régner la concorde entre ses fils, se consacra à la défense de son peuple et accepta que son époux abdique son pouvoir Royal pour devenir moine. Elle-même, tout en restant dans son palais Royal, mena une vie simple et pénitente.
Hervé J. VOLTO- Date d'inscription : 19/12/2016
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